La rédactrice en chef d’équinoxe Tv et radio de langue anglaise a été déférée, menottes aux poignets, à la prison centrale de New-Bell mercredi. Avant d’y être conduite, elle a été entendue à la Légion de Gendarmerie du Littoral à Douala puis chez le commissaire du gouvernement du Tribunal militaire de la capitale économique.
Mimi Mefo est accusée de «propagation de fausses nouvelles» et «cybercriminalité» pour avoir établi la responsabilité des militaires camerounais dans l’assassinat de Charles Trumann, le missionnaire américain tué le 30 octobre dans le Nord-Ouest. Elle annonçait, dans un tweet que ce n’était pas la première fois que les soldats tuaient des étrangers dans le cadre des conflits qui les opposent aux sécessionnistes.
Il faut dire que ce mercredi 07 novembre 2018, l’enquête préliminaire va durer pas plus de 30 minutes. Devant l’enquêteur, la suspecte va se voir présenter les captures d’écran de sa page Facebook comme corps du délit. Page sur laquelle elle avait relayé les dépêches de l’agence de presse agréée «Cameroon News Agency (CNA)» portant sur le meurtre du pasteur américain dans la région du Nord-Ouest.
Dans un premier temps, CNA avait titré que «c’est l’armée qui aurait tué le pasteur», dans un second temps la CNA avait titré que «le pasteur a été pris dans les échanges de coup de feu des deux camps» et dans un troisième temps, Mimi MEFO a publié le communiqué du gouvernement soutenant que le pasteur a été tué par les milices séparatistes des régions anglophones. A cela va aussi s’ajouter la publication des photos portant sur la dernière attaque sanglante de la bourgade de Bambili dans la région du Nord-Ouest.
Le collectif d’Avocats en charge de la défense de la journaliste a déclaré au sortir de cette journée que «le dossier est vide, mais que cette affaire avait pris des connotations politiques graves», tout en ajoutant que «nous sommes dans une interpellation arbitraire et une cabale ouverte visant à museler les journalistes», avant de conclure que «la décision kafkaïenne de l’emprisonnement de Mimi MEFO semblait avoir été prise bien longtemps et commanditée par des membres du gouvernement à l’instar de la haute hiérarchie militaire dont le Commissaire du gouvernement a dit recevoir des ordres».
Dans un communiqué rendu public jeudi, le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) souligne que «Mimi Mefo n’a commis aucune faute professionnelle; dénonce une menace permanente sur les médias dans le seul but de faire régner une atmosphère de crainte et d’autocensure; condamne les méthodes d’un régime aux abois qui vise à bâillonner la presse par tous les moyens en créant une psychose au sein de cette profession à travers une série d’interpellations, de gardes à vue, et de procédures judiciaires à tête chercheuse et souvent savamment aiguillonnées…».
Le SNJC rappelle que Mimi Mefo était «l’une des rares journalistes à mener courageusement des grands reportages dans les lignes de front de cette guerre qui oppose les forces armées et les milices dites sécessionnistes; exige sa libération sans condition et l’arrêt des poursuites judiciaires; soutient que la consolidation de la démocratie, de l’unité nationale et du vivre ensemble au Cameroun passe surtout par l’acceptation par tous du rôle de chiens de garde que jouent les journalistes, malgré les mauvaises conditions de travail qui sont les leurs».
Le SNJC justifie sa position dans ce cas comme dans tous les autres, par l’article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1948 qui stipule que: «Tout individu a droit à la liberté d’opinion, la liberté d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen que ce soit».
Le SNJC justifie sa position dans ce cas comme dans tous les autres, par l’article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1948 qui stipule que: «Tout individu a droit à la liberté d’opinion, la liberté d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen que ce soit».
Otric N.
Et si le Cameroun tel que nous le connaissons n’est que le reflet ce que nous sommes ?
NB : il ne s’agit pas ici de jouer au moralisateur. Je parle de vous, je parle de moi
Quelle que soit la façon dont les uns et les autres l’expriment, quels que soient les méthodes et les partis pris, sans l’ombre d’un doute, l’objectif commun de tous les camerounais de bonne foi est de voir le Cameroun devenir ce pays dont ils sont fiers sous tous les rapports et où la majorité est épanouie si ce n’est tous. De tous les candidats à la dernière élection présidentielle, il nous semble qu’aucun n’a présenté aux camerounais, un programme allant dans le sens contraire de cet objectif. Seuls différaient dans leurs projets, les façons de faire, les moyens de faire. Même si certains estiment largement éprouvés, après 36 ans, les façons et les moyens de faire d’un candidat en particulier, il reste et demeure désormais que dans leur large majorité, ceux ayant exercé leur droit ont opté pour celui-là qui a su leur vendre « la force de son expérience ». Est-ce pour autant que l’on peut se permettre de dire que les propositions des autres étaient dénuées de sens, sans fondements ? Que nenni ! La démocratie étant ce qu’elle est, le choix du plus grand nombre l’a emporté et en Patriotes, nous n’avons d’autres choix que de nous plier au verdict.
Etant établi que désormais Paul Biya est notre président à tous, que nous l’aimions ou pas, que nous ayons voté pour lui ou non ; le devoir qui nous incombe n’est-il pas de mettre la main à la pâte afin de l’aider comme il nous l’a demandé « à continuer dans la paix, l’œuvre de construction nationale » ? De notre modeste point de vue, cela devrait être la priorité de tous car il y va de notre intérêt. C’est un truisme que de le dire, l’on ne peut prétendre d’aimer ce pays, d’avoir de grandes visées pour lui et être son premier pourfendeur à la moindre occasion. Ou on aime la Cameroun, ou on ne l’aime pas et c’est le moment pour chacun d’entre nous de se situer. Oui, Il convient pour chacun de nous dès à présent, de choisir quel type de membre de famille il est pour le Cameroun. Pour ce nouveau mandat, Serons-nous de ces membres qui allons accompagner notre chef de famille à la réalisation de ses objectifs pour le bonheur et la grandeur de notre pays ou au contraire être de ceux-là, parce que n’ayant pas été d’accord sur certains points et ayant été mis en minorité, ne vont ménager aucun effort pour torpiller les efforts des autres pour le simple plaisir de dire, si par extraordinaire ils parviennent à leurs fins, que c’est eux qui avaient raison ? Plus que jamais c’est le moment pour chacun de faire son choix. Nous ne saurons être pour notre part de ce deuxième groupe de personnes car pour nous la famille est sacrée : on s’y serre les coudes, on pleure ensemble, on rit ensemble, on vit ensemble et s’il le faut on meurt ensemble. Par ailleurs, ce n’est pas le fait de tenir les uns et les autres pour responsables d’une quelconque situation déplorable qui nous permettra d’avancer. Ce qui nous permettra d’avancer c’est le fait de nous mettre résolument à la tâche pour pallier aux insuffisances constatées.
Sommes-nous à l’image du Cameroun que nous voulons ? Nous nous plaignons de la corruption et d’autres maux. « Les qui » sont les corrupteurs et les corrompus ? Sans jouer au moralisateur, Sur nos routes, combien somme-nous à être en règle ? Combien sommes-nous à être en règle avec nos impôts ? Combien sommes-nous lorsque nous allons solliciter un service dans une administration à préparer un petit billet pour être servi rapidement ? Combien sommes-nous dans la fonction publique lorsque excédés de travail à dire : « le travail du blanc ne finit pas », « est-ce que c’est moi qui vais changer les choses » ? Combien sommes-nous dans nos marchés à truquer les mesures pour avoir plus de bénéfices et une fois arrêtés, proposons de l’argent aux agents de l’Etat pour nous soustraire aux pénalités ? Combien sont ces agents qui refusent ces paiements indus? Combien sommes-nous dans les hôpitaux, pour voir nos patients traités en priorité même si leurs cas sont moins critiques que ceux arrivés avant, à donner de l’argent aux infirmières pour ce faire ? Combien d’infirmières refusent cela ? Combien sont ces parents dont les enfants n’ont pas eu les notes requises pour passer en classe supérieur mais qui préparent des enveloppes pour leur trouver des places dans des établissements ? Combien sommes-nous à monnayer pour avoir un marché public et l’ayant obtenu, compte tenu de ce que nous avons payé avant, ne sommes plus à mesure de construire de belles routes, de belles salles de classe ? Combien sont ceux des nôtres en villégiature en occident et ce aux prix d’incroyables sacrifices à y vendre maïs et prunes et à y dormir à même les trottoirs pourtant ici ils ont des toits et pour certains des terres en friches qui ne demandent qu’à être exploitées ? Combien sommes-nous et pourquoi tout ceci est l’apanage de notre pays ? Notre avis est que si tout ceci prospère, c’est parce qu’il n’existe pas dans ce pays une masse critique de personnes qui refuse ces agissements. Nous sommes tous des « petits Malo[1] » qui faisons des compromis avec ce qu’il ne faut pas. Nous nous y plaisons parce que ça nous arrange et lorsqu’il nous arrive de nous plaindre de certains des nôtres, très souvent c’est parce que nous estimons qu’ils sont chiches, qu’ils mangent seuls. C’est ça qui est la vérité ! Mais ne nous y trompons pas, aucun pays au monde ne s’est développé en admettant ce que nous admettons, en faisant ce que nous faisons. Aucun ! Et tenons le nous pour dit, nous ne connaitrons pas ce pays qui fera notre fierté si nous ne nous montrons pas à la hauteur de ce que nous désirons. La prospérité du Cameroun que nous appelons de tous nos vœux ne commencera à se manifester que lorsque le plus grand nombre d’entre sera prospère dans sa mentalité et un homme prospère se distingue des autres par sa rigueur, sa discipline…
Si nous estimons le prix de notre prospérité trop élevé en étant pas capable d’être des citoyens exemplaires, cessons d’accuser ceux qui nous dirigent à qui nous offrons le bâton pour nous faire fouetter. Moi à leur place, je ferai pareil : vous jouer les cons, j’en profite. Vraiment, si c’est trop difficile de les mettre au pied du mur, ayons la décence de cesser de nous plaindre et continuons à boire tranquillement nos bières et à manger du Soya avec beaucoup de « Kankan » qui parait-il est bon pour redynamiser « les organes de base ». Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes.
[1] Expression camerounaise pour dire trivialement malhonnête. Par extension, se dit d’une personne qui vit et/ou s’accommode des choses répréhensibles.
Le gouvernement camerounais a pris des engagements dans le cadre de la construction du barrage hydroélectrique de Naghtigal, pour un montant global arrêté à 723 milliards de Fcfa. Celui ci sera construit dans le cadre du partenariat public/privé, avec un apport substantiel des investisseurs étrangers, qui travaillent main dans la main avec le pouvoir public.
La mise en commun des actifs va leur permettre d’avoir accès au financement extérieur et, la loi de finance en étude ce jour par la commission du budget et des finances et dont la ratification va se faire lors d’une séance plénière sera la garantie apportée par l’Etat. Ce qui va déclencher le processus d’accès au financement extérieur ainsi que le démarrage effectif de cet important projet, qui va résorber le déficit en énergie électrique. Le barrage hydroélectrique de Naghtigal a une capacité de 420 MW, il va compléter le volume de tout le système énergétique dont dispose le Cameroun et accélérer l’aménagement du système hydroélectrique du Cameroun.
Il est important de relever que l’ordonnance sur laquelle se sont penchés les membres de cette commission des finances est la dernière sur laquelle le Chef de l’Etat s’est penché, s’agissant de la garantie ou encore de l’aval que l’Etat accorde aux sociétés économiquement rentables qui envisagent de l’accompagner dans la mise en place de certains projets d’envergure, tel que le barrage hydroélectrique de Naghtigal. Le représentant du ministre des finances a pu défendre ce projet, en apportant des réponses précises aux interrogations des députés.
La mise sur pied de ce projet va avoir un impact important dans le quotidien des populations riveraines certes mais également de tous les camerounais, actuellement victimes des coupures d’énergie électrique sur l’ensemble du triangle national.
Les membres de la commission du budget et des finances dont le bureau est présidé par l’honorable Moutymbo Rosette Julienne epse Ayayi se sont par ailleurs penchés sur le projet de loi du 2 octobre 2018, qui autorise le président de la république à «apporte, par voie d’ordonnance, des modifications aux législations financière, fiscale et douanière, ainsi que la charte des investissements. Elle avait pour objectif de relever le plafond des avals, fixés à 40 milliards de Fcfa, que l’Etat est autorisé à accorder à des sociétés d’économie mixte cette année.
Un deuxième sur la loi cadre sur la sécurité sanitaire des aliments. Il a pour objectif de fixer les principes et les bases réglementaires, relatives aux denrées alimentaires, aux aliments pour animaux destinés à la consommation humaine et aux additifs et compléments alimentaires, en vue d’assurer un niveau élevé de protection de la vie et de la santé des consommateurs et de respect de l’environnement.
Ce projet s’inscrit dans la mouvance de mise en application des principes généraux de sécurité sanitaire des aliments définis par les organisations internationales telles que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Food ans Agriculture Organisation (FAO), l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE), et l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
Nicole Ricci Minyem
Ce don vise à améliorer le plateau technique de la structure hospitalière.
C’est hier 7 novembre 2018, qu’a eu lieu la cérémonie de réception du matériel médical offert au Cameroun par la Corée du sud, son partenaire. Le Centre des urgences de Yaoundé dispose donc désormais d’un matériel supplémentaire lui permettant d’élargir ses offres médicales. «C’est un tout nouveau système de stérilisation qui est en cours d’implémentation au Cameroun. C’est un stérilisateur à gaz. Le deuxième que nous recevons aujourd’hui, est tout nouveau. Il est nouveau et puis ses effets sont assez exploitants pour le Centre des urgences qui a une activité assez continue 24h/24 et qui n’a presque pas de temps d’attendre et on a besoin d’un matériel sérieux, d’un matériel de qualité», a déclaré au terme de la cérémonie de réception dudit matériel, le Dr Louis Joss Bitang, Directeur du Centre des urgences de Yaoundé. Il faut ajouter que le matériel reçu permettra aussi de lutter contre des formes d’infections.
Il s’agit en fait pour la Corée du sud d’apporter son soutien au Cameroun, dans sa politique de développement des infrastructures sanitaires de qualité. «C’est un stérilisateur haut plasma à basse température, qui est reconnu par son efficacité et par sa fiabilité notamment dans le domaine de la prévention des infections. Le gouvernement coréen a fermement l’intention de continuer à apporter le soutien nécessaire et de manière à contribuer à sauver les vies précieuses des camerounais», a par la suite déclaré S.E RHYOU BOK RYOL. L’appui de la Corée du sud a été salué à sa juste valeur par Mme Koula Secrétaire général du Ministère de la Santé et représentante à cette cérémonie d’André Mama Fouda. Elle n’a pas manqué de remercier ce pays partenaire du sien pour ce geste. Et au personnel médical du Centre des urgences de Yaoundé, elle a prescrit de bien prendre soin du matériel qu’il a reçu.
A titre de rappel la Corée du sud toujours dans le cadre des relations qu’il entretient avec le Cameroun, lui a rétrocédé le 28 mars 2018, la ferme rizicole d’Avangan située dans la région du Centre. Les infrastructures de ladite ferme ont été mises en place par le gouvernement de la Corée du Sud. Aujourd’hui ils sont désormais la propriété de l’Etat du Cameroun. Ce centre de formation en agriculture est spécialisé dans la riziculture irriguée. Fruit de la coopération Cameroun-Corée, le projet de riziculture irriguée a déjà permis, selon Henri Eyébé Ayissi Ministre de l’Agriculture et du développement rural de mettre au point 37 nouvelles variétés de riz.
Toujours selon le Ministre ce Centre a déjà permis depuis l’année 2016, de distribuer 15 tonnes de semences certifiées de riz et 3 tonnes de semences certifiées de riz pluvial aux producteurs camerounais, cargaison de semences susceptible d’induire la création de plus de 600 hectares de rizières. Au-delà de la production, aussi bien de semences améliorées que du riz lui-même, le projet vise à s’approprier l’expérience coréenne en matière de production de cette céréale, qui fait partie des produits les plus consommés et les plus importés au Cameroun.
Liliane N.
Ancienne vice-présidente de Western Union, elle occupe depuis le 1er novembre 2018 le poste de Senior vice-présidente de Visa en Afrique subsaharienne. Un poste d’où elle supervisera, notamment, « toutes les opérations de Visa sur 48 marchés en Afrique subsaharienne », rapporte Africanshapers.com
Selon la même source, Aida Diarra travaillera sous la direction d’Andrew Torre, président régional de Visa pour l’Europe centrale et orientale, le Moyen-Orient et l’Afrique (CEMEA) et rejoindra l’équipe de direction régionale de Visa pour le CEMEA.
Le site d'informations ajoute qu'en tant que membre de cette équipe, Mme Diarra représentera également l’Afrique subsaharienne au sein du réseau régional et mondial de Visa, afin de s’assurer que les meilleures pratiques d’autres marchés puissent être offertes à l’écosystème de paiement en Afrique. Elle représentera également l’Afrique subsaharienne au sein du réseau régional et mondial de Visa, afin de garantir que les meilleures pratiques d’autres marchés puissent être offertes à l’écosystème de paiement en Afrique.
Avant sa nomination, la Malienne était directrice générale Afrique de Western Union, depuis 2014 et était basée à Casablanca au Maroc.
Aida Diarra justifie 25 ans de carrière dans le secteur des services financiers et de la finance numérique, spécialement le développement et la mise en œuvre de stratégies, le développement d’affaires et la gestion opérationnelle.
Née à Dakar d’un père malien professeur à l’université d’Abidjan et d’une mère nigérienne diplomate à la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Aida Diarra a effectué ses études secondaires en Côte d’Ivoire et au Sénégal, avant de faire ses études supérieures en France où elle décroche un diplôme de finance et d’économie à l’American Business School de Paris.
Elle est également détentrice d’un MBA en gestion et affaires internationales de l’université de Hartford, dans le Connecticut. Mme Diarra qui a débuté sa carrière professionnelle en 1992, a occupé plusieurs postes de direction dans différentes entreprises de vente au détail.
Elle a démarré dans l’entrepreneuriat à 25 ans, en créant Electro Ink Jet, une société d’import-export de matériel de télécoms. Avec cette activité, elle reste très connectée à l’Afrique. «Nous étions d’accord pour ne pas être d’accord», dit-elle en évoquant la fin de cette aventure avec son associé.
Après 5 ans, en 1999, elle rejoint Western Union d’abord comme directrice marketing adjointe, chargée des opérations des États-Unis vers l’Afrique. «Quand on est un Africain à l’étranger, on comprend l’importance d’accompagner sa famille, souligne-t-elle. Quand quelqu’un nous dit qu’il a pu envoyer sa fille à l’école ou faire soigner sa mère à l’hôpital grâce à nos services, on se dit que même établi aux États-Unis, on peut avoir un impact sur place».
En 2004, elle est promue directrice marketing pour l’Afrique et s’installe à Casablanca, où elle gère trois bureaux (Casablanca, Lagos et Johannesburg) et réalise un chiffre d’affaires de plusieurs centaines de millions d’euros (en 2013, les revenus cumulés Afrique et Moyen-Orient ont atteint 640 millions d’euros). Elle se sent investie d’une belle mission: «Je suis persuadée que nous avons joué un rôle très important pour permettre aux plus pauvres d’accéder aux services financiers grâce à nos 27 000 points de vente».
En 2006, son rôle s’est élargi et elle est devenue Directrice régionale pour l’Afrique occidentale, étendant successivement ses responsabilités à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en 2009 et à l’Afrique du nord, centrale et occidentale en 2011. En 2014, elle a été nommée vice-présidente et directrice Afrique, supervisant les opérations dans plus de 50 pays du continent.
Otric N.
Sur 2 des 6 critères, le Cameroun est à la 9e place, devançant des pays comme l'Égypte, le Maroc, l'Ile Maurice ou le Nigéria.
Le marché financier du Cameroun a été classé dans le Top 20 de l’Absa Africa Financial Markets Index 2018 de l’OMFIF (Official Monetary and Financial Institution Forum). Le classement est réalisé par le Think tank OMFIF, en partenariat avec Absa Group Limited, une entreprise spécialisée dans les services financiers, cotée à la bourse de Johannesburg, présente dans 12 pays africains, et employant environ 42 000 personnes.
L’étude monitore et évalue les progrès réalisés par les marchés financiers africains. Cette année, une attention particulière a été portée sur les critères relatifs aux politiques susceptibles de favoriser la croissance du marché, l’inclusion financière, et l’éducation des investisseurs. Sur la base de six (06) critères, le Cameroun fait son entrée dans le classement et occupe la 17ème place avec un total de 41 points, juste derrière l’Egypte. L’étude a été menée entre les mois de juin et août 2018 et couvrait 50 pays africains. Le Top 5 est composé de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Kenya, de l’Ile Maurice et du Nigéria. Les 6 critères sont notés sur un barème de 100 points. Il s’agit de:
La profondeur du marché; L’accès aux devises; La transparence du marché, l’environnement fiscal et règlementaire; Les capacités d’investissement des investisseurs locaux; Les opportunités macro-économiques; La légalité et la force exécutoire des standards concertés des marchés financiers. Le critère de « la transparence du marché, l’environnement fiscal et règlementaire » est le critère où le Cameroun est le moins bien classé, 18ème derrière l’Egypte, avec une note de 45/100.
Le classement ressort que la capitalisation boursière du Cameroun représente seulement 1% de son PIB, contre, en comparaison, 10% au Nigéria, 26% en Côte d’Ivoire ou 64% au Sénégal. L’étude signale que le Cameroun ne fait pas partie de 10 pays du Top 20 ayant des agences de notation ou les représentations des majors mondiales dont S&P (Standard & Pour’s), Moody’s, FitchRatings.
Le rapport signale que la croissance en Afrique est prometteuse. Le maintien de cette croissance ainsi que l’attrait des investisseurs imposent une diversification du commerce et des infrastructures, en même temps qu’une bonne gouvernance et la transparence financière.
Les marchés financiers africains ont connu, depuis le début des années 1990, une croissance spectaculaire ; alors une douzaine, ils sont maintenant 23 et couvrent l’ensemble du continent. La capitalisation boursière a été multipliée par neuf, et plus de 2000 entreprises sont maintenant cotées. Depuis quelques années, les introductions en bourse se sont multipliées, permettant à certaines banques ou à des entreprises de lever des capitaux considérables – ce qui démontre, à n’en pas douter, la profondeur de l’épargne locale et l’intérêt des investisseurs nationaux pour les places boursières.
A travers la Commission des marchés financiers (Cmf), le Cameroun est depuis mars 2017 membre associé de l’Organisation internationale des Commissions des Valeurs (Oicv), l’institution qui, à l’échelle du monde, standardise et régule les opérations des titres (valeurs mobilières échangées en bourse ou en dehors). Au siège de la Cmf à Douala, l’on se réjouit de rentrer dans ce cercle car l’élection de la commission confirme la dynamique en marche dans le secteur au Cameroun. Laquelle devrait hisser la place boursière du Cameroun au niveau que peut lui permettre d’atteindre le potentiel endormi de capitalisations de l’économie locale.
Otric N.
Pour le promoteur de l’Offre orange, cette opération n’est pas possible et ne peut avoir lieu au Cameroun.
En six points Hilaire Kamga a, dans un post relayé par le journal Essingan du jeudi 8 novembre 2018, fait une démonstration pour dire en quoi le Cameroun est bel et bien État partie à la Charte africaine de la Démocratie, des Élections et de la Gouvernance (CADEG), «mais hélas les mécanismes de la mise en œuvre ne permettent aucunement d’induire un recomptage de vote dans un pays dès l’instant ou s’étant conformé ex ante aux institutions nationales et à leur rendu, la saisine des instances de l’Union africaine ne pourra plus se faire qu’à travers les deux mécanismes juridiques offerts au niveau Africain».
Pour M. Kamga, il s’agit notamment de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp), ou la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp). Or pour ce dernier, un citoyen camerounais ne peut encore le saisir car le Cameroun n’a toujours pas signé la Déclaration prévue à l’article 34. Par ailleurs, souligne Hilaire Kamga, pour la saisine de la Commission au motif de violation des dispositions pertinente de la CADEG, cela ne pourra jamais entraîner un recomptage des voix.
S’agissant de la mise en action du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (Cpsua), la procédure de mise en route, «est déterminée par d’autres éléments ne pouvant pas être réunis dans le cas du Cameroun, où les acteurs n’ont même pas été capables de créer une vraie crise électorale susceptible de menacer la paix et la sécurité».
Hilaire Kamga recommande de référer à la Déclaration de mission d’observation de l’Union africaine qui forcément est un indicateur déterminant pour une décision politique de cette haute instance africaine.
Maurice Kamto, qui s’est autoproclamé «président élu», du Cameroun, a demandé un recomptage des voix. Il propose «la mise en place d’une commission internationale indépendante, acceptée par les parties, qui sera chargée du recomptage des votes (...) bureau de vote par bureau de vote (...) Je m’engage solennellement à respecter les conclusions de cette instance même si elles me sont défavorables», a affirmé M. Kamto.
Or, un autre candidat à la même élection présidentielle, Serges espoir Matomba a affirmé avoir obtenu 17 000 procès-verbaux (PV) au même titre que Maurice Kamto qui sait pertinemment qu’il n’a pas été élu. Raison pour laquelle, Hilaire Kamga demande aux Camerounais de ne pas se laisser distraire par «l’animation populaire» de Maurice Kamto.
En face, Cabral Libii, autre candidat malheureux à cette présidentielle 2018, s’est dit favorable à la proposition de Maurice Kamto à condition qu’il dise combien de PV il dispose. «L’idée de recomptage des voix suggérée par le candidat Kamto est en effet digne d’intérêt. Je suppose que ses PV à lui, il n’aura pas à les recompter, il l’a déjà fait… il reste tout juste à dire à l’opinion nationale et internationale combien de PV il a à sa disposition.
S’il faut recompter sur la base des PV exclusivement stockés en ce moment par l’administration et ELECAM, il y a lieu, compte tenu du contexte, de douter de leur authenticité le cas échéant… Toutefois une démarche mutualisée permettrait que les candidats de l’opposition rassemblent les PV qu’ils ont chacun à sa possession (Nous-11 Millions de Citoyens- avons déjà 13662 PV). Cela permettrait de savoir combien de PV sont exclusivement à la disposition d’ELECAM ou de l’administration.
Le recomptage croisé serait alors plus transparent et plus crédible. Une bonne méthode peut sans nul doute, faire éclore la vérité des urnes. Tout est encore question de mutualisation. Nous restons disponibles à œuvrer à l’éclosion de la vérité des urnes. Néanmoins, faut déjà que dès maintenant l’impératif d’un système électoral transparent et équitable, fédère toutes les énergies du changement. 2019 ne doit et ne peut plus autoriser une forfaiture électorale de plus», a fait savoir Cabral Libii.
Otric N.
La mission d'une délégation du Fonds Monétaire International (FMI) au Cameroun du 5 au 12 novembre 2018 devrait aboutir à un décaissement de 60 milliards de FCFA, dans le cadre de la Facilité élargie de crédit.
Les performances économiques du Cameroun sont une fois de plus scrutées par les fins limiers du FMI. La délégation conduite -comme les deux précédentes- par Corinne Delechat a commencé ses auditions, le lundi 05 novembre dernier, par les départements ministériel en charge de l’Economie. La copie de cette troisième mission d’évaluation devrait être rendue le lundi 12 novembre prochain. Comme l’a indiqué la chef de cette mission d’évaluation du FMI, Corinne Delechat, au sortir d’une séance de travail avec le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, cette 3ème revue permettra un décaissement d’environ 60 milliards de FCFA, cette fin d’année dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC), signée avec le FIM depuis juin 2017.
«On a des repères qui ont été fixés pour fin juin [2018]. Nous devons nous assurer qu’on arrivera à tenir les objectifs de fin d’année et qu’on a un cadre macroéconomique cohérent pour le moyen terme. Donc on vient de commencer les travaux, il n’y a pas encore de conclusion, mais on a une excellente disposition des autorités de continuer le dialogue avec le FMI et d’atteindre les objectifs du programme», a déclaré Corinne Deléchat.
On se rappelle déjà qu’au mois de juin dernier, au terme de la 2ème revue, le conseil d’administration du FMI avait autorisé un décaissement de 43 milliards de FCFA au profit du Cameroun, ce qui faisait un total des décaissements de l’ordre de près de 205 milliards de FCFA dans le cadre du plan économique triennal signé avec le FMI.
Notons que le montant global attendu au bout de la période 2017-2020 que dure ce programme est de 390 milliards de FCFA. Mais de manière générale, l »objectif de cette mission d’évaluation du FMI, comme les deux autres, est de passer au peigne fin les performances de l’économie camerounaise.
Ainsi, avec le ministre des Finances, il a été question lundi dernier, de passer en revue l’évolution récente et les perspectives de l’économie camerounaise, mais également faire le point sur la performance au titre de la FEC, notamment les critères et repères quantitatifs, repères structurels, les implications sur l’exécution du budgétaire de moyen terme et la préparation du budget 2019; la stratégie d’endettement du Cameroun, son plan révisé et l’état de la restructuration des banques en difficulté. Tout comme la stratégie pour la Banque Camerounaise des petites et Moyennes Entreprises (BCPME).
Avec le ministre en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, il a surtout question de faire un état des lieux des grands projets d’investissement et leur financement, le programme d’emprunts extérieurs pour la période 2018-2019, les accords de partenariat public-privé relatifs aux projets inscrits dans le Document de Stratégie pour la Croissance et le Progrès (DSCE).
Mais aussi, l’état des lieux des mécanismes d’évaluation, de maturation, de mise en œuvre et de suivi de l’exécution et des décaissements des projets d’investissement. Et enfin, le suivi du rapport sur les soldes Engagés et non Décaissés (SENDs), notamment les mesures prévues pour les projets non performants.
La suite du programme de cette mission du FMI prévoit diverses réunions avec plusieurs autres entités étatiques à l’effet de s’enquérir profondément de la situation macroéconomique et budgétaire du Cameroun et toucher du doigt les indicateurs de performance du Programme Economique et Financier (PEF).
Otric N.
Pierre Ismaël Bidoung MKpatt se concerte en ce moment avec les entreprises adjudicataires, des marchés de construction et de réhabilitation des infrastructures devant servir à la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019.
C’est dans la salle de conférence de son département ministériel, que le Ministre des Sports et de l’Education physique (MINSEP), par ailleurs président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) 2019 a réuni ce 8 novembre 2018, les responsables des entreprises impliquées dans la construction des infrastructures de la CAN. Il est question de faire le point entre autres, sur les délais de livraison des ouvrages dont ils ont la charge. La réunion a permis au Ministre de convier une énième fois ces chefs d’entreprises à respecter le cahier de charges de la Confédération africaine de football (CAF) et à donner des réponses précises et concises aux interrogations éventuelles. D’après Jean Baptiste Biaye membre du COCAN, le MINSEP et son collègue de la Communication Issa Tchiroma Bakary vont donner à cet effet, un point de presse le vendredi 09 novembre 2018 à 11 h dans la salle de presse du stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.
Pour ce qui est de la 4e Mission d'inspection de la CAF qui doit arriver le 10 novembre 2018, il faut noter qu’elle aura 5 jours de travaux en terre camerounaise. Lesdits travaux vont consister à l’inspection de l'état d'avancement des ouvrages en construction et en réhabilitation sur les sites choisis pour abriter la compétition. A titre de rappel, il faut dire qu’il y a déjà eu trois missions de ce genre. La 3e était sur le terrain au mois d’août 2018. Du 6 au 14 août dernier, elle a inspecté l’ensemble des volets spécifiques concernés par l’organisation de la compétition. Notamment les volets infrastructures et évènementiels. La deuxième délégation de la CAF est arrivée au Cameroun au mois de mars 2018. Composée de deux experts à savoir Jean Louis Romain, expert du cabinet Roland Berger et d’Ismaël Wally, elle avait entamé sa mission le 19 mars dernier, une mission de 3 jours dans les villes de Garoua, Douala, Bafoussam et Yaoundé.
La toute première visite effectuée par les experts de la Confédération a eu lieu en janvier 2018. Initialement prévue pour le mois d’août 2017, c’est finalement en janvier qu’elle est arrivée au Cameroun pour constater l’état d’avancement des travaux de la CAN 2019. C’est le retrait subit du cabinet d’audit Price Water house Coopers qui avait suspendu la première visite annoncée en 2017. Depuis, la CAF a trouvé un autre prestataire en Roland Berger. Cette Mission qui devait se rassurer que le Cameroun sera dans les délais, est passée à Yaoundé, à Garoua, à Bafoussam, à Douala, à Limbe et à Buea.
De toutes les visites suscitées, c’est la troisième qui avait eu lieu dans un contexte de tension. Une rumeur laissait croire que le Cameroun pourrait bien perdre l’organisation de la CAN 2019. Les pays comme le Maroc avaient été cités comme étant des plans B pour accueillir la compétition. Le démenti apporté par la CAF avait beau faire d’apaiser les esprits.
Liliane N.
Une délégation allemande a été reçue le mercredi 7 novembre 2018, en audience par Peter Mafany Musongue, le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme.
Partenaire et ami du Cameroun, l’Allemagne le pays d’Angela Merkel souhaite apporter sa contribution dans la résolution de la crise socio-politique, qui fragilise les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis la fin de l’année 2018. C’est ce qui justifie la rencontre du 7 novembre qui a eu lieu entre une délégation du Ministère des Affaires étrangères de la République allemande et Peter Mafany Musongue. La CNPBM qui se veut ouverte au partage des idées, est disposée à apprendre des pays confrontés aux réalités semblables à celle du Cameroun. Aussi elle a tenu deux heures d’échanges portées sur la crise dans les régions anglophones et la question du vivre-ensemble. Au terme de cette audience, Robert Doelger de la délégation allemande a déclaré, «je remarque la volonté de la Commission dans ce dossier. Nous avons offert notre soutien».
A titre de rappel, la Grande Bretagne a déjà aussi émis son souhait de partager son expérience avec le Cameroun en matière de promotion du multiculturalisme. Le 25 juillet 2018, Peter Mafany Musongue a reçu en audience Rowan James Laxton le Haut-Commissaire de la Grande-Bretagne au Cameroun. Ce jour-là, les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les questions relatives aux missions assignées à la CNPBM par le Président de la République. Au terme de ces échanges auxquels ont pris part une délégation de la Fondation Westminter conduite par Mme Sophia Elbied, Rowan James Laxton a salué l’agenda dressé par la Commission.
«J’ai été très impressionné par le savoir-faire et leur calendrier extrêmement chargé. Face aux multiples défis nous devons maximiser, je crois qu’ils ont un agenda important. Je suis venu avec mon équipe et la Fondation Westminter pour la Démocratie pour restaurer une collaboration entre le président Peter Mafany Musonge, son équipe et le Gouvernement britannique. L’enjeu consiste à affronter les nombreux défis. Le Cameroun est un pays merveilleux connu pour son immense diversité et ethnique. C’est une longue route que nous restaurons pour travailler ensemble», avait-il déclaré.
Mais avant la Grande Bretagne, la France avait également ouvert une porte au partage de son expérience à la CNPBM sur les mêmes questions. «La médiation en France ne se passe pas seulement dans les ministères. Partout, il y a un médiateur de la République qui peut être saisi par quiconque. Il est assisté dans les régions, les départements et les communes par d’autres médiateurs. C’est un système important parce que quiconque qui s’estime discriminé pour des raisons variées au travail, de sexe, d’appartenance ethnique ou religieuse, peut saisir ce médiateur pour bénéficier d’une protection et voir ses droits garantis et rétablis le cas échéant. Ce système est intéressant pour le Cameroun aussi», avait déclaré Gilles Thibault l’Ambassadeur de France au Cameroun, au sortir de l’audience du 3 juillet 2018 chez la CNPBM.
Il convient de rappeler par ailleurs qu’au mois de juin 2018, la CNPBM s’était rendue en Suisse. L’objectif de ce voyage était d’apprendre des pratiques suisses en matière de multiculturalisme. Ce pays compte, en effet, neuf (09) zones linguistiques culturelles qui sont: l’allemand, le français, l’italien, le romanche, le bavarois, le walser, le franco-provençal, le yiddish et le yeniche. La visite de la CNPBM s’inscrivait dans la suite d’un processus de collaboration noué avec la délégation fédérale Suisse au plurilinguisme.
Cette collaboration avait été initiée en début de cette année, avec la visite au Cameroun de Nicoletta Mariolini, la cheffe de cette délégation. Lors de son séjour, elle avait d’ailleurs échangé avec la partie camerounaise (gouvernement, étudiants…) sur l’expérience suisse dans la gestion de la diversité, pour parvenir à une société harmonieuse où les gens vivent avec un grand sens de l’unité.
Liliane N.