En provenance de l'Extrême-Nord, ce après un bref séjour dans le Mayo-Louti à Guider par où le membre du Gouvernement a entamé sa visite de travail de 72 heures dans le Nord, Georges Elanga Obam a procédé le samedi 20 avril à l'inauguration du tout nouveau bâtiment devant abriter des services de l'agence régionale du Feicom pour le Nord. L'immeuble en construction depuis plusieurs mois, a captivé l'attention du public de Garoua ces derniers temps de par sa beauté luxuriante.
Dans la foulée, chacun se disait à quand, la fin des des travaux de cet édifice, qui sert désormais de local aux services de l'agence régionale du Feicom du Nord. En inaugurant, l'édifice, le ministre a appelé ses collaborateurs de l'agence régionale et les populations à faire bon usage du joyau architectural.
Les consignes du ministre
"J'en appelle au sens de responsabilité du Personnel du Feicom Nord pour qui, ce bâtiment flambant neuf devrait constituer un appel à un engagement à mieux faire, un motif de plus d'encouragement à s'investir auprès des édits de la région du Nord en vue des rendements encore plus performants. Vous devez veiller à l'entretien de ce bâtiment qui doit garder le lustre et l'éclat de ce jour, tout comme je vous engage à une discipline et au rendement du personnel appelé à exercer en son sein", a recommandé Georges Elanga Obam.
Des édifices similaires sont également construits dans les régions de l'Adamaoua et de l'Extrême-Nord. Le Mindedel a bouclé sa visite de travail dans le Nord ce lundi 22 avril par une descente dans l'arrondissement de Touboro dans le Mayo-Rey où il a pu évaluer les travaux de construction de l'auberge municipale de cette ville et par l'inauguration de l'adduction en eau potable de la même ville.
Innocent D H
L’équipe nationale du Cameroun des moins de 17 ans, affronte ce mercredi 24 avril 2019, l’Angola dans le cadre des demi-finales de la 13e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de cette catégorie qui se déroule depuis le 14 avril dernier en Tanzanie. Un adversaire redoutable pour les poulains de Thomas Libiih. « Ce match sera très compliqué. Nous allons rester concentrés, c’est la chose la plus importante. Il n’y a pas de petites équipes, donc, c’est à la fin du match qu’on sait exactement si on a gagné ou pas. Les matchs se suivent, mais ne ressemblent pas. On doit faire attention », explique le sélectionneur des Lions U17 ce mardi 23 avril 2019 au cours de la conférence d’avant-match.
Leader de sa poule avec 7 points, le groupe de Thomas Libiih a déjà assuré sa participation à la prochaine Coupe du monde U17. Une victoire face à l’Angola permettra au Cameroun de jouer sa deuxième finale dans cette compétition, et d’espérer son deuxième titre de champion d’Afrique, après celui remporté en 2003. « Nous aborderons ce match comme si nous étions au début de la compétition. Si nous restons sur nos anciens résultats, nous n’aurions pas envie de faire plus. Donc, face à l’Angola, nous recommencerons la Coupe d’Afrique », a déclaré Steve Mvoue, le milieu de terrain camerounais. Juste avant le duel Cameroun vs Angola, le Nigeria, leader du Groupe A affrontera la Guinée, deuxième du groupe B dans la première demi-finale.
Marie MGUE
Ce mardi, il est 09 heures, nous arrivons à la Bibliothèque municipale de Garoua, situé à côté des services de la délégation régionale de la sûreté nationale pour le Nord. Présentes dans la salle, des personnes jeunes et moins jeunes qui ont noué une relation étroite avec la lecture.
Dans la salle de lecture, nous rencontrons Aboubakar qui affectionne principalement la lecture. " On y trouve pas mal de bouquins. Moi, c'est la littérature qui m'intéresse particulièrement. Il y a également des bouquins de sciences qui peuvent aussi attirer l'attention de tout un chacun ", déclare-t-il.
Juste à côté, Abdoul-Razac s'attelle à l'apprentissage de l'anglais, grâce à l'espace american corner. Il affirme: " Je suis venu lire ici surtout que mon rêve est d'aller continuer mes études aux Etats-Unis. Il y a ici un club anglais qui aide à s'exprimer en anglais américain ".
Les explications des responsables de la structure
La Bibliothèque municipale de Garoua libre d'accès et à cause de la diversité d'ouvrages disponibles, accueille des lecteurs dont le taux de fréquentation varie en fonction des périodes. " Cela dépend de la disponibilité de nos usagers. Les périodes scolaires comme maintenant, nous en recevons plus que durant les congés où les élèves voyagent. Si non, les jours ouvrables nous recevons plus de 150 visiteurs par jour ", a dit Harouna Ahmadou Saliou Yerima, responsable de la Bibliothèque municipale de Garoua.
Pour répondre aux problématiques de l'heure, la Bibliothèque municipale met l'accent sur le numérique et le bilinguisme. Toute chose qui participe à permettre à cette structure d'enrichir son offre documentaire et à rester toujours à l'écoute des mutations qu'interviennent dans les habitudes de lecture des populations.
Innocent D.H
47e fête de l’Unité Nationale, le thème est connu. La fête Nationale de l’unité retrouvée du Cameroun se célébrera cette année sous le thème : « Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans la marche résolue vers l’émergence ». La fête de l’unité c’est deux grands moments. La parade militaire et la parade civile. Et c’est pour préparer l’ensemble des activités civiles que le ministre Mounouna Foutsou a réuni autour de lui ce matin, es différents intervenants à la réussite desdites activités.
C’est la salle de conférence B du ministère de la jeunesse et de l’éducation civique qui a servi de cadre à la deuxième réunion préparatoire à ce grand événement.
Après l’exécution de l’hymne nationale et le propos liminaire du ministre Mounouna Foutsou, il a été rappelé le résumé de la première rencontre. On se souvient qu’elle avait essentiellement consisté en la mise sur pied des différentes commissions de travail au sein du comité d’organisation.
Cette deuxième réunion du comité national avait pour but d’évaluer l’état d’avancement des travaux des différentes commissions , de consolider les activités projetés et de relever toutes les insuffisances question pour les activités retenues de se dérouler avec succès et dans l’harmonie. Bien que disséminés dans plusieurs commissions, les activités devant meubler la 47e édition de la fête nationale de l’Unité ont pour dénominateur commun le vivre ensemble.
Dans un contexte socio politique marqué par la crise post électorale qui porte atteinte à l’ordre publique, la crise humanitaire, des déplacés internes et réfugiés des pays limitrophes et surtout les velléités d’ingérence de certaines puissances étrangères qui menacent la souveraineté de notre pays, il s’agit pour minjec de montrer aux yeux du monde que le peuple camerounais demeure attaché aux valeurs d’unité et de paix comme l’a précisé le chef de l’Etat Paul Biya.
On peut donc entrevoir la couleur des activités qui auront la priorité au cours de la semaine d’activités prévues pour la circonstance. Des activités culturelles qui montreront une fois de plus qu’entre francophones et anglophones, il n’y a aucun problème fondamental. Ce sera le théâtre de la démonstration de la diversité culturelle du Cameroun. Le rendez-vous pour la grande parade prévu le 20 mai prochain est d’ores et déjà pris.
Stéphane Nzesseu
Le classement que propose chaque année Reporter Sans Frontière est devenu au fil du temps un document de référence pour les médias, les partis politiques et les associations de défense de droits de l’homme. Il se fonde sur une méthodologie claire et impartiale, couplée à un ensemble de critères qui permettent d’évaluer le niveau réel de liberté de la presse dans les 180 pays soumis à appréciation.
Le degré de liberté dont jouissent les journalistes dans le monde entier est déterminé grâce à un questionnaire soumis aux experts des médias. A partir des réponses proposées, une analyse qualitative est effectuée. Elle s’ajoute aux données quantitatives des violences commises contre les journalistes sur la période prise en compte. Les thématiques sur lesquelles porte le questionnaire sont : le pluralisme d’opinion dans les médias, l’indépendance des médias vis-à-vis des pouvoirs publics, l’environnement et l’autocensure, le cadre légal, la transparence et la qualité des infrastructures soutenant la production de l’information.
Pour cette année, RSF a intitulé son analyse, LA MECANIQUE DE LA PEUR. Dans son classement, RSF démontre que la haine des journalistes a dégénéré en violence, laquelle est à la base d’une montée sans précédent de la peur. Le nombre de pays considérés comme sûrs, où les journalistes peuvent exercer leur métier en toute sécurité s’amenuise de plus en plus. Au même moment, les régimes autoritaires renforcent leur emprise sur les médias.
Cette année, le Cameroun perd deux places au classement mondial en matière de liberté de la presse. Le pays pointe à la 131è position mondiale sur 180 pays enquêtés avec une note de 43. C'est une régression de 2 places comparativement à l'année dernière où le Cameroun apparaissait à la 129è place dans ce Ranking. le Cameroun est dans la zone rouge du classement. Il se positionne juste derrière le Quatar et la Jordanie et devance Omam et les Emirats Arabes Unis.
Un recul du Cameroun que RSF justifie par les "longues coupures d’internet, les menaces, les intimidations, les agressions, les arrestations des journalistes" depuis la réélection de Paul Biya à la présidentielle d'octobre 2018. Le meilleur pays en matière de respect de la liberté de la presse dans le monde c'est la Norvège et la Namibie à l'échelle africaine où le pays est classé à la 23è place.
Stéphane Nzesseu
Une affaire, très médiatisée et, qui doit durer jusqu'au 02 mai, devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Mbour, à 80 km au sud-est de Dakar, est attendu depuis des années en raison de la stature du principal prévenu.
En liberté provisoire depuis février 2013, il avait été arrêté le 23 avril 2012, sept ans jour pour jour avant le début de ce procès, à la suite de la mort de deux de ses disciples, lors d'une rixe dans le village de Keur Samba Laobé (ouest), où il possède une résidence.
Les mis en cause sont notamment poursuivis pour meurtre avec actes de barbarie, association de malfaiteurs, recel de cadavres, inhumation sans autorisation administrative, détention d'armes sans autorisation et non-dénonciation de crime.
Selon les médias sénégalais, les familles attendent le verdict final avec impatience, elles qui n’ont pas eu la possibilité d’inhumer les victimes. Elles avaient été inhumées en brousse et, à l’heure où s’ouvre finalement le procès, les mobiles du meurtre n'ont pas été élucidés.
D'autres informations relayées par la presse laissent croire que le chef religieux n'est personnellement poursuivi que pour non-dénonciation de crime parce que n'étant pas présent au moment des faits qui lui sont reprochés et qu'il conteste vigoureusement », a précisé l’un de ses avocats, Moussa Sarr, avant le procès.
Ses fidèles, appelés « thiantacounes », avaient violemment protesté contre sa détention en 2012. A Dakar, ils avaient notamment brisé les vitres de plusieurs dizaines de véhicules le 22 octobre 2012. Ils avaient également manifesté devant l'ambassade du Sénégal à Paris, crevant les pneus de véhicules diplomatiques avant d'être dispersés par la police. Sept parmi eux ont été condamnés à Dakar en novembre 2012 pour ces violences. Ils ont écopé chacun d’un an de prison ferme tandis que 28 adeptes ont pris six mois ferme.
Cheikh Bethio Thioune, un responsable de la confrérie mouride, une des plus influentes au Sénégal, compte de nombreux fidèles dans le pays et à l'étranger : « Depuis janvier 2019, il est absent du territoire. Il reçoit des soins intensifs à Bordeaux (sud-ouest de la France). Il ne peut pas se déplacer, a indiqué Me Seye au président du tribunal, Thierno Niang, lui demandant de constater son absence et de surseoir à son jugement ».
Nicole Ricci Minyem
Hier lundi 22 avril, plusieurs hommes d'affaires ont été arrêtés par la gendarmerie dans le cadre d'une enquête anticorruption. Ali Haddad, l'ancien leader du patronat, réputé proche de Saïd Bouteflika et PDG du groupe Cevital, actif dans l’électronique, la sidérurgie, l’électroménager ou le BTP a donc été incarcéré.
Issad Rebrab, PDG du premier groupe privé d'Algérie, Cevital, et considéré comme la première fortune du pays et la sixième d'Afrique, selon le magazine américain Forbes, qui évalue son patrimoine à 3,7 milliards de dollars. Il a été incarcéré dans la nuit de lundi à mardi, à l'issue de sa présentation au parquet dans le cadre d'une enquête anticorruption, a annoncé mardi l'agence officielle APS.
Selon l’agence officielle de presse, il est poursuivi pour fausses déclarations liées à des transferts de capitaux vers l’étranger, surfacturation d’équipements importés et importation de matériel d’occasion.
Notamment présent dans la Corne de l'Afrique, mais aussi au Brésil, en Italie, en Espagne ou en France, où Cevital a racheté le fabricant de fenêtres Oxxo et le groupe électroménager Brandt, Issad Rebrab est également présent dans les paradis fiscaux. Le journal Le Monde, qui a enquêté sur les Panama Papers, révèle ainsi que l'homme d'affaires algérien compte « parmi les plus anciens clients du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca ».
Depuis la démission le 02 avril du président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression d'un important mouvement de contestation populaire, la justice a ouvert des enquêtes contre plusieurs hommes d'affaires liés à l'ancien clan présidentiel. Notons cependant que quatre frères de la puissante famille Kouninef, réputés proche de Saïd Bouteflika propriétaire de l’important groupe KouGC spécialisé notamment dans le génie civil, l’hydraulique et le BTP ; ont également été incarcérés dans la nuit de lundi.
Le site internet du quotidien algérien « Liberté », propriété de Cevital, reste muet sur le placement en détention de Rebrab, mais a qualifié son déferrement de « scénario écrit d'avance dont l’objectif reste jusqu’ici ambigu et inexpliqué ».
Source : Le monde et RFI
Le bras de fer se poursuit entre la justice et les membres du MRC. Ils étaient attendus ce mardi 23 avril à la Cour d’Appel du Centre. Ils devaient comparaître dans le cadre de la suite de la procédure d’habeas corpus introduit devant le juge civil en parallèle à la procédure en cours devant le tribunal militaire de Yaoundé. Le procès coince depuis quelques temps sur plusieurs points. En bonne place, le refus pour le président du parti Maurice Kamto d’être jugé à huis clos.
Cet autre acte de boycott du tribunal se déroule au sein des murs de la prison centrale de Kondengui. Ce Mardi matin, les prisonniers déjà enchaînés et mis en rang dans la grande cour de la prison centrale, ils s’apprêtaient à entrer dans les camions de l’administration pénitentiaire pour se rendre au palais de justice du Centre administratif. Pour marquer la solennité et dans le but de passer le message de leurs revendications, les geôliers avaient décidé d’arborer des maillots estampillés « CAN 2019 » .
C’est le port de ce vêtement qui sera le point d’achoppement entre le régisseur de la prison et les militants du MRC. Une fois les prisonniers alignés, le régisseur intime l’ordre de changer leur habillement. Chose que ne comprends pas les partisans du parti de Maurice Kamto. Ce d’autant plus qu’il n’existe aucune disposition juridique ou de la discipline pénitentiaire qui précise le type de vêtement que devrait arborer des prisonniers. Une autre injustice que vont dénoncer virulemment les militants du MRC. Des échauffourées vont s’en suivre. Mais rien de grave. Les gardiens de prison vont tout faire pour conduire les militants vers la sortie de la prison.
Face à cette situation, les prisonniers décident de ne plus embarquer dans les camions prévus pour les diriger vers le palais de justice. Ils seront reconduits dans leurs cellules. Ils vont regagner leurs quartiers non sans scander des slogans à la gloire du Président Maurice Kamto et dénonçant la démocratie à deux vitesses pratiquées au Cameroun.
Les audiences de ce jour ont été renvoyées pour le 25 avril prochain. Mais rien ne garantit que cette fois-là soit la bonne. Une situation qui fait traîner en longueur le procès en habeas corpus des partisans du MRC.
Stéphane Nzesseu
Des mouvements anti-CFA ont vu le jour et des manifestations ont été organisées dans plusieurs pays pour dénoncer le franc CFA comme un instrument d’aliénation. D’aucuns pensent que cette monnaie est un gage de stabilité et de contrôle de l’inflation tandis que d’autres y voient un instrument de sous-développement et de pauvreté.
Quel a été l’impact du franc CFA sur le développement des pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA) et de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC)? Faut-il maintenir cette monnaie ou non? Si elle doit être maintenue, faudra-t-il un taux de change fixe par rapport à l’euro ou un taux de change flexible?
Dans le site Sputniknews.com, le député nigérien Oumarou Abdourahamane affirme que le franc CFA est «un manque de respect» de Paris envers l’Afrique
Comme en réponse aux interrogations relevées plus haut, le parlementaire estime que « Le développement et l’avenir de l’État passent nécessairement par le retrait du franc CFA ». Une déclaration qu’il a faite en marge du Forum économique international de Yalta. Il a confié que le Niger se tournait vers la Russie pour « développer une coopération gagnant-gagnant ».
« Une monnaie qui est imprimée en France, qui est garantie par la France, mais qui ne peut être utilisée et même échangée à l'étranger. Donc, vous voyez un peu, il y a un manque de respect. Le nom aussi qui tire sa source de la colonisation», a-t-il ajouté, insistant sur le fait que le développement et l'avenir de l'État passent nécessairement par le retrait du franc CFA ».
L'homme politique nigérien a également déploré le fait que les pays africains soient « très-très-très riches et les populations très-très-très pauvres » car ils n'ont pas accès à leur argent : «Si les richesses étaient distribuées normalement, si les investissements se faisaient normalement, il y aurait du travail pour tous les jeunes et personne ne voudrait quitter son pays pour aller ailleurs».
L’élu de la nation est revenu de manière particulière sur les enjeux de la coopération avec la Russie, de même que sur les problèmes que rencontre actuellement le Niger. Selon lui, « les pays africains doivent diversifier leurs partenaires », notamment la Russie qui elle aussi pourrait apporter beaucoup au développement du continent africain : « Nous sommes obligés de nous tourner vers des gens sérieux, vers des États sérieux qui pourront nous aider à développer une coopération gagnant-gagnant. Là où la Russie pourra gagner et le Niger aussi pourra gagner et, je suis certains que même les autres pays africains », a-t-il poursuivi.
Nicole Ricci Minyem
C’est en 12 jours, que la start-up Kiro’o Games fondée par le camerounais Olivier Madiba, a reussi a levé 174 000 USD - Soit 101,01 millions de F Cfa. Des souscriptions, qui apprend-on viennent des investisseurs privés. Cette opération de levée de fonds qui s’achève au mois de juin 2019, se passe à travers le programme dénommé « Equity Crowfunding Rebuntu ». Les investisseurs ont donc la possibilité, a-t-on également appris, d’acheter des parts à hauteur d’environ 275 000 FCFA l’unité.
L’actionnaire qui sera retenu va donc pouvoir avoir accès au droit de vote et participer à la gestion de l’entreprise à travers un site intranet dédié. « Au-delà de l’argent, Kiro’o ne retiendra que des investisseurs compatibles à notre vision. Nous assurons d’ailleurs une Due Diligence rigoureuse sur les sources de revenus des investisseurs », a confié Jean-Yves Bassangna co-fondateur de Kiro’o games à notre confrère Camerlinked.
Kiro’o Games cite le nom d’une grosse figure Rebecca Enonchong comme étant l’une des « Lead investor » de ce round à travers son syndicat de business Angels le « Cameroon Angels Networks ». Il faut savoir que Rebecca Enonchong est l’une des pointures de la tech en Afrique francophone. Avec donc cette levée de fonds de plus de 100 millions de FCFA en 12 jours, Kiro’o Games réalise une nouvelle prouesse après avoir mis en place le premier studio de jeux vidéo en Afrique francophone.
A titre de rappel, Kiro’o Games est, entre autres, connu pour avoir produit Aurion, le premier jeu vidéo made in Cameroon. Ce jeu 100% Made in Cameroon a été commercialisé le 14 avril 2016. Grâce à « Aurion, l'héritage des Kori-Odan », Kiro’o Games a décroché le 2ème prix de la toute première édition du Challenge startupper de Total Cameroun. C’est aussi par une opération de crowdfunding que les financements pour la réalisation de ce jeu vidéo ont été obtenus. Cette opération à travers laquelle des souscripteurs étaient invités à acheter des parts de la société pour financer son premier jeu vidéo a été clôturée en début d’année 2015 par une enveloppe de 120 millions de francs Cfa, soit 182 504 euros. Selon les statistiques compilées par Olivier Guillaume Madiba, 74% des souscriptions à cette opération de levée de fonds via internet sont le fait de ressortissants camerounais.
Liliane N.
Pour le ministre camerounais de la communication, la résolution du parlement Européen « dépeint littéralement la situation socio-politique au Cameroun, en faisant abstraction de toutes les mesures idoines prises par les autorités de l’Etat au regard des multiples enjeux sécuritaires auxquels notre pays a dû faire face ces dernières années ».
Par ailleurs, cette résolution « jette le discrédit sur l’élection présidentielle organisée au Cameroun, le 07 octobre 2018 ; fustige les dispositions pertinentes et essentielles de notre Constitution, loi fondamentale et émanation de la volonté du peuple camerounais, souverain ; incrimine les forces nationales de défense et de sécurité, accusées de violations des droits de l’Homme ».
Au rang des accusations, René Emmanuel Sadi note également que le parlement Européen a pris sur lui d’affirmer qu’il y a discrimination entre les régions francophones et anglophones du Cameroun. Ce parlement accuse les autorités camerounaises d’obstruction sur les libertés publiques, précisément : les restrictions de liberté d’expression et les réactions disproportionnées à l’égard de certains membres de l’opposition par l’organisation de procès militaires. En soulignant les répressions avec usage abusive de la force.
Et le comble c’est le fait que ce parlement désapprouve la loi camerounaise sur l’homosexualité.
Très vite, le ministre de la communication a fait savoir que le gouvernement de la République du Cameroun « s’élève radicalement contre cette résolution du parlement européen, et exprime son indignation face à un acte empreint de partialité, qui s’apparente à une kyrielle de contre-vérités, d’affirmations gratuites, de récriminations infondées, et d’injonctions assorties de chantage, dirigés contre les autorités du Cameroun et nos forces de défense et de sécurité » .
Dans la suite de sa communication, le ministre Sadi a démonté point après point les idées reçues des européens sur le Cameroun. Au sujet de la discrimination entre francophones et anglophones, après avoir précisé le contexte qui a déclenché la crise, le ministre rappelle très bien que les revendications corporatistes des enseignants et des avocats ont trouvé satisfactions à ce jour. Mettant un accent sur le processus de décentralisation en cours, pour indiquer la bonne foi du gouvernement dans la mise en œuvre d’un meilleur équilibre dans la gestion des communautés. Sur la question des violations de droits de l’homme, le ministre de la communication a rappelé à l’intention de ces occidentaux, le cadre juridique qui encadre les actions démocratiques au Cameroun.
En terminant son propos, Emmanuel Sadi fait savoir que le Cameroun reste ouvert à toutes suggestions constructives, mais ne se laissera pas aller à des injonctions sur fond de chantage à peine voilé.
Stéphane Nzesseu
Le paludisme est une maladie qui fait chaque année plusieurs centaines de milliers de morts en Afrique. Le traitement n’est pas chose facile. Ainsi, un premier test grandeur nature du vaccin expérimental aboutissement de plus de trente ans de travaux et d’un investissement d’un milliard de dollars sera lancé ce jour au Malawi.
Cette campagne vise à confirmer l’efficacité du vaccin sur des enfants âgés de moins de 2 ans, les plus vulnérables à la malaria. Elle débute dans un centre de santé de la capitale malawite Lilongwe et se poursuivra la semaine prochaine au Ghana et au Kenya, les deux autres pays pilotes du programme. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) espère vacciner 120.000 enfants dans chacun de ces trois pays d’ici à 2020.
Baptisé « Mosquirix » ou « RTS,S », ce vaccin a été développé par le géant pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline et l’ONG Path, et financé par l’Alliance du vaccin (Gavi), le Fonds mondial de lutte contre le sida et le paludisme et l’Unicef.
Lors des essais préliminaires menés de 2009 à 2015, il a permis de réduire de 39% le nombre d‘épisodes paludiques chez les enfants de 17 mois à 5 ans. Son efficacité n’est donc que relative. Mais les chercheurs et autorités sanitaires espèrent que, associé aux moyens de prévention tels que les moustiquaires imprégnées de répulsif, il permettra de réduire significativement le nombre de victimes.
Selon les statistiques de l’OMS, l’Afrique est de très loin le continent le plus touché par le paludisme, avec 90% des 435.000 personnes tuées dans le monde en 2017 par cette maladie transmise par des moustiques. Les enfants âgés de moins de 5 ans représentent plus des deux tiers de ces décès.
« La malaria peut tuer un enfant en moins de vingt-quatre heures. Et même si l'enfant survit, la malaria peut affecter n'importe lequel de ses organes, causer des dommages à son cerveau ou à ses reins. » A rappelé le Dr Tisungane Mvalo, un pédiatre de Lilongwe membre de l'équipe scientifique conduite par l'Université de Caroline du Nord (UNC) à Chapel Hill (Etats-Unis). « La prévention reste nettement plus efficace que le traitement ». A-t-il ajouté
Le programme de vaccination s’inscrit donc dans le cadre des efforts déployés depuis les années 90 pour éradiquer le paludisme. D’autres vaccins expérimentaux contre le paludisme sont en cours d’évaluation dans le monde.
Source : africanews.fr
Il s’agit donc d’une visite importante que va effectuer la mission du Fonds monétaire international (Fmi) au Cameroun dès ce jour, du 23 avril 2019. Il est à noter que ladite visite s’inscrit en fait dans le cadre de la 4ème revue du programme économique et financier appuyé par la Facilité élargie de crédit (Fec).
D’après nos sources le programme de cette mission prévoit des rencontres avec les membres du gouvernement, des acteurs des milieux d’affaire et ceux de la société civile. Au terme des échanges les experts du Fmi seront appelés à établir un rapport portant sur l’état de l’économie du Cameroun. Ledit rapport sera présenté au Conseil d’administration de l’institution de Bretton Woods au mois de juin 2019.
Notre confrère Le Jour qui relaie aussi l’information relative à la visite de la mission du Fmi rappelle que « sous programme triennal (2017-2019) Fec depuis fin juin 2017, le Cameroun est appelé à introduire des réformes socio-économiques multiformes allant notamment dans le sens d’une plus grande discipline budgétaire et de la viabilité de la dette publique aujourd’hui estimée à 34% du Produit intérieur brut (Pib) ».
A titre de rappel, la 3e revue du Fmi au Cameroun a eu lieu du 5 au 12 novembre 2018. Elle a été conduite par Corinne Delechat. Le programme de celle-ci était quasi le même que celui annoncé pour la mission attendue dès ce jour. Les experts du Fmi avaient bien évidemment eu des échanges avec les autorités camerounaises sur des sujets divers tels que les objectifs de la mission, l’évolution récente et les perspectives de l’économie camerounaise, le point sur les performances de la Fec, les implications sur l’exécution du budget 2018, la préparation de celui de 2019. Il y a également eu le plan d’endettement du Cameroun questionné et la restructuration des banques en difficulté.
Au terme de cette revue, le département Communication du Fmi par un communiqué de presse, avait révélé qu’entre autres, pour ce qui est du Fec que, « la performance du Cameroun dans le cadre de son programme appuyé par la FEC est globalement satisfaisante. La plupart des objectifs à fin juin 2018 ont été atteints et les réformes structurelles ont progressé, avec l'achèvement des réformes clés du secteur financier qui avaient été retardées ».
Le même communiqué qui reste disponible sur son site web indiquait par ailleurs que « les autorités restent attachées à l’effort concerté visant à reconstituer les marges de manœuvre budgétaires et extérieurs de la CEMAC. À cette fin, il sera important de s’attaquer à l’insuffisance des recettes et de maîtriser les dépenses d’investissement pour atteindre l’objectif de déficit fixé pour 2018. Il sera essentiel de mettre en œuvre de manière résolue le budget 2019, y compris les mesures visant à mobiliser des recettes non pétrolières en éliminant progressivement les exemptions et en rationalisant d’avantage les dépenses, pour atténuer les risques liés à la situation sécuritaire difficile, à la volatilité croissante des prix des matières premières et à d’autres chocs sur la croissance ».
Liliane N.
L’année 2019 est présentée comme une année électorale. Car il est prévu la tenue des élections régionales, municipales et législatives. Dans sa posture d’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun, Elecam s’est lancé dans les préparatifs de ces échéances. Le 18 avril 2019, l’institution a eu des assises avec les hommes de médias dont elle reconnait un rôle important dans la bonne conduite du processus électoral.
Même s’il convient de souligner que le Code électoral en vigueur au Cameroun n’attribue pas de place particulière aux médias. Elecam est conscient du fait qu’ils peuvent être de bons relais pour non seulement la transmission des informations mais aussi et surtout l’éveil des citoyens en matière électorale. Il est donc de bon ton que ceux-ci soient tenus informés du déroulement du processus électoral afin qu’ils aient la maîtrise parfaite du sujet et puisse au mieux cerner les enjeux du scrutin.
Il aura donc été question jeudi dernier lors de ces assises de rappeler aux médias les différentes étapes du cycle électoral. Ces principales étapes étant la phase pré-électorale, le scrutin et la phase post-électorale. Le rappel a également porté sur la révision des institutions et acteurs intervenant en fonction des périodes.
Il faut dire que l’objectif de la rencontre avec les médias et même avec les partis politiques, vise la mise en place d’une plateforme dont les acteurs seront les formations politiques, les administrations concernées, les organisations de la société civile. Sans oublier les médias. Et cela rentre dans le cadre du Peace Building Fund composé du Pnud, de l’Unesco et d’Onu femmes.
L’autre objectif est de renforcer les capacités à l’appui de la conduite des processus électoraux pacifiques et de la cohésion sociale au Cameroun. Il sera donc question pour atteindre ledit objectif d’avoir un dialogue transparent et régulier avec les acteurs clé, d’inclure les groupes de femmes et les jeunes, enfin de former les Forces de défense et de sécurité à la prévention et à la résolution des violences pré et post électorales.
Liliane N.