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Assemblée nationale: La Chine veut au plus vite démarrer les travaux de son immeuble-siège
samedi, 22 septembre 2018 09:12 Mfoungo
Le 18 septembre 2018 Philemon Yang le Premier ministre a reçu dans ses services à Yaoundé, une délégation chinoise conduite par l’Ambassadeur Wang Yingwu.L’échange entre le chef du Gouvernement et la délégation chinoise a essentiellement porté sur les travaux de construction de l’immeuble-siège de l’Assemblée nationale (AN). Il est important de préciser que ladite délégation était composée d’experts de ce pays ami et partenaire de longue date du Cameroun. Il ressort donc premièrement de cette audience avec le Premier ministre (PM), que les chinois sont disposés à débuter avec les travaux. Etant donné que les deux parties sont en phase sur la forme à donner à l’ouvrage. «Nous sommes déjà tombés d’accord sur l’architecture. Il y a des détails à régler. Nous espérons que nous pourrons travailler pour signer l’accord de ce projet avant la fin de ce mois ou au début du mois d’octobre», a déclaré Wang Yingwu l’Ambassadeur de Chine au Cameroun. A titre de rappel en date du 22 septembre 2017 la Chine a procédé avec le Cameroun à la signature de l’accord de coopération économique et technique, relatif au financement de ce projet de construction du nouvel immeuble-siège de l’Assemblée nationale. Le coût de l’ouvrage est de 8,3 millions de FCFA. Et c’est un don sans contrepartie de la République chinoise. Pour ce qui est de sa structure, l’ouvrage va occuper une superficie de 37 500 m2. Il aura un bâtiment principal, des bureaux, un hémicycle, une salle des fêtes, un bâtiment des pompiers, un local technique et des guérites. En signant l’accord de financement la Chine a ressuscité un projet vieux de 12 années. Car c’est en août 2005 qu’un avis à manifestation d’intérêt en direction des entreprises a été lancé pour la première fois, en vue de la réalisation des travaux de construction de cet édifice. Selon les prévisions initiales du projet, le nouvel immeuble-siège de l’Assemblée nationale devait avoir outre ce qui est suscité un bâtiment d’au moins 13 étages qui devait abriter notamment un hémicycle et un bureau pour chacun des 180 députés que compte la chambre basse du parlement camerounais.Toutefois on ne saurait parler du nouvel immeuble-siège de l’Assemblée nationale sans toutefois faire référence à l’ancien. Il a été construit à Ngoa-ekelle, à Yaoundé il y a une cinquantaine d’années. Dans la nuit du 16 au 17 novembre 2017, un incendie s’y est déclaré en causant d’importants dégâts. Des indiscrétions avaient indiqué que la cause dudit incendie était la non-maintenance régulière et rigoureuse de l’édifice. Le Social democratic front (SDF) qui s’était présenté comme étant le parti politique qui avait payé le plus lourd tribut de cet incident. «La vie du SDF au parlement est complètement détruite. Nous y sommes depuis 22 ans et tous nos documents, même le contenu des disques durs des ordinateurs a disparu. Tout ce qui concerne le SDF à l’Assemblée nationale a été brûlé. Ainsi nous sommes dans l’impossibilité et avons des difficultés de dire quelque chose à propos du siège du groupe parlementaire SDF à l’Assemblée nationale», a déclaré l’Honorable du SDF Joseph Banadzem.Cependant même avant l’incendie, il avait déjà été souligné que le bâtiment abritant l’Assemblée nationale répondait plus à l’évolution de l’institution, d’autant qu’entre temps, on est passé de 120 députés à 180 députés. A cela les autorités camerounaises ont ajouté les soucis de modernisation, d’agrandissement de l’édifice.Liliane N.