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Après les remous au sein de la prison centrale de Nkondengui, mardi dernier, le collège d’avocat du MRC souhaitait ce vendredi rencontrer leurs clients. Mais le régisseur de la prison centrale leur sert une fin de non-recevoir peu ordinaire.

 

Un face à face oppose depuis le début de cet après-midi, forces de maintien de l’ordre et avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. Selon le porte-parole de Maurice Kamto, Olivier Bibou Nissack, les avocats conformément au code de procédure pénal en vigueur au Cameroun, sont allé à la rencontre de leurs clients. Une fois devant l’entrée de la prison centrale, le régisseur va être informé de leur présence. En retour, le régisseur de la prison centrale fera savoir qu’il est en séance de travail et qu’il ne peut recevoir les avocats. Pendant le temps d’attente, les hommes de droit seront surpris de voir arriver une escouade de policiers du GSO. Ils sont près d’une centaine (selon l’estimation de Bibou Nissack). Armés et cagoulés ils vont se mettre en faction devant la prison. Interdits d’entrer, les avocats seront tenus en respect. Ils n’auront aucune nouvelle des prisonniers détenus dans les geôles de la prison centrale de Kondengui.

 

Une situation qui jette une fois de plus le discrédit sur cet établissement pénitencier qui jusqu'ici ne gardait que la mauvaise réputation de son entretien piteux. Avec des prisonniers en surnombre et mal encadrés. Depuis les évènements de mardi dernier, des questions se posent. Est-ce un excès de zèle de la part de Philippe Medjo, le régisseur de la prison de Kondengui.

 

Il faut rappeler qu’il n’est pas à son premier fait d’armes. Arrivé en Septembre 2018, après le limogeage de son prédécesseur Landry Etoundi, Philippe Medjo s’est illustré au mois de janvier en interdisant que des dons de denrées alimentaires soient offerts aux prisonniers de la crise anglophone. A l’époque on se disait qu’il avait juste décidé de mater ceux par qui la chute de son prédécesseur était arrivée. Mais il n’en était rien.

 

Il rééditera cela avec les militants du MRC quelques jours après leurs incarcérations à la prison centrale de Kondengui. Ces actes mis ensembles, il est difficile de conclure à un acharnement particuliers à l’endroit des membres du MRC. Les agissements du régisseur frisent plus de l’incompétence qu’autre chose. Manifestement, Philippe Medjo veut plaire à ceux à qui il doit son poste. Mais est-ce la bonne manière de faire ?

 

Stéphane Nzesseu

Il s'agit là des efforts de l'agence de renseignement américaine pour faire recruter des agents et analystes jeunes. Elle juge Instagram comme un moyen adapté pour atteindre cet objectif.

 

Avant toute chose, il faut situer Instagram comme un réseau social qui a toujours compté plus d'un milliard d'utilisateurs à l'échelle planétaire. Ce qui fait ainsi de lui un compte dont l'entrée en scène parmi les réseaux fait largement écho d'une réussite en date du 25 avril 2019. Une date qui correspond au moment choisi par la CIA pour rejoindre officiellement Instagram avec le pseudo @CIA. Déjà, la directrice de la CIA Gina Haspel, indiquait bien avant que l'agence avait un compte en préparation, au début du mois d'avril.

 

Les raisons ayant présidé au choix d'Instagram par la CIA

A en croire les informations relayées par la chaîne de télévision RTL, instagram se distingue par le fait que la plupart des utilisateurs de ce réseau social ont moins de trente ans. Il est donc une plateforme très prisée par la couche jeune de la population mondiale, mais surtout celle américaine. Instagram défie au passage Twitter qui bénéficie dejà de la présence de la CIA. Et en l'état actuel des choses, il est à noter que plus de 20.000 followers suivent le compte instagram.

Au bout du compte, la CIA pourrait comme elle entend faire recruter le maximum possible de jeunes dans les prochains jours.

 

Innocent D H

La toute première réunion relative à cette fête a eu lieu le mercredi 24 avril 2019, dans les services du gouverneur de la région du Littoral.

 

C’est Samuel Dieudonné Ivaha Diboua en personne qui a présidé la première réunion en rapport avec la célébration de la 47ème édition de la fête nationale de l’Unité. Ladite réunion a permis de regarder de plus près le rapport de synthèse de l’édition 2018. Il a aussi été question de mettre en place les différentes commissions techniques préparatoires. Le gouverneur et ses collaborateurs ont également procédé à l’énumération des activités à mener, à la présentation des plannings par arrondissement, au choix des sites de manifestations entre autres.

Se basant sur le thème choisi cette année, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a indiqué que la célébration 2019 devrait être marquée par l’affirmation de la volonté de construction d’une nation forte. Pour cela il a appelé à la participation de tout un chacun dans la mise en place d’un vivre ensemble harmonieux basé sur la solidarité, le patriotisme pour la défense du Cameroun joignant ainsi le pas à nos Forces de défense et de sécurité.

Les douze commissions techniques préparatoires qui ont été mises en place ont donc séance tenante été installées. Avec l’expertise reconnue de leurs membres, elles doivent contribuer à rehausser l’image de la fête et a contribué à son plein succès. Lors de cette réunion, une emphase a été portée sur le village de l’Unité, le choix de son site et les articulations  y afférentes, la retraite au flambeau.

La région du Littoral affinera ses préparatifs avec les prochaines réunions. Dans la région du Centre il s’est tenu la deuxième réunion préparatoire des manifestations civiles le 23 avril 2019 à Yaoundé. La rencontre a été présidée par Mounouna Foutsou le Ministre de la Jeunesse et de l’Education civique. Il a été noté que le thème de cette fête est: «Unité dans la diversité, atout majeur du peuple camerounais dans la marche résolue vers l’émergence».     

Cette deuxième réunion du comité national avait pour but d’évaluer l’état d’avancement des travaux des différentes commissions, de consolider les activités projetés et de relever toutes les insuffisances pour que celles qui ont été retenues se déroulent avec succès et dans l’harmonie. Bien que disséminés dans plusieurs commissions, les activités devant meubler la 47e édition de la fête nationale de l’Unité ont pour dénominateur commun le vivre ensemble.

 

Liliane N.

Le marketer Camerounais Tradex, est le lauréat 2019 du « Prix de la marque régionale » 2019, décerné par Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) dans le cadre La 2e édition des « Awards de la marque » qui s’est tenu à Abidjan le 13 avril dernier.

 

De façon tournante, cette cérémonie a lieu tous les deux ans dans les 17 pays membres de cette organisation intergouvernementale. Pour l’édition 2019, qui a lieu en Côte d’Ivoire, à Abidjan sous la présidence de Souleymane Diarrasouba, ministre ivoirien du Commerce, onze entreprises nominées, reparties en 3 catégories de lauréats ont reçu des prix à cette occasion.

C’était sous le thème « Protège ta marque et démarque toi de la concurrence ». Le marketer camerounais Tradex est sortie vainqueur de sa catégorie, devant la marque malienne BARA MUSSO (agro-industrie) et la marque burkinabé de pneumatiques, SAP OLYMPIC.

Selon le comité d’organisation, cette distinction récompense la marque d’une entreprise locale de l’un des États membres de l’OAPI, qui se développe dans l’espace OAPI à travers l’exploitation de ses produits ou services. Ce qui est le cas de l’entreprise publique camerounaise qui, selon le jury, sait exploiter de façon stratégique sa marque au point de la singulariser et créer une plus grande valeur ajoutée.

Tradex a partagé le podium avec la marque Adja de l’entreprise Patisen du Sénégal à qui revient le « Grand Prix de la marque OAPI ». S’agissant du « Prix du public », IVORIO de l’entreprise ivoirienne ATOU est désormais la marque préférée du public de Côte d’Ivoire.

Pour rappel comme l’avait expliqué Pr Bohoussou Denis, lors d’une conférence de presse tenue le mardi 2 avril 2019, à l’auditorium de la Chambre de Commerce et d’Industrie à Abidjan-Plateau, « Les Awards constituent une célébration de l’excellence, à savoir l’excellence des entreprises qui ont utilisé le système des marques pour accroître leurs activités, leurs chiffres d’affaires ».

Ainsi, L’objectif visé à travers l’institution de ce prix se situe à deux volets. D’abord donner l’opportunité aux entreprises de faire connaître leur marque et ensuite faire connaître l’intérêt de la marque au grand public. L’OAPI, a ajouté son directeur général, s’est lancée dans un programme dans lequel elle s’est donnée pour mission d’accompagner les entreprises lauréates aux fins que celles-ci parviennent à utiliser de façon optimale leurs marques.

Félicitations au marketer Camerounais Tradex !

Source : investiraucameroun.com

 

D’après les résultats du travail effectué par la Direction des accréditations universitaires et de la qualité, l’Institut Universitaire de Technologies de Douala est le meilleur des établissements des Universités d’Etats avec une note de 72/72.

 

Pour la deuxième fois consécutive, l’Institut Universitaire de Technologies (Iut) de l’Université de Douala arrive premier dans le classement des meilleurs établissements placés sous tutelle des institutions universitaires du pays. Pour le Pr François Xavier Etoa, Recteur de l’Université de Douala, cette position occupée par l’Iut appelle à redoubler de travail et d’ardeur pour rester toujours au sommet du classement.

« L’Iut est conscient que c’est bien d’être au sommet. Le plus difficile c’est de s’y maintenir. Une fois que l’Iut garde ce principe, il reste toujours dans sa posture de faire davantage mieux. Je pense que cela a dû contribuer à ce que les évaluateurs commis par le Ministère de l’Enseignement supérieur classent cet établissement. Je dis au Directeur un seul mot, continuez », a-t-il déclaré le mardi 23 avril 2019, jour où la Direction des accréditations universitaires et de la qualité a procédé à la restitution des résultats de l’évaluation des établissements des établissements des Universités d’Etats.

Après l’Iut, la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université de Dschang a été classée 2ème  avec 64/72.  Le Pr Maurice Tsalefac le Doyen de cette Faculté présent lors de la restitution des résultats a déclaré « lorsqu’il s’agit d’un classement, les responsables se basent sur des critères de performance classique de l’ensemble des établissements. Si notre Ministère estime que nous avons rempli ces critères, je pense que tout l’honneur revient à nos collègues et à notre Recteur qui ne cessent de nous accompagner dans notre tâche quotidienne. Le challenge maintenant c’est de viser le premier rang».

Le Pr Jacques Fame Ndongo, Ministre d’Etat Ministre de l’Enseignement supérieur qui a présidé la cérémonie, a tenu à indiquer qu’il ne s’agit pas pour son département ministériel, de mettre les établissements au Tribunal, mais il est tout simplement question de procéder à une évaluation pédagogique dont le but est de les amener à faire mieux.

Dans le top 5 donc du classement, l’Ecole nationale supérieure polytechnique de l’Université de Maroua arrive en 3e position avec 63/72. L’Ecole normale supérieure de Maroua arrive en quatrième position avec 60/72. Et l’Institut universitaire de technologies de Ngaoundéré est à la cinquième place avec une note de 59/72.

 

Liliane N.

La séance ordinaire du conseil municipal relatif au vote du budget s'est déroulée dans la salle de délibération de la commune.

 

La session ordinaire du conseil municipal consacré au vote du budget pour le compte de l'exercice 2019 conformément à la loi N° 2004/018 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux communes sous la présidence du Maire Alain Wilfrid Menganas, en présence du préfet du département du Lom et Djerem Yves Bertrand Awounfac Alienou. Après les civilités d'usagers et la vérification du quorum le maire de la commune dans son discours de circonstance a décliné l'aperçu du budget de l'exercice 2019 qui se chiffre à la somme de six cent quatre-vingt sept millions six cent quarante mille (687.640.000 ) francs CFA. 

De fil en aiguille, il évoquera dans un bref bilan les réalisations faites au cours de l'année 2018, notamment la construction des aires de séchage, l'ouverture des pistes agricoles, la construction des puits et forages, des blocs de latrines, des hangars pour marchés périodiques, voire la réhabilitation de la radio communautaire de Bouam... Au regard de tout ceci, l'autorité administrative du département a félicité l'exécutif municipal pour l'organisation matérielle du conseil et a profité pour exhorter le chef de l'exécutif communal à mobiliser des fonds propres pour pouvoir juguler la question des arriérés de salaires des agents communaux, en réalisant des projets à partir des ressources locales.

Parfait Olinga Bingonga a été copté comme président de la commission des finances par l'organe délibérant afin de présider les travaux de la commission unique mise sur pied pour l'examen du projet de budget et de ses pièces annexes. L'homme va s'articuler sur les réajustements de certaines lignes budgétaires et sur la formulation de quelques doléances. 

Au terme des réajustements, le budget a été enfin voté par acclamation par l'ensemble du conseil municipal à la somme de sept cent vingt-six millions six cent quarante mille francs CFA. Les délibérations votées sont notamment: « la délibération autorisant le maire à demander un concours financier au Feicom pour la réhabilitation du réseau électrique Diang-Belepanga ; la délibération portant adoption du plan d'investissement annuel ; la délibération accordant des avantages à quelques responsables de la commune ; la délibération autorisant le maire à emprunter en temps opportun de l'argent à la banque Atlantique uniquement pour le règlement des salaires du personnel communal et enfin la délibération accordant les indemnités et autres avantages aux maires, à leurs adjoints et aux conseillers municipaux de la commune de Diang ».

 

Bossis Ebo'o, à Diang

Mercredi 24 avril, le Président turc s'en est pris à la France, qui a commémoré officiellement et pour la première fois, le génocide arménien. Il a notamment dénoncé la posture de « donneur de leçons » de la France, l'accusant d'être responsable du génocide au Rwanda.

 

Le ton est monté entre Ankara et Paris après l'instauration par la France d'une journée de commémoration annuelle, le 24 avril, du génocide arménien de 1915. Ainsi, Recep Tayyip Erdogan a fustigé ceux qui « donnent des leçons » à la Turquie à propos du génocide arménien, notamment la France, qu'il a accusée d'être responsable du génocide au Rwanda.

« Si nous regardons ceux qui essayent de donner des leçons sur les droits de l'Homme ou la démocratie à la Turquie avec la question arménienne et la lutte contre le terrorisme, nous voyons qu'ils ont tous un passé sanglant », a affirmé M.Erdogan lors d'un discours télévisé à Ankara. « C'est évident, qui a tué 800.000 personnes dans le génocide au Rwanda? Les responsables sont les Français », a-t-il accusé. « Nous avons des archives et des documents qui le prouvent très clairement ». A-t-il affirmé

Pour rappel, la France est accusée par le pouvoir rwandais d'avoir été complice du régime hutu responsable du génocide de 1994, voire d'avoir pris une part active dans les massacres, ce qu'elle a toujours nié.

Le génocide arménien est reconnu par une trentaine de pays et la communauté des historiens. Selon les estimations, entre 1,2 million et 1,5 million d'Arméniens ont été tués pendant la Première Guerre mondiale par les troupes de l'Empire ottoman, alors allié à Allemagne et à l'Autriche-Hongrie. La Turquie, issue du démantèlement de l'Empire en 1920, refuse l'utilisation du terme « génocide », évoquant des massacres réciproques sur fond de guerre civile et de famine ayant fait des centaines de milliers de morts dans les deux camps.

 

Source : sputniknews.com

Dans sa analyse accordée à l'Agence Cameroun Presse, le président de la commission nationale des droits de l'homme, homme politique et élite de la Lekié affirme :

« Jusqu'à quand les Africains comprendront que leurs avenirs ne dépend pas des autres, et de leurs humeurs, mais plutôt de la décision que prendra chaque Africain, responsable politique ou non de se délivrer du joug colonialiste qui empêche les uns et les autres d'avoir une liberté de penser, d'entreprendre et d'agir sans avoir besoin de la bénédiction des occidentaux et américains. Pour prendre l'exemple de notre pays, il suffit de passer en revue des programmes académiques pour comprendre la gravité des dégâts palpable de l'impérialisme occidentale Au Cameroun.il est donc normal de voir des débats télévisés organises autour de la résolution adoptée par des parlementaires européens ,qui portait sur la situation politique du Cameroun et par ailleurs, observer que ,durant ces scènes télévisées digne des films esclavagistes, nos hommes de médias ont manqué une autre occasion d'éduquer le peuple sur le regard prévaricateurs que les européens ont toujours posé sur l'Afrique ».

Un continent qui prône le respect des droits de l'homme ne peut pas avoir des programmes de gouvernance spécifique pour lutter contre la migration des êtres humains dont ils disent protéger les droits. Sauf qu'en Afrique, nous nous plaisons toujours d'accueillir ceux qui viennent d ailleurs.

Ce qu'il faut savoir avant tout est qu'un parlementaire européen est tout aussi élu par son peuple, tout comme nous avons nos députés et sénateurs ici, qui sont le produit si l'on peut le dire ainsi de la volonté du peuple camerounais. Bien qu'il s'agisse de l'Europe, tout comme nous avons aussi un parlement Africain, qui a encore manqué une occasion de monter au créneau pour démontrer que l'Afrique n'attend plus la correction du maître et que nous tenons dorénavant notre destin entre les mains de Nkodo Dang et ses amis sont restés muets comme des carpes.

Pour revenir sur le fond des déclarations faites par le parlement européen.

Au sujet de la réélection de Paul Biya : il est important que nos compatriotes comprennent que c'est toujours cette Union européenne qui a accompagné Elecam dans ce processus électoral, si tant est que le président de la République actuelle, à savoir Paul Biya n'avait pas été réélu dans les règles de l'art démocratique, pourquoi ne se sont ils pas manifestes comme ils ont pu le faire promptement au sujet du Congo où Martin Fayulu clamait aussi d'avoir été victime du hold-up électoral ?

Pourtant Maurice Kamto à tôt fait de s'autoproclamer président élu juste un jour après le scrutin et même s'il n'a pas pu démontrer cela avec des preuves, le même parlement aurait donc pu faire voter donc une résolution comme cela s'est passé avec la réélection de Nicolas Maduro au Venezuela  où ils ont essayé de mettre la pression sans succès jusqu'à reconnaître son opposant comme légitime...

Ce n'est donc pas 6 mois après la prestation de serment du président proclamé par la cour constitutionnelle que les européens se lèveront comme s'ils étaient endormis pour venir contester la fiabilité du processus.

En tant que qui le font-ils déjà ?

Et parlant des questions de fraudes électorales; qui ne se souvient pas qu'en 2012, en France le Parti socialiste accusait l'UMP d'avoir fait voter les morts, qu’un clash entre François Fillon et jean François Copé sur le bourrage et le même hold-up avait fait le tour du monde entier.

En Belgique, le siège de cette institution qui veut donner des leçons de démocratie : il y'a eu des irrégularités à Neufchâteau impliquant Dimitri Fourny.

Qu'en Espagne PODEMOS et le PS avaient été accusés de fraude avec une vidéo à l'appui.
Les exemples sont légions, ainsi pour dire que certes il y'a eu des irrégularités durant ce scrutin, mais l'Europe est mal placée pour nous donner des leçons dans ce sens.

Les européens et les Américains sont décidés en découdre avec Paul Biya, parce que chacun veut contrôler la transition politique et maîtriser le marché juteux Camerounais et pire encore il se trouve que le Golf de Guinée est convoité tant par l'Europe que cette Amérique.

Concernant la position du gouvernement Camerounais, j'approuve d'une part cette réplique, mais seulement notre pays doit se prémunir sur le plan sécuritaire surtout lorsqu'on sait que dans sciage du président, beaucoup ne sont plus en odeur sainte et n'attendent qu'une faille pour s'emparer du pouvoir.

Les fidèles du président de la République doivent donc s'assurer que ceux qui forment le clergé des sécurocrates du pays et surtout autour du président ne laisse filtrer aucun corps étranger susceptible de venir déstabiliser nos institutions de l'intérieur.

Ceci passe également par l apaisement de la situation politique en ce moment et surtout la recherche des solutions pacifiques au nord et au sud ouest du Cameroun.

Le Cameroun a beaucoup de fronts de guerres ouvertes qui fragilisent notre développement et surtout donnent un sacré coup à la cohésion sociale qui pourrait être le véritable danger de notre pays dans les jours à venir.

Le gouvernement devrait donc s'atteler à œuvrer d'avantage pour réunir les enfants de cette patrie et faire la paix d'abord en interne et aller faire front commun face aux prédateurs qui guettent le moindre faux geste.

Il est clair que nous aurons toujours des judas parmi nous, il faudra donc les laisser se suicider sans pour autant qu'ils aient la moindre occasion de se greffer sur quoi que ce soit.

Les temples d’adoration sont devenus la proie des hommes de mauvaise foi.


Le constat est clair dans la ville de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est. Il ne se passe plus un jour, sans entendre parler de cambriolage, vol, agression dans les temples d’adoration du Christ dans la région du soleil levant. « La semaine passée, notre église a été cassée par des inconnus qui courent toujours dans la nature », déclare Some Enrique Emmanuel, chrétien de la paroisse de Tigaza. Le film commence à l’église catholique de Tigaza, quartier de l’arrondissement de Bertoua 1er, dans le département du Lom et Djerem. Ici c’est la sacristie qui est cassée. Dans sa déclaration, l’Abbé Jean Jacques Méyong indique que : « il s’y trouvait une somme de plus de 900 millions de FCFA pris au coffre-fort de l’église ». 

Deux semaines plus tard c’est la paroisse Holy-Gost Saint Esprit, appartenant toujours à l’Eglise catholique de l’archidiocèse de Bertoua d’être victime de ces actes. Là-bas, on note la disparition des objets liturgiques qui a été emportés par ces derniers. La Cathédrale Sainte Familles de Bertoua, puis la boutique paroissiale de la même chapelle sera également cambriolée. « Ils ont emporté des  objets liturgiques et une somme de plus de 100.000 FCFA ». Nous révèle le responsable des lieux l’Abbé Ebah Mimbang.

Quelques semaines plus tard, c’est le tour de l’Eglise Presbytérienne du Cameroun (EPC), paroisse de Bertoua Station située derrière le secteur militaire N°8 et non loin de la Station régionale CRTV/Est à être également victime d’un cambriolage : « les appareils de sonorisations et une somme de plus de 250.000 FCFA est emportée  par ce même groupe qui va se diriger à l’Assemblée de Dieu dans la ville ». Selon le pasteur Simon : « ça fait exactement trois ans que je suis à Bertoua comme pasteur de cet église (Assemblée de Dieu) sis au quartier Banvellé le premier arrondissement de la ville de Bertoua. Durant cette période, ma chapelle à elle seule a déjà reçu à trois reprise la visite des hors la loi et la dernière visite de ces derniers était en février 2019 ». Pour ce dernier forfait dans cette Assemblée de Dieu, les chaises et les appareils de musique sont emportés. 

« Le peuple de Dieu est en insécurité totale dans la ville de Bertoua qui s’apparente déjà à Sodome de Gomores par un groupe d’individu qui n’ose avoir la crainte de la maison de Dieu. Pour consoler les victimes et plaignants, les autorités et forces de maintien de l’ordre et de sécurité, ne cessent de faire des descentes sur les lieux et ouvrir les enquêtes en espérant un jour rattraper ces derniers qui continuent à semer la désolation aux fidèles chrétiens.

Désormais, ce sont les sociétés de gardiennage qui gardent les églises, de jour comme de nuit. Une situation qui amène la population à se poser la question à savoir si la ville de Bertoua est encore en sécurité car si déjà même les églises sont cambriolés. 

Que dire des domiciles des particuliers ?

 

Bossis Ebo'o

Une analyse de François Bikoro, activateur politique, ambassadeur du panafricanisme.

 

« Je viens d'apprendre que dans une localité jusque là présentée comme un exemplaire du vivre ensemble camerounais, Obala dans la région du Centre Cameroun, des rixes sanglantes opposent des citoyens autochtones à leurs homologues, originaires du septentrion. Alors même que le pays, tout entier, bouillonne des affres d'une guerre, au Nord par Boko Haram, à l'est par les incursions des bandes armées centrafricaines, au Nord-est et au Sud-ouest par des sécessionnistes et à l'interne par des guerres larvées de positionnement dues à une fin de règne de monsieur Paul Biya, au pouvoir depuis 1982.

Un tableau, somme toute apocalyptique, qui ne semble pas émouvoir les acteurs politiques du crew. Qui s'étripent à longueur de journée sur des inutiles contours de concepts creux et vaseux, qu’ils présentent comme constitutifs de leur démocratie. Au point où j'ai voulu, ensemble, scruter cet épique échange auquel se livrent nos gladiateurs: juste pour vous donner une idée de ce qu'ils croient, eux, avoir perçu de leur propre statut. Morceaux choisis, de deux éminences, bien connues des camerounais..

Abel Elimby Lobe, conseiller municipal, Douala,

Augustin Foalem je n'ai jamais été de votre opposition.

Une opposition inutile car elle ne sait pas gagner une élection, une opposition sauvage qui a réduit son activité à l'invective, l'injure et à des débats qui relèvent plus de la distraction que de l'intellect. 

Je n'ai jamais été de l'opposition qui ne sait que faire de la critique et qui est dépourvue de toute capacité à développer une stratégie efficiente capable de mener aux objectifs visés. 

Je n'ai jamais été de l'opposition pour être seulement de l'opposition comment si opposants=statut social. Je suis de ceux qui savent que l'opposition est une situation conjoncturelle. 

Je m'oppose à la mauvaise gouvernance, je ne m'oppose pas à une ethnie qui est dite au pouvoir et qu'il faut évincer pour la remplacer par votre ethnie. 

Je m'oppose à une certaine organisation institutionnelle, je m'oppose à l'incompétence, je m'oppose à la rotation ethnocentrique du poste de président de la République, je m'oppose à ceux pensent que leur ethnie doit être au pouvoir mais Je ne suis pas Elimbi lobe : profession opposant. À ce titre, je ne suis pas membre de votre ligue camerounaise de l'opposition, je n'attends aucune licence de votre mouvement. Je vous ordonne de prendre acte que je suis un opposant au régime du président BIYA qui ne cherche pas à vous plaire.

Dans mon combat pour la bonne conduite des affaires publiques, je ne cherche pas à avoir pour compagnon de lutte toute sorte d'individus qui se serait réclamé de l'opposition et comprenez que je ne suis pas opposé au régime du président BIYA Pour les mêmes raisons que les Norbert Kamgaing Lele et consort, je ne suis pas un opposant aux Betis et je ne suis pas opposant pour remplacer les Betis par l'ethnie des Norbert Kamgaing Lele, ni par celle des Maurice Djiongo, etc. Vos jacasseries n'y changeront rien. Oui je n'ai jamais été un opposant comme vous ? 

Je suis un opposant différent de vous. Je ne suis pas un opposant rompu au cyber terrorisme, je ne suis pas un opposant qui s'exprime avec un faux profil parce que je n'ai pas la culture de faussaire, je ne suis pas un opposant qui insulte pour s'exprimer, je ne suis pas un opposant en manque d'espace d'expression pour n'exister que dans Facebook, je suis un opposant qui, pour faire entendre mes idées, j'ai choisi de militer dans une organisation politique qui avait pour vocation de changer l'ordre politique du pays et non de faire arriver l'ethnie des Norbert kamgaing Lélé au pouvoir. 

Je suis un opposant qui croît aux élections et qui se présente aux élections. Je suis un opposant qui a pour principe que l'élection est le seul mode d'accession aux responsabilités politiques publiques, je suis un opposant qui ne veut pas de l'insurrection comme mode d'éviction du régime Biya, je suis un opposant qui s'oppose à l'implémentation au Cameroun des schémas Burkinabé, égyptien, soudanais, algérien et autres car je suis un opposant qui sait que l'étude objective des causes de l'immobilisme politique montre que les opposants manquent de coordination dans leurs efforts d'éviction du régime Biya. 

Je suis un opposant qui sait que l'analyse objective des cause des échecs à répétition et sans répit montre que c'est la prolifération des partis politiques ethnocentrés comme celui des Norbert Kamgaing Lélé qui est la cause principale des échecs de l'opposition, 

Je suis donc un opposant qui sait que des faibles Partis politiques tribalistes comme le MRC, le SDF, l'UDC et consort ne fédèrent pas au delà de leurs bases ethniques et que ceci constitue une faiblesse grave qui les rend politiquement inefficaces et inefficients. 

Je suis un opposant différent de vous les Kamgaing, les Foalem, les Djiongo parce que je suis un opposant qui sait que la critique n'est plus audible et ne détermine plus le ralliement à l'objectif d'éviction du président BIYA,

Je suis donc très différent de votre opposition car j'appartiens à l'opposition qui sait que ce que le peuple du changement attend maintenant c'est la stratégie idoine pour évincer le régime.

Cette stratégie est déjà élaborée et sera exposée bientôt aux camerounais qui aspirent au changement par les élections législatives et municipales qui s'annoncent. Les promoteurs de cette stratégie l'ont baptisée : Plateforme Kawtal. C'est une stratégie d'unité d'action basée sur le vieux principe de l’Union fait la force.  

Cette stratégie qui a fait ses preuves en 1992 est remise à jour en ce moment où les opposants promoteurs des égoïsmes de toute sorte, les aventuriers du « Chacun pour soi, Dieu pour soi », les malades des aventures individuelles et solitaires ont exaspéré tous les camerounais au point de fabriquer 3077000 électeurs qui ont refusé de venir voter un des huit opposants que seuls 1016000 inscrits sont venus voter en éparpillant leurs voix pour que aucun des huit nuisibles opposants de pacotille n'ait assez de voix pour évincer seul Biya.

Kamto rêvait d'évincer seul Biya avec le seul vote de son ethnie : il a échoué. Puis il a voulu évincer seul Biya par la rue : il a encore échoué et même son ethnie n'est pas sortie pour cette lutte insensée, au Point qu'il ne lui reste qu'une minable communauté de cybers terroristes qui le soutiennent du bout des lèvres.

Je ne suis pas un opposant comme vous.

 
 
 
 
 
 
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Sunday, 05 June 2022 11:01