Dans le cadre de la 6e édition de la Semaine de la Jeunesse qui s’est tenue du 2 au 9 février 2019, il a accordé une interview à notre confrère Le Jour.
Denis Emilien Atangana le président du Front des démocrates camerounais, fait partie des hommes politiques qui militent pour la révision de la loi électorale au Cameroun. Il pense déjà que l’âge électoral doit être ramené à 18 ans. A la question qui lui a été posée par le journal, qui est celle de savoir qui a intérêt à ce que les jeunes ne votent pas au Cameroun à partir de 18 ans, il a déclaré ce qui suit dans les colonnes de notre confrère.
«Il faut ramener cet âge à 18 ans pour donner la possibilité aux jeunes de 18 ans pénalement responsables de voter le Député et le Président de la République qui sont à l’origine de l’initiative, de la législation et de la promulgation des lois. Si on peut travailler à la fonction publique à 18 ans, cela signifie qu’on est assez mature pour non seulement choisir les gouvernants mais aussi se faire élire comme Député ou Conseiller municipal. Le Fdc propose que l’âge de vote soit ramené de 20 ans à 18 ans. Aussi que l’âge de pouvoir être candidat aux municipales et législatives de 23 ans à 18 ans».
A la question de savoir ce que le Fdc entend faire pour bouger les choses et parvenir à ramener l’âge électoral à 18 ans, Denis Emilien Atangana indique qu’actuellement, son parti est rendu à la phase du plaidoyer qu’il mène auprès des pouvoirs publics pour la réforme du Code électoral. « Nous invitons les forces progressistes à se mettre ensemble pour la réforme du Code électoral », ajoute-t-il.
Il faut dire qu’Elections cameroon (Elecam), l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun se dit ouvert à cette question des modifications sur le Code électoral. Elecam a également proposé que l’âge de la majorité électorale passe de 20 à 18 ans. Faisant une première évaluation le mardi 12 février 2019 à l’Hôtel Mont Febé de Yaoundé, un mois et demi après le lancement des inscriptions sur les listes électorales, la direction générale des élections a regretté «le peu d’engouement des citoyens à s’inscrire sur les listes électorales», avant d’indiquer qu’il est nécessaire de «revoir l’âge électoral au Cameroun». Selon Elecam, cela aurait l’avantage de permettre l’inscription sur les listes électorales d’un grand nombre de citoyens.
Liliane N.