Même si les dates des trois élections à organiser cette année ne sont pas encore connues, les différents partis politiques présents au Cameroun semblent déjà affûter leurs armes. Ceux ayant tissé des liens avec le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) lors de la dernière élection présidentielle, espèrent aujourd’hui, tirer profit de cette action lors des échéances électorales à venir qui sont les municipales, les législatives et les régionales. C’est le cas du Parti de l’Alliance libérale (Pal) dont le président est Célestin Bedzigui.
Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Célestin Bedzigui laisse entendre qu’il serait en attente des retombées du soutien apporté à Paul Biya lors de la Présidentielle 2018. «Le soutien apporté au candidat Biya à la dernière élection présidentielle devrait favoriser une conversation avec le parti de ce candidat en vue d’une alliance électorale dans certaines circonscriptions. Il reste toutefois à s’interroger sur la culture politique ambiante qui pourrait ne pas favoriser la matérialisation d’une telle vision pourtant porteuse de modernité. Le Rdpc et le Pal ont suivi le candidat Biya. Sous d’autres cieux, cela prédisposerait à des conciliations sur le terrain appelant les électeurs à se rallier tous derrière le candidat d’un des partis. Je ne me fais guère d’illusion à cet effet. En tout cas, nous verrons à quoi nous imposeront les circonstances», déclare-t-il.
A titre de rappel, c’est le dimanche 04 février 2017 lors d’un meeting du Rdpc au centre touristique de Monatélé, que Célestin Bedzigui avait officiellement annoncé qu’il apportait son soutien au candidat de ce parti pour la Présidentielle 2018. Dans sa posture de fils de la Lekié, le président du PAL, avait également joint ses finances soit une somme de 500 000 F CFA à celles des élites de ce département qui ont fait la mise au point de l’état d’avancement du fonds spécial pour soutenir la campagne présidentielle de Paul Biya.
«Nous sommes dans la République pour servir une communauté. Lorsqu'une initiative adossée sur des actes politiques majeurs, comme celui posé par le Président Biya d’autoriser le lancement des études du projet de construction du barrage de Lebanga qui est de 1000 mégawatts, est prise, nous ne pouvons pas rester indifférents à cela», avait-il déclaré pour justifier son choix.
Toutefois aujourd'hui, Célestin Bedzigui indique que le Pal a opté pour une communication de masse comme levier de mobilisation dans le but de garder les esprits en éveil sur la vision de sa formation politique de la gouvernance.
Liliane N.
La présidente du Cameroon People’s Party et leader du mouvement « Stand up for Cameroon », Édith Kah Walla, s’est exprimée récemment sur la crise anglophone au cours d’une rencontre à l’université Georges Washington aux États-Unis. Lors de cette sortie, elle a clairement marqué son désaccord avec l’option de la lutte armée choisit par les séparatistes.
C’est au cours d’une interview accordée depuis les États-Unis à la « Matinale Info », diffusée sur la radio Kalak FM (une chaîne urbaine émettant à Yaoundé sur la fréquence 94.5), jeudi 25 avril 2019, que la présidente du Cameroon People’s party (CPP) a critiqué le combat des ambazoniens.
« Il y a un problème anglophone au Cameroun, il y a une marginalisation des anglophones… Notre position a toujours été que, nous devons absolument lutter pour les droits des anglophones, nous devons absolument lutter contre le régime Biya et arriver à une transition politique qui va nous permettre de dialoguer sur le Cameroun, sur l’identité camerounaise, sur le problème anglophone et sur les problèmes qui minent les 10 régions du Cameroun », a soutenu l’ancienne candidate à la présidentielle.
Et d’ajouter : « Nous estimons que cette lutte doit absolument être non-violente. Nous estimons que nous devons mener cette lutte ensemble en tant que camerounais, les anglophones et les francophones et nous estimons qu’il ne faut absolument pas mener cette lutte en commettant les mêmes tares que nous reprochons au régime Biya. Il ne faut pas mener cette lutte en mentant la population, il ne faut mener cette lutte sans donner de l’éducation politique à la population. Il faut mener cette lutte en amenant la population à connaitre ses droits, à comprendre son droit à revendiquer, à mener des actions non-violente jusqu’à l’obtention d’un changement pour le Cameroun. »
« Nous sommes arrivés à un stade dans cette crise ou il est important d’avouer que, le gouvernement de son coté, et c’était tout à fait prévisible, ne sait utiliser que la force, ne sait utiliser que la violence. Et cette violence-là ne marche pas. Et de l’autre part, les ambazoniens eux aussi semblent être portés sur la violence. Et cette violence non plus ne porte pas. Les ambazoniens n’ont pas réussi à stopper le gouvernement au contraire, le gouvernement à intensifier sa violence », a affirmé la présidente du CPP.
Si elle accuse le régime Biya d’être à l’origine de ce conflit armé, la femme politique estime que « les ambazoniens devraient déposer les armes parce que leur population est en train d’être tuée… »
Une déclaration qui n’a visiblement pas été du goût des séparatistes. Car dans son édition du 19 avril 2019, le journal The Sun indiquait que Mark Bareta, un des séparatistes résidant à l'étranger, avait via un message Facebook, affirmé que Kah Walla était « un ennemi du peuple ».
Danielle Ngono Efondo
Le match qui comptait pour la 17ème journée du championnat de la ligue 1, était également l'avant dernière journée. La victoire de Coton sport de Garoua permet de dire que les cotonculteurs, ont ainsi réussi à filer du bon coton. Même s'il s'agit néanmoins d'un score étriqué, il rassure la team du Nord pour sa participation aux play off.
Comment Coton a pu?
Les joueurs comme un seul homme ont su pendant le temps de la rencontre donner le meilleur d'eux-mêmes. Ils étaient sur tous les fronts pour enfin inscrire le but qui va porter les germes de la victoire durant toute la rencontre, car en face, il y avait les "les Nassara kamakaï" qui ont voulu donner du fil à retordre à Coton sport de Garoua. Dès le début de la rencontre, l'organisation de Franck Happy qui a présenté des indices de force pour contrecarrer les assauts des verts et blanc du Nord, objectif étant pour Union de concéder même un match nul. Kamilou Daouda et ses coéquipiers ont été invincibles, d'où l'inscription du but salvateur à la 38ème minute, grâce à la réalisation de Arnaud Sanaud.
Innocent D H
La campagne nationale de reboisement a été lancée à Garoua mardi dernier par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo. Au cours de la cérémonie de lancement, le membre du Gouvernement a invité les populations à une adhésion massive à cette cette politique qui vise à restaurer les réserves forestières du pays.
Au Cameroun, selon nos sources, plus de 83% de la population nationale recourt à la biomasse qu'elle utilise comme source d'énergie dans les ménages surtout en milieu rural. Partant de cette réalité, les réserves forestières du pays subissent de plein fouet les actions humaines destructives de ses ressources.
C'est fort de ce constat et dans l'optique qu'un terme doit être mis à ce phénomène que le Gouvernement avec ses partenaires, prennent l'initiative de maîtriser la situation pour procéder cette année 2019 à la plantation de 220.000 plants sur l'ensemble du territoire national.
La région du Nord choisie comme épicentre du lancement de la campagne nationale 2019 de reboisement, est une zone à écologie fragile et de savane sèche, raison de plus de procéder en urgence à la restauration de sa réserve forestière. Elle va bénéficier de 50.000 plants pour une participation efficace à la lutte contre le changement climatique.
Le ministre Jules Doret Ndongo a saisi le prétexte pour rappeler que les subventions du fonds spécial du développement forestier seront mobilisés en cette année avec pour principale vision de couvrir les besoins de reboisement de 37 communes engagées dans la gestion des aires protégées dans le sillage de la décentralisation.
Des conventions de financement ont été remises aux délégués régionaux du Nord, de l'Extrême-Nord et de l'Adamaoua. Le ministre des forêts et de faune a procédé par la suite, à la signature des conventions de plantation d'arbres avec la Communauté urbaine de Garoua, les communes, les Gic, ainsi que des associations de jeunes.
Innocent D H
Il faut dire que l'enveloppe prévisionnelle annuelle de la commune de Garoua 3 pour l'exercice écoulé était de 638 millions de francs Cfa. Et dans l'exécution de cette prévision budgétaire, la commune a mis l'accent sur la réalisation d'infrastructures de base. Pour cela, des salles de classe ont été construites, des routes réhabilitées, des forages construits, pour n'évoquer que ces réalisations.
"Nous nous sommes attelés en plus des compétences reçues de l'Etat, nous entendons continuer dans ce sens mais avec nos ressources propres pour pouvoir boucler nos réalisations dans certaines localités", a reconnu et promis Hamidou Laïmani, le maire de la Commune de Garoua 3.
Les travaux se sont tenus en présence du troisième adjoint préfectoral Youssoufa Oumarou qui a invité les conseillers municipaux dans leur ensemble à agir en étroite collaboration pour mener à bien les œuvres de la municipalité. "Ils doivent se mettre au travail pour l'évolution de la Commune de Garoua 3. Ils doivent relayer les informations pour sensibiliser les populations pour la confection des Plans communaux de développement (Pcd) qui seront la boussole de monsieur le maire pour la réalisation des différents projets. Nous avons demandé au maire d'élargir l'assiette fiscale pour que les recettes puissent être améliorées", a précisé l'adjoint préfectoral.
Innocent D H
Dans une correspondance qui date du 24 avril 2019, le collectif des Syndicats nationaux des transports aériens adresse au Directeur général de la Cameroon Airlines corporation (Camair-co) un préavis de grève de huit jours ouvrable. Ils revendiquent entre autres, le paiement sans délai de trois mois de salaires à tout le personnel, la réhabilitation de la flotte de la compagnie, l’aboutissement du code de rémunérations chiffré et négocié, le paiement de la médecine de travail, la prime d’assurance multirisque professionnelle des navigants, l’assurance maladie pour tout le personnel, la résolution de tout autre problème d’ordre social. « Nous, Syndicats nationaux des transports aériens représentés à Camair-Co, nous engageons, passé le délai des préavis et en l’absence d’actions et de décisions fortes, à manifester notre désapprobation par un arrêt de travail à compter de 2 mai 2019 à 6 heures », peut-on lire dans cette correspondance.
En effet, cette situation découle selon ces employés, d’un certain nombre de manquements engendrés par l’inertie des différentes instances de gestion de la compagnie aérienne camerounaise, qui peine à décoller. Dans cette correspondance de trois pages, ils relèvent entre autres, la paupérisation du personnel dont les arriérés de salaires atteignent désormais trois mois (février, mars, avril 2019), l’inertie des instances décisionnelles et managériales face à la décrépitude de la compagnie, l’arrêt quasi-total de l’exploitation de la compagnie, la perte progressive des clients de la compagnie, due à une exploitation devenue incertaine, la dégradation des services à bord, inadaptés et au rabais entraînant la colère des passagères.
Pire encore, ce collectif regrette l’exclusion totale de la Camair-co des opérations du Hadj depuis deux ans, au mépris total de l’objet principal décliné à l’article 3 du décret présidentiel du 11 septembre 2006 portant création de la Camair-co. Toujours au rang des griefs, les employés de la compagnie aérienne camerounaise, dénoncent aussi le non versement systématique des cotisations syndicales retenues à la source par l’employeur, l’ouverture manifeste du ciel camerounais aux compagnies étrangères, le non renouvellement du conseil d’administration de la Camair-co, déjà arrivé en fin de mandat depuis le 22 février 2019, à l’exception du PCA.
Pour ces employés, cet environnement de travail où les capacités morales, physiques, mentales et psychologiques du personnel sont atteintes par la précarité et les incertitudes du lendemain, n’assure par leur sécurité et leur fiabilité.
Marie MGUE
Reçu mercredi dernier, 24 avril 2019, au Palais de l’Unité par le président de la République, Paul Biya, le haut-commissaire du Royaume Uni, Rowan James Laxton, a souligné la disponibilité de son pays à accompagner le Cameroun dans ses efforts de développement et pour lutter contre l’insécurité.
A l’issue de près de quatre-vingt-dix minutes d’entretien avec le président Paul Biya, S.E. Rowan James Laxton a affirmé lui-même avoir eu « une rencontre très productive avec le chef de l’Etat ».
Au menu des échanges entre les deux personnalités, des sujets ayant trait à la coopération bilatérale, la situation sous-régionale et même internationale, comme l’a souligné le diplomate britannique face à la presse. « Nous avons discuté d’un large éventail de questions bilatérales, régionales et internationales » a fait savoir l’hôte du président de la République. Des propos relayés par Cameroon Tribune, le quotidien national bilingue.
Ces questions, selon le diplomate britannique, avaient trait au commerce, aux investissements, au développement. Egalement à l’ordre du jour de cette audience, selon le chef de la mission diplomatique britannique au Cameroun, « la situation humanitaire et la sécurité ». Deux aspects qui concernent notamment les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Sur ce plan, Rowan James Laxton s’est voulu clair : « J’ai dit au président que mon gouvernement est déterminé à aider le Cameroun à surmonter ses difficultés actuelles ». La finalité de cette ambition selon lui étant de permettre au pays de « tirer le meilleur parti de son immense potentiel ». Un soutien qui arrive à point nommé, au moment où le Cameroun reçoit des tirs de boulets de la part de députés du Parlement Européen.
Il faut dire que les relations sont très anciennes entre le Cameroun et la Grande Bretagne et celles-ci sont en permanence raffermies et renforcées par de nombreux actes concrets touchant tant aux domaines de la sécurité que de l’humanitaire, de l’économie que du social comme on a pu le constater ces dernières années.
Les deux pays font par ailleurs de la promotion des valeurs des droits de la personne, de l’égalité des sexes et de la protection de l’environnement, des axes majeurs de leur coopération. La rencontre de mercredi dernier au Palais de l’Unité entre le président de la République, Paul Biya, et le haut-commissaire du Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, Rowan James Laxton, devrait sans doute permettre à celle-ci de repartir sur de nouvelles bases.
Otric N.
A en croire Cameroon Tribune, la ville de Kekem dans le département du HautNkam, région de l’Ouest, vibre depuis le début de cette année, au rythme des moteurs des unités de production de l’entreprise Neo Industry. Cette structure spécialisée dans la transformation des fèves de cacao pour la production du beurre, de la poudre et de la masse de cacao créée en 2015 est effectivement entrée en exploitation en ce début d’année. « Ceci pour traduire en actes concrets l’exhortation du chef de l’Etat qui souhaite voir les Camerounais produire et transformer localement les fruits de la terre », lit-on.
Une vision embrassée par Emmanuel Neossi qui, avant de mettre cette unité de production sur pied, était connu pour ses activités d’exportation de la matière première cacao. Ce projet recevra donc la caution du gouvernement ce vendredi 26 avril.
En effet, rapporte Cameroon Tribune, le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute procèdera à l’inauguration de cette unité industrielle qui, à ce jour, a généré 700 emplois directs et 1000 autres indirects, avec une capacité de traitement de 30 000 tonnes de cacao à l’année. De quoi satisfaire les producteurs locaux qui pourront vendre leurs récoltes sur place.
Le projet a bénéficié d’un financement de 13 milliards de FCFA, octroyé par la Société commerciale de banque (SCB Cameroun), filiale locale du groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank. Ce crédit bancaire a, à son tour, été garanti à hauteur de 6 milliards de FCFA par l’African Guarantee Fund (AGF), fonds de garantie lancé par le groupe de la Banque africaine de développement (BAD).
Pour y arriver, Emmanuel Neossi a bénéficié de divers soutiens, notamment celui des pouvoirs publics, à travers le programme Agropoles qui a accompagné le projet grâce à un appui financier d’un montant de 1,2 milliard de F. Sans oublier les nombreuses facilités fiscalo-douanières octroyées à Neo Industry en tant que zone franche économique. Une traduction de la volonté gouvernementale à promouvoir ce secteur dont l'importance dans l'économie camerounaise n'est plus à démontrer.
Entièrement équipée par l’Allemand Buhler, présenté comme étant le numéro un mondial dans la fabrication des équipements de l’industrie chocolatière, Neo Industry permettra, selon son promoteur, de créer environ 750 emplois indirects.
Cette nouvelle unité de transformation de fèves épouse les ambitions des pouvoirs publics et des acteurs de la filière cacao au Cameroun, qui œuvrent pour l’augmentation de la transformation locale. L’objectif est de transformer 50 % de la production nationale, d’ici à 2020.
Otric N.
Depuis plus d’un an, les souscripteurs de la de la Mission d’Intégration et de Développement pour l’Afrique (MIDA) attendent de recevoir leur argent. Cette attente pourra enfin trouver une issue heureuse. En effet, le Chef de l’Etat Camerounais, Paul Biya, a octroyé près d’un milliard F Cfa pour rembourser les 11885 souscripteurs dénombrés de cette organisation financière controversée qui a défrayé la chronique il y a un peu plus d'un an après la découverte d'un réseau d'escroquerie dont ont été victimes les souscripteurs.
Cette annonce du gouverneur de la région du Centre, Paul Naseri Bea, a été lue ce jeudi 25 avril 2019 à la CRTV Radio. «La bonne nouvelle est que, le Président de la République, dans sa magnanimité, sa compassion et sa sollicitude constante, a octroyé un milliard F Cfa sur l’argent collecté pour aider les souscripteurs. D’abord, nous allons sortir les listes de tous les souscripteurs qui doivent en bénéficier. Nous devons aussi sortir une fiche de paiement par ordre alphabétique qui sera à la Trésorerie Générale de Yaoundé. Et nous allons faire une copie électronique pour permettre à ce que les bénéficiaires puissent vérifier les dates et l’ordre de paiement à partir de leurs téléphones », a-t-il écrit.
En plus de la somme débloquée par le Chef de l’Etat, près de 4,9 milliards F Cfa, collectée par les pouvoirs publics lors de la fermeture de cette organisation, seront également distribués aux bénéficiaires, selon le Gouverneur de la région du Centre. En effet, l'audit commandé fait état de la somme de 15 milliards à répartir aux souscripteurs. Le reste, près de 10 milliards, qu’il faut mobiliser pour aboutir au remboursement intégral de l’argent versé par les souscripteurs, sera probablement à la charge de la Mida, dont les principaux responsables sont actuellement écroués à la prison centrale de Kodengui à Yaoundé. Il est prévu que chaque souscripteur touchera 31% de la somme totale versée à la Mida.
Après avoir interdit les activités de la Mida, le gouvernement avait annoncé avoir retrouvé plus de 3,6 milliards de FCFA dans les locaux de cet organisme qui proposait à ses souscripteurs de multiplier leurs gains jusqu’à cinq fois par rapport au montant initial. Un montant contesté par les responsables de la Mida, qui avancent la somme de plus de 12 milliards F Cfa. Ils accusent par ailleurs, les autorités d’avoir détourné une partie de ces fonds.
Marie MGUE
« Majestueux ! L’ouvrage se dresse fièrement au cœur du quartier administratif de la ville. A sa gauche, la brigade de gendarmerie. A droite, la sous-préfecture. Devant, un jardin public. Derrière, une petite forêt primaire qui sert de temps à autre de pâturages aux bœufs ». C’est ainsi que Cameroon Tribune décrit le nouvel Hôtel de ville de Bebel, situé dans le département de la Vina, région de l’Adamaoua.
Mardi dernier donc, le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam, a procédé, en présence du Directeur général du Fonds Spécial d'Equipement et d'Intervention Intercommunale (FEICOM), Philippe Camille Akoa, à l’inauguration officielle de l’Hôtel de ville de Belel, l’une des huit communes du département de la Vina.
La cérémonie a été marquée par la présence du Secrétaire Général des services du gouverneur et du préfet de la Vina, apprend-on. Démarrés en 2017, les travaux financés par le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom), ont été réceptionnés en février 2018.
Ce bâtiment R+1 est le premier du genre dans la ville de Belel, limitrophe avec la commune de Touboro dans le Nord où 24h plus tôt la délégation du Mindevel, s’est rendue pour un exercice similaire. Le projet dans ses deux phases (construction et équipement) a coûté 331 millions de F. L’exécutif municipal par la voix du maire, Abbo Aboubakar, a remercié les pouvoirs publics pour avoir doté la municipalité qu’il dirige depuis 2013 de cet outil de travail moderne.
A la fin de la cérémonie, le Mindevel, a eu une séance de travail avec les maires de la région de l’Adamaoua qui ont salué les avancées notables enregistrées sur le chantier de la décentralisation et du développement local. Les élus locaux ont remercié le chef de l’Etat, Paul Biya, pour l’allocation spéciale de 100 millions accordée à chaque Collectivité territoriale décentralisée (CTD) pour l’exécution des projets de développement en 2019.
L’histoire de la décentralisation au Cameroun est antérieure à l’indépendance du pays. On peut rappeler à cet effet que c’est en 1941 que furent créées les communes de Yaoundé et de Douala.
Depuis ces années, la pratique de la décentralisation n’a cessé d’évoluer au Cameroun à travers l’avènement de la mise en place d’autres communes. Toutefois, c’est surtout la loi N°96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la constitution du 02 Juin 1972 qui a donné une impulsion nouvelle et un rôle accru et déterminant à la décentralisation pour améliorer et dynamiser le développement politique, social et économique du Cameroun.
En effet, le titre 10 de cette loi traite des collectivités territoriales décentralisées de la République, il s’agit des régions et des communes. Si en 1996, l’institution communale était en soi une réalité bien connue autant par les aînés que par la jeune génération, Il n’en était pas de même pour les régions qui renvoyaient certes à une réalité administrative tout aussi connue à savoir la Province, mais déjà, le terme région que l’on découvrait à cette occasion apportait des éléments novateurs que la loi elle-même allait se charger de décliner pour une meilleure compréhension des enjeux de la décentralisation.
Otric N.
Pour la première fois, une femme va diriger un match de Ligue 1 ce week-end. Stéphanie Frappart sera au sifflet pour la rencontre, dimanche, entre Amiens et Strasbourg, a annoncé mardi la Fédération (FFF). Un signal fort qui intervient à moins de deux mois de la Coupe du monde féminine organisée en France.
Frappart, 35 ans dirige des rencontres depuis 2014 en Ligue 2, où elle est la seule arbitre centrale française retenue pour la Coupe du monde féminine 2019 en France. Si Nelly Viennot a été arbitre assistante pendant dix ans dans l'élite jusqu'en 2007, jamais une femme n'avait été désignée comme arbitre centrale d'un match de première division en France. Une petite révolution…
Elle est l'une des 27 arbitres nommées par la Fifa. Clément Turpin, retenu par la Fifa comme assistant vidéo pour cette compétition, assistera Stéphanie Frappart sur cette rencontre. Ce choix a aussi été fait en vue de la préparation pour le Mondial féminin, organisé en France, où Stéphanie Frappart sera la seule arbitre française. « La FIFA a invité les fédérations possédant une arbitre retenue pour ce Mondial féminin à les préparer dans les meilleures conditions en vue de cette compétition de haut niveau », a ainsi indiqué la FFF dans un communiqué.
Rencontré par le journal « Le Figaro » il y a quelques jours, Stéphanie Frappart n'avait pas dissimulé son envie de briser le plafond de verre en officiant un jour sur une pelouse de l'élite. « L'accession à la Ligue 1, comme je l'ai vécue pour la Ligue 2, je la vois plus comme une reconnaissance de mes compétences. Je ne veux pas qu'on me mette en haut de l'affiche uniquement parce que je suis une femme », avait-elle expliqué, convaincue que les mentalités étaient prêtes dans les hautes sphères du foot français pour cette expérimentation. « Je ne pense pas qu'il y ait de blocage dans les instances même si, en football comme partout, il faut en faire un peu plus pour acquérir sa place », avait-elle ajouté.
Pour rappel, Stéphanie Frappart n’est pas une débutante. Âgée de 35 ans, elle a été la première femme désignée comme arbitre centrale en Ligue 2 en 2014. Elle a dirigé 14 matches cette saison, le dernier en date vendredi dernier, lors du prolifique Valenciennes-Béziers (5-6). Dans le même temps, elle s'est illustrée au niveau international chez les dames, avec deux matches à la Coupe du monde 2015 et la finale du Mondial U20 l'été dernier.
Source : RFI et France24
De nouvelles révélations sur l'origine de l'incendie de cette cathédrale ont été émises ce 24 avril. Le patron de la société Le Bras Frères, qui a monté l'échafaudage autour de la flèche de Notre-Dame, a assuré auprès de Marianne et du Canard enchaîné que six cloches reliées par des câbles électriques qui courraient dans les charpentes avaient été installées au-dessus du cœur de la cathédrale, au sein même de la charpente, ainsi qu'à l'intérieur de la flèche de Viollet-le-Duc.
D’après le média français, trois premières cloches de taille modeste avaient été installées en 2007 au-dessus de la clé de voûte du transept. Trois autres cloches, remises en service en 2012, au moment de la rénovation des grandes cloches des beffrois, se trouvaient dans la flèche. Benjamin Mouton, architecte en chef des monuments historiques, a même confirmé que cette installation devait être provisoire».
Par ailleurs, les médias ont donnée d’autres informations, notamment celle qui fait allusion à la découverte de sept mégots de cigarettes, au dessus de l'échafaudage par les enquêteurs, alors que fumer à cet endroit est formellement interdit pour des raisons de sécurité. Le chef de l'entreprise l'a «reconnu et l'a «regretté». Il a estimé cependant que cela n'avait pas provoqué l'incendie.
Les enquêtes ne sont pas finies mais, les informations relayées par les médias suscitent quelques interrogations majeures : Ces cloches pourraient-elles être à l'origine d'un court-circuit qui aurait provoqué l'incendie de la cathédrale? Pourquoi le feu s'est-il propagé aussi vite ?
Les enquêteurs de la brigade criminelle vont devoir entendre les responsables successifs de l'édifice afin de comprendre qui a autorisé ou n'a pas autorisé ces installations électriques dans les parties boisées. En outre, la question qui se posera aussi est de savoir pourquoi ces systèmes électriques compliqués n'avaient pas été coupés.
Pour trouver l'origine du violent incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris le 17 Avril dernier, les sources proches de l’enquête ont toujours privilégié la piste d’un accident. Certains parlent même de deux alertes qui ont été données le soir du drame, avant que l'incendie ne soit constaté vers 18h50.
Au-delà de l’attente des réponses quant à la cause de l’incendie de ce qui, au fil des années est devenu un site historique l’on s’interroge aussi sur la signification des images qui ont circulé dans les réseaux sociaux et, leur présence dans cet antre de prière.
Nicole Ricci Minyem
Les activités menées à ce jour dans le cadre du recensement général de l’agriculture et de l’élevage (RGAE) permettent aujourd’hui de disposer d’une base de données géographiques sur les voies d’accès et zones de production agropastorales des infrastructures, des zones de transhumance.
Egalement disponible, une base de données décrivant les communautés rurales, notamment leur environnement socioéconomique et culturel de même qu’une base des données sur les entreprises agropastorales et aquacoles fournissant des informations de base permettant de caractériser les activités agropastorales et aquacoles menées par ces unités.
C’est du moins ce qu’affirme le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe dans les colonnes de Cameroon Tribune. Ce dernier co-présidait mercredi dernier à Yaoundé avec son homologue en charge de l’élevage et des pêches, Dr Taiga, la 6è session du comité technique national du RGAE.
Il a été question lors de ces assises d’examiner et de valider le rapport annuel de performance 2018 et le projet de performance du recensement pour l’année en cours. Il s’est aussi agi, selon Cameroon Tribune, de « se prononcer sur les principaux résultats du module communautaire ainsi que le plan révisé de déploiement que la coordination nationale souhaite exécuter sur l’ensemble du territoire national, pour collecter les données auprès des ménages et des organisations de producteurs ».
L’on apprend également que la mise en œuvre de modules suscités a été précédée par la cartographie participative réalisée simultanément avec le module communautaire. Ces résultats ont ainsi permis de découper le territoire national en zones de dénombrement.
Selon le Minader, ces zones sont utilisées pour la planification et la conduite de la collecte des données sur le terrain, mais aussi pour l’élaboration et la publication des résultats du RGAE au niveau des plus petites entités administratives du pays.
D’après Laurent Manga Bela, coordonateur national du RGAE, le budget initial pour cette opération était estimé à près de 23 milliards de F, les contraintes budgétaires subsistant, c’est plutôt 12 milliards de F qui sont à mobiliser aujourd'hui. Mais pour le moment, seulement 6 milliards de F sont disponibles. « Il revient au coordonateur d’aller à la recherche des bailleurs de fonds pour boucler ce financement », explique-t-il.
Il faut dire que pour l’instant, quelques partenaires techniques et financiers se sont prononcés et ont mobilisé de l’argent pour la réalisation du projet. Il s’agit du Fonds international de développement agricole (FIDA), la Banque africaine de développement et l’Union européenne. Le gouvernement à travers le ministère des Finances se propose également d’injecter des fonds incessamment pour la poursuite de cette opération.
Otric N.
Il était question pour les différentes parties prenantes de construire un système universitaire de qualité et compétitif, capable de produire un capital humain concurrentiel et adapté aux défis économiques actuels à l’aune du triptyque « professionnalisation-assurance qualité-employabilité des jeunes diplômés ».
Selon Cameroon Tribune qui rapporte cette information, la rencontre était présidée par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), le Pr Jacques Fame Ndongo, qu’entouraient les chefs des institutions universitaires. Au menu de ces assises tenues à huis clos, plusieurs préoccupations, notamment le respect du calendrier des activités académiques de l’année en cours dans l’ensemble des institutions publiques et privées.
Selon le journal, l’organisation de la 22e édition des Jeux universitaires à Dschang avec pour corollaire le défi de la construction et de la maintenance des infrastructures sportives et l’amélioration des conditions de vie et de travail des personnels d’appui dans les universités d’Etat n’étaient pas en reste.
Au cours de ces derniers mois, l’université camerounaise a été confrontée à certains mouvements d’humeur portant sur l’amélioration des conditions de vie et de travail de cette composante universitaire. Afin de trouver des pistes de solutions, un accent a été mis sur l’état des lieux des réalisations du gouvernement au profit de cette catégorie de personnels, notamment en ce qui concerne la prime d’appui à l’enseignement et à la recherche, les actions entreprises par le ministre d’Etat, Minesup pour trouver des solutions à ces problèmes posés par les personnels d’appui ainsi que l’application du décret 2014 portant revalorisation du Smig.
Pour ce qui est de l’université de Bamenda, située dans une région en proie aux exactions des séparatistes, le chef de cette institution, le vice chancellor, Pr. Theresia Nkuo Akenji, tient à rassurer : « Mes impressions sont bonnes concernant le climat qui prévaut à l’université de Bamenda. Nous continuons à avancer malgré la crise. Il est vrai que les défis sont grands à savoir la sécurité et les finances. Mais, notre personnel et nos étudiants donnent le meilleur d’eux. Pour cela, nous avons déposé nos doléances au gouvernement qui essaie d’améliorer la situation sécuritaire », a-t-elle expliqué. Les travaux se sont bouclés hier en fin d’après-midi.
Otric N.