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Le Parti de l’Alliance libérale, Célestin Bedzigui, le président de ce parti politique a clairement indiqué dans une interview, que ce soutien devrait favoriser une conversation avec le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), dans certaines circonscriptions.

 

Même si les dates des trois élections à organiser cette année ne sont pas encore connues, les différents partis politiques présents au Cameroun semblent déjà affûter leurs armes. Ceux ayant tissé des liens avec le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) lors de la dernière élection présidentielle, espèrent aujourd’hui, tirer profit de cette action lors des échéances électorales à venir qui sont les municipales, les législatives et les régionales. C’est le cas du Parti de l’Alliance libérale (Pal) dont le président est Célestin Bedzigui.

Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Célestin Bedzigui laisse entendre qu’il serait en attente des retombées du soutien apporté à Paul Biya lors de la Présidentielle 2018. «Le soutien apporté au candidat Biya à la dernière élection présidentielle devrait favoriser une conversation avec le parti de ce candidat en vue d’une alliance électorale dans certaines circonscriptions. Il reste toutefois à s’interroger sur la culture politique ambiante qui pourrait ne pas favoriser la matérialisation d’une telle vision pourtant porteuse de modernité. Le Rdpc et le Pal ont suivi le candidat Biya. Sous d’autres cieux, cela prédisposerait à des conciliations sur le terrain appelant les électeurs à se rallier tous derrière le candidat d’un des partis. Je ne me fais guère d’illusion à cet effet. En tout cas, nous verrons à quoi nous imposeront les circonstances», déclare-t-il.

A titre de rappel, c’est le dimanche 04 février 2017 lors d’un meeting du Rdpc au centre touristique de Monatélé, que Célestin Bedzigui avait officiellement annoncé qu’il apportait son soutien au candidat de ce parti pour la Présidentielle 2018. Dans sa posture de fils de la Lekié, le président du PAL, avait également joint ses finances soit une somme de 500 000 F CFA à celles des élites de ce département qui ont fait la mise au point de l’état d’avancement du fonds spécial pour soutenir la campagne présidentielle de Paul Biya.

«Nous sommes dans la République pour servir une communauté. Lorsqu'une initiative adossée sur des actes politiques majeurs, comme celui posé par le Président Biya d’autoriser le lancement des études du projet de construction du barrage de Lebanga qui est de 1000 mégawatts, est prise, nous ne pouvons pas rester indifférents à cela», avait-il déclaré pour justifier son choix.

Toutefois aujourd'hui, Célestin Bedzigui indique que le Pal a opté pour une communication de masse comme levier de mobilisation dans le but de garder les esprits en éveil sur la vision de sa formation politique de la gouvernance.

 

Liliane N.

La présidente du Cameroon People’s Party et leader du mouvement « Stand up for Cameroon », Édith Kah Walla, s’est exprimée récemment sur la crise anglophone au cours d’une rencontre à l’université Georges Washington aux États-Unis. Lors de cette sortie, elle a clairement marqué son désaccord avec l’option de la lutte armée choisit par les séparatistes.

 

C’est au cours d’une interview accordée  depuis les États-Unis à la « Matinale Info », diffusée sur la radio Kalak FM (une chaîne urbaine émettant à Yaoundé sur la fréquence 94.5), jeudi 25 avril 2019, que la présidente du Cameroon People’s party (CPP) a  critiqué le combat des ambazoniens.

« Il y a un problème anglophone au Cameroun, il y a une marginalisation des anglophones… Notre position a toujours été que, nous devons absolument  lutter pour les droits des anglophones, nous devons absolument lutter contre le régime Biya et arriver à une transition politique qui va nous permettre de dialoguer sur le Cameroun, sur l’identité camerounaise, sur le problème anglophone et sur les problèmes qui minent les 10 régions du Cameroun », a soutenu l’ancienne candidate à la présidentielle.

Et d’ajouter : « Nous estimons que cette lutte doit absolument être non-violente.  Nous estimons que nous devons mener cette lutte ensemble en tant que camerounais, les anglophones et les francophones et nous estimons qu’il ne faut absolument pas mener cette lutte en commettant les mêmes tares que nous reprochons au régime Biya. Il ne faut pas mener cette lutte en mentant la population, il ne faut mener cette lutte sans donner de l’éducation politique  à la population. Il faut mener cette lutte en amenant la population à connaitre ses droits, à comprendre son  droit à revendiquer, à mener des actions non-violente jusqu’à l’obtention d’un changement pour le Cameroun. »

« Nous sommes arrivés à un stade dans cette crise ou il est important d’avouer que, le gouvernement de son coté, et c’était tout à fait prévisible, ne sait utiliser que la force, ne sait utiliser que la violence. Et cette violence-là ne marche pas. Et de l’autre part, les ambazoniens eux aussi semblent être portés sur la violence. Et cette violence non plus  ne porte pas. Les ambazoniens n’ont pas réussi à stopper le gouvernement au contraire, le gouvernement à intensifier sa violence », a affirmé la présidente du CPP.

Si elle accuse le régime Biya d’être à l’origine de ce conflit armé, la femme politique estime que « les ambazoniens devraient déposer les armes parce que leur population est en train d’être tuée… »

Une déclaration qui n’a visiblement pas été du goût des séparatistes. Car dans son édition du 19 avril 2019, le journal The Sun indiquait que Mark Bareta, un des séparatistes résidant à l'étranger, avait via un message Facebook, affirmé que Kah Walla était « un ennemi du peuple ».

 

Danielle Ngono Efondo

L'équipe fanion du Nord a garantie sa place d'être leader de son groupe. Elle s'est imposée à son complexe sportif mercredi 24 avril 2019 en après-midi en battant Union sportive de Douala par un score d'un but à zéro.

 

Le match qui comptait pour la 17ème journée du championnat de la ligue 1, était également l'avant dernière journée. La victoire de Coton sport de Garoua permet de dire que les cotonculteurs, ont ainsi réussi à filer du bon coton. Même s'il s'agit néanmoins d'un score étriqué, il rassure la team du Nord pour sa participation aux play off.

 

Comment Coton a pu?

Les joueurs comme un seul homme ont su pendant le temps de la rencontre donner le meilleur d'eux-mêmes. Ils étaient sur tous les fronts pour enfin inscrire le but qui va porter les germes de la victoire durant toute la rencontre, car en face, il y avait les "les Nassara kamakaï" qui ont voulu donner du fil à retordre à Coton sport de Garoua. Dès le début de la rencontre, l'organisation de Franck Happy qui a présenté des indices de force pour contrecarrer les assauts des verts et blanc du Nord, objectif étant pour Union de concéder même un match nul. Kamilou Daouda et ses coéquipiers ont été invincibles, d'où l'inscription du but salvateur à la 38ème minute, grâce à la réalisation de Arnaud Sanaud.

 

Innocent D H

La campagne nationale de reboisement a été lancée à Garoua mardi dernier par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo. Au cours de la cérémonie de lancement, le membre du Gouvernement a invité les populations à une adhésion massive à cette cette politique qui vise à restaurer les réserves forestières du pays.

 

Au Cameroun, selon nos sources, plus de 83% de la population nationale recourt à la biomasse qu'elle utilise comme source d'énergie dans les ménages surtout en milieu rural. Partant de cette réalité, les réserves forestières du pays subissent de plein fouet les actions humaines destructives de ses ressources.

C'est fort de ce constat et dans l'optique qu'un terme doit être mis à ce phénomène que le Gouvernement avec ses partenaires, prennent l'initiative de maîtriser la situation pour procéder cette année 2019 à la plantation de 220.000 plants sur l'ensemble du territoire national.

La région du Nord choisie comme épicentre du lancement de la campagne nationale 2019 de reboisement, est une zone à écologie fragile et de savane sèche, raison de plus de procéder en urgence à la restauration de sa réserve forestière. Elle va bénéficier de 50.000 plants pour une participation efficace à la lutte contre le changement climatique.

Le ministre Jules Doret Ndongo a saisi le prétexte pour rappeler que les subventions du fonds spécial du développement forestier seront mobilisés en cette année avec pour principale vision de couvrir les besoins de reboisement de 37 communes engagées dans la gestion des aires protégées dans le sillage de la décentralisation.

Des conventions de financement ont été remises aux délégués régionaux du Nord, de l'Extrême-Nord et de l'Adamaoua. Le ministre des forêts et de faune a procédé par la suite, à la signature des conventions de plantation d'arbres avec la Communauté urbaine de Garoua, les communes, les Gic, ainsi que des associations de jeunes.

 

Innocent D H

Ces élus locaux l'ont exprimé mardi dernier au cours d'une session ordinaire du conseil consacrée au vote et à l'adoption du compte administratif du maire et de gestion du receveur municipal.

 

Il faut dire que l'enveloppe prévisionnelle annuelle de la commune de Garoua 3 pour l'exercice écoulé était de 638 millions de francs Cfa. Et dans l'exécution de cette prévision budgétaire, la commune a mis l'accent sur la réalisation d'infrastructures de base. Pour cela, des salles de classe ont été construites, des routes réhabilitées, des forages construits, pour n'évoquer que ces réalisations.

"Nous nous sommes attelés en plus des compétences reçues de l'Etat, nous entendons continuer dans ce sens mais avec nos ressources propres pour pouvoir boucler nos réalisations dans certaines localités", a reconnu et promis Hamidou Laïmani, le maire de la Commune de Garoua 3.

Les travaux se sont tenus en présence du troisième adjoint préfectoral Youssoufa Oumarou qui a invité les conseillers municipaux dans leur ensemble à agir en étroite collaboration pour mener à bien les œuvres de la municipalité. "Ils doivent se mettre au travail pour l'évolution de la Commune de Garoua 3. Ils doivent relayer les informations pour sensibiliser les populations pour la confection des Plans communaux de développement (Pcd) qui seront la boussole de monsieur le maire pour la réalisation des différents projets. Nous avons demandé au maire d'élargir l'assiette fiscale pour que les recettes puissent être améliorées", a précisé l'adjoint préfectoral. 

 

Innocent D H

Réunis au sein du collectif des Syndicats nationaux des transports aériens, ils revendiquent dans un préavis de grève qui date du 24 avril dernier, trois mois d’arriérés de salaires et de meilleures conditions de travail.

 

Dans une correspondance qui date du 24 avril 2019,  le collectif des Syndicats nationaux des transports aériens adresse  au Directeur général de la Cameroon Airlines corporation (Camair-co) un préavis de grève de huit jours ouvrable. Ils revendiquent entre autres, le paiement sans délai de trois mois de salaires à tout le personnel, la réhabilitation de la flotte de la compagnie, l’aboutissement du code de rémunérations chiffré et négocié, le paiement de la médecine de travail, la prime d’assurance multirisque professionnelle des navigants, l’assurance maladie pour tout le personnel, la résolution de tout autre problème d’ordre social. « Nous, Syndicats nationaux des transports aériens représentés à Camair-Co, nous engageons, passé le délai des préavis et en l’absence d’actions et de décisions fortes, à manifester notre désapprobation  par un arrêt de travail à compter de 2 mai 2019 à 6 heures », peut-on lire dans cette correspondance.

En effet, cette situation découle selon ces employés, d’un certain nombre de manquements engendrés par l’inertie des différentes instances de gestion de la compagnie aérienne camerounaise, qui peine à décoller.  Dans cette correspondance de trois pages, ils relèvent  entre autres, la paupérisation du personnel dont les arriérés  de salaires atteignent désormais trois  mois  (février, mars, avril 2019), l’inertie des instances décisionnelles et managériales face à la décrépitude de la compagnie, l’arrêt quasi-total de l’exploitation de la compagnie, la perte progressive des clients de la compagnie, due à une exploitation devenue incertaine, la dégradation des services à bord, inadaptés et au rabais entraînant la colère des passagères.

Pire encore, ce collectif regrette l’exclusion totale de la Camair-co des opérations du Hadj depuis deux ans, au mépris total de l’objet principal décliné à l’article 3 du décret présidentiel du 11 septembre 2006 portant création de la Camair-co. Toujours au rang des griefs, les employés de la compagnie aérienne camerounaise, dénoncent aussi le non versement systématique des cotisations syndicales retenues à la source par l’employeur, l’ouverture manifeste du ciel camerounais aux compagnies étrangères, le non renouvellement du conseil d’administration de la Camair-co, déjà arrivé en fin de mandat depuis le 22 février 2019, à l’exception du PCA.

Pour ces employés, cet environnement de travail où les capacités morales, physiques, mentales et psychologiques du personnel sont atteintes par la précarité et les incertitudes du lendemain, n’assure par leur sécurité et leur fiabilité.

 

Marie MGUE

Reçu mercredi dernier, 24 avril 2019, au Palais de l’Unité par le président de la République, Paul Biya, le haut-commissaire du Royaume Uni, Rowan James Laxton, a souligné la disponibilité de son pays à accompagner le Cameroun dans ses efforts de développement et pour lutter contre l’insécurité.

 

A l’issue de près de quatre-vingt-dix minutes d’entretien avec le président Paul Biya, S.E. Rowan James Laxton a affirmé lui-même avoir eu « une rencontre très productive avec le chef de l’Etat ».

Au menu des échanges entre les deux personnalités, des sujets ayant trait à la coopération bilatérale, la situation sous-régionale et même internationale, comme l’a souligné le diplomate britannique face à la presse. « Nous avons discuté d’un large éventail de questions bilatérales, régionales et internationales » a fait savoir l’hôte du président de la République. Des propos relayés par Cameroon Tribune, le quotidien national bilingue.

Ces questions, selon le diplomate britannique, avaient trait au commerce, aux investissements, au développement. Egalement à l’ordre du jour de cette audience, selon le chef de la mission diplomatique britannique au Cameroun, « la situation humanitaire et la sécurité ». Deux aspects qui concernent notamment les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Sur ce plan, Rowan James Laxton s’est voulu clair : « J’ai dit au président que mon gouvernement est déterminé à aider le Cameroun à surmonter ses difficultés actuelles ». La finalité de cette ambition selon lui étant de permettre au pays de « tirer le meilleur parti de son immense potentiel ». Un soutien qui arrive à point nommé, au moment où le Cameroun reçoit des tirs de boulets de la part de députés du Parlement Européen.

Il faut dire que les relations sont très anciennes entre le Cameroun et la Grande Bretagne et celles-ci sont en permanence raffermies et renforcées par de nombreux actes concrets touchant tant aux domaines de la sécurité que de l’humanitaire, de l’économie que du social comme on a pu le constater ces dernières années.

Les deux pays font par ailleurs de la promotion des valeurs des droits de la personne, de l’égalité des sexes et de la protection de l’environnement, des axes majeurs de leur coopération. La rencontre de mercredi dernier au Palais de l’Unité entre le président de la République, Paul Biya, et le haut-commissaire du Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord, Rowan James Laxton, devrait sans doute permettre à celle-ci de repartir sur de nouvelles bases.

 

Otric N.

A travers cette inauguration officielle, Neo Industry recevra ainsi la caution du gouvernement. Ce sera vendredi prochain, 26 avril 2019, dans la ville de Kekem, dans le département du Haut-Nkam.

 

A en croire Cameroon Tribune, la ville de Kekem dans le département du HautNkam, région de l’Ouest, vibre depuis le début de cette année, au rythme des moteurs des unités de production de l’entreprise Neo Industry. Cette structure spécialisée dans la transformation des fèves de cacao pour la production du beurre, de la poudre et de la masse de cacao créée en 2015 est effectivement entrée en exploitation en ce début d’année. « Ceci pour traduire en actes concrets l’exhortation du chef de l’Etat qui souhaite voir les Camerounais produire et transformer localement les fruits de la terre », lit-on.

Une vision embrassée par Emmanuel Neossi qui, avant de mettre cette unité de production sur pied, était connu pour ses activités d’exportation de la matière première cacao. Ce projet recevra donc la caution du gouvernement ce vendredi 26 avril.

En effet, rapporte Cameroon Tribune, le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute procèdera à l’inauguration de cette unité industrielle qui, à ce jour, a généré 700 emplois directs et 1000 autres indirects, avec une capacité de traitement de 30 000 tonnes de cacao à l’année. De quoi satisfaire les producteurs locaux qui pourront vendre leurs récoltes sur place.

Le projet a bénéficié d’un financement de 13 milliards de FCFA, octroyé par la Société commerciale de banque (SCB Cameroun), filiale locale du groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank. Ce crédit bancaire a, à son tour, été garanti à hauteur de 6 milliards de FCFA par l’African Guarantee Fund (AGF), fonds de garantie lancé par le groupe de la Banque africaine de développement (BAD).

Pour y arriver, Emmanuel Neossi a bénéficié de divers soutiens, notamment celui des pouvoirs publics, à travers le programme Agropoles qui a accompagné le projet grâce à un appui financier d’un montant de 1,2 milliard de F. Sans oublier les nombreuses facilités fiscalo-douanières octroyées à Neo Industry en tant que zone franche économique. Une traduction de la volonté gouvernementale à promouvoir ce secteur dont l'importance dans l'économie camerounaise n'est plus à démontrer.

Entièrement équipée par l’Allemand Buhler, présenté comme étant le numéro un mondial dans la fabrication des équipements de l’industrie chocolatière, Neo Industry permettra, selon son promoteur, de créer environ 750 emplois indirects.

Cette nouvelle unité de transformation de fèves épouse les ambitions des pouvoirs publics et des acteurs de la filière cacao au Cameroun, qui œuvrent pour l’augmentation de la transformation locale. L’objectif est de transformer 50 % de la production nationale, d’ici à 2020.

 

Otric N.

Cette somme, ajoutée aux 4,9 milliards F Cfa, collectés par le gouvernement, permettra de rembourser les victimes de la Mission d’Intégration et de Développement pour l’Afrique (Mida).

 

Depuis plus d’un an, les souscripteurs de la de la  Mission d’Intégration et de Développement pour l’Afrique (MIDA) attendent de recevoir leur argent. Cette attente pourra enfin trouver une issue heureuse. En effet, le Chef de l’Etat Camerounais, Paul Biya, a octroyé près d’un milliard F Cfa pour rembourser  les 11885 souscripteurs dénombrés  de cette organisation financière controversée qui a défrayé la chronique il y a un peu plus d'un an après  la découverte d'un réseau d'escroquerie dont ont été victimes les souscripteurs.  

Cette annonce du gouverneur de la région du Centre, Paul Naseri Bea, a été lue ce jeudi 25 avril 2019 à la CRTV Radio. «La bonne nouvelle est que, le Président de la République, dans sa magnanimité, sa compassion et sa sollicitude constante, a octroyé un milliard F Cfa  sur l’argent collecté pour aider les souscripteurs. D’abord, nous allons sortir les listes de tous les souscripteurs qui doivent en bénéficier. Nous devons aussi sortir une fiche de paiement par ordre alphabétique qui sera à la Trésorerie Générale de Yaoundé. Et nous allons faire une copie électronique pour permettre à ce que les bénéficiaires puissent vérifier les dates et l’ordre de paiement à partir de leurs téléphones », a-t-il écrit.

En plus de la somme débloquée par le Chef de l’Etat, près de 4,9 milliards F Cfa, collectée par les pouvoirs publics lors de la fermeture de cette organisation, seront également distribués aux bénéficiaires, selon le Gouverneur de la région du Centre. En effet,  l'audit commandé fait état de la somme de 15 milliards à répartir aux souscripteurs. Le reste, près de 10 milliards, qu’il faut mobiliser pour aboutir au remboursement intégral de l’argent versé par les souscripteurs, sera probablement à la charge de la Mida, dont les principaux responsables sont actuellement écroués à la  prison centrale de Kodengui à Yaoundé. Il est prévu que chaque  souscripteur touchera 31% de la somme totale versée à la Mida.

Après avoir interdit les activités de la Mida, le gouvernement avait annoncé avoir retrouvé plus de 3,6 milliards de FCFA dans les locaux de cet organisme qui proposait à ses souscripteurs de multiplier leurs gains jusqu’à cinq fois par rapport au montant initial. Un montant contesté par les responsables de la Mida, qui avancent la somme de plus de 12 milliards F Cfa. Ils accusent par ailleurs, les autorités d’avoir détourné une partie de ces fonds. 

 

Marie MGUE

L’ouvrage a été officiellement mis en service mardi dernier par le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam.

 

« Majestueux ! L’ouvrage se dresse fièrement au cœur du quartier administratif de la ville. A sa gauche, la brigade de gendarmerie. A droite, la sous-préfecture. Devant, un jardin public. Derrière, une petite forêt primaire qui sert de temps à autre de pâturages aux bœufs ». C’est ainsi que Cameroon Tribune décrit le nouvel Hôtel de ville de Bebel, situé dans le département de la Vina, région de l’Adamaoua.

Mardi dernier donc, le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam, a procédé, en présence du Directeur général du Fonds Spécial d'Equipement et d'Intervention Intercommunale (FEICOM), Philippe Camille Akoa, à l’inauguration officielle de l’Hôtel de ville de Belel, l’une des huit communes du département de la Vina.

La cérémonie a été marquée par la présence du Secrétaire Général des services du gouverneur et du préfet de la Vina, apprend-on. Démarrés en 2017, les travaux financés par le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom), ont été réceptionnés en février 2018.

Ce bâtiment R+1 est le premier du genre dans la ville de Belel, limitrophe avec la commune de Touboro dans le Nord où 24h plus tôt la délégation du Mindevel, s’est rendue pour un exercice similaire. Le projet dans ses deux phases (construction et équipement) a coûté 331 millions de F. L’exécutif municipal par la voix du maire, Abbo Aboubakar, a remercié les pouvoirs publics pour avoir doté la municipalité qu’il dirige depuis 2013 de cet outil de travail moderne.

A la fin de la cérémonie, le Mindevel, a eu une séance de travail avec les maires de la région de l’Adamaoua qui ont salué les avancées notables enregistrées sur le chantier de la décentralisation et du développement local. Les élus locaux ont remercié le chef de l’Etat, Paul Biya, pour l’allocation spéciale de 100 millions accordée à chaque Collectivité territoriale décentralisée (CTD) pour l’exécution des projets de développement en 2019.

L’histoire de la décentralisation au Cameroun est antérieure à l’indépendance du pays. On peut rappeler à cet effet que c’est en 1941 que furent créées les communes de Yaoundé et de Douala.

Depuis ces années, la pratique de la décentralisation n’a cessé d’évoluer au Cameroun à travers l’avènement de la mise en place d’autres communes. Toutefois, c’est surtout la loi N°96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la constitution du 02 Juin 1972 qui a donné une impulsion nouvelle et un rôle accru et déterminant à la décentralisation pour améliorer et dynamiser le développement politique, social et économique du Cameroun.

En effet, le titre 10 de cette loi traite des collectivités territoriales décentralisées de la République, il s’agit  des régions et des communes. Si en 1996, l’institution communale était en soi une réalité bien connue autant par les aînés que par la jeune génération, Il n’en était pas de même pour les régions qui renvoyaient certes à une réalité  administrative  tout aussi connue à savoir la Province, mais déjà, le terme région que l’on découvrait  à cette occasion apportait des éléments novateurs que la loi elle-même allait se charger de décliner pour une meilleure compréhension des enjeux de la décentralisation.

 

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01