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La Commission d’homologation et de discipline de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) a frappé les esprits lundi dernier. L’instance présidée par le Pr Mathias Eric Owona Nguini a en effet sanctionné plusieurs acteurs des clubs alors que ces dernières années, les arbitres avaient plus souvent été au centre de leurs décisions.

 

Ainsi, apprend-on dans les colonnes de Cameroon Tribune, la sanction la plus spectaculaire concerne le président d’UMS de Loum, Pierre Kwemo, suspendu pour un an et qui a écopé d’une amende de 500 000 FCFA. Le fondateur de l’Union des mouvements sportifs (UMS) de Loum a été sanctionné par la commission d’homologation et de discipline statuant sur les rencontres des 10ème, 11ème, 12ème, 13ème et 14ème journées du championnat  Ligue 1.

Un membre du club a également été sanctionné au même titre. Il s’agit de Jules Nkek. « Les deux hommes ont été reconnus de menaces envers le commissaire de la rencontre UMS-Feutcheu comptant pour la 11e journée », lit-on.

Des « hommes de main » de Pierre Kwemo sont également accusés d’avoir porté la main sur l’arbitre. Du coup, le stade de Loum est suspendu pour deux matchs. New stars paye également un lourd tribut pour les mauvais comportements de ses joueurs et membres du staff. Les joueurs Leonard Acha Acha et Camille Kouyekimina ont en effet écopé de quatre matchs de suspension pour des violences sur l’arbitre de la rencontre les opposant à PWD de Bamenda lors de la 13e journée.

Egalement coupables d’insultes et bousculade de l’homme en noir, le kinésithérapeute du club, Joseph Kamegni, et l’entraîneur des gardiens, Seydou Touré, purgeront deux matchs de suspension et payeront des amendes. Idem pour le kinésithérapeute de YOSA, Magellan Su Gashu, coupable d’insultes envers les officiels contre Unisport.

L’entraîneur des gardiens d’Unisport justement est aussi suspendu pour deux matchs pour menaces et injures contre les arbitres du match de la 14e journée face à Feutcheu. Enfin, pour l’envahissement du terrain par ses supporters lors de la 11ejournée à Kribi contre OFTA local et quelques menaces aux officiels en passant, Léopards de Douala devra payer une amende de 100 000 FCFA.

La commission saisie par le secrétaire général de la Ligue a donc appliqué les articles 50, 51 et 57 du Code disciplinaire de la FECAFOOT. Ils stipulent que les faits décrits en sus sont passibles non seulement d’une suspension de match, mais aussi d’une amende.  Elle suspend le stade de Loum pour deux matches et condamne le club UMS payer une amende de 100 000 FCFA.

 

Otric N.

Une équipe de spécialistes français a été saisie pour assurer l’opération de ces bébés qui séjournent depuis le 12 novembre 2018 dans une formation sanitaire.

 

Les jumelles Eyinga Merveille I et Bissi Merveille II ne se sont pas quittées depuis le ventre de leur mère. Nées le 6 novembre 2018 à Ayos (région du Sud) par césarienne, elles sont liées. Les sœurs siamoises séjournent au service de chirurgie pédiatrique de l’hôpital Gynéco-Obstétrique et pédiatrique de Yaoundé depuis 6 mois.

« Nous avons eu des réunions avec tous les spécialistes de Yaoundé et de Douala, ainsi que des facultés de médecine. Nous souhaitions au départ avoir une prise en charge localement pour séparer les deux nourrissons », explique le Pr Angwafo III Fru Fobuzshi, directeur général de Hgopy, dans les colonnes de Cameroon Tribune.

Mais, rapporte le journal, les pouvoirs publics, songent à une formation hospitalière à l’étranger. « Nous avons consulté de par le monde et nous avons trouvé l’équipe de Lyon qui, après étude des images scannographiques, des bilans biologiques et a accepté d’intervenir », ajoute le DG.

A en croire le patron de l’Hgopy, le dossier de l’évacuation sanitaire pour Lyon est déjà à une phase d’étude avancée. Dans la foulée, actes de naissance pour les bébés et carte nationale d’identité pour la maman ont été établis. Le ministère de la Santé publique s’est lui aussi saisi du dossier.

Selon Cameroon Tribune, quelques mois après la naissance des siamoises dans des conditions assez précaires, les pouvoirs publics se sont employés à trouver des moyens pour sauver la vie de ces deux petits êtres, qui sont nés collés au niveau du ventre. La condition sociale de leur mère, âgée de 18 ans et orpheline, ne pouvait permettre d’assurer leur prise en charge. Le service social de Hgopy assure depuis lors aussi bien leur prise en charge médicale que sociale.

« Elles étaient malades à l’arrivée. Elles souffraient d’omphalite, une infection de l’ombilic et au niveau inférieur d’accolement abdominal. Nous les avons soignés au fur à mesure », a déclaré le Pr Angwafo III Fru Fobuzshi. Les deux merveilles, qui pesaient 5,5 kg à leur arrivée à Hgopy, ont maintenant doublé leur poids de naissance. Leur maman va bien aussi, malgré l’angoisse perceptible sur son visage.

Cela n’empêche qu’elle se réjouit quant à la solidarité de l’hôpital. « Nous serons à jamais reconnaissants de tout ce que l’Etat fait pour nous. Les examens biologiques, radiologiques et autres sont entièrement couverts. Maintenant, j’ai hâte que l’opération ait lieu afin de voir mes enfants séparés », espère-t-elle. Entre temps, les bébés subissent une phase de conditionnement afin d’affronter l’opération dans les meilleures conditions.

L'on a appris de sources médiatique que le total des charges fixé par les médecins du centre spécialisé de Lyon peut atteindre 40 millions de FCFA. Cette somme devrait suffire s’il ne s’agit que de séparer les deux filles qui partagent le même foie. Le montant sera en revanche plus élevé s’il y a d’autres lésions.   

L’hôpital gynéo-obstérique et pédiatrique de Yaoundé recherche aussi des soutiens au sein de la solidarité internationale. Son principal responsable explique qu’il accorde cependant la priorité aux âmes de bonne volonté. 

 

Otric N.

Minette Libom Li Likeng explique le bien-fondé de l’opération de sensibilisation lancée jeudi dernier auprès des opérateurs privés du secteur postal, usant du service de messagerie.

 

Pour Minette Libom Li Likeng le Ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel) le secteur postal est important et joue un rôle clé dans le développement de l’économie nationale et spécifiquement au niveau de l’économie numérique. Jeudi dernier, le Minpostel a procédé au lancement officiel d’une opération dont la visée est le recouvrement des droits d’entrée des opérateurs privés de la messagerie.

Dans une interview accordée au journal Défis Actuels, Minette Libom Li Likeng revient sur cette opération et son importance. Elle précise que la situation actuelle a été causée par le fait de la tolérance administrative. «Avec le e-commerce et autres, l’inclusion du transfert d’argent, on a besoin du secteur postal. L’opérateur public ne peut pas agir seul, on a besoin du secteur privé. Les activités qui relèvent du secteur postal sont encadrées et régulées. Il se trouve donc que les opérateurs du secteur privé qui ont ambitionné d’avoir des parties concédées de ces activités ne se sont pas conformés à la loi.

La tolérance administrative a fait prospérer cette situation. Nous avons donc voulu les sensibiliser aujourd’hui en leur donnant une période de soixante jours, parce qu’il y a eu dans le passé plusieurs autres opérations de sensibilisation mais qui n’ont pas été suivies de répression. Cette fois-ci, nous mettons fin à la tolérance administrative parce qu’il est impératif que nous accompagnons les opérateurs privés du secteur postal qui vont véritablement contribuer au développement de l’économie nationale », explique le Minpostel.

Minette Libom Li Likeng indique qu’après le délai de soixante jours donné aux opérateurs privés du secteur postal pour se mettre en règle, avec l’aide des collaborateurs du Ministère des Finances, des dispositions vont être prises pour procéder au recouvrement forcé et ce, conformément à la règle.

Sur la façon dont l’opération de recouvrement va se dérouler sur le terrain, le Ministre indique que dans la ville de Douala, des opérateurs postaux des régions du Centre, du Sud et de l’Est ont été réunis. « La semaine prochaine à Douala, il y aura les opérateurs du Littoral, du Sud-Ouest et de l’Ouest, et à Ngaoundéré, ceux de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord.

Après cette période de sensibilisation et d’échanges, les opérateurs posent les questions, on enregistre leurs doléances, le temps de leur donner de se conformer à la réglementation parce qu’il y a certains qui ont déposé des dossiers, ils n’ont plus suivi et un joli mot de tolérance administrative a été donné, autorisation provisoire qui semble être définitif pour certains…Nous donnerons l’autorisation à ceux qui auront respecté la loi, pour les autres on va les sanctionner… », ajoute Le Minpostel.

 

Liliane N.

L’information a été rendue publique par Okala Ebode, trésorier national adjoint du MRC, « Nyayo Michael, jeune militant du parti de Maurice Kamto, est entre la vie et la mort. Il a été poignardé dans son sommeil et il se trouve en ce moment à l’infirmerie de la prison ».

 

Il poursuit en affirmant que : « En dehors de Nyayo Michael, plusieurs autres détenus MRC sont en danger de mort ».

Pour les autres responsables de ce parti politique, notamment Mathieu Youbi et Sosthène Médard Lipot, «  Dans l’attente du diagnostic de nos propres médecins, une enquête est en cours pour trouver l’identité de celui qui a poignardé notre camarade dans son sommeil et a pris la fuite »

La même source indique que « Hier déjà, le régisseur tenait des propos agressifs et comme d’appel à la violence contre les prisonniers politiques. Il a d’ailleurs usé lui-même de violence. Il voulait obliger les militants à s’habiller comme le lui voulait. Les militants qui devaient aller au tribunal avaient opté de porter des tee – shirts CAN 2019 ».

Devant cette violation élémentaire de leurs droits, et alors qu'ils se trouvaient déjà dans la cour d'honneur de la prison menottés et en cours d'embarquement pour le tribunal, les détenus politiques ont décidé de protester en refusant de se rendre au tribunal ce jour »,

En plus, le porte-parole de Maurice Kamto, Olivier Bibou Nissack a parlé « des informations concordantes et insistantes », il évoquait des cas de passages à tabac et de traques punitives « organisées avec la complaisance de maillons essentiels de la hiérarchie administrative carcérale ».

De « l’enlèvement spectaculaire des prisonniers, de l'extraction forcée des prisonniers politiques  qui auraient  été ensuite transportés dans le camion de la prison, escortés par des policiers ordinaires, ceux du GSO, ceux de ESIR, et la gendarmerie nationale, pour être conduits vers une destination inconnue ».

Plus tard dans la journée, il a remis ça en faisant savoir que : « les avocats des détenus se trouvaient à l'entrée de la prison centrale de Yaoundé. Tout comme le commandant du Groupement spécial d'opérations (GSO) à la tête d'une centaine de policiers en faction devant la prison, armés et cagoulés ». Les audiences en habeas corpus  ont été renvoyées au 25 avril prochain, pour 
comparution des prévenus.

 

Nicole Ricci Minyem

La quatrième revue du Programme économique et financier triennal conclu entre le Cameroun et le Fonds monétaire international (FMI) en juin 2017 revêt un caractère particulier. C’est la première mission d’évaluation qui intervient au cours de cette année où le programme est d’ailleurs prévu de s’achever.

 

A en croire Cameroon Tribune, pour son premier jour de mission, le mardi 23 avril 2019, c’est au ministère des Finances que la délégation dépose ses bagages. Au sortir de cette audience entre Louis Paul Motaze et l’équipe du FMI conduite par Corinne Delechat, la presse a pu avoir les points saillants de cette mission qui s’achève le 02 mai prochain.

« La mission va discuter des paramètres pour conclure la quatrième revue. La réunion du conseil d’administration du FMI se tiendra en fin juin pour examiner le dossier. Nous allons discuter pendant une semaine des paramètres qui vont permettre une issue concluante de cette revue. Mais je pense qu’on a en main les atouts pour réussir », affirme Corinne Delechat. La chef de délégation de l’institution de Bretton woods n’a pas caché son optimisme face aux efforts faits par l’un des premiers pays d’Afrique centrale à avoir conclu le programme.

« Le Cameroun continue d’avoir une stratégie qui porte des fruits. Le pays a contribué de façon majoritaire à la reconstitution des réserves de changes de la BEAC grâce aux efforts de consolidation budgétaire et d’amélioration des recettes non pétrolières. Au niveau de la dépense, on a constaté des efforts de rationalisation depuis le début du programme.», déroule-telle.

L’autre escale de cette mission s’est faite au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire. Ici aussi, les échanges se sont déroulés à huis clos. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour de cette réunion, notamment le plan d’endettement révisé 2019, le plan de décaissement, l’état d’avancement de la phase 2 de la vision 2035, l’état de mise en œuvre du projet hydroélectrique de Nachtigal.

On apprend dans les colonnes de Cameroon Tribune que ce programme qui s’inscrit dans la stratégie de relance de la CEMAC est plutôt en bonne voie. Pour cette semaine marathon d’évaluation, plusieurs réunions de travail sont prévues avec des institutions telles que la Caisse autonome d’amortissement, la Société nationale de raffinage, le Conseil national de crédit, le secteur privé, etc.

Les objectifs de cette revue sont donc « l’évaluation et les perspectives de l’économie camerounaise, le cadre budgétaire à moyen terme 2020-2021 et la préparation du budget 2020, l’état de restructuration des banques en difficultés, entre autres ». La quatrième revue devrait aboutir à un nouveau décaissement. A ce jour, sur une enveloppe de 667 millions de dollars (390 milliards de F), 252,85 milliards de F ont déjà été décaissés.

 

Otric N.

Dans une interview accordée à notre confrère Défis Actuels, le promoteur du mouvement Onze Millions de Citoyens indique qu’en plus de cette option, la convention signée avec le parti politique Univers du Pr Prospère Nkou Mvondo reste d’actualité.

 

C’est au mois de mars 2019, que Cabral Libii a déposé dans les services du gouverneur de la région du Centre, le dossier de création de son parti politique baptisé «Les Citoyens».  Conformément à la loi, ledit dossier a été examiné par les services compétents puis transférés au Ministère de l’Administration territoriale (Minat) actuellement dirigé par Paul Atanga Nji. Il convient de noter que le Minat est le seul habilité à autoriser l’existence légale d’un parti politique, au Cameroun. Toutefois, il faut souligner qu’en cas de silence gardé pendant trois (3) mois à compter de la date de dépôt du dossier, auprès des services du gouverneur territorialement compétent, le parti est réputé exister légalement.

Questionné sur ce sujet par notre confrère Défis Actuels, Cabral Libii semble déjà avoir réfléchi sur les options qui s’offrent à lui, dans le cas où les autorités ne légalisaient pas son parti politique avant la tenue des élections régionales. «En cas de non légalisation ? Nous avons un plan B. Nous évoluerons au sein du Pcrn (Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale Ndlr) et je rappelle que la convention avec le parti Univers reste et demeure d’actualité », a-t-il déclaré au cours de l’interview publiée dans le numéro 381 du journal Défis Actuels.  

Au cours de cette même interview, le promoteur du Mouvement Onze Millions de Citoyens s’est également exprimé entre autres sur le travail qu’il abat sur le terrain. A titre de rappel, Cabral Libii après un travail de longue haleine en période de pré-campagne et de campagne électorale, d’après les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, est arrivé 3e lors de la Présidentielle 2018, avec un score de 6,25%. A l’heure actuelle, Cabral affirme avoir un bilan satisfaisant sur le terrain. «Le bilan est très bon. Je ne remercierai jamais assez les populations qui me suivent et la méthode, et même du leadership. Je suis au service du peuple, je suis sur le terrain, je le sensibilise, je le responsabilise », affirme-t-il.

 

Liliane N.

Joseph Dion Ngute, chef du gouvernement, a inauguré mardi dernier à Douala l’hôtel « La Falaise-Bonapriso » de classe internationale.

 

Désormais, un immeuble flambant neuf de 16 niveaux s’élance vers le ciel de la capitale économique, à partir du très huppé quartier Bonapriso. Le dernier né des hôtels « La Falaise », inauguré hier, 23 avril 2019, par le Premier ministre, chef du gouvernement, Dr Joseph Dion Ngute, représentant personnel du chef de l’Etat à la cérémonie, affiche fière allure.

Selon Cameroon Tribune, « son design et ses couleurs gris clair et beige en font dorénavant un élément central du décor le long de l’ancienne rue Njo-Njo où il se dresse. Mais son rayonnement, bien entendu, s’étendra à toute la ville de Douala, qui se trouve ainsi dotée d’un atout supplémentaire côté hôtellerie ».

« Un hôtel de classe internationale », dira le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Dr Fritz Ntone Ntone, qui s’est réjoui, pour la ville, de cette nouvelle réalisation du promoteur, Pascal Monkam. Le promoteur lui-même parlera de « nouveau joyau », qui fut lancé afin d’accompagner les pouvoirs publics dans la perspective de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2019.

Aujourd’hui, rapporte le journal, l’établissement est prêt pour de grands rendez-vous, qu’ils soient nationaux ou continentaux. Le Premier ministre relèvera d’ailleurs que ce « joyau de classe internationale » devrait bientôt accueillir de nombreux hôtes de marque dans les jours qui viennent, et contribuera à faire de Douala « le carrefour des grandes rencontres ».

Classé « 4 étoiles », le nouvel hôtel propose 126 chambres réparties sur les neuf premiers étages de l’édifice, 12 suites, 12 appartements de grand luxe, avec, entre autres avantages, une vue imprenable sur le fleuve Wouri et sa mangrove, etc. L’aspect sécurité n’est pas en reste : un scanner à bagages, un réseau de 72 caméras numériques et un dispositif anti-incendie moderne sont quelques-uns des atouts présentés lors de la cérémonie d’inauguration d’hier.

De bon augure, sur le plan de l’accueil, en vue du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) et de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, prévus au Cameroun respectivement en 2020 et en 2021. En attendant, le nouvel hôtel représente aussi de nombreux postes de travail, stables et formels. Dans son propos de circonstance, le promoteur a indiqué que pour son exploitation, 200 emplois directs ont été créés. Et pendant sa construction, il générait « 100 emplois par jour ».

 

Otric N.

Selon le rapport sur « l’évolution des taux débiteurs pratiqués par les établissements de crédit de la Cemac », que vient de publier la Banque des États de l’Afrique centrale, la proportion des crédits bancaires au 2e semestre 2018 est de 63,5 %. Une proportion captée par les grandes entreprises de la zone Cemac.

 

Des études ont été menées depuis quelques temps et, ont démontré que les Petites et Moyennes Entreprises constituent la majeure partie du tissu industriel dans cet espace communautaire mais pourtant, elles n’ont pu canaliser que 18,8 % des financements bancaires recensés dans la zone Cemac, au cours de la période sous revue.

Sur la même période, les crédits aux particuliers n’ont atteint que 406,4 milliards de FCFA, soit 8,47 % du total des prêts. Des statistiques qui sont en hausse par rapport au montant du semestre précédent, chiffré à 239,16 milliards de FCFA, « soit 5,31 % du total des nouveaux financements accordés», souligne la Banque des Etats de l’Afrique Centrale dans le rapport sus-mentionné.

Dans un autre rapport publié par la BEAC sur l’évolution des taux débiteurs pratiqués par les banques dans la zone Cemac, les établissements bancaires ont de manière globale accordée 4500,22 milliards FCFA à l’économie sous-régionale il y’a moins d’un an. Ce taux, en hausse de 8,37%, représente un volume de plus de 130 mille dossiers de demandes de crédits

En fait, suite à cet autre classement, de la banque des Etats de l’Afrique centrale, les banques camerounaises arrivent en tête du volume de crédits accordés aux agents économiques avec 3372,11 milliards FCFA contre 3111,78 milliards FCFA en 2017, à la même période.

Au Cameroun, les grandes entreprises constituent plus de 73% du portefeuille des bénéficiaires tandis que les Petites et Moyennes Entreprises n’ont reçu que 14% de cette enveloppe et les particuliers un peu plus de 4,5%, bien qu’étant les plus gros demandeurs avec plus de 103 mille dossiers.

Les administrations publiques et les autres personnes morales, rapporte la Beac, ont engrangé 247 milliards FCFA dans cette enveloppe, soit un peu plus de 7%. Parmi les plus grands contributeurs au financement de l’économie, l’on compte Société Générale au Cameroun avec un taux de 30,86%, Afriland First Bank (14,69%), la Banque internationale du Cameroun pour l'épargne et le crédit  (Bicec) (10,91%) ; SCB (8,52%) et Ecobank (8,30%).

 

Nicole Ricci Minyem

A la faveur de la célébration de son 25e anniversaire de mariage, nous mettons en vitrine un aspect de la vie du Chef de l’Etat pas très souvent souligné. En observant la vie de l’homme, nous constatons tous que Paul BIYA est un modèle de père de famille.

 

Marié depuis le 23 avril 1994 à Chantal Vigouroux, le Chef de l’Etat a toujours voulu tenir sa famille loin des projecteurs. Père de trois enfants dont deux issus de son union avec Chantal Biya et un premier (Franck Biya), fruit de son précédent mariage avec la défunte Jeanne Irène. Comme dans toutes les familles, le Président de la République a certainement connu des moments difficiles, mais il a toujours eu le mérite de savoir passer sous sourdine les petits remous de ménage et les quelques dérapages de jeunes enfants en crise d’adolescence.

Voici 25 ans que Paul et Chantal filent le parfait amour. Un exemple de fidélité et de stabilité. Dans un environnement où nous voyons en mondovision des chefs d’Etats de pays respectables tromper leurs compagnes et même pour d’autres divorcer et se remarier au sommet de l’Etat, Paul BIYA se présente comme un  modèle.

Le père de la Nation est un bon père de famille. Chaque jour, après avoir régulé le pays, Paul BIYA veille à réguler sa maison. Il s’assure très régulièrement de la situation e chacun de ses enfants et des enfants de la grande famille sous sa responsabilité. Il a pris pour habitude de se rendre très régulièrement en campagne, question d’avoir le recul nécessaire pour consacrer davantage de temps aux siens.

Même si, faut-il le reconnaître, ses enfants ont été l’objet de quelques peccadilles, il y a lieu de reconnaître que le Président de la République a éduqué Frank, Brenda et Junior dans le respect des valeurs traditionnelles et républicaines. D'ailleurs quel parent peut jurer la main sur le cœur que sa progéniture soit parfaite ?

Paul BIYA, le bon père de famille, n’a jamais pris les devants pour peser de son poids, du haut de sa stature présidentielle, pour que sa famille soit omniprésente dans la gestion des affaires de l’Etat. Même pour ses plus proches, Paul BIYA a toujours prôné le mérite et la démocratie. Ce n’est pas un père qui impose ses choix. Il écoute, respecte la volonté de ceux des siens et propose des orientations selon la grande sagesse dont il est pourvu.

Comme Paul le recommandait dans ses épîtres bibliques, que le dirigeant soit mari d’une femme, et un bon père de famille. Paul BIYA en est un…

 

Stéphane Nzesseu

Une campagne de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées à longue durée d'action (Milda) est prévue en mois de juin prochain. Information relayée au cours de la réunion préparatoire de ladite campagne ténue dans la salle des réunions des services du Gouverneur du Nord.

 

"Toutes les familles de la région du Nord doivent bénéficier des Milda, pour une meilleure prévention du paludisme", telle est la principale interpellation faite par le secrétaire général des services du Gouverneur du Nord Julien Ndoumba aux principaux acteurs de la chaîne de distribution de ces moustiquaires. Il s'agit ainsi de la troisième campagne instituée pour la mise à la disposition des populations des Milda. "Nous nous sommes évertués ce jour à détailler les étapes qui serviront à la réussite de cette opération dans le cadre de la gestion accès sur les résultats sachant bien qu'au cours de la première réunion qui vient de se tenir, chacun des participants est prêt pour la campagne 2019", a indiqué l'autorité administrative.

Il faut à titre de précision dire que, cette campagne est financée par l'Etat du Cameroun avec l'aide de ses partenaires. En ce moment, des sources crédibles font état de ce que 10 conteneurs de moustiquaires imprégnées à longue durée d'action sont déjà arrivés dans la capitale régionale du Nord. "Dans la planification opérationnelle, la distribution concerne toute la région du Nord. Nous avons environ 72 conteneurs de moustiquaires qui sont attendus", a déclaré une fois de plus, le Secrétaire général des services du Gouverneur.

Dans une région où le paludisme est considéré comme l'une des premières causes de mortalité, cette campagne de distribution des Milda aux ménages arrive donc à point nommé.

 

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01