Chers touristes, soyez les bienvenus au Cameroun, ce pays dont vous connaissez certainement les exploits notamment sur le plan sportif mais pas seulement j’en suis convaincu, et dont le prochain, en cours de préparation par certains des nôtres, changera à tout jamais le sort de l’humanité toute entière. En effet, grâce au travail acharné de certains compatriotes, Manger le pain-Sardine fera bientôt son entrée dans la bible comme étant le onzième pêché. A vous de voir si vous voulez applaudir ou pas. Quand je pense que l’initiateur de tout ça est l’acteur principal de cette même bible ; lui qui avait multiplié les pains et les sardines pour nourrir la multitude qui le suivait… En tout cas, suivez le guide.
Bienvenus dans mon pays où des bavards inconsistants veulent dicter leur loi, où des illettrés notoires s’érigent en grands professeurs donneurs de leçons, laissant croire à qui leur prête oreille, qu’il existe ici, d’un côté, celui de nos dirigeants, un océan d’idiots et d’incapables et d’un autre, le leur, la crème de l’intelligence et de la compétence.
Bienvenus au Cameroun où ces même gens reconnaissent que Paris, une ville, ne s’est pas construite en un jour mais veulent voir le Cameroun, un pays, l’être en une demie journée et pour ce faire ne fournissent pour seul effort que la critique. Bienvenus dans ce pays qui à l’une des diasporas les nuisibles de la terre entière, diaspora dont certains membres ne brillent que par leurs actes antipatriotiques et dont la contribution à l’essor du pays est quasi nulle ; nous l’appelons affectueusement : « DIASPORA CINQ ETOILES ».
Bienvenus dans ce pays dont certains des enfants appellent de tous leurs vœux la destruction et pour cause, tout le monde est responsable de leurs malheurs sauf eux-mêmes. Ceci n’est pas pour nier les difficultés réelles d’épanouissement que rencontrent certains du fait des agissements irresponsables d’autres. Bienvenus dans mon pays où certains, parce qu’ayant perdu leur mère dans un accident tragique de la circulation, nous ont-ils dit, causé par un membre de la haute sphère administrative, veulent entrainer le pays tout entier dans le chaos et où d’autres, pour quelques billets de banque, n’hésitent à ravaler fierté et honneur pour ternir son image de marque. Pour ces derniers, l’on dit qu’ils veulent « Briss » à tout prix.
Bienvenus au Cameroun, le pays de certains aboyeurs tapis tels des musaraignes ailleurs et qui de cet ailleurs, ne brillent que par leur promptitude à déverser leur haine pestilentielle sur le pays et ses dirigeants. Leurs sales besognes accomplies, ils sont les premiers à trembler tels des feuilles mortes dès qu’ils apprennent qu’un officier supérieur de notre armée est de passage dans leur pays de résidence. L’expression consacrée pour décrire pareille attitude ici est : « C’est le cœur du bandit qui bat ». Bienvenus au Cameroun, ce pays où ces « Jean Sans-peur[1] », des ignares notoires sautent de joie parce que leur président n’assiste pas à une célébration dans un pays étranger, étalant par là même à la face du monde leur ignorance du fait que seuls les pays ayant participé à la guerre aux côté de celui célébrant étaient invités.
Bienvenus au Cameroun, ce pays où certains entrent en transe lorsqu’ils apprennent qu’il y’a eu un accident sur nos routes. Paradoxalement, ils sont les mêmes à dénoncer toute mesure coercitive prise par les autorités administratives pour sanctionner les transporteurs concernés, voyant même souvent en cela, l’envie de nuire à certains. Bienvenus dans ce pays où leur transe continue lorsqu’ils apprennent qu’un pont sur une route s’est affaissé, qu’un chantier accuse un retard, qu’un enfant a disparu, manquant de faire ce qu’il y’a de plus banal, c’est-à-dire remercier lorsque ce même enfant ou un autre est retrouvé. Bienvenus dans ce pays où leur transe atteint son paroxysme lorsqu’une femme décède en voulant donner la vie ; à ce moment, ils oublient volontiers cette Sarah camerounaise qui l’a donnée à un âge avancé et ce du fait de l’expertise camerounaise, au moment où elle même avait perdu tout espoir…
Bienvenus au Cameroun, ce pays où certains ont des poussées d’urticaire lorsqu’après avoir tout fait pour que les Lions Indomptables fassent une mauvaise coupe d’Afrique, ces derniers la remporte haut la main. Bienvenus dans ce pays où certains font des AVC lorsque ne ménageant aucun effort pour saboter l’organisation de la CAN, les évaluations de la CAF à chaque visite d’inspection sont concluantes. Après avoir été sorties de leurs états végétatifs, elles sombrent à nouveau dans des comas qui s’approfondissent à chaque fois qu’est posé un nouveau siège à Japoma, à Olembé et la totale à chaque fois qu’est fixée un pan de la toiture de ces chefs d’œuvres.
Bienvenus au Cameroun, ce pays où des gens attrapent le mal d’estomac lorsqu’ils apprennent que les barrages de Lom Pangar, de Memvele, Mekin sont achevés, que le deuxième pont sur le Wouri est terminé et que ce dernier est un bijou architectural. Bienvenus au Cameroun, ce pays où certains attrapent la migraine lorsqu’ils voient les travaux de l’autoroute Yaoundé-Douala avancer, lorsqu’ils apprennent que l’autoroute Yaoundé-Nsimalen sera bientôt livré. Bienvenus au Cameroun, ce pays où, sous prétexte de faire leur travail, avec une célérité déconcertante, certains ne brillent que par la transmission de nouvelles à charge (même si pouvant être fondées. Ndlr) contre leur pays, leur armée, celle-là même qui leur permet pourtant de faire ledit travail et d’être rémunéré. Bienvenus dans ce pays où des artistes peuvent se voir empêchés de travailler parce qu’ayant soit exprimé leurs opinions ou s’étant produits pour des entités dont certains ne partagent pas l’opinion…
Ne vous y trompez chers touristes, ceci n’est le fait que d’une infime minorité qui ne représentent en rien les diverses communautés ou les diverses composantes qui peuplent cette terre bénie et qui coexistent depuis des lustres en toute fraternité. Le Cameroun est un pays accueillant et chaleureux dans lequel, nonobstant quelques difficultés, il fait bon vivre. Bon an mal an, des efforts sont fournis au quotidien pour l’amélioration des conditions de vie de tous. Comme illustré à suffisance, le Cameroun est en chantier et un jour, comme cette fiancée qui se dévoile aux yeux de son futur époux après moult efforts pour se faire belle, à la force du travail de la majorité silencieuse, il apparaitra resplendissant aux yeux de tous. Ne manquez pas de nous revenir. Il y’aura toujours de nouvelles et bonnes choses à voir.
Pour les plus jeunes, c’est le héros d’une bande dessinée. Plus peureux que n’existe pas sur cette terre.