Le Cameroun est secoué depuis bientôt trois ans par un conflit interne opposant les forces de maintien de l’ordre à des combattants sécessionnistes. Depuis quelques temps, les puissances occidentales, les Organisations non gouvernementales internationales, des organisations humanitaires, entre autres, n’ont cessé de publier des rapports et opinions dans lesquelles elles condamnent plus ou moins explicitement le gouvernement camerounais et les forces de sécurité.
Le Conseil norvégien pour les réfugiés (CNR) est une organisation qui s’évertue à soutenir les personnes les plus vulnérables parmi les populations déplacées contre leur gré et de répondre à leurs besoins élémentaires. Ce jeudi 25 avril 2015, cette organisation humanitaire a publié sur son site un article dans lequel elle déplore les exactions commises par les séparatistes ainsi que leurs conséquences. Au premier rang de celles-ci, les besois humanitaires, causés principalement par les déplacements des populations fuyant l’insécurité plutôt grandissante avec le temps.
La crise anglophone a débuté avec des manifestations pacifiques à la fin de 2016, mais elle s'est transformée en un conflit violent entre l'armée et les groupes armés non étatiques du gouvernement.
« Plus d'un demi-million de personnes ont fui leur domicile, selon des chiffres fournis par l'ONU. Des centaines de villages ont été incendiés, près d'un million d'enfants ne sont pas scolarisés et des dizaines de milliers d'autres se cachent dans les buissons sans aucun soutien. Le silence international entourant les atrocités est aussi choquant que les histoires inédites sont déchirantes », indique l’article. Le CNR ajoute également que certains parmi ces déplacés internes, femmes et enfants pour la plupart, affirment être « abandonnés par l’ONU et les organisations et puissances internationales.
Alors que les populations elles-mêmes décrient déjà l’absence d’une aide extérieure, les organisations telles qu’Amensty International, et Human Rights watch restent muettes. Elles qui se revendiquent protectrices des droits de l’Homme n’ont cessé depuis quelques mois de montrer leur penchant pour ces rebelles qui sèment la terreur dans plusieurs régions du pays. Le dernier événement en date, l’assassinat d’un jeune gendarme dans l’arrondissement de Muyuka ce 24 avril. Les images du corps décapité et répandu à divers endroits de la ville de ce soldat ont fait le tour de la toile mais bien sûr, à l’exception des comptes de ces organismes qui savent être réactives et spontanées lorsqu’il s’agit de promouvoir les actions des terroristes ambazoniens. Manipulées par les sponsors externes, elles s’appliquent plus à critiquer la gestion de la crise par le gouvernement camerounais qu’à faire ce pourquoi elles disent exister.
« Le CNRC tend la main aux parties en conflit afin de mieux protéger les civils et de permettre aux organisations humanitaires d'accéder pleinement et en toute sécurité aux personnes dans le besoin ». Le CNR évoque également des solutions : « Nous devons intensifier la réponse humanitaire […] Mais surtout, nous avons un besoin urgent d'un engagement diplomatique international plus fort pour aider à résoudre le conflit. Cela pourrait commencer par un accord entre les parties sur la manière dont les écoles peuvent rouvrir, de manière à ce qu'une génération d'enfants ne soit plus privée d'éducation ».
Ornant les murs du QG militaire, des peintures représentent les manifestants aux poings serrés ou faisant le « V » de la victoire. Le 11 avril, après quatre mois d'une contestation populaire inédite, l'armée a renversé le président Béchir, qui régnait sans partage depuis 1989.
A proximité du siège de l'armée, devant lequel des manifestants continuent de camper jour et nuit pour réclamer l'instauration d'un pouvoir civil, des drapeaux soudanais et des portraits des leaders de la contestation ont été peints : « Même s'ils sont effacés un jour, les dessins laisseront une trace indélébile dans l'esprit des gens », affirme Lotfy Abdel Fattah, 35 ans, un artiste spécialisé dans les beaux-arts.
La chute du président Omar el-Béchir a libéré leur créativité
Au Soudan, les graffitis ont été pendant des années un art clandestin, considérés par les agents de sécurité comme un symbole de contre-pouvoir ou comme du vandalisme pur et simple, alors que s'exerçait une censure vigoureuse.
Les choses sont différentes aujourd’hui, selon Amir Saleh, interrogé par nos confrères de l’AFP. « Les gens ont apprécié nos dessins et nous avons estimé qu'il fallait commencer à peindre tous les murs. Tous ces murs étaient nus. Avec d'autres artistes, nous les avons recouverts de graffitis. Nous voulions simplement raconter l'histoire de ce qu'il se passe ici ».
Abdel Fattah dessine sur les murs de la capitale depuis plus de dix ans, malgré les difficultés et risques. Désormais, il souhaite avant tout montrer dans ses dessins le futur du Soudan, qu'il imagine radieux : « Je représente généralement le Soudan comme un pays recouvert d'une verdure luxuriante et de fleurs pour montrer qu'il a beaucoup à offrir », dit-il.
Les artistes déplorent une absence de matériel
Même si les graffeurs soudanais apprécient leur première bouffée de liberté, tous se plaignent d'un manque de matériel : « Les graffitis devraient être faits avec des bombes de peinture mais il n'y en a pas et c'est très cher à importer », explique M. Abderrahmane, qui, comme les autres, utilise de la peinture classique.
La situation économique du Soudan, confronté à un grave déficit en devises étrangères, s'est empirée au fil des années. Le mouvement de contestation pourrait fragiliser davantage l'économie, ce qui n'entame pas la détermination des artistes : « Nous voulons un Soudan plus ouvert, qui accepte l'art et promeut la liberté d'expression », dit M. Saleh.
Nicole Ricci Minyem
Les réseaux sociaux aiguisent davantage les appetis des jeunes de Garoua. Avec Facebook, Messenger, ou encore whatsapp, la génération dite androïde est connectée 24 heures sur 24. Pour elle, ces réseaux sociaux participent à plus d'un titre à créer et à maintenir les contacts avec les amis et connaissances. Cependant, il existe des plates les plus appréciées.
Les raisons les plus évoquées par les jeunes de Garoua
Selon des informations que nous avons pu recueillir chez certains de ces jeunes, la majorité d'entre eux justifient le choix des réseaux sociaux comme premier compagnon à travers la possibilité qu'ils ont désormais d'actualiser au jour le jour leurs contacts avec leur amis et connaissances grâce à la magie de la toile. Pour Augustin Binjamin par exemple : "j'utilise les réseaux sociaux pour échanger avec mes camarades dont j'ai perdu de vue, il y a plusieurs années. Et c'est sur Facebook que je les retrouve".
Ces plateformes générées par le numérique font aussi la fierté de la jeunesse parce qu'elles véhiculent l'information et facilitent les études. " Mes amis m'envoient les épreuves par Whatsapp, nous les traitons ensemble dans notre groupe. Même les nouvelles et l'actualité sont plus rapides sur les réseaux sociaux qu'à la radio et à la télévision ", avance de nouveau Augustin.
Dans la galaxie des réseaux sociaux usités par les jeunes de Garoua, certains se distinguent grâce à la fiabilité dont ils font preuve. C'est le cas de Roger Djabaïke qui affectionne particulièrement Whatsapp, car selon lui les données sont mieux sécurisées.
La relation des jeunes de Garoua et les réseaux sociaux se consolide au fil des secondes qui passent. Au regard des contenus qui sont parfois offensants, urgence est signalée d'encourager la vulgarisation du dispositif réglementaire en matière de la communication électronique, pour que personne ne puisse se dire ignorante de la loi en cas d'infraction.
Innocent D H
La réhabilitation du Musée National, d’après les mesures prises à l’issue du conseil de direction il y’a quelques semaines, étaient au centre des discussions. D’ici 2021, les experts français entendent faire de ce lieu, l’un des plus grands symboles du Cameroun, une structure attrayante, moderne.
Le changement envisagé va se dérouler en plusieurs étapes, d’après Sébastien Zonghero, le chef de projet : « Il y aura des réserves qui seront aménagées pour protéger cette magnifique collection d’œuvres d’arts, on aura également un nouvel aménagement du Musée avec à la fois, un espace d’accueil, un espace qui va recevoir les nombreux enfants que j’ai pu remarquer chaque fois que j’ai été ici dans le Musée, un espace pédagogique et bien d’autres qui seront visibles ».
Il souligne qu’ « en plus de ce que je viens d’énumérer, l’expertise patrimoniale à l’international que nous avons requise pour l’aménagement de notre Musée national va nous permettre d’aménager de nouvelles salles d’expositions. Cela ouvre une ère nouvelle dans la gouvernance avec un nouvel organigramme en l’occurrence ».
Le nouveau projet de réhabilitation du Musée national, est réalisé avec l’appui de l’Agence française de développement. Pour Sébastien Zonghero, « sa réussite pourrait déboucher à des actions similaires dans d’autres musées du pays ».
La première rénovation avait eu lieu en 2015
A cette époque, le Musée national construit en 1930, fonctionnait timidement. Les travaux y avaient été entrepris en 2009 pour lui donner un visage plus avenant. Bâti sur une superficie de 5.000 m2, il symbolise la régénération et la renaissance de la culture camerounaise. C'est un lieu où tout l'héritage (culturel, socio-économique et politique) du pays est conservé : « Un voyage dans le Cameroun profond », vante une de ses guides culturelles, Lydienne Biyong.
Expositions de véritables œuvres d’art
Non loin d’un ensemble royal venu des régions du Nord et Sud Ouest, le visiteur peut admirer le « ngiii », un masque en bois issu de la société secrète de l'air Fang-béti (régions de l'Est, du Sud et du Centre). Un objet qui symbolise le Nnom Ngiii (chef des chefs).
Certaines personnes affirment d’ailleurs que c’est en s’appuyant sur l’aspect historique de cette œuvre que les patriarches ont, en 2011 élevé le Chef de l’Etat Camerounais au rang de « Nnom Ngiii ».
On peut aussi découvrir des reliques. La guide pointe une calebasse autour de laquelle sont accrochées neuf petites statuettes, expliquant : « Si vous mentez et qu'on vous fait boire le breuvage de cette calebasse, vous pouvez mourir ».
Les anciens appartements privés du premier président camerounais, Ahmadou Ahidjo, ont été transformés en salles d'exposition, présentant les différentes mutations socio-politiques et sportives du Cameroun.
Nicole Ricci Minyem
Trois passagers voyageant dans un car reliant Dori à Arbinda, dans le nord du Burkina Faso, ont été tués mardi. Leur bus a été arrêté, à 12 kilomètres du chef-lieu de la province, par des hommes armés qui ont abattu sommairement trois jeunes hommes. Selon des sources locales.
« Un car d'une compagnie de transport en commun a été intercepté dans le village de Liki (10 km au nord d'Arbinda) mardi vers 13h00 par un groupe d'individus armés qui a abattu quatre passagers, après avoir procédé à un +contrôle d'identité », a expliqué une autorité locale jointe à Arbinda.
« Les trois personnes abattues sont membres de la même communauté ethnique ‘foulfé’ », a indiqué la même source à l'AFP, précisant que les autres occupants, peuls, du bus ont été relâchés. « Il s'agit vraisemblablement de membres de groupes armés terroristes qui écument la région », a estimé la même source, précisant que les assaillants ont opéré à bord de motocyclettes.
En effet, quand il quitte Dori pour rejoindre Arbinda, le bus est plein. C'est au niveau du village de Niki que plusieurs hommes armés arrêtent le véhicule. Ils montent à bord, contrôlent les identités des passagers et font descendre quatre jeunes hommes. L'un d'entre eux s'échappe, les trois autres sont exécutés. Les assaillants libèrent ensuite le bus et le reste des passagers après avoir retiré tous leurs téléphones et leurs biens, laissant sur place les corps des personnes tuées. L'identité des trois victimes reste encore inconnue. Mais selon certaines informations, toutes les personnes assassinées sont des habitants de la commune d’Arbinda.
Par ailleurs, un autre bus qui transportait des marchandises a été incendié avec son contenu, notamment des cigarettes, après avoir retiré les sommes d’argent en possession du conducteur et son apprenti.
Si les intentions des assaillants ne sont pas encore claires, certaines sources sur place estiment que ces assassinats sont des représailles liées aux violences communautaires du village d'Hamkane, au début du mois. Un leader religieux et sa famille avaient été assassinés par des hommes armés. En représailles, les habitants s'en étaient pris aux villages peuls alentour, faisant une trentaine de victimes. « La situation est devenue catastrophique, » explique un éleveur de la région. « Chacun se regarde en chiens de faïence. Il suffit d'une étincelle et les forces de sécurité ne sont pas là », se désole-t-il.
Source : RFI
Aujourd’hui 25 avril, se célèbre la journée mondiale de Lutte contre le paludisme (JMP) 2019 sous le signe « zéro palu ! Je m'engage». Cette journée instituée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a pour but de redynamiser le mouvement général vers un monde sans paludisme, car le paludisme est une maladie évitable qui continue de tuer un enfant toutes les deux minutes dans le monde.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) commémore, chaque 25 avril, et ce depuis 2007, la Journée mondiale contre le Paludisme (JMP), afin de mobiliser, de focaliser et d’engager les partenaires internationaux autour de l’effort global de lutte contre le paludisme. Le thème retenu en 2019 est : « Zéro palu, je m’engage ». Depuis 2000, les pays touchés par le paludisme et leurs partenaires du développement ont fait des progrès remarquables dans la réduction du nombre total de cas et de décès dus au paludisme. Mais le bilan humain du paludisme reste élevé. Un enfant meurt toutes les 2 minutes de cette maladie que l'on peut prévenir et traiter. Et, chaque année, plus de 200 millions de nouveaux cas sont signalés d’après l’OMS.
L’OMS est particulièrement inquiète des tendances observées ces dernières années (depuis 2015). La dernière édition du Rapport sur le paludisme dans le monde montre que les progrès stagnent et que, dans certains pays, le paludisme est en augmentation. Ainsi, Pour modifier la trajectoire des tendances actuelles du paludisme, « il faudra que toutes les parties prenantes intensifient et coordonnent leur action. Mais les progrès ne peuvent être réalisés que si les pays s’approprient la riposte au paludisme. » A indiqué l’organisation
L’OMS se joint cette année au Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme, à la Commission de l’Union africaine et à d’autres organisations partenaires pour promouvoir « Zéro Palu ! Je m’engage », une campagne inclusive qui vise à maintenir le paludisme en bonne place parmi les priorités politiques, à mobiliser des ressources supplémentaires et à donner aux communautés les moyens de prendre en main les activités de prévention de la maladie et les soins.
La campagne « Zéro palu ! » lancée pour la première fois au Sénégal en 2014 a été officiellement approuvée au Sommet de l’Union africaine par tous les chefs d’État africains en juillet 2018. Elle mobilise l’ensemble des membres de la société, à savoir les dirigeants politiques qui contrôlent les décisions politiques et les budgets publics, les entreprises du secteur privé qui bénéficieront d’une main-d’œuvre exempte de paludisme et les communautés touchées par la maladie, dont l’adhésion aux interventions de lutte contre le paludisme et la prise en main de celles-ci sont essentielles pour en assurer la réussite.
Comme l’a noté le Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, la participation des individus et des communautés par le biais d’initiatives locales comme la campagne « Zéro palu ! » peuvent jouer un rôle crucial pour réaliser des progrès dans la lutte mondiale contre la maladie.
« De manière générale, le monde a accompli des progrès incroyables dans la lutte contre le paludisme. Mais nous sommes encore trop loin du but final recherché : un monde sans paludisme (...). Les effets néfastes du paludisme vont bien au-delà des pertes en vies humaines : en effet, le paludisme pèse lourdement sur les systèmes de santé, entravant la productivité et fragilisant la croissance économique. En définitive, l’investissement dans les soins de santé universels est le meilleur moyen de faire en sorte que toutes les communautés aient accès aux services dont elles ont besoin pour combattre le paludisme. La prise en main par les individus et les communautés grâce à des initiatives locales telles que « Zéro palu ! Je m’engage » peut également jouer un rôle crucial dans la réalisation de progrès. » a-t-il déclaré.
Danielle Ngono Efondo
Selon les experts, le charbon est utilisé comme énergie alternative dans plusieurs ménages du Nord. Dans un contexte marqué par l'avancée du désert, l'exploitation du charbon devient une problématique préoccupante. Selon Bertrand Gwodog, chef section départementale de la faune et des aires protégées à la délégation départementale des forêts et de la faune de la Bénoué : " le charbon en lui même ne pose pas de problème. Dans le Nord, l'absence des grumes de bois et l'avancée du désert font en sorte que l'exploitation du bois de chauffe pour en faire du charbon deviennent un acte répréhensible". Pour cela, un meilleur encadrement de l'activité d'exploitation du charbon est requis. Les pouvoirs publiques s'appuient sur la loi de 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche.
"Le charbon est un produit spécial. Ce n'est que le Ministre des forêts qui, autorise l'exploitation. Le charbon est strictement interdit dans cette zone. Pour ceux qui exploitent le charbon de bois, la loi de 94 dit, qu'ils sont saisis, entendus sur procès verbal et mise à la disposition du Procureur de la République ", a expliqué davantage Bertrand Fortune Gwodog.
En dépit de la vulgarisation de cette disposition juridique dans, l'exploitation du charbon continue à faire de la résistance dans la région du Nord.
Innocent D H
Après 2003, le Cameroun jouera pour la deuxième fois, la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) U17. Les Camerounais affronteront cette fois-ci, la Guinée lors de l’ultime match de la 13e édition de ce tournoi qu’abrite la Tanzanie depuis le 14 avril dernier.
Les Lions U17 se sont qualifiés ce mercredi 24 avril 2019 en demi-finale, dans un duel très enlevé face à l’Angola. Même avec un effectif réduit, avec l’expulsion du défenseur central, le capitaine Fabrice Ndzie Mezama à la 47e min du jeu, les hommes de Thomas Libih n’ont pas plié face à la solide équipe angolaise, en quête de sa première qualification pour la finale. Les deux équipes ont achevé le temps réglementaire sur un score nul et vierge. C’est finalement à l’épreuve des tirs au but que les Lions U17 ont brisé le rêve des Palancas Negras U17, en réussissant quatre tirs contre trois pour leur adversaire. Une qualification historique pour l’équipe camerounaise, 13 ans après avoir remporté son premier titre du tournoi.
Les Lions U17 seront opposés à la Guinée, son premier adversaire du tournoi à la phase de poule, en finale le dimanche 28 avril prochain. Les Guinéens ont éliminé, toujours à la séance des tirs au but, le Nigeria (0-0, 10-9 Tab). Les Nigérians et les Angolais se battront pour la troisième place.
Il faut noter que les quatre demi-finalistes de cette Can U17, notamment le Cameroun, la Guinée, l’Angola et le Nigeria représenteront l’Afrique à la 19e édition de la Coupe du Monde U17, qui se déroulera au Brésil, du 5 au 27 Novembre 2019.
Marie MGUE
Carrefour de la Base aérienne à Garoua ce mercredi 24 avril 2019, il est 11 heures. Sur des étals non loin de là, des tas de mangues sont perceptibles à perte vue. C'est la saison de ces fruits et les vendeurs se sont ravitaillés en grande quantité pour desservir les clients. "Cette période de forte chaleur permet aux mangues de mûrir. Elles sont abondantes en ce moment. Je profite de l'occasion pour me rendre en brousse et acheter ces fruits en gros. Je les revends en détail pour avoir quelques bénéfices", a expliqué Fabawa, une vendeuse rencontrée sur place.
La forte disponibilité des mangues poussent les vendeurs à rechercher la satisfaction de toutes les bourses. "Il y a des tas de 500, 250, voire 100 francs Cfa. Nous tenons ainsi à compte de la taille de l'offre sur le marché pour faire écouler ces produits qui sont périssables par nature", a ajouté la vendeuse.
A l'instar du carrefour de la Base aérienne, d'autres espaces, marchands ou non sont inondés par la présence des mangues à Garoua. Ces prix jugés abordables par les consommateurs sont un motif pour ceux-ci de s'approvisionner.
La consommation de ces fruits de saison très prisés par les populations de la ville de Garoua, doit néanmoins être accompagnée par l'observation d'attitudes d'hygiène afin d'éviter des maladies opportunistes telles que la typhoïde, la dysenterie amibienne, ou le choléra. Des raisons sont ainsi toutes trouvées pour inviter les uns et les autres à consommer les mangues avec modération pour ne pas mettre en mal la santé humaine.
Innocent D H
C’est le Cameroun qui représentera la sous-région Afrique Centrale au tournoi de Handball féminin des prochains Jeux africains prévus du 23 août au 03 septembre 2019 au Maroc. Les Lionnes Indomptables de Handball ont décroché leur ticket de qualification ce mercredi 24 avril 2019 au terme d’un tirage au sort qui a défavorisé les handballeuses de la République Démocratique du Congo. Les handballeuses camerounaises conduites par Serges Guebogo, se sont inclinées au match retour ce mercredi à Kinshasa contre la Rdc, après la victoire (25-22) décroché mardi dernier au match aller. Un résultat qui a contraint les deux équipes a procédé par tirage au sort pour déterminer le représentant de cette zone 4 aux Jeux.
En effet, seules deux équipes, sur les quatre attendues, ont participé à ces Éliminatoires de la zone Afrique Centrale. Les sélections Gabonaise et Congolaise ont annulé leur participation au tant chez les Dames que chez les Hommes. La sélection nationale masculine de handball affrontera ce mercredi soir leur homologue congolais dans le cadre du match aller. Le match retour aura lieu demain jeudi. Au terme des deux matches en aller et retour, seul le meilleur au nombre des buts cumulés obtiendra son ticket de qualification pour représenter la zone 4 aux prochains jeux africains. En cas de victoire, les Lions indomptables pourront rattraper l’édition précédente, où ils avaient brillé par leur absence.
Par contre, c’est l’occasion pour les handballeuses de remporter le trophée perdu en finale de la dernière édition des Jeux africains qui s’est déroulée au Congo Brazzaville en 2015. Les Lionnes Indomptables, vice-championnes d’Afrique en titre, s’étaient inclinées en finale face la sélection angolaise de handball.
Marie MGUE
Un gendarme a été enlevé dans la nuit du 23 avril par des sécessionnistes à Muyuka dans la région du Sud-Ouest. Ces dernies l’ont tué et décapité avant de propager les parties de son corps partout dans la ville.
En effet, le jeune gendarme Adam Assana, kidnappé par des terroristes sécessionnistes ambazoniens, à été sauvagement découpé, décapité et éviscéré, avant de voir sa tête empalée et jetée sur la voie publique dans plusieurs endroits de la ville.
Sur la toile, les images choquantes circulent depuis ce matin et suscitent diverses réactions de la part des internautes. Les citoyens camerounais, pour la plupart, déplorent cette cruauté ainsi que le mutisme de nombreux organismes internationaux qui ont pour habitude de s’acharner sur les forces de sécurité camerounaises.
« Le militaire reçoit l'ordre des supérieur et ne tire sans légitime défense. Cet acte a été posé sans considération aucune pour sa famille et ses proches, ni pour l'honneur, la dignité et l'humanité de la victime. », peut-on lire dans des commentaires en ligne. La tristesse et l’émoi dans laquelle ils jettent ainsi les proches ainsi que les citoyens camerounais en général ne leur sont d’aucun égard.
De toute évidence, incompréhensible de voir ces rebelles agir de la sorte.
Les messages d’indignation et de consternation fusent également de toute part. « Jusqu'où et jusqu'à quand de tels actes contre nature vont-ils se porter contre les Forces de Défense d'un pays ? »
Depuis quelques mois, les rebelles sécessionnistes ont pris l’habitude de piller les populations et leurs avoirs, imposant un rythme de vie inexplicable qui s’assimile presque à une vie animale. Ces combattants semblent n’avoir rien à foutre de la dignité humaine et n’éprouvent aucune compassion à chosifier et détruire un être humain ainsi. « Au nom de quoi, de qui, de quel système de valeurs, pour quels intérêts et jusqu'où doit on faire ce genre de choses ? Où se terrent toutes les ONGs Internationales, occidentales, les Medias mensonges du Mainstream Occidental, l'Union Européenne, le Parlement Européen, Transparency International, Human Right Watch, Amnesty International, Save the Earth, La Croix Rouge et le Croissant Rouge International ? », s’interroge-t-on.
C’est à de telles occasions, l’on aurait souhaité voir réagir les organisations internationales qui se disent humanitaires et défenseurs des droits de l’homme ainsi que les grandes puissances qui sont plutôt très réactives et excitées lorsqu’il s’agit de dénoncer les « exactions de l’armée camerounaise contre les civils et les sécessionnistes ». Que non ! Aucune sortie, aucun tweet, aucun post, sur un sujet qui serait pourtant viral à cette heure s’il s’agissait de leurs intentions de manipulation. On a tout l’impression que tous ces sponsors attendent de voir les leurs affectés par ces conflits pour se manifester.
Un gendarme a été enlevé dans la nuit du 23 avril par des sécessionnistes à Muyuka dans la région du Sud-Ouest. Ces dernies l’ont tué et décapité avant de propager les parties de son corps partout dans la ville.
En effet, le jeune gendarme Adam Assana, kidnappé par des terroristes sécessionnistes ambazoniens, à été sauvagement découpé, décapité et éviscéré, avant de voir sa tête empalée et jetée sur la voie publique dans plusieurs endroits de la ville.
Sur la toile, les images choquantes circulent depuis ce matin et suscitent diverses réactions de la part des internautes. Les citoyens camerounais, pour la plupart, déplorent cette cruauté ainsi que le mutisme de nombreux organismes internationaux qui ont pour habitude de s’acharner sur les forces de sécurité camerounaises.
« Le militaire reçoit l'ordre des supérieur et ne tire sans légitime défense. Cet acte a été posé sans considération aucune pour sa famille et ses proches, ni pour l'honneur, la dignité et l'humanité de la victime. », peut-on lire dans des commentaires en ligne. La tristesse et l’émoi dans laquelle ils jettent ainsi les proches ainsi que les citoyens camerounais en général ne leur sont d’aucun égard.
De toute évidence, incompréhensible de voir ces rebelles agir de la sorte.
Les messages d’indignation et de consternation fusent également de toute part. « Jusqu'où et jusqu'à quand de tels actes contre nature vont-ils se porter contre les Forces de Défense d'un pays ? »
Depuis quelques mois, les rebelles sécessionnistes ont pris l’habitude de piller les populations et leurs avoirs, imposant un rythme de vie inexplicable qui s’assimile presque à une vie animale. Ces combattants semblent n’avoir rien à foutre de la dignité humaine et n’éprouvent aucune compassion à chosifier et détruire un être humain ainsi. « Au nom de quoi, de qui, de quel système de valeurs, pour quels intérêts et jusqu'où doit on faire ce genre de choses ? Où se terrent toutes les ONGs Internationales, occidentales, les Medias mensonges du Mainstream Occidental, l'Union Européenne, le Parlement Européen, Transparency International, Human Right Watch, Amnesty International, Save the Earth, La Croix Rouge et le Croissant Rouge International ? », s’interroge-t-on.
C’est à de telles occasions, l’on aurait souhaité voir réagir les organisations internationales qui se disent humanitaires et défenseurs des droits de l’homme ainsi que les grandes puissances qui sont plutôt très réactives et excitées lorsqu’il s’agit de dénoncer les « exactions de l’armée camerounaise contre les civils et les sécessionnistes ». Que non ! Aucune sortie, aucun tweet, aucun post, sur un sujet qui serait pourtant viral à cette heure s’il s’agissait de leurs intentions de manipulation. On a tout l’impression que tous ces sponsors attendent de voir les leurs affectés par ces conflits pour se manifester.
Au lycée technique de Nkolbisson à Yaoundé, le ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Nalova Lyonga, a réuni les responsables de son département ministériel et des organismes placés sous sa tutelle. L’objectif général de cette concertation était de mettre en place une stratégie permettant d’assurer le bon déroulement des examens et concours officiels pour le compte de la session 2019.
Pour y parvenir, rapporte Cameroon Tribune, les cadres des Enseignements secondaires ont passé en revue l’année scolaire écoulée ainsi que de celle en cours, rendue à la quatrième séquence didactique. Des différents points inscrits à l’ordre du jour et des exposés qui ont suivi, trois ont particulièrement retenu l’attention de participants. Notamment, « l’évaluation du suivi pédagogique dans toutes les régions du pays, l’état des préparatifs aux différents examens et les inscriptions en ligne ».
Pour Cathérine Marie Awoundja, inspecteur général des Enseignements, au terme de la quatrième séquence, « le taux de couverture des programmes est globalement satisfaisant sur toute l’étendue du territoire car il est au-dessus de la moyenne ».
Seul bémol, les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à cause de l’instabilité sociopolitique qui y règne. Si la situation est louable à l’Extrême-Nord avec 81% de couverture des programmes scolaires, elle est moins reluisante au Sud-Ouest où ce taux d’environ 40%. Au Nord-Ouest, la situation est plus préoccupante. L’encadrement psychopédagogique des élèves y est effectivement problématique, a affirmé l’inspecteur général des Enseignements.
Pour la rentrée du 3e trimestre, le 16 avril dernier, seuls les établissements des centres villes ont ouvert leurs portes. D'après les informations relayées par plusieurs médias locaux, « avant le départ en congé, les apprenants étaient obligés de dissimuler leur tenue scolaire dans des sac de marché pour se rendre dans leur école ». « Ils s’habillent parfois en tenue de champs et s’échangent une fois à l’école pour fuir toute répression. Les lundis, il n’y a pas classe. Ils vont à l’école le samedi pour rattraper cette journée-là ».
Selon Cameroon Tribune, sur les 7561 enseignants attendus, seuls 1455 ont répondu présents. Conséquence, le pourcentage de couverture des programmes est de 09.52%. L’implication directe de cette situation est le faible taux d’inscription des candidats aux différents examens officiels. Les délégués régionaux ont relevé certaines insuffisances liées notamment aux inscriptions en ligne.
Il s’agit notamment de la mise à disposition tardive des fonds, des multiples tracasseries administratives et de la maîtrise approximative de la procédure. Malgré ces contraintes ce département ministériel est prêt à relever le défi des examens de fin d’année.
Otric N.
Les camerounais, mis au courant de la situation ont des avis partagés sur la question mais, l’on n’arrive pas à comprendre l’attitude du plaignant, tel que le démontre cette sortie de David Eboutou, qui a tenu à donner quelques précisions
« Tout en remerciant du fond du cœur l'ensemble des médias qui nous accompagnent dans cette indignation, particulièrement Télévision Équinoxe qui a fait un reportage hier dans leur journal de 20h et dont l'élément a été repris dans une de mes publications, Radio Équinoxe et Radio Balafon qui m'ont donné la parole ce matin relativement à cette affaire en faisant intervenir des experts du droit,
Je voudrais repréciser que notre action ne s'inscrit nullement dans une quelconque volonté de justifier une forme de délinquance juvénile.
Ces enfants de 14 et 15 ans sont aujourd'hui en prison pour avoir porté atteinte à la fortune du Sieur NOMO par vol de la somme de 200 mille francs selon ce qui est dit dans leur mandat de dépôt. Le double de ce montant soit 400 mille francs a été proposé au niveau de la brigade de gendarmerie de Ngousso au plaignant qui a refusé cet arrangement.
Il a exigé au minimum la somme de 2 millions de Francs Cfa aux deux familles extrêmement démunies de ces gamins, pour arrêter la procédure.
Rappelons que malgré le fait que le mandat de détention provisoire porte le motif énoncé plus haut, le bourreau réclame tantôt 7 millions de francs Cfa, tantôt 5 millions. Ce qui interroge sur la moralité de ce monsieur.
Je ne voudrais pas revenir sur les faits graves d'abus, dont sont revenus ces enfants hier au cours de leur passage devant le juge d'instruction, et dont les deux avocats qui les assistaient, Me Marthe Zintchem et Me Georgie Massi Ngakele reviendront en temps opportun pour ne pas encore trahir le secret de l'instruction. Mais c'est grave!
Pour le moment donc, nous nous opposons face à une forme de correction répressive qui consiste à envoyer systématiquement en prison même des gamins dont le cas aurait pu être géré dans les blocs de quartier où même les chefferies de quartier. Il s'agit là de voir comment explorer des voies conciliatoires ou des peines alternatives.
À quoi sert de garder ces gosses en prison et de mettre ainsi leur avenir en péril quand on sait ce qui se passe dans nos prisons en terme de violence ? Et leur année scolaire alors ?
Je plaide pour une humanisation de notre système judiciaire qui doit savoir apprécier les cas qui leur sont soumis. Ces gamins étaient et vivaient sans problème jusque-là à en croire la foule des voisins de leurs parents qui nous accompagnaient hier au tribunal d'Ekounou.
Ayons du cœur et sachons guider nos actions par l'humanisme. J'espère que le juge d'instruction en charge du dossier en tant que parent saura privilégier son côté empathique pour une issue heureuse de cette affaire.
S'il ne s'agissait que de punition, je crois que ces gosses ont été suffisamment traumatisés jusque-là. Ils ont passé deux semaines de garde à vue à la brigade de gendarmerie de Ngousso pour des enfants qui n'avaient jamais vu à quoi ressemble l'intérieur d'une brigade ou d'un commissariat ».
Faire travailler des enfants de 14 et 15 ans n'est-il pas interdit et condamnable par l'OIT, le BIT et le MINTSS du Cameroun ? C’est à cette question que les hommes de lois doivent apporter des réponses.
Quelle est par ailleurs la part de responsabilité des parents qui, pour quelque prétexte que ce soit, obligent les enfants mineurs à participer aux charges de la maison ?
LOI N° 2005-015 DU 29 DECEMBRE 2005 RELATIVE A LA LUTTE CONTRE LE TRAFIC ET LA TRAITE DES ENFANTS
L'Assemblée nationale a délibéré et adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
Chapitre I : Dispositions générales
Article premier.- La présente loi est relative à la lutte contre le trafic et la traite des enfants.
Article 2 : Au sens de la présente loi, les définitions ci-après sont admises :
a. enfant : toute personne de l’un ou l’autre sexe âgée de moins de 18 ans ;
b) le trafic d’enfants : désigne le fait de favoriser ou d’assurer le déplacement d’un enfant à l’intérieur du Cameroun afin d’en tirer, directement ou indirectement, un avantage financier ou tout autre avantage matériel, quelle que soit la nature ;
c) la traite d’enfants : s’entend comme le recrutement, le transfert, l’hébergement ou l’accueil des enfants aux fins d’exploitation, par menace, recours à la force ou à d’autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d’autorité ou de mise à profit d’une situation de vulnérabilité, ou par offre ou acceptation d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur un enfant ;
d) l’exploitation d’enfants : comprend, au minimum, l’exploitation ou le proxénétisme d’enfants ou toutes autres formes d’exploitation sexuelle, l’exploitation du travail des enfants ou les services forcés, l’esclavage ou les pratiques analogues, la servitude ou le prélèvement d’organes ;
e) le consentement de la personne est vicié : lorsque des actes de violence ont été commis sur la victime elle-même ou sur les personnes qui en ont la garde légale ou coutumière ;
f) la mise en gage d’enfants : le fait de mettre un enfant comme sûreté auprès d’un créancier en garantie d’une créance ou d’une dette, aux fins d’exploitation.
Chapitre II : Des sanctions
Article 3 :
(1) Est punie d’un emprisonnement de cinq à dix ans et d’une amende de 10 000 à 500 000 francs, toute personne qui met en gage un enfant.
(2) Les peines prévues à l’alinéa (1) sont doublées si l’auteur est soit un ascendant, soit un tuteur, soit une personne assurant la garde même coutumière de la victime.
(3) Est punie d’un emprisonnement de dix (10) ans et d’une amende de 10 000 à 1 000 000 de francs toute personne qui reçoit en gage un enfant.
Article 4 : Est punie d’un emprisonnement de dix à vingt ans et d’une amende de 50 000 à un million de francs toute personne qui se livre, même occasionnellement, au trafic ou à la traite des enfants.
Article 5 : Le trafic et la traite d’enfant sont punis d’un emprisonnement de quinze (15) à vingt (20) ans et d’une amende de 100 000 à 10 000 000 de francs :
a) Lorsque l’infraction est commise à l’égard d’une personne mineure de 15 ans ;
b) Lorsque l’auteur des faits est un ascendant légitime, naturel ou adoptif de la victime ;
c) Lorsque l’auteur des faits a autorité sur l’enfant ou est appelé à participer de par ses fonctions à la lutte contre la traite ou au maintien de la paix ;
d) Lorsque l’infraction est commise en bande organisée ou par une association de malfaiteurs ;
e) Lorsque l’infraction est commise avec usage d’une arme ;
f) Lorsque la victime a subi des blessures telles que décrites à l’article 277 du Code Pénal ou lorsqu’elle est décédée des suites des actes liés à ces faits.
Article 6 : Les auteurs, co-auteurs, et complices des infractions de mise en gage, de trafic et traite d’enfant sont, en outre condamnés aux peines accessoires prévues par l’article 30 du Code Pénal.
Article 7 : Nonobstant la responsabilité pénale de leurs dirigeants, les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables et condamnées aux amendes ci-dessus prévues lorsque les infractions ont été commises par lesdits dirigeants, agissant dans l’exercice de leurs fonctions.
Nicole Ricci Minyem