A en croire Cameroon Tribune, au cours de cette audience d’une vingtaine de minutes aux allures plutôt conviviales, le ministre des Arts et de la Culture a rendu hommage à la romancière pour l’ensemble de son œuvre et les différents lauriers glanés tout au long de sa carrière.
Cette femme de lettres engagée est la lauréate du Grand prix littéraire de l’Afrique noire pour « Maman a un amant » en 1994. Elle a également obtenu en 1996, le Grand prix du roman de l’Académie française pour « Les Honneurs perdus » et le Grand prix de l’Unicef pour « La Petite Fille du réverbère », en 1998.
Calixthe Beyala a également été rassurée du soutien de l’Etat pour son engagement en faveur de la défense de la patrie, ses combats auprès des minorités, la promotion de la francophonie et la lutte contre le sida.
Au cours de cette rencontre, le ministre des Arts et de la Culture a sollicité la contribution de la lauréate du Grand prix du roman de l’Académie française sur les chantiers de la restructuration et de la reconstruction du mouvement artistique et culturel camerounais qu’il entend mettre sur pied. « L’action de la femme de lettres est particulièrement attendue sur le volet littérature », précise Cameroon Tribune.
Bidoung Mkpatt a émis le souhait d’en faire l’ambassadrice, notamment pour ce qui est de la réalisation du projet de construction de « la Cité de l’émergence ». Il s’agit d’un temple de la culture qui abritera bibliothèque, médiathèque, cinémathèque, archives, etc. En retour, Calixthe Beyala a exprimé sa satisfaction quant à la volonté du ministère des Arts et de la Culture de l’impliquer elle, enfant du pays, dans l’animation de la vie culturelle.
Surtout qu’en général, fait-elle remarquer, « on n’a presque jamais été prophète chez soi ». Au-delà de son émotion, elle a promis de donner tout ce qu’elle a pour participer au rehaussement de l’image du Cameroun, mais surtout pour accompagner sérieusement les jeunes écrivains. D’autant qu’elle a reconnu qu’« au Cameroun, il y a plein de talents. Il leur manque simplement des directeurs, c’est-à-dire des gens capables de les suivre au quotidien pour qu’ils fassent de bons romans ».
Otric N.
Si du côté du Social democratic front (Sdf), des parlementaires à l’instar de Jean Michel Nintcheu trouvent que le Parlement européen n’a rien inventé parlant de ses résolutions sur le Cameroun, l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) relève plusieurs points constituant des zones d’ombres. Pour le parti politique de Bello Bouba Maigari, ces zones d’ombre rendent les résolutions du Parlement européen incompréhensibles.
« Je voudrais commencer par faire une remarque préliminaire. En lisant cette résolution, l’on peut se demander ce qui a pu justifier que dans une résolution, on mette à la fois des questions de gestion, de crise sécuritaire, des problèmes de société, de droits et libertés, des élections. C’est à se demander si cette résolution ne procède pas de la volonté délibérée de condamner avant même de prendre toutes les précautions pour vérifier les observations sur la gestion des problèmes au Cameroun», déclare Bello Bouba Maigari.
Dans l’interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le président de l’Undp indique que la résolution du Parlement européen balaie du revers de la main, les mesures prises par Paul Biya le Président de la République pour résoudre la crise socio politique qui paralyse les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Des mesures prises, précise-t-il, dans le respect des lois et règlements du Cameroun.
« Par exemple, on sait bien que quand la crise a commencé dans ces régions, le Président de la République a été très rapide pour écouter les corporations qui étaient à la base de ces revendications et toutes les réponses positives ont été données. Et par la suite, il a créé d’autres instances », déclare Bello Bouba Maigari.
Le président de l’Undp trouve que le Parlement européen n’a pas également tenu compte de l’hospitalité du Cameroun. « Il faut également souligner que cette résolution n’ait pas pris en compte tout ce que notre pays a fait dans le cadre humanitaire, accueilli des centaines de milliers de nos frères des pays voisins. Ce qu’il fait pour soulager les souffrances des populations des pays frères et amis. Le Cameroun le fait naturellement pour ses propres populations », ajoute-t-il.
Tout en condamnant ce qu’il qualifie de «menaces» faites contre le Cameroun qui est un pays indépendant et souverain, et respectueux des accords signés avec les institutions européennes, Bello Bouba Maigari appelle tous les camerounais à voir «l’intérêt supérieur du pays, appuyer les efforts louables du gouvernement, du Président de la République ».
Liliane N.
Abdullahi Ibrahim, l’un des porte-paroles des forces de sécurité gouvernementales, membre d'une équipe baptisée Opération Delta Safe, indique : qu’ « Une demi-douzaine d'hommes armés ont attaqué la plateforme samedi, dans la zone d'Ogbele, dans l'Etat de Rivers. Ils ont tiré des coups de feu, puis ont rapidement enlevé les trois hommes avant de se diriger vers la forêt dense et les marais alentour. Les victimes sont un Canadien, un Ecossais et nous avons aussi appris qu'un travailleur nigérian était également porté disparu. Nos efforts se poursuivent pour sauver les victimes et arrêter les voyous».
Quelques jours avant, deux employés de la compagnie pétrolière Shell avaient été enlevés dans le sud du Nigeria et, deux policiers chargés de leur sécurité ont été tués par les assaillants.
Des kidnappings en échange des rançons sont fréquents dans ce pays, en particulier dans le sud producteur de pétrole. Les victimes sont généralement libérées après le versement de l'argent. La plateforme pétrolière attaquée est exploitée par Niger Delta Petroleum Resources.
Des rançons payées en dizaines de milliers d’euros
Les statistiques ne sont pas précises et rarement régionalisées, selon nos confrères de Jeune Afrique. En début d’année, certains Etats au Nigéria (Lagos au sud-ouest, Kogi et Kaduna dans le centre) ont été particulièrement ciblés par les ravisseurs. Cette pratique est favorisée par de nombreux éléments : le chômage de masse, la criminalité généralisée et la carence de l’État dans ce domaine : « C’est une industrie riche, explique Martin Ewi, chercheur sur le Nigeria à l’Institut sud-africain des études sur la sécurité. Les rançons demandées tournent autour de 28 000 euros en moyenne. C’est un véritable business pour les criminels qui a le double avantage de présenter moins de risques et de s’enrichir assez rapidement. Les ravisseurs peuvent garder en captivité leur victime pendant des mois car ils sont persuadés que la famille finira par payer».
Les chiffres prennent en compte tous les enlèvements. Ceux perpétrés par Boko Haram pour le recrutement et le financement de leurs opérations terroristes, ceux commis dans les zones pétrolifères du delta du Niger pour des revendications politiques et, le rapt commercial qui a pris des proportions inquiétantes. Le phénomène est tel que les autorités ont du mal à le contenir, d’après Martin Ewi, à la fin de l’une des études qu’il a mené dans ce pays : « Il arrive souvent que les coupables connaissent très bien leur proie, voire fassent partie de la même famille. Et la lutte est d’autant plus difficile du fait du niveau de corruption, une autre plaie du pays. À cela s’ajoute la crise économique que traverse actuellement le Nigeria».
Nicole Ricci Minyem
Ce don de la première dame, Chantal Biya, a été inauguré par le gouverneur de la région du Centre vendredi à l’occasion du lancement du « Vaccin social » mis en œuvre par le CIRCB. Un projet qui vient naturellement s’intégrer dans le dispositif local de veille, de surveillance et de lutte contre le VIH/sida dans cette ville du département de la Méfou-et-Akono.
Selon Cameroon Tribune, l’événement fort couru a connu la forte mobilisation de plusieurs personnalités. La caravane du « vaccin social » conduite par le Centre international de référence Chantal Biya (CIRCB) pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/sida était déjà depuis la veille dans ce département.
Dans son allocution de circonstance, apprend-on, le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea, a marqué sa reconnaissance à Madame Chantal Biya pour ses multiples actions humanitaires et sociales.
« Je remercie la première dame pour ce centre multimédia et ce vaccin social qui permettront aux jeunes et à tous d’avoir des connaissances sur la prévention de ces maladies. Le vaccin social vise à prévenir le VIH/sida vu que le vaccin biologique n’existe pas encore. C’est pourquoi je demande aux populations de Ngoumou d’en faire bon usage », a-t-il exhorté.
Pour le Pr. Alexis Ndjolo, directeur général du CIRCB, le Centre multimédia-vidéo-conférence de Ngoumou aura pour principale mission de « recevoir toutes les populations de cette ville et à les édifier à l’usage du matériel informatique ». Mais également à « rentrer en communication réelle avec les experts du CIRCB et le monde entier ».
Cette campagne d’éducation préventive sur les IST et le VIH/sida en milieu scolaire, a souligné le directeur général du CIRCB, s’adresse aussi aux jeunes non scolarisés et à toute la communauté. L’espoir de Mme Chantal Biya est donc de contribuer, en utilisant le « vaccin social » à la réduction du taux de prévalence de cette pandémie dans notre pays en attendant l’avènement du vaccin biologique.
Au plan scientifique, selon les promoteurs, les jeunes vont puiser des connaissances en temps réel, en bénéficiant gratuitement des services en technologies de l’information et de la communication (TIC) et en faisant des recherches sur Internet.
Avec l’inauguration de cette infrastructure, les populations en général et les étudiants en particulier se voient dotées d’une offre de qualité en connexion Internet pour se mouvoir dans le monde numérique étant sur place.
Otric N.
C’est un homme heureux, qui vit l’un des meilleurs moments de sa carrière de technicien de football. Après avoir qualifié les Lionceaux pour la phase finale la 19e édition de la Coupe monde prévue du 5 au 27 Novembre 2019 au Brésil, Thomas Libiih et son staff ont conduit le Cameroun au sommet du football africain des moins de 17 ans, dimanche, 28 avril 2019 à Dar-es-Salam en Tanzanie. « Bravo aux joueurs d’avoir réussi cette grande performance. C’était un match équilibré et la Guinée n’est pas venue en victime expiatoire. Nous avons gagné aux penaltys mais l’essentiel est fait », s’est réjoui l’entraîneur national des Lionceaux au terme de la finale. Avec son groupe, Libiih a réalisé un parcours exemplaire, avec un bilan honorifique de 5 matchs joués, quatre victoires et un match nul. Un résultat qui traduit l’engagement et la témérité de ce promoteur du centre de formation, dans l’encadrement des débutants.
Ce succès ne comble pas pour autant, les attentes de cet ancien Lion Indomptable de la génération 90. Très enrôlé dans la promotion des jeunes, Thomas Libiih déplore le niveau chaotique du football jeune au pays de Roger Milla. Une situation, qu’il espère, trouvera, un début de solution avec le sacre des Lions U17 en Tanzanie. « Nous espérons que cette victoire donnera l’opportunité aux autorités de notre pays de mettre les moyens pour le football des jeunes qui manque de tout. Au sujet de ces joueurs, c’est une belle génération et avec un bon encadrement, je suis convaincu qu’ils peuvent aller très loin. Mais en attendant, encore une fois, le football des jeunes a besoin de soutien », souhaite cet ancien défenseur international.
Vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations en tant que footballeur en 1988 avec les Lions Indomptables, l’ancien défenseur international qui a joué à deux reprises en 1990 et en 1994, la Coupe du Monde, est en train de marquer d’une pierre blanche sa carrière de technicien avec cette prouesse réalisée en Tanzanie. Il entre ainsi dans le cercle fermé des anciens joueurs ayant réussi leur reconversion en tant que technicien. Après une expérience d’entraîneur senior au Cameroun et au Gabon, ce technicien a décidé définitivement de s’engager auprès des jeunes en créant son académie, qu’il autofinance. « Je devais compter sur moi-même uniquement car on ne peut pas compter sur les parents de ces enfants dont la plupart viennent de la rue. Même en sélection, parfois on doit utiliser ses propres moyens pour acheter les chaussures aux joueurs, les Fédérations n’étant intéressées que par les sélections A », a souligné le technicien dans un entretien relayé sur le site de la Caf. Le rêve de cet entraîneur qui conduira dans sept mois son groupe au Mondial, est de voir le football jeune camerounais bénéficier des mêmes intérêts que chez les seniors.
Marie MGUE
Un officier des forces de sécurité, ayant souhaité gardé l’anonymat a en outre affirmé que : «Des membres de la faction liée à l'organisation de l'Etat islamique, le groupe Etat islamique dans la province ouest-africaine, se sont accaparés vendredi, de la base de Mararrabar Kimba, dans l'Etat de Borno, à 135 km de la capitale régionale, Maiduguri. Les insurgés se sont emparés des armes avant de se retirer ».
Un premier bilan fait état de cinq morts au moins : « Nous avons retrouvé cinq corps de soldats qui ont payé le prix suprême en combattant les terroristes. Les équipes de secours sont toujours à la recherche d'une trentaine d'autres soldats portés disparus depuis l'attaque », a déclaré un officier aux médias.
Un deuxième officier, qui a confirmé le bilan de cinq morts, a ajouté que « l'armée espérait toujours que les soldats dont on avait perdu la trace seraient retrouvés. Il y a de grands espoirs que les soldats disparus seront retrouvés - ou qu'ils retrouveront le chemin du retour. Nous ne pensons pas au pire scénario ».
Nos confrères de l’AFP indiquent par ailleurs que les assaillants sont arrivés à bord d'une douzaine de pick-up équipés de mitrailleuses lourdes. Ils disposaient aussi de trois transports de troupes blindés volés aux forces de sécurité. Ils étaient accompagnés par un groupe de combattants à moto. Après un intense échange de tirs, les soldats ont été débordés et un certain nombre d'entre eux se sont dispersés pour échapper aux islamistes mieux armés.
Un bilan de plus en plus lourd
Plus de 27.000 personnes sont mortes depuis le début du soulèvement de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria. Le groupe opère aussi dans les autres pays de la zone du lac Tchad (Tchad, Cameroun, Niger), où il commet des attentats, des attaques contre les forces de l'ordre et procède à des enlèvements de civils. Une coalition de forces tchadiennes, nigérianes et camerounaises a lancé depuis plusieurs semaines une offensive contre les concentrations de jihadistes dans la région. Le chef de l'armée nigériane, le général Tukur Buratai, a attiré l’attention de ces Etats il y’a peu, en les mettant en garde contre un regroupement des deux factions de Boko Haram qui veulent créer une enclave djihadiste qui s'étendrait du nord-est du Nigeria à la région du lac Tchad.
Nicole Ricci Minyem
L’action de la fondation MTN à l’endroit du Collège Bilingue Teerenstra de Bertoua, s’inscrit dans le cadre du programme « Labos Scientifique » qui a pour « ambition d’offrir aux jeunes camerounais des équipements qui va permettre de mettre en pratique les cours théoriques de physique, chimie et sciences naturelles reçus en classe », précise le Melvin Akam, secrétaire exécutif de la fondation Mtn. Le collège a reçu un matériel qui va lui permettre désormais de disposer d’une part de nouveaux équipements tels que des microscopes, tubes à essai, balances, éprouvettes, pipettes, compte gouttes et d’autre part de réactifs indispensables à l’apprentissage des matières scientifiques.
« L’apprentissage des matières telles que la chimie, la physique ou la biologie va être amélioré grâce à cet important don en équipement », indique Paul Henri Mbongo.
Lancé en 2014 dans le cadre d’un partenariat avec le ministère des enseignements secondaires pour la rénovation complète et équipement du laboratoire de sciences du Lycée de New Bell à Douala, le programme « Labos Scientifiques » vise à : « développer chez les apprenants, le sens de l’observation et de la précision, leur donner le goût de la recherche, de la démarche expérimentale et surtout de favoriser les vocations dans le domaine des sciences et des techniques ».
L’affection pour la région de l’Est ne se limite pas à l’enseignement secondaire. La fondation MTN a contribué avec l’UNICEF à la réhabilitation des écoles primaires publiques de Bouam et Adinkol qui ont été rétrocédée à l’Etat en 2013, avec en sus des bourses scolaires octroyées aux jeunes filles pensionnaires de ces écoles. Elle a également construit un bloc de salles de classe à l’école publique de Gado-Badjéré en 2014.
Dans le cadre de la caravane Back to school, « nous soutenons depuis plusieurs années des orphelinats de cette région pendant les rentrées scolaires », émoigne un membre de l’expédition.
Il est à noter que ce n’est pas le premier passage de la Fondation MTN au collège bilingue Teerenstra de Bertoua. En 2010, le centre multimédia avait été aménagé et équipé en ordinateurs par la Fondation, pour améliorer l’initiation des élèves à la pratique de l’informatique.
Bossis Ebo’o
Réactions :
Thierry Ekambi Lobe, Sci portfolio coordinator.
« La fondation MTN est la toute première fondation d’entreprise créée au Cameroun. Depuis 2005, nous œuvrons pour améliorer les conditions de vie des communautés, en particulier les domaines de l’éducation, la santé et des priorités nationales en matière de développement. L’éducation est pour nous la priorité des priorités et nous y consacrons 70% de notre budget répartis entre différentes initiatives innovantes à l’instar du programme « Scientfic Lab » qui nous rassemble ce matin. Nous avons grand espoir que cet équipement suscitera chez les 1600 élèves que compte le Collège, l’envie l’approfondir la connaissance des sciences dans l’enseignement supérieur, et d’exercer plus tard dans ces domaines ; car notre pays a besoin pour se développer d’éminents scientifiques, de valeureux médecins, et d’ingénieur compétents. La collaboration entre la fondation MTN et le collège bilingue Teerenstra ne date pas d’aujourd’hui. En effet, le 02 décembre 2010, nous procédions dans cette même enceinte à l’inauguration d’un centre multimédia, premier fruit de notre partenariat.
Ce centre multimédia, comme près de 40autres centres répartis sur l’ensemble du territoire est issu d’un autre programme éducatif phare de la fondation MTN baptisé « Digital Schools ». Ce dernier a l’ambition de créer des opportunités numériques pour les jeunes camerounais en installant des centres multimédias à la pointe de la technologie dans les établissements secondaires. S’agissant de la région de l’Est en particulier, un centre multimédia a été installé l’année dernière au Lycée de Bélabo ; et au Lycée Technique de Batouri a été retenu comme bénéficiaire de la vague des 15 nouveaux centres qui seront installés d’ici la fin d’année ».
Sr Marie Françoise Ernestine Atangana, principal du Collège Bilingue Teerenstra de Bertoua.
« Nul besoin de rappeler que le sujet qui nous réunit ici aujourd'hui est une réponse à un besoin présenté à un partenaire qui une fois de plus nous a apporté son soutien. En somme, de manière officielle, le collège bilingue Teerenstra reçoit un important matériel destiné à son Laboratoire Scientifique. Des années bien avant, notre collège s’était déjà construit un Laboratoire ; Laboratoire qui n’était à la pointe malheureusement dans la mesure où l’équipement n’avait pas suivi. Ainsi recourant aux financements extérieurs compte tenu de nos modiques moyens et nonobstant le coup de pouce personnel de Monseigneur l’Archevêque et de l’APEE, MTN-Cameroun qui n’est pas à son premier acte, car faut-il le rappeler, c’est cette même Fondation qui quelques années seulement avait gracieusement offert un centre multimédia à notre collège, l’équipant par la même occasion de plusieurs appareils. Aujourd’hui voudrais-je dire, MTN revient en force avec cet appui pour nous permettre d’avoir un Laboratoire Scientifique digne de ce nom.
À titre de rappel pour ceux qui ne le savent pas, la section Anglophone fonctionnelle depuis pratiquement 2006 avait un réel problème. Une fois traversé le cap du 1er cycle, faute de matériel adéquat pouvant permettre de réaliser de véritables expériences, nous ne pouvions ouvrir la série scientifique. Cette situation pendant toute la période ci-dessus évoquée, nous a fait perdre plusieurs de nos élèves et des meilleurs qui se voyaient contraints d’aller ailleurs. Au-delà du fait que le don de MTN nous permet de contenir et de stabiliser nos effectifs, il nous permet aussi d’assurer à nos enfants une formation à la hauteur des espoirs que le Cameroun fonde sur sa jeunesse appelée à maîtriser les sciences. Nous en ferons bon usage et surtout améliorer nos résultats davantage. Car si nous avions sans ce matériel réalisé dans les 90%, aujourd’hui, notre objectif est porté vers 100%. La première promotion du GCE Advence Level a d’ailleurs en 2016/2017 a présenté 16 candidats dont 14 admis. Plus d’une fois, vous avez volé à notre secours pour nous aider. Aussi, nous continuons en vous présentant notre gratitude, vous demander de garder toujours une oreille attentive s’il nous arrive encore de solliciter. Nous profitons aussi de cette opportunité pour relancer notre requête au sujet de la salle multimédia qui a perdu la connexion voici 04 ans, rendant difficile les cours pratiques sur internet ainsi que la recherche pour nos élèves et enseignants ».
Pour ces deux associations, il sera question de se mettre ensemble pour défendre, promouvoir et protéger les droits des personnes dites vulnérables dans l'ensemble de la région de l’Est du Cameroun, en prélude à la Célébration de la Journée de l’Enfant africain qui se célèbre chaque 16 Juin sous un thème précis.
Le thème de l’édition 2019 de cette commémoration est : « L’agenda 2030 pour un Développement Durable en faveur des enfants en Afrique : accélérons la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances ». La version adaptée pour les enfants formulée comme suit : « Accélérons la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances des enfants en Afrique d’ici 2030 ». L’Association des Amis Solidaires pour la Prévention des Infractions et de la Récidive Carcérale (ASPIRCA) et l’Association pour l’Assistance Sociale (APAS) viennent de signer dans la salle des actes du Centre Social de Bertoua 2ème une convention de partenariat dans le but de conjuguer leurs efforts pour l’atteinte de cet objectif.
Les enfants, les femmes et les jeunes de Bertoua, les enfants de la rue, les anciens prisonniers, les mineurs en détention, et autres couches dites vulnérables sont désormais la cible privilégié de ces associations qui mettront tout en œuvre pour la promotion et la protection des droits de ces derniers (alphabétisation, sensibilisation sur les pandémies et autres maux sociaux, offre des formations aux petits métiers et appuis avec autonomie financière, conception des œuvres et projets relatifs à la sensibilisation des citoyens sur leurs droits et devoirs…).
Solange Djoé, chef de Centre Social de Bertoua 2ème témoin de ladite convention, « J’ai connu l’APAS dans ses œuvres de délivrance des actes de naissance aux enfants de notre arrondissement qui en sont dépourvus, et dans la sensibilisation des jeunes sur les pandémies que sont les infections sexuellement transmissibles (IST) ; VIH/SIDA entre autres activités. Quant à l’ASPIRCA, elle encadre déjà les mineurs en détention au pénitencier de Bertoua et elle mobilise les enfants de la rue autour des questions de leur épanouissement entre autres ses multiples activités. C’est dire ici que les deux associations en décidant collaborer main dans la main ont une vision très lointaine dans la défense, la promotion et la protection des droits non seulement de l’enfance, mais des couches vulnérables en générale », indique-t-elle.
La signature de la convention de partenariat entre Aspirca et Apas devant un parterre d’invités que les différents responsables ont bénéficié d'une brèves explications sur les objectifs de leurs associations avant la lecture des obligations des deux parties dans le partenariat (article 2) par Solange Djoé. Enfin, la signature et échanges de la convention de partenariat. Promettant restaurer le sourire à cette couche de la société.
Bossis Ebo’o
C’est en sa qualité de Ministre du Commerce (Mincommerce), que Luc Magloire Mbarga Atangana a pris part à la cérémonie d’inauguration de l’usine de transformation de Cacao de Kekem. Cette usine est logée dans le département du Haut-Nkam dans la région de l’Ouest. Ladite cérémonie d’inauguration a eu lieu le samedi 27 avril 2019. Le Mincommerce qui n’a pas caché son admiration pour cette infrastructure, face à la presse, n’a pas non plus manqué de préciser son impact sur le développement de la filière cacao au Cameroun.
«C’est un véritable joyau que nous voyons là, qui va impulser la production, la transformation et la commercialisation des produits fabriqués de bout en bout sur place au Cameroun. Une politique que le gouvernement, sous la coordination du Chef de l’Etat, impulse, encourage et soutient avec fermeté, pour que le Cameroun puisse se développer. Ce cas devrait en inspirer et aboutir à la concrétisation de multiples autres. Pour moi, c’est une aubaine. C’est une aubaine en termes d’accroissements de la production, mais également de remontées sensibles des cours et de valorisation sensible de notre fève. C’est vraiment très bien pour notre pays», a déclaré Luc Magloire Mbarga Atangana.
D’autres personnalités ont pris part à la cérémonie de samedi notamment Joseph Dion Ngute le Premier Ministre qui a inauguré l’usine. Dans le discours circonstanciel qu’il a prononcé ce jour-là, Joseph Dion Ngute a rappelé que ce projet s’inscrit dans la vision stratégique du Président de la République Paul Biya. Ladite vision étant de conduire le Cameroun vers l’émergence à l’horizon 2035. Il a par ailleurs rappelé que le Chef de l’Etat dans son discours du 31 décembre 2018, en parlant du Plan directeur d’industrialisation avait déclaré ce qui suit : « il conviendra de l’appliquer en priorité, à la transformation de nos matières premières agricoles, afin de gagner en valeur ajoutée et de réduire les importations de biens et service ».
Pour Joseph Dion Ngute, l’usine de transformation de Cacao de Kekem est une fierté nationale. « C’est en reconnaissance de ce qui a été fait ici à Kekem, par Neo Industry SA, que le Chef de l’Etat m’a envoyé pour témoigner de sa satisfaction quant à l’ambition de cette société de hisser le Cameroun, en matière de broyage des fèves de cacao dans les rangs des premiers mondiaux », ajoute-t-il.
Liliane N.
Les résultats des travaux menés par la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger sont connus depuis le vendredi 26 avril 2019. Ladite Commission qui a eu comme membres entre autres le Pr. Wilfried Nyongbet Gabsa, Secrétaire général (Sg) du Ministère de l'Enseignement supérieur (Minesup) a accordé 357 équivalences sur 425 dossiers provenant de 146 institutions du monde.
Le travail n’a pas été de tout repos. D'après les membres de cette Commission, il y avait du pain sur la planche. Car il fallait vérifier que les établissements ayant délivré les parchemins sont reconnus. Et qu’ils ont l’autorisation et la capacité pour pouvoir le faire. La vérification a aussi été faite sur les méthodes d’évaluation qui ont abouti à l’obtention des diplômes présentés à la Commission. Ce travail a donc permis de détecter 63 faux diplômes, précisément 62 baccalauréats obtenus en République centrafricaine et 1 diplôme d’ingénieur obtenu en Russie.
Il y a par ailleurs eu le rejet de 5 dossiers au motif de défaut d’autorisation de délocalisation. Sur ce point Yves Emvudu le Directeur de la coordination des activités académiques au Minesup explique dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune du 29 avril 2019 «les titres rejetés concernaient en majorité les baccalauréats. C’est après avoir saisi les autorités compétentes de ces pays que nous avons pris cette décision ».
Ces trois dernières sessions, environ 5000 équivalences ont été accordées aux demandeurs. A titre de rappel, l’année dernière la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger avait reçu un total de 3206 dossiers. 44 ont été rejetés. Il faut savoir que cette Commission a été créée en 1993 par le Premier ministre. Elle a la charge de proposer des équivalences entre diplômes, titres scolaires et grades universitaires, ainsi que la reconnaissance des écoles étrangères ou internationales, dont les parchemins sont susceptibles de permettre l’intégration, le reclassement ou l’avancement dans la Fonction publique camerounaise selon la réglementation en vigueur.
Liliane N.
Dans quelles conditions l’aide humanitaire est-elle délivrée au Mozambique, dont le centre a été ravagé en mars par le cyclone Idai ? La question suscite des doutes après les révélations de l’ONG Human Rights Watch qui accuse des responsables locaux d’avoir contraint des sinistrés à échanger des services sexuels contre des dons alimentaires.
D'après Radio France Internationale (RFI), Les faits se sont produits courant mars après le passage du cyclone Idai, dans le district de Nhamantanda, précisément à Tica et à Mbimbir, des localités isolées et dépourvues de moyens de communication.
Pour que leurs noms soient inclus sur les listes de distribution de riz ou de haricot, plusieurs personnes sinistrées citées par Human Rights Watch affirment que des responsables locaux, parfois des politiques, ont exigé de l’argent. Les personnes les plus démunies ont été contraintes d’échanger des rapports sexuels contre un sac de riz ou de haricot. L’ONG s’appuie sur plusieurs témoignages de victimes et de bénévoles.
Ce problème est lié « aux conditions sur place », explique un travailleur humanitaire. « Pour les localités isolées, la nourriture est distribuée par hélicoptère, et sur place, il y a peu d’ONG pour s’occuper de la distribution des vivres. Ce sont souvent les communautés locales elles-mêmes qui prennent le relais, et cela peut conduire à des dérives », reconnaît cette source.
Les Nations unies ont annoncé l’ouverture d’une enquête. « La tolérance zéro sera appliquée et les auteurs de ces actes seront poursuivis », assure Sebastian Stampa, le directeur du Bureau des affaires humanitaires des Nations unies au Mozambique (Ocha).
Rappelons que le passage du cyclone Idai dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 mars avait fait de nombreuses victimes au Mozambique et au Zimbabwe voisin. Aujourd’hui encore, ces victimes ne se sont toujours pas remises de cette catastrophe.
Source : RFI
Par Me Christian Ntimbane Bomo
Monsieur le Ministre,
Peut-être que vous vous souviendrez ou pas de moi. Vous m'avez personnellement remercié au cours d'une rencontre fortuite au hall de l'hôtel Mont-Fébé en 2011, après que j'avais écrit des articles très courus dans les journaux Mutations et le Jour, et, défendu sur les antennes de la chaîne de télévision STV lors de l'émission Cartes sur tables, animé par le journaliste Thierry NGONGANG , l'éligibilité juridique du président Paul BIYA, dont certains universitaires à la compétence avérée comme le professeur Didier Olinga avaient démontré avec une certaine dextérité l'inéligibilité.
En effet, le débat autour de la question était de savoir si, le président Biya, qui, avait été élu en 2004, sous le régime de la limitation des mandats pouvait encore se représenter sur la base de la constitution de 2008 laquelle avait levé le verrou de la limitation des mandats. Cette question était préoccupante au point où, non seulement vous, comme je l'ai indiqué plus haut , mais aussi de nombreux hauts responsables de la présidence de la République, y compris feu Monsieur le conseiller juridique de regretté mémoire et Monsieur le Directeur du cabinet civil sortant me remercièrent en reconnaissant que par la théorie des droits acquis que j'avais introduit dans le débat, une épine leur avait été enlevé sous le pied, ainsi, la candidature du Président BIYA ne souffrirait plus de contestation juridique.
Si je fais ce rappel, c'est pour vous dire Monsieur le Ministre que je suis un défenseur de la justice et du droit, et ceci sans acception de personne ou de couleur partisane. J'ai opté pour la profession d'Avocat pour défendre la justice et le droit tant des faibles que des forts, des pauvres que des riches.
C'est toujours animé de cet état d'esprit de justice que j'ai pris des positions juridiques assumées pour demander la libération du professeur Maurice Kamto et de ses soutiens politiques au motif que les procédures d'arrestations et les fondements des infractions évoquées contre eux sont inappropriées. La seule action qui pourrait être soutenue sur le strict plan du droit à la suite des marches du 26 janvier 2019, c'est celle que l'Etat du Cameroun pourrait engager en France contre ceux des manifestants qui ont saccagé nos ambassades.
Monsieur le Ministre, cette fois-ci, mon intervention bénévole va au profit de Monsieur Cabral LIBII dont des informations concordantes sur les réseaux sociaux font état de réelles hésitations de votre administration à procéder à la légalisation du parti politique qu'il a décidé de promouvoir et dont le nom est : LES CITOYENS.
Même s'il vous reste encore quelque temps pour décider, il est judicieux de faire certaines précisions.
Est-il besoin de rappeler que la loi camerounaise notamment celle du 19 Décembre 1990 sur les partis politiques oblige la légalisation de tout parti politique dont le dossier remplit les conditions fixées par la loi?
Article 7.- (1): " La décision autorisant l’existence légale d’un parti politique est prise par le ministre chargé de l’Administration territoriale."
Article 8.- (1) : " L'autorisation visée à l’article 7 ci-dessus ne peut être refusée que si le dossier ne remplit pas les conditions énumérées aux articles 5, 9, 10 et 11 de la présente loi.
(2) Tout refus d’autorisation doit être motivé et notifié au déposant par tout moyen laissant trace. "
En réalité à la lecture de cette loi, le Ministre de l'administration territoriale ne dispose d'aucun pouvoir discrétionnaire pour légaliser un parti qui remplit les conditions.
En droit administratif, on parle de pouvoir lié. En d'autres termes, il vous est impossible de refuser de légaliser un parti politique qui remplit toutes les conditions exigées par la loi.
Si le Ministre de l'administration territoriale refuse de le faire, il se porte en faux contre les lois de la république dont il est pourtant le garant. Une telle attitude devenant tout simple une forfaiture.
Je voudrais en outre, appeler humblement votre attention sur le statut de Monsieur Cabral LIBII qui, somme toute n'est plus un citoyen lambda, même si aucune loi n'accorde de statut protégé aux anciens candidats aux élections présidentielles. Dans une république, aux côtés des lois écrites, il y a celles non écrites qui constituent le socle des traditions et usages républicains unanimement partagés.
Le troisième rang à l'élection présidentielle qu'il a occupé selon les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel en fait indubitablement un des grands acteurs de notre démocratie et de notre vie politique, qui mérite une certaine considération auprès de notre administration.
Ne perdons pas à l'esprit qu'il aurait pu aussi être le Président de la République du Cameroun.
Des centaines de milliers de nos compatriotes ont voté Monsieur Cabral LIBII pour diriger notre pays.
Sa personnalité affable, sa mine aux apparences inoffensives et sa modestie en termes de moyens matériels ne doivent pas être vues comme des portes ouvertes aux attitudes méprisantes à son égard.
Ailleurs, des personnes ayant eu de tels rangs aux élections présidentielles sont prises avec beaucoup de délicatesse.
Au cas où, la création du parti dont Monsieur LIBII est le promoteur serait empêché, ce serait une attitude déloyale, injuste et antidémocratique, d'exclure ses centaines de milliers de nos compatriotes qui le suivent de notre vie politique.
Car comment expliquer que dans un pays dit démocratique, un candidat classé troisième à l'élection présidentielle, soit interdit de création d'un simple parti politique alors qu'il respecte toutes les conditions fixées par la loi, si ce n'est une volonté de fausser le jeu démocratique?
Quel avantage, la république tirerait-elle d'avoir frustré non seulement, ce jeune compatriote, si courageux qui aura eu l'audace d'affronter une élection présidentielle, sans véritables moyens pour battre campagne, mais aussi cette jeunesse qui le suit et dont il incarne aujourd'hui une sorte d'espérance ?
Monsieur le Ministre, en optant pour une lettre ouverte, j'ai aussi voulu parler à tous vos collaborateurs qui ont entrepris depuis un certain temps d'empêcher la mobilisation citoyenne qui se construit autour de certains partis politiques d'opposition en vue des échéances électorales futures.
Cette façon de faire exacerbe davantage de tensions au lieu de les calmer.
Le Cameroun, notre pays traverse des moments incertains. Nous avons plus que besoin de consensus démocratique que des exclusions.
Parfaite considération.
Maître Christian NTIMBANE BOMO
Avocat
Samedi 27 avril, le leader du Social Democratic Front (SDF), John Fru Ndi, a été enlevé dans une localité du Nord-Ouest, l’une des deux régions anglophone du pays en proie à un conflit armé depuis plus d’un an. Libéré quelques heures plus tard dans la soirée, John Fru Ndi a raconté son enlèvement tout en dénonçant les méthodes de ses ravisseurs.
En effet, samedi, plus tôt dans la journée, le SDF avait annoncé l’enlèvement de John Fru Ndi par des inconnus à Kumbo, dans la province anglophone du Nord-Ouest. Et à 18h30, selon un communiqué du parti diffusé par son porte-parole, le président du parti d'opposition camerounaise avait retrouvé sa liberté. La principale figure de l’opposition camerounaise a ainsi raconté les circonstances de son rapt au micro de RFI.
« Nous nous rendions aux funérailles de notre honorable député Dr Joseph Barnazem. Mais sur le chemin, notre convoi a été bloqué par des Ambazoniens. Ils ont dit que les autres pouvaient partir, mais qu’ils voulaient me parler. Ils m’ont enlevé. J’ai passé près de six à sept heures dans leur camp », a-t-il confié ce dimanche par téléphone à RFI.
« Les anglophones ont un problème. C’est lié au fait, que leurs leaders ont des idéologies différentes, qui ne servent même pas l’intérêt général. Ils cherchent du soutien, mais dans le même temps, ils kidnappent les gens et veulent qu’on adhère à leur cause. Cela devrait se faire de manière volontaire. », A-t-il ajouté.
« Ils ont arrêté deux de nos frères à Bafut récemment. Depuis janvier, ils m’ont volé une centaine de vaches, ils ont brûlé ma maison au village, ils ont kidnappé ma sœur et ils commettent des choses horribles contre les civils », précise-t-il.
Quelles étaient réellement les intentions des ravisseurs ? Était-ce même un enlèvement ? Et quelles pourraient être les conséquences de cet épisode dans le traitement global de la crise, dite, anglophone ? Telles sont les questions qui continuent à agiter les débats avec des questionnements sur les zones d’ombre que suscite son kidnapping.
Dans l’opinion et dans les médias, ces questions divisent. Intervenant sur un plateau de télévision, dimanche matin, le politologue Mathias Eric Owona Nguini a ainsi estimé que l’élite anglophone dont Ni John Fru Ndi est l’une des figures les plus éminentes paie le prix d’une posture ambiguë face aux positions extrémistes. Pour cet universitaire, John Fru Ndi est désormais sommée de se positionner de manière claire pour ou contre la sécession.
Par contre, pour l’homme politique, Célestin Bedzigui, le déroulement de ce rapt du leader du SDF qui a duré quelques heures cache mal une grossière mise en scène dont le but serait de replacer le SDF au cœur de la résolution de la crise. Cependant, de manière générale, beaucoup de voix pressent à l’ouverture du dialogue entre les parties pour mettre fin à l’escalade de la violence.
Danielle Ngono Efondo
L'information a été rendue publique ce jour à 13 heures et 59 minutes temps universel par l'AFP. La fragile économie vénézuélienne étant bâtie sur un seul pilier, celui du pétrole, une offensive directe est ainsi menée contre elle par les États-Unis. L'embargo américain dont il est question frappe ainsi le pétrole qui constitue 96% du revenu national. Il prend effet ce dimanche 28 avril. Une manœuvre étasunienne qui viserait manifestement à faire obliger Nicolas Maduro à entamer lui-même et l'ensemble de son Gouvernement leur sortie.
Le contenu de l'embargo
Cet embargo fixe comme cadre à compter de 00 heure et 01 minute, l'interdiction à toute entreprise américaine d'acheter du pétrole appartenant à la Compagnie publique PSVSA ou à l'une de ses filiales, ainsi que toute entité étrangère de procéder à l'utilisation du système bancaire américain pour se faire fournir en produits pétroliers vénézuéliens.
La décision serait pensée et instituée par le président américain Donald Trump pour faire écrouler l'actuel Gouvernement vénézuélien au profit de l'opposant Juan Gaido, l'auto-proclamé et reconnu président par intérim par une cinquantaine de pays dont la majorité sont latino-américains.
Les effets induits de l'interdiction
Le Venezuela perd un vaste marché d'exportation de son or noir quand sait qu'il faisait exporter en 2018, un demi million de baril par jour vers les États-Unis et trois quarts de ses produits pétroliers provenaient des clients américains.
Les sanctions s'appliquent à toutes les sociétés étrangères ayant des relations avec les États-Unis, ce qui touche presque toute la planète. Par exemple, l'Inde était le troisième importateur du pétrole vénézuélien en 2017 après la Chine et les États-Unis qui ont déjà commencé à mettre en application les prescriptions de l'embargo, de peur de subir des sanctions internationales.
Innocent D H