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La rédactrice en chef d’équinoxe Tv et radio de langue anglaise a été déférée, menottes aux poignets, à la prison centrale de New-Bell mercredi. Avant d’y être conduite, elle a été entendue à la Légion de Gendarmerie du Littoral à Douala puis chez le commissaire du gouvernement  du Tribunal militaire de la capitale économique.

Mimi Mefo est accusée de «propagation de fausses nouvelles» et «cybercriminalité» pour avoir établi la responsabilité des militaires camerounais dans l’assassinat de Charles Trumann, le missionnaire américain tué le 30 octobre dans le Nord-Ouest. Elle annonçait, dans un tweet que ce n’était pas la première fois que les soldats tuaient des étrangers dans le cadre des conflits qui les opposent aux sécessionnistes.

Il faut dire que ce mercredi 07 novembre 2018, l’enquête préliminaire va durer pas plus de 30 minutes. Devant l’enquêteur, la suspecte va se voir présenter les captures d’écran de sa page Facebook comme corps du délit. Page sur laquelle elle avait relayé les dépêches de l’agence de presse agréée «Cameroon News Agency (CNA)» portant sur le meurtre du pasteur américain dans la région du Nord-Ouest.

Dans un premier temps, CNA avait titré que «c’est l’armée qui aurait tué le pasteur», dans un second temps la CNA avait titré que «le pasteur a été pris dans les échanges de coup de feu des deux camps» et dans un troisième temps, Mimi MEFO a publié le communiqué du gouvernement soutenant que le pasteur a été tué par les milices séparatistes des régions anglophones. A cela va aussi s’ajouter la publication des photos portant sur la dernière attaque sanglante de la bourgade de Bambili dans la région du Nord-Ouest.

Le collectif d’Avocats en charge de la défense de la journaliste a déclaré au sortir de cette journée que «le dossier est vide, mais que cette affaire avait pris des connotations politiques graves», tout en ajoutant que «nous sommes dans une interpellation arbitraire et une cabale ouverte visant à museler les journalistes», avant de conclure que «la décision kafkaïenne de  l’emprisonnement de Mimi MEFO semblait avoir été prise bien longtemps et commanditée par des membres du gouvernement à l’instar de la haute hiérarchie militaire dont le Commissaire du gouvernement a dit recevoir des ordres».

Dans un communiqué rendu public jeudi, le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) souligne que «Mimi Mefo n’a commis aucune faute professionnelle; dénonce une menace permanente sur les médias dans le seul but de faire régner une atmosphère de crainte et d’autocensure; condamne les méthodes d’un régime aux abois qui vise à bâillonner la presse par tous les moyens en créant une psychose au sein de cette profession à travers une série d’interpellations, de gardes à vue, et de procédures judiciaires à tête chercheuse et souvent savamment aiguillonnées…».

Le SNJC rappelle que Mimi Mefo était «l’une des rares journalistes à mener courageusement des grands reportages dans les lignes de front de cette guerre qui oppose les forces armées et les milices dites sécessionnistes; exige sa libération sans condition et l’arrêt des poursuites judiciaires; soutient que la consolidation de la démocratie, de l’unité nationale et du vivre ensemble au Cameroun passe surtout par l’acceptation par tous du rôle de chiens de garde que jouent les journalistes, malgré les mauvaises conditions de travail qui sont les leurs». 

Le SNJC justifie sa position dans ce cas comme dans tous les autres, par l’article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1948 qui stipule que: «Tout individu a droit à la liberté d’opinion, la liberté d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen que ce soit».

Le SNJC justifie sa position dans ce cas comme dans tous les autres, par l’article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1948 qui stipule que: «Tout individu a droit à la liberté d’opinion, la liberté d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen que ce soit». 

Otric N.

POURSUITES JUDICIAIRES ENGAGÉES CONTRE LA NOMMÉE MIMI MEFO TAKOMBO
 
 
DECLARATION
DE S.E.M. ISSA TCHIROMA BAKARY 
MINISTRE DE LA COMMUNICATION
 
 
 
 
Yaoundé,  08 novembre 2018
 
Un groupe de terroristes a fait irruption dans la matinée du mardi 30 octobre 2018, vers 10 heures  à Bambui, agglomération rurale située à 14 kilomètres de Bamenda dans l’Arrondissement de Tubah, Département de la Mezam, en vue d’attaquer la zone universitaire et la Brigade territoriale de Tubah. 
Au même moment, le Révérend Charles Truman Wesco de nationalité américaine qui passait par-là a reçu une décharge de plombs provenant d’un tir oblique de calibre 12 exécuté par un terroriste embusqué. Plusieurs plombs ont atteint la victime au niveau pariétal de son crâne, sous le maxillaire inférieur droit et au niveau de son épaule. Il succombera plus tard de ces blessures. 
 
 
Le Ministre Délégué à la Présidence de la République chargé de la Défense a publié un communiqué après cet incident, en indiquant qu’une enquête allait être immédiatement ouverte. 
Après les premiers éléments de ladite enquête fournis par les Officiers de Police Judiciaire de la Légion de Gendarmerie du Nord-ouest, la dépouille a été transférée à l’Hôpital Général de Yaoundé, où une autopsie a été pratiquée en présence des médecins légistes Camerounais et Américains, d’un représentant de l’Ambassade des États-Unis au Cameroun et du Commissaire de Gouvernement près le Tribunal Militaire de Yaoundé. 
 
 
Au cours de l’autopsie, les plombs extraits de la dépouille ont confirmé que les tirs ayant eu raison du Révérend Charles Truman Wesco provenaient bel et bien d’une arme de type calibre 12 utilisée comme on le sait, par les terroristes sécessionnistes opérant dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest. 
 
 
Les impacts laissés par les  plombs occupent effectivement la partie pariétale droite du crâne, la face droite et l’épaule droite de la victime ; toutes choses qui confirment la position du tireur posté à la droite du véhicule, position occupée par les sécessionnistes lors de l’incident.
 
 
Malgré les évidences qui viennent d’être citées,  la nommée MIMI MEFO TAKOMBO, présentée comme une journaliste en service dans les médias audiovisuels du groupe Equinoxe a, dans un post daté du 30 octobre 2018 à l’adresse Mim237@Mimimefo237-2j, déclaré péremptoirement que le missionnaire américain a été tué par l’Armée camerounaise. 
Je donne ici l’intégralité de ce post publié en langue anglaise, je la cite : « Bambili in pictures ! Doors destroyed, houses ransacked, animals killed. It has the picture of a war zone, where civilians are caught by « stray bullets » targeted killings.  A missionary has died today after he was shot by soldiers », fin de citation.  
 
 
Comme on peut donc le constater, les propos de madame MIMI MEFO TAKOMBO qui, en plus d’altérer la réalité des faits et de répandre des contrevérités manifestes, ne manquent pas de jeter un discrédit sur nos Forces de Défense, fortement préjudiciable au moral des troupes, alors qu’elles mènent un combat loyal et légal contre des hordes criminelles mues par un dessein sécessionniste. 
 
 
Convoquée pour en répondre à la Légion de gendarmerie du littoral le 7 novembre 2018, madame MIMI MEFO TAKOMBO y a été entendue puis déférée devant le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal militaire de Douala. 
 
 
Madame MIMI MEFO TAKOMBO, qui bien entendu bénéficie de la présomption d’innocence, est poursuivie en flagrant délit, devant le Tribunal militaire de Douala pour les faits suivants : 
propagation de fausses nouvelles, de nouvelles mensongères susceptibles de nuire aux autorités publiques ou à la cohésion nationale, faits prévus et réprimés par l’article 113 du code pénal ;
outrage aux corps constitués et aux fonctionnaires, incitation à la révolte contre le Gouvernement et les Institutions de la République, faits prévus et réprimés par l’article 154 du code pénal.
 
 
La mise en cause a par la suite été placée en détention provisoire à la Prison centrale de New-Bell à Douala.
Après avoir été suspendu par la Confédération Africaine de Football, l'équipe nationale de football féminin de Guinée-Équatoriale retrouve sa place en phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations de la catégorie.
 
La décision du jury d'appel de la CAF a été rendue ce mercredi 7 Novembre 2018. Le Jury d’Appel de la Confédération Africaine de Football s'est prononcé sur l’appel de la Federación Ecuatoguineana de Fútbol au sujet de la décision du Conseil Disciplinaire du 8 septembre 2018.
Concernant la réserve sur l’éligibilité de la joueuse Annette Jacky Messemo lors du Match no. 30 Guinée Equatoriale vs Kenya comptant pour la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations Féminine Total 2018, le  Jury d’Appel a décidé de ce qui suit :
 
 
1.      L’appel de la Federación Ecuatoguineana de Fútbol est recevable ;
2.      La décision du Jury Disciplinaire no 001-CAI-08.09.2018 est infirmée ;
3.      La joueuse Annette Jacky Messomo est éligible pour jouer avec l’équipe nationale de la Guinée Equatoriale ;
4.      La Guinée Equatoriale est réintégrée dans la Coupe d’Afrique des Nations Féminine Total 2018.
 
 
 
Exclue dans un premier temps de la Coupe d’Afrique des nations féminine 2018, c'est sans surprise que l’équipe de Guinée équatoriale a finalement été réintégrée par la Confédération africaine de football, au détriment de celle du Kenya, à dix jours du coup d'envoi de la phase finale (du 17 novembre au 1er décembre au Ghana). La CAF avait tout d’abord estimé que les Équato-guinéennes avaient aligné une joueuse inéligible avant d'effectuer ce rétropédalage salutaire pour le pays d'Obiang Nguema.
 
Les Kényanes n’iront donc pas au Ghana
 
Les Kényanes, qui avaient été repêchées, ne joueront pas la CAN 2018 féminine. Les « Harambee Starlets » préparent pourtant actuellement le tournoi et viennent de faire match nul 1-1 face aux « Black Queens » ghanéennes.
Les Equato-Guinéennes restent en revanche exclues de la Coupe du monde 2019. Elles ne pourront donc pas prendre part à la phase finale ( du 7 juin au 7 juillet en France), même si elles terminent à l’une des trois premières places de la CAN 2018, qui sont qualificatives pour le Mondial 2019.
Le 5 octobre 2017, la Fédération internationale de football (FIFA) avait décidé d’exclure la Guinée équatoriale pour avoir aligné des joueuses inéligibles lors des éliminatoires pour les Jeux olympiques 2016.
 
 
 C'est depuis 2012 que l'équipe du Nzalang est soumise à des suspensions répétitives, le plus souvent pour avoir aligné en compétition officielle des joueuses dont la naturalisation était en cours ou alors des footballeuses ayant déjà évoluée dans d'autres sélections. Pour cette fois on peut dire que la Guinée Équatoriale s'en sortir plutôt bien. 
 
Elles évolueront dans le groupe B, basé à Cape Coast. Les filles du Nzalang devront croiser au premier tour, le Nigeria, l'Afrique du Sud et la Zambie.
 
CAN 2018 FÉMININE : LES GROUPES
 
Groupe A (Accra) : Ghana, Algérie, Mali, Cameroun
Groupe B (Cape Coast) : Nigeria, Afrique du Sud, Zambie, Guinée équatoriale.
 
Stéphane Nzesseu
Plus que six jours et c'est le coup d'envoi de la 11e CAN de football féminin au Ghana. Malgré une préparation en demi teinte, les lionnes sont prêtes à remporter le trophée.
 
 
Le ministre des sports et de l'éducation physique, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a reçu la délégation des lionnes indomptables en partance pour la Coupe d'Afrique des Nations à Accra. La cérémonie à permis de réconcilier l'équipe, le staff technique et le ministère des sports. Le retard dans le déblocage des moyens financiers pour le déplacement des camerounaises a causé un préjudice considérable dans la préparation de nos lionnes.
Elles quittent Yaoundé ce vendredi 09 novembre pour la Côte d'Ivoire. Elles auront finalement droit à quelques jours d'acclimatation avant le début de la compétition. Une fois à Abidjan, le staff se débrouillera à décrocher des matchs amicaux pour mettre davantage les filles en jambes. 
Dans les bagages, les perles du football féminin camerounais. Gaëlle Enganamouit, Nchout Njoya Ajara, Aboudi Onguene et bien d'autres. 
 
 
Gabrielle Aboudi Onguene qui autant que ses camarades, a soif de revenir à Yaoundé avec le trophée de la 13e édition de la CAN. Après une saison en demi teinte avec le CSK Moscou, elle veut sauver une saison qui a été plutôt difficile pour elle. Blessure en fin de phase allé du championnat, objectifs non atteint avec son club, elle compte tout donner pour gagner les 5 matches qui sont devant elles.
 
 
On note le retour de Francine Zouga et la bonne forme de Manie Christine. Le coach Ndoko est parvenu à mettre sur pied un groupe solide, discipliné, une équipe qui a oubliée 2016 et s'inscrit dans un nouveau challenge. Les lionnes partent favorites sur le papier. Restera à le confirmer sur le terrain.
Avant le départ de l'équipe nationale de football, le comité de normalisation a tenu à renforcer le staff technique et administratif. Ainsi, Djeumfa Alain est fait entraîneur national en appui. Momo Béatrice, kinésithérapeute en appui elle aussi et Nga Marie Noël comme responsable du Kit matériel. Les fonctions de ces renforts prennent fin une fois la délégation de retour sur Yaoundé.
 
 
Voici deux CAN consécutives où les lionnes finissent au deuxième rang derrière le Nigeria. En 2014 et en 2016, les camerounaises n'ont pas réussi à briser le signe indien. Cette compétition à Accra se présente comme le dernier barreau pour cette génération dorée. Elles vont tout jeter dans la bataille pour enfin rentrer avec le titre à la maison. 
Voici la liste des 21 lionnes retenues pour la phase finale :
 
 
- Ngo Ndom Annette
- Bayega Ndeme Diane Nadège 
- Ongmahan Marthe Yolande 
- Abam Micheala
- Ejangue Simili Augustine Sylvia
- Feudjo Raissa
- Akaba Edoa Michelle
- Ngono Mani Madeleine
- Abena Thérèse Ninon 
- Ngock Tango Jeannette
- Leuko Chibosso Yvonne
- Meffometou Falonne
- Ngo Mbeleck Geneviève
- Enganamouit Gaëlle 
- Ngo Ndoumbouk Marlyse
- Awona Marie Aurelle
- Manie Christine
- Zouga Francine
- Nchout Njoya Ajara
- Aboudi Onguene Gabrielle 
- Meyong Menene Charlène.
 
 
Stéphane Nzesseu
Au lendemain de la prestation de serment du Chef de l'Etat, Paul Biya, me Cameroun entre dans une nouvelle phase de son histoire. Le passif sécuritaire est réengagé et plus qu'hier, des solutions concrètes sont attendues pour relancer le développement économique du Cameroun. Pour dresser le tableau du climat sécuritaire, Agence Cameroun Presse à rencontré le directeur de la communication des armées, le colonel Didier Badjeck.
 
 
  • Quel est l'état de lieu de la situation sécuritaire au Cameroun ?
 
À l'Extrême Nord nous avons toujours maille à partir avec la secte islamiste Boko Haram, qui continue à mener des incursions dans notre territoire et qui sont des incursions de predations. Il y a toujours cette partie de l'Est Cameroun où écument des groupes rebelles centrafricains et qui sont une préoccupation parce qu'ils gravitent dans cette zone sans moyen et cherchent toujours à se ravitailler dans notre pays en causant des préjudices aux populations.
Il y a cette situation crisogène qui reste et demeure au niveau de la surface littorale, avec la piraterie maritime. Et je dois vous dire que nous travaillons dans ces zones avec beaucoup de succès. Les forces de défenses ont réussi à ramener pratiquement à sa plus simple expression la menace des pirates en ce moment. Nous avons à ce jour, le plus faible taux d'agression dans cette zone.
Enfin, il y a bien entendu, la crise dans le Nord Ouest et le Sud Ouest. Une crise que je ne voudrais pas appeler "crise anglophone". Sinon je serai moi même, par mes propos, irédentiste. Je sais que nous y sommes au Cameroun. Nous avons 10 régions qui sont d'égales valeurs et que de manière culturelle nous sommes bilingues.
 
 
  • Dans ces régions certains ne parle plus de crise, mais de guerre. Partagez vous cette terminologie ?
 
Si l'on tient compte des éléments d'évaluation de l'armée, il s'agit d'une crise de faible intensité. En effet, on n'utilise pas encore des gros moyens. Tant qu'à faire, nous sommes en face de citoyens camerounais ( Même comme ces groupes sont truffés de mercenaires venus de pays que je me refuse de citer ici ), des camerounais dont on espère qu'à tout moment ils peuvent revenir à des sentiments meilleurs. 
L'armée lance de plus en plus de communiqués, dans le cadre d'une opération psychologique leur demandant de déposer les armes. Je dois vous dire que ces derniers jours il y a déjà beaucoup d'irédentistes qui sont sortis de leurs brousses et qui ont déposé les armes. On est en pleine phase de décontamination pour s'assurer qu'ils ne vont pas repartir dans la rébellion armée. Ceux là qui posent des actes inexplicables et inacceptables dans un État de droit. Ils portent atteinte au drapeau et tuent des gendarmes. C'est d'ailleurs suite à ces actes que le Président de la République à engagé, de retour d'un voyage, les forces de 3e catégorie.
 
 
  • Que s'est il vraiment passé dans l'affaire de l'assassinat du pasteur Charles Wesco ?
 
Vous avez cet assassinat qui s'est produit avec le pasteur américain Charles Truman Wesco. Alors là on a franchi le rubicon. Ces gens ont identifié le pasteur qui était de race blanche, dans un véhicule où il était visible et identifiable. Ils ont tiré sur lui sur un point élevé. Ils l'ont touché au niveau du pariétal. Au moment où je vous parle, il y a une autopsie qui a été faite. On a extrait les plombs dans le corps du pasteur. Et comme à leur habitude, ils sont entrés dans la délation. Disant que la balle proviendrait d'une arme du BIR. Ce qui est faux.
 
Ils ont tués un pasteur. Il avait 8 enfants, une femme. Il a vendu sa villa aux États Unis pour venir prêcher l'évangile au Cameroun et ils l'ont assassiné. Et jusque là j'entends des voix de certains médias, des voix incipides, cruelles, violentes qui essayent de se poser la question de savoir qui a tué le pasteur. La véhémence infâme à atteint des proportions incommensurables.
 
Propos recueillis par Stéphane Nzesseu

Et si le Cameroun tel que nous le connaissons n’est que le reflet ce que nous sommes ?

 

NB : il ne s’agit pas ici de jouer au moralisateur. Je parle de vous, je parle de moi

Quelle que soit la façon dont les uns et les autres l’expriment, quels que soient les méthodes et les partis pris, sans l’ombre d’un doute, l’objectif commun de tous les camerounais de bonne foi est de voir le Cameroun devenir ce pays dont ils sont fiers sous tous les rapports et où la majorité est épanouie si ce n’est tous. De tous les candidats à la dernière élection présidentielle, il nous semble qu’aucun n’a présenté aux camerounais, un programme allant dans le sens contraire de cet objectif. Seuls différaient dans leurs projets, les façons de faire, les moyens de faire. Même si certains estiment largement éprouvés, après 36 ans, les façons et les moyens de faire d’un candidat en particulier, il reste et demeure désormais que dans leur large majorité, ceux ayant exercé leur droit ont opté pour celui-là qui a su leur vendre « la force de son expérience ». Est-ce pour autant que l’on peut se permettre de dire que les propositions des autres étaient dénuées de sens, sans fondements ? Que nenni ! La démocratie étant ce qu’elle est, le choix du plus grand nombre l’a emporté et en Patriotes, nous n’avons d’autres choix que de nous plier au verdict.

Etant établi que désormais Paul Biya est notre président à tous, que nous l’aimions ou pas, que nous ayons voté pour lui ou non ; le devoir qui nous incombe n’est-il pas de mettre la main à la pâte afin de l’aider comme il nous l’a demandé « à continuer dans la paix, l’œuvre de construction nationale » ? De notre modeste point de vue, cela devrait être la priorité de tous car il y va de notre intérêt. C’est un truisme que de le dire, l’on ne peut prétendre d’aimer ce pays, d’avoir de grandes visées pour lui et être son premier pourfendeur à la moindre occasion. Ou on aime la Cameroun, ou on ne l’aime pas et c’est le moment pour chacun d’entre nous de se situer. Oui, Il convient pour chacun de nous dès à présent, de choisir quel type de membre de famille il est pour le Cameroun. Pour ce nouveau mandat, Serons-nous de ces membres qui allons accompagner notre chef de famille à la réalisation de ses objectifs pour le bonheur et la grandeur de notre pays ou au contraire être de ceux-là, parce que n’ayant pas été d’accord sur certains points et ayant été mis en minorité, ne vont ménager aucun effort pour torpiller les efforts des autres pour le simple plaisir de dire, si par extraordinaire ils parviennent à leurs fins, que c’est eux qui avaient raison ? Plus que jamais c’est le moment pour chacun de faire son choix. Nous ne saurons être pour notre part de ce deuxième groupe de personnes car pour nous la famille est sacrée : on s’y serre les coudes, on pleure ensemble, on rit ensemble, on vit ensemble et s’il le faut on meurt ensemble. Par ailleurs, ce n’est pas le fait de tenir les uns et les autres pour responsables d’une quelconque situation déplorable qui nous permettra d’avancer. Ce qui nous permettra d’avancer c’est le fait de nous mettre résolument à la tâche pour pallier aux insuffisances constatées.

Sommes-nous à l’image du Cameroun que nous voulons ? Nous nous plaignons de la corruption et d’autres maux. « Les qui » sont les corrupteurs et les corrompus ? Sans jouer au moralisateur, Sur nos routes, combien somme-nous à être en règle ? Combien sommes-nous à être en règle avec nos impôts ? Combien sommes-nous lorsque nous allons solliciter un service dans une administration à préparer un petit billet pour être servi rapidement ? Combien sommes-nous dans la fonction publique lorsque excédés de travail à dire : « le travail du blanc ne finit pas », « est-ce que c’est moi qui vais changer les choses » ? Combien sommes-nous dans nos marchés à truquer les mesures pour avoir plus de bénéfices et une fois arrêtés, proposons de l’argent aux agents de l’Etat pour nous soustraire aux pénalités ? Combien sont ces agents qui refusent ces paiements indus? Combien sommes-nous dans les hôpitaux, pour voir nos patients traités en priorité même si leurs cas sont moins critiques que ceux arrivés avant, à donner de l’argent aux infirmières pour ce faire ? Combien d’infirmières refusent cela ? Combien sont ces parents dont les enfants n’ont pas eu les notes requises pour passer en classe supérieur mais qui préparent des enveloppes pour leur trouver des places dans des établissements ? Combien sommes-nous à monnayer pour avoir un marché public et l’ayant obtenu, compte tenu de ce que nous avons payé avant, ne sommes plus à mesure de construire de belles routes, de belles salles de classe ? Combien sont ceux des nôtres en villégiature en occident et ce aux prix d’incroyables sacrifices à y vendre maïs et prunes et à y dormir à même les trottoirs pourtant ici ils ont des toits et pour certains des terres en friches qui ne demandent qu’à être exploitées ? Combien sommes-nous et pourquoi tout ceci est l’apanage de notre pays ? Notre avis est que si tout ceci prospère, c’est parce qu’il n’existe pas dans ce pays une masse critique de personnes qui refuse ces agissements. Nous sommes tous des « petits Malo[1] » qui faisons des compromis avec ce qu’il ne faut pas. Nous nous y plaisons parce que ça nous arrange et lorsqu’il nous arrive de nous plaindre de certains des nôtres, très souvent c’est parce que nous estimons qu’ils sont chiches, qu’ils mangent seuls. C’est ça qui est la vérité ! Mais ne nous y trompons pas, aucun pays au monde ne s’est développé en admettant ce que nous admettons, en faisant ce que nous faisons. Aucun ! Et tenons le nous pour dit, nous ne connaitrons pas ce pays qui fera notre fierté si nous ne nous montrons pas à la hauteur de ce que nous désirons. La prospérité du Cameroun que nous appelons de tous nos vœux ne commencera à se manifester que lorsque le plus grand nombre d’entre sera prospère dans sa mentalité et un homme prospère se distingue des autres par sa rigueur, sa discipline…

Si nous estimons le prix de notre prospérité trop élevé en étant pas capable d’être des citoyens exemplaires, cessons d’accuser ceux qui nous dirigent à qui nous offrons le bâton pour nous faire fouetter. Moi à leur place, je ferai pareil : vous jouer les cons, j’en profite. Vraiment, si c’est trop difficile de les mettre au pied du mur, ayons la décence de cesser de nous plaindre et continuons à boire tranquillement nos bières et à manger du Soya avec beaucoup de « Kankan » qui parait-il est bon pour redynamiser  « les organes de base ». Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes.

 

[1] Expression camerounaise pour dire trivialement malhonnête. Par extension, se dit d’une personne qui vit et/ou s’accommode des choses répréhensibles.  

Le gouvernement camerounais a pris des engagements dans le cadre de la construction du barrage hydroélectrique de Naghtigal, pour un montant global arrêté à 723 milliards de Fcfa. Celui ci sera construit dans le cadre du partenariat public/privé, avec un apport substantiel  des investisseurs étrangers, qui travaillent main dans la main avec le pouvoir public.

La mise en commun des actifs va leur permettre d’avoir accès au financement extérieur et, la loi de finance en étude ce jour par la commission du budget et des finances et dont la ratification va se faire lors d’une séance plénière sera la garantie apportée par l’Etat. Ce qui va déclencher le processus d’accès au financement extérieur ainsi que le démarrage effectif de cet important projet, qui va résorber le déficit en énergie électrique. Le barrage hydroélectrique de Naghtigal a une capacité de 420 MW, il va compléter le volume de tout le système énergétique dont dispose le Cameroun et accélérer l’aménagement du système hydroélectrique du Cameroun.

Il est important de relever que l’ordonnance sur laquelle se sont penchés les membres de cette commission des finances est la dernière sur laquelle le Chef de l’Etat s’est penché, s’agissant de la garantie ou encore de l’aval que l’Etat accorde aux sociétés économiquement rentables qui envisagent de l’accompagner dans la mise en place de certains projets d’envergure, tel que le barrage hydroélectrique de Naghtigal. Le représentant du ministre des finances a pu défendre ce projet, en apportant des réponses précises aux interrogations des députés.  

La mise sur pied de ce projet va avoir un impact important dans le quotidien des populations riveraines certes mais également de tous les camerounais, actuellement victimes des coupures d’énergie électrique sur l’ensemble du triangle national.  

Les membres de la commission du budget et des finances dont le bureau est présidé par l’honorable Moutymbo Rosette Julienne epse Ayayi se sont par ailleurs penchés sur le projet de loi du  2 octobre 2018, qui autorise le président de la république à «apporte, par voie d’ordonnance, des modifications aux législations financière, fiscale et douanière, ainsi que la charte des investissements. Elle avait pour objectif de relever le plafond des avals, fixés à 40 milliards de Fcfa, que l’Etat est autorisé à accorder à des sociétés d’économie mixte cette année.

Un deuxième sur la loi cadre sur la sécurité sanitaire des aliments. Il a pour objectif de fixer les principes et les bases réglementaires, relatives aux denrées alimentaires, aux aliments pour animaux destinés à la consommation humaine et aux additifs et compléments alimentaires, en vue d’assurer un niveau élevé de protection de la vie et de la santé des consommateurs et de respect de l’environnement.

Ce projet s’inscrit dans la mouvance de mise en application des principes généraux de sécurité sanitaire des aliments définis par les organisations internationales telles que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Food ans Agriculture Organisation (FAO), l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE), et l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

Nicole Ricci Minyem

Ce don vise à améliorer le plateau technique de la structure hospitalière.

C’est hier 7 novembre 2018, qu’a eu lieu la cérémonie de réception du matériel médical offert au Cameroun par la Corée du sud, son partenaire. Le Centre des urgences de Yaoundé dispose donc désormais d’un matériel supplémentaire lui permettant d’élargir ses offres médicales. «C’est un tout nouveau système de stérilisation qui est en cours d’implémentation au Cameroun. C’est un stérilisateur à gaz. Le deuxième que nous recevons aujourd’hui, est tout nouveau. Il est nouveau et puis ses effets sont assez exploitants pour le Centre des urgences qui a une activité assez continue 24h/24 et qui n’a presque pas de temps d’attendre et on a besoin d’un matériel sérieux, d’un matériel de qualité», a déclaré au terme de la cérémonie de réception dudit matériel, le Dr Louis Joss Bitang, Directeur du Centre des urgences de Yaoundé. Il faut ajouter que le matériel reçu permettra aussi de lutter contre des formes d’infections.

Il s’agit en fait pour la Corée du sud d’apporter son soutien au Cameroun, dans sa politique de développement des infrastructures sanitaires de qualité. «C’est un stérilisateur haut plasma à basse température, qui est reconnu par son efficacité et par sa fiabilité notamment dans le domaine de la prévention des infections. Le gouvernement coréen a fermement l’intention de continuer à apporter le soutien nécessaire et de manière à contribuer à sauver les vies précieuses des camerounais», a par la suite déclaré S.E RHYOU BOK RYOL. L’appui de la Corée du sud a été salué à sa juste valeur par Mme Koula Secrétaire général du Ministère de la Santé et représentante à cette cérémonie d’André Mama Fouda. Elle n’a pas manqué de remercier ce pays partenaire du sien pour ce geste. Et au personnel médical du Centre des urgences de Yaoundé, elle a prescrit de bien prendre soin du matériel qu’il a reçu.

A titre de rappel la Corée du sud toujours dans le cadre des relations qu’il entretient avec le Cameroun, lui a rétrocédé le 28 mars 2018, la ferme rizicole d’Avangan située dans la région du Centre. Les infrastructures de ladite ferme ont été mises en place par le gouvernement de la Corée du Sud. Aujourd’hui ils sont désormais la propriété de l’Etat du Cameroun. Ce centre de formation en agriculture est spécialisé dans la riziculture irriguée. Fruit de la coopération Cameroun-Corée, le projet de riziculture irriguée a déjà permis, selon Henri Eyébé Ayissi Ministre de l’Agriculture et du développement rural de  mettre au point 37 nouvelles variétés de riz.

Toujours selon le Ministre ce Centre a déjà permis depuis l’année 2016, de distribuer 15 tonnes de semences certifiées de riz et 3 tonnes de semences certifiées de riz pluvial aux producteurs camerounais, cargaison de semences susceptible d’induire la création de plus de 600 hectares de rizières. Au-delà de la production, aussi bien de semences améliorées que du riz lui-même, le projet vise à s’approprier l’expérience coréenne en matière de production de cette céréale, qui fait partie des produits les plus consommés et les plus importés au Cameroun.

 

Liliane N.

Ancienne vice-présidente de Western Union, elle occupe depuis le 1er novembre 2018 le poste de Senior vice-présidente de Visa en Afrique subsaharienne. Un poste d’où elle supervisera, notamment, « toutes les opérations de Visa sur 48 marchés en Afrique subsaharienne », rapporte Africanshapers.com

Selon la même source, Aida Diarra travaillera sous la direction d’Andrew Torre, président régional de Visa pour l’Europe centrale et orientale, le Moyen-Orient et l’Afrique (CEMEA) et rejoindra l’équipe de direction régionale de Visa pour le CEMEA.

Le site d'informations ajoute qu'en tant que membre de cette équipe, Mme Diarra représentera également l’Afrique subsaharienne au sein du réseau régional et mondial de Visa, afin de s’assurer que les meilleures pratiques d’autres marchés puissent être offertes à l’écosystème de paiement en Afrique. Elle représentera également l’Afrique subsaharienne au sein du réseau régional et mondial de Visa, afin de garantir que les meilleures pratiques d’autres marchés puissent être offertes à l’écosystème de paiement en Afrique.

Avant sa nomination, la Malienne était directrice générale Afrique de Western Union, depuis 2014 et était basée à Casablanca au Maroc.

Aida Diarra justifie 25 ans de carrière dans le secteur des services financiers et de la finance numérique, spécialement le développement et la mise en œuvre de stratégies, le développement d’affaires et la gestion opérationnelle.

Née à Dakar d’un père malien professeur à l’université d’Abidjan et d’une mère nigérienne diplomate à la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Aida Diarra a effectué ses études secondaires en Côte d’Ivoire et au Sénégal, avant de faire ses études supérieures en France où elle décroche un diplôme de finance et d’économie à l’American Business School de Paris.

Elle est également détentrice d’un MBA en gestion et affaires internationales de l’université de Hartford, dans le Connecticut. Mme Diarra qui a débuté sa carrière professionnelle en 1992, a occupé plusieurs postes de direction dans différentes entreprises de vente au détail.

Elle a démarré dans l’entrepreneuriat à 25 ans, en créant Electro Ink Jet, une société d’import-export de matériel de télécoms. Avec cette activité, elle reste très connectée à l’Afrique. «Nous étions d’accord pour ne pas être d’accord», dit-elle en évoquant la fin de cette aventure avec son associé.

Après 5 ans, en 1999, elle rejoint Western Union d’abord comme directrice marketing adjointe, chargée des opérations des États-Unis vers l’Afrique. «Quand on est un Africain à l’étranger, on comprend l’importance d’accompagner sa famille, souligne-t-elle. Quand quelqu’un nous dit qu’il a pu envoyer sa fille à l’école ou faire soigner sa mère à l’hôpital grâce à nos services, on se dit que même établi aux États-Unis, on peut avoir un impact sur place».

En 2004, elle est  promue directrice marketing pour l’Afrique et s’installe à Casablanca, où elle gère trois bureaux (Casablanca, Lagos et Johannesburg) et réalise un chiffre d’affaires de plusieurs centaines de millions d’euros (en 2013, les revenus cumulés Afrique et Moyen-Orient ont atteint 640 millions d’euros). Elle se sent investie d’une belle mission: «Je suis persuadée que nous avons joué un rôle très important pour permettre aux plus pauvres d’accéder aux services financiers grâce à nos 27 000 points de vente».

En 2006, son rôle s’est élargi et elle est devenue Directrice régionale pour l’Afrique occidentale, étendant successivement ses responsabilités à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en 2009 et à l’Afrique du nord, centrale et occidentale en 2011. En 2014, elle a été nommée vice-présidente et directrice Afrique, supervisant les opérations dans plus de 50 pays du continent.

Otric N.

Sur 2 des 6 critères, le Cameroun est à la 9e place, devançant des pays comme l'Égypte, le Maroc, l'Ile Maurice ou le Nigéria.

Le marché financier du Cameroun a été classé dans le Top 20 de l’Absa Africa Financial Markets Index 2018 de l’OMFIF (Official Monetary and Financial Institution Forum). Le classement est réalisé par le Think tank OMFIF, en partenariat avec Absa Group Limited, une entreprise spécialisée dans les services financiers, cotée à la bourse de Johannesburg, présente dans 12 pays africains, et employant environ 42 000 personnes.

L’étude monitore et évalue les progrès réalisés par les marchés financiers africains. Cette année, une attention particulière a été portée sur les critères relatifs aux politiques susceptibles  de  favoriser la croissance  du  marché, l’inclusion financière, et l’éducation des investisseurs. Sur la  base  de  six  (06)  critères,  le  Cameroun fait son entrée dans le classement et occupe  la  17ème place avec un total de 41 points,  juste  derrière  l’Egypte.  L’étude a été  menée  entre les mois de juin et août 2018 et couvrait 50 pays africains. Le Top 5 est composé de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Kenya, de l’Ile Maurice et du Nigéria. Les 6 critères sont notés sur un barème de 100 points. Il s’agit de:

La profondeur du marché; L’accès aux devises; La transparence du marché, l’environnement fiscal et règlementaire; Les capacités d’investissement des investisseurs locaux; Les opportunités macro-économiques; La légalité et la force exécutoire des standards concertés des marchés financiers. Le critère de « la transparence du marché, l’environnement fiscal et règlementaire » est le critère où le Cameroun est le moins bien classé, 18ème derrière l’Egypte, avec une note de 45/100.

Le classement ressort que la capitalisation boursière du Cameroun représente  seulement 1% de son PIB, contre, en comparaison, 10% au Nigéria, 26% en Côte d’Ivoire ou 64% au Sénégal. L’étude signale que le Cameroun ne fait pas partie de 10 pays du Top 20 ayant des agences de notation ou les représentations des majors mondiales dont S&P (Standard & Pour’s), Moody’s, FitchRatings.

Le rapport signale que la croissance en Afrique est prometteuse. Le maintien de cette croissance ainsi que l’attrait des investisseurs imposent une diversification du commerce et des infrastructures, en même temps qu’une bonne gouvernance et la transparence financière.

Les marchés financiers africains ont connu, depuis le début des années 1990, une croissance spectaculaire ; alors une douzaine, ils sont maintenant 23 et couvrent l’ensemble du continent. La capitalisation boursière a été multipliée par neuf, et plus de 2000 entreprises sont maintenant cotées. Depuis quelques années, les introductions en bourse se sont multipliées, permettant à certaines banques ou à des entreprises de lever des capitaux considérables – ce qui démontre, à n’en pas douter, la profondeur de l’épargne locale et l’intérêt des investisseurs nationaux pour les places boursières.

A travers la Commission des marchés financiers (Cmf), le Cameroun est depuis mars 2017 membre associé de l’Organisation internationale des Commissions des Valeurs (Oicv), l’institution qui, à l’échelle du monde, standardise et régule les opérations des titres (valeurs mobilières échangées en bourse ou en dehors). Au siège de la Cmf à Douala, l’on se réjouit de rentrer dans ce cercle car l’élection de la commission confirme la dynamique en marche dans le secteur au Cameroun. Laquelle devrait hisser la place boursière du Cameroun au niveau que peut lui permettre d’atteindre le potentiel endormi de capitalisations de l’économie locale.

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01