Dans cette correspondance, relayée par Cameroon Tribune, l’ambassadeur Michel Tommo Monthé procède à un récapitulatif des engagements et des mesures concrètes prises par le gouvernement en vue de parvenir à l’apaisement et au dialogue s’agissant de la situation socio-politique au Cameroun et particulièrement de celle qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le diplomate rappelle ainsi les engagements réitérés par le président de la République, Paul Biya au cours de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, et même dans son discours d’investiture le 6 novembre 2018.
Le chef de l’Etat, au faîte des préoccupations de ses compatriotes, avait alors pris l’engagement d’actionner deux principaux leviers : œuvrer au retour de la paix et faire procéder à l’accélération du processus de décentralisation. C’est dans ce cadre que l’on peut également situer la création d’un ministère de la Décentralisation et du Développement local.
Dans la suite de sa correspondance, le représentant du Cameroun auprès des Nations unies a procédé, à l’intention du secrétaire général des Nations unies, à l’ensemble des mesures prises par le gouvernement, à l’initiative du président de la République : recrutement spécial de 1 000 enseignants bilingues, mise en place d’un fonds spécial de deux milliards de F pour servir de subvention en faveur des établissements d’enseignement privés laïcs et confessionnels, création d’une division spéciale du Common law au sein de la Cour suprême, réorganisation de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) pour y introduire la pratique obligatoire du bilinguisme, pour ne citer que celles-là.
D'autres mesures plus globales ont été prises. Cameroon Tribune cite, la création de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme désormais opérationnelle ; le lancement du plan d’assistance humanitaire d’urgence d’un montant de 12,7 milliards de F afin de rétablir un cadre de vie propice à l’épanouissement et au développement des communautés affectées par les violences terroristes ; arrêt des poursuites alors pendantes devant les tribunaux militaires contre quelques 335 personnes dont les nommés Ayah Paul Abine, Nkongho Félix Agbor, Fontem Aforteka’a Neba ; création du Comité national de désarmement, de démobilisation et réinsertion (Cnddr)…
L’ambassadeur Tommo Monthé relève que « de manière générale, le climat socio-politique évolue sereinement, malgré les soubresauts occasionnés par certains acteurs qui continuent à vouloir contester dans la rue, les résultats de la dernière élection présidentielle ». Il rappelle du reste que dans un souci de transparence, les autorités camerounaises ont invité le haut-commissaire aux Droits de l’homme et le Parlement européen « à venir voir eux-mêmes la situation qui prévaut au Cameroun. Le représentant du Cameroun à l’Onu invite enfin les partenaires bilatéraux et multilatéraux de son pays à accompagner le gouvernement dans sa volonté de travailler pour un retour définitif à la normale.
Otric N.
Les surveillants de salle ont mis la main sur huit faux candidats lundi durant le concours d’entrée à l’Institut de formation et de recherche démographiques (IFORD), un établissement de l’Université de Yaoundé I.
A en croire Cameroon Tribune qui rapporte cette information, pour participer à ce concours qui donne accès à la Fonction publique et auquel 318 candidats ont postulé cette année, ces imposteurs ont usé de fausses pièces d’identité en se mettant dans la peau de vrais prétendants.
« Les photos qui figurent sur le dossier d’examen ne sont pas les mêmes que celles sur les différentes cartes nationales d’identité. En vérifiant les visages au moment où ils étaient en train de passer l’épreuve de culture générale, on s’est rendu compte qu’ils ne correspondent pas », a expliqué Didier Nganawaran, directeur des études et formations à l’Institut de formation et de recherche démographiques (IFORD).
Informés de la situation, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph LE et ses collaborateurs ont effectué illico presto une descente au campus de Ngoa-Ekellé. Dans la salle qui fait office de secrétariat, les présumés coupables ont répondu à quelques questions posées par le ministre.
« Avant toute chose, je vais féliciter mes collaborateurs et les responsables de l’IFORD qui nous ont permis de démasquer ces faux candidats. Ils sont venus concourir à la place des autres. C’est une situation déplorable, d’autant plus qu’il s’agit d’un concours international et sur les 22 Etats membres, 15 ont présenté des candidats et la formation est faite à Yaoundé », a indiqué le Minfopra.
Seuls les candidats méritants au terme de cette compétition rude devant être admis au sein de l’IFORD, ces faux postulants ont été conduits à la police judiciaire pour les besoins d’enquête. Pour les prochains concours administratifs organisés par le Minfopra, le ministre Joseph LE met en garde.
« De nouvelles méthodes sont mises en place pour débusquer ces faux candidats. Ceux-ci encourent des peines tout comme les candidats pour lesquels ils sont venus composer. Toutes les mesures prévues par la réglementation en vigueur vont être appliquées avec toute la rigueur nécessaire parce qu’il faudrait que ces pratiques cessent », a conclu le Minfopra. Le concours s’achève ce jour par l’épreuve de probabilité et statistiques.
Otric N.
Il s’agit entre autres des opportunités d’affaires uniques avec en plus, la possibilité de : renforcer leur notoriété auprès des décideurs de la région - Rencontrer leurs futurs clients dans un seul et même lieu - Mettre en avant leurs projets innovants et les faire connaître auprès des cibles - Profiter d’une visibilité ciblée et exceptionnelle auprès de leurs cibles - Bénéficier d’une large couverture médiatique en amont, pendant et après l’événement - Participer à des moments forts d’échanges et de Networking.
Les organisateurs qui ont publié l’annonce sur le site « africabankingforum.org », parlent du Forum de l’Industrie Bancaire en Afrique Francophone, comme de l’événement leader des métiers et technologies de la banque en Afrique francophone. Raison pour laquelle, les thématiques qui vont meubler les conférences et autres tables rondes ou encore les séquences de Be to Be, ont été sélectionné à desseins.
Yaouba Abdoulaye, Ministre délégué auprès du Ministre des Finances Cameroun, l’une des personnalités invitées à prendre part au premier Forum de l’Industrie Bancaire d’Afrique Francophone, pense que : « L’avenir de l’Afrique passe par le développement cohérent de son système bancaire. Face à ces mutations rapides de l’écosystème financier international, les pays africains expriment le besoin permanent de mise à niveau de leur industrie bancaire… ».
Contexte
Le secteur bancaire en Afrique subsaharienne reste marqué par sa très grande diversité, que l’on considère le degré de concentration des établissements bancaires ou le taux de bancarisation des populations, qui s’échelonne de plus de 50 % pour l’Afrique du Sud à moins de 10 % pour l’Afrique francophone.
Les banques commerciales dominent aujourd'hui encore les systèmes financiers d’Afrique subsaharienne. Après les indépendances, le secteur était essentiellement composé de banques étatiques et de quelques grandes banques issues des anciennes puissances coloniales. Au cours des quarante dernières années, plusieurs mutations majeures ont progressivement transformé les systèmes financiers africains. Une évolution d’importance a été l’apparition des premières banques privées africaines, suivie par la mise en place de leurs réseaux régionaux.
Le secteur a également été marqué par le repli partiel des grands groupes étrangers et par les grandes difficultés des banques étatiques. Un autre facteur de changement a été ensuite la création de marchés régionaux, qui a favorisé l’émergence de groupes bancaires africains de dimension régionale ou même continentale. Ces différentes étapes, ces mutations à répétition ont dessiné les contours des systèmes financiers africains d’aujourd’hui avec leurs forces et leurs faiblesses.
Nicole Ricci Minyem
C’est pour s’enquérir au mieux du travail qu’abat la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm), que S.E Ran Gidor est allé à la rencontre de Peter Mafany Musonge, qui lui a accordé une audience. Au terme de ladite audience, le Diplomate israélien a tenu à indiquer l’importance du travail assigné à la Cnpbm pour la promotion du vivre ensemble au Cameroun et au-delà de ses frontières.
« Nous l’Ambassade d’Israël au Cameroun ainsi que la communauté internationale, pensons que le travail effectué par la Cnpbm est d’une importance critique non seulement pour le Cameroun, mais pour l’ensemble de la sous-région. C’est pourquoi nous souhaitons à la Commission, de même qu’à son président, beaucoup de succès », a-t-il déclaré. En rapportant face à la presse ce qui a meublé son échange avec Peter Mafany Musonge, le Diplomate israélien a indiqué qu’Israël est prêt à apporter sa contribution « dans des programmes qui participent au dialogue au niveau scolaire et universitaire ».
A titre de rappel, il convient de préciser que de nombreux pays amis et partenaires du Cameroun se sont déjà montrés résolus à apporter leur aide pour la promotion du vivre ensemble et le maintien de la paix dans notre pays. C’est le cas du Canada qui s’est proposé de partager son expérience du bilinguisme avec le Cameroun. Lors de la rencontre du 10 décembre 2018, S.E Nathalie O’NEIL le Haut-Commissaire du Canada au Cameroun a indiqué qu’il a été question de rencontrer plusieurs autorités locales, pour prendre connaissance d’importants dossiers sur le Cameroun et de chercher à mieux cerner les contours de la crise anglophone pour accompagner le pays dans la recherche des solutions adéquates.
La diplomate canadienne a déclaré face à la presse que le Canada veut apporter au Cameroun, sa riche expérience en s’appuyant sur l’exemple appliqué dans les Provinces canadiennes en matière de Bilinguisme.
Rappelons par ailleurs que la principale recommandation lors des assises de la 4ème session de la Cnpbm a été qu’il faut accélérer l’implémentation des activités de la Commission en 2019, dans l’optique de répondre aux attentes du Président de la République, qui tient au renforcement du vivre-ensemble et de l’unité nationale.
Cette session a été consacrée à l'examen du projet de rapport du comité, la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, à la présentation et à l'adoption du projet de plan d'action pour l'exercice 2019 et à la récapitulation des obligations des membres, dans l'exercice de leurs fonctions.
Liliane N.
PCB, DDT, PCDD... Derrière ces acronymes aux noms barbares se cachent des tueurs en série. Utilisés partout en chimie, pour l'industrie, la production d'insecticides ou de carburants. Tous ont des effets désastreux sur l'organisme : allergies, diabète, cancers.
Rolph Payet est le secrétaire général des conventions de Bâle, Rotterdam et Stockholm. Elles visent à limiter l'utilisation de ces substances, considérées comme des déchets. « Aujourd'hui, beaucoup de ces déchets viennent en réalité de nos maisons, souligne-t-il. Tout ce que les gens jettent : les téléphones, les batteries, les produits nettoyants... Et de plus en plus, des plastiques. En tant que tel, le plastique n'est pas dangereux quand on l'utilise. Mais quand il se dégrade, il libère certains composants qui eux sont toxiques. Et qui peuvent provoquer des problèmes de santé. »
Pendant deux semaines, les États parties aux trois conventions se réunissent à Genève pour décider ou pas d'allonger la liste de ces produits dangereux. Deux composés chimiques pourraient être définitivement bannis. Le Dicofol, un pesticide utilisé contre les acariens. Et le PFOA, soupçonné de provoquer des cancers des testicules, des reins et des troubles de la thyroïde. On le retrouve dans certains textiles, dans les tapis, les peintures, mais aussi dans les poêles antiadhésives. L'Europe a d'ores et déjà décidé de l'interdire à partir de 2020.
Source : RFI
Ainsi, cette opération, qui vise à éviter d’effectuer des opérations coûteuses d’importation des animaux à haut potentiel génétique, devrait non seulement permettre d’augmenter rapidement le cheptel bovin du pays, mais aussi d’accroître la production laitière camerounaise.
En effet, selon les statistiques de la Banque mondiale, depuis l’année 2013, Boko Haram a volé aux éleveurs de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, un volume de bétail d’une valeur globale de 3 milliards de francs CFA. Les estimations du ministère de l’Elevage, elles, placent l’élevage en tête des secteurs d’activité ayant le plus subi les conséquences de la guerre contre Boko Haram au Cameroun, avec pas moins de 65% (54,8 milliards de francs CFA) des pertes globales. Le projet Prodel d’inséminer artificiellement plus de 270 000 vaches dans le pays, apparaît donc comme une bouffée d’oxygène, qui devrait permettre de booster la production laitière au Cameroun.
Selon les experts du Prodel, ce type d’opération a été conduit avec succès dans des pays tels que le Mali et la Côte d’Ivoire, où l’insémination artificielle des vaches locales a permis de booster la production dans le secteur de l’élevage.
Au Cameroun, les gouvernants espèrent pouvoir réduire un déficit de production laitière estimé à environ 170 000 tonnes, sur un besoin annuel de 297 000 tonnes. Notons que, parmi les principaux obstacles à l’évolution de la filière laitière au Cameroun, indique le ministère de l’élevage, figurent la faible performance génétique des vaches, la prévalence des maladies à fort impact sur la production laitière dans certaines zones et l’insuffisante appropriation des innovations technologiques par les producteurs.
Source : investiraucameroun.com
Le Conseil International du Sport Militaire (CISM) peut être satisfait par l’engouement autour des prochains Jeux militaires qui auront lieu cette année en Chine. Près de 8.000 athlètes se sont enregistrés pour cette nouvelle édition d’après le ministère de la défense chinoise.
Ceux-ci sont issus des 105 pays membres du CISM parmi lesquels le Cameroun. En effet, le pays des indomptables va compétir dans plusieurs disciplines notamment le football féminin.
Et c’est dans ce cadre que les lionnes militaires seront logées dans le groupe B du mini-tournoi aux côtés du Brésil, de la France et de la Corée du Nord. Le groupe A quant à lui sera composé de la Chine, pays hôte de l’événement, de la Corée du Sud, de l’Allemagne et des Etats-Unis.
Pour rappel, les jeux mondiaux militaires sont une compétition omnisports réservée aux forces armées du monde entier. Ils sont organisés par le Conseil international du sport militaire (CISM). Ils sont l’équivalent des Jeux olympiques dans le monde militaire. L'année 2010 a marqué le début des Jeux mondiaux militaires d'hiver, avec la première édition se déroulant du 20 au 25 mars en Vallée d'Aoste (Italie).
Source : Sport Au féminin
Dans les entreprises, pas question de louper le pari d'une bonne organisation de la 133ème édition de la journée internationale du travail qui se célèbre mercredi 1er mai. A quelques heures de ce grand rendez-vous, employés et employeurs se donnent pour tâche principale, celle de peaufiner les préparatifs pour être prêt le jour dit. "Nous avons déjà apprêté les t-shirts, drapeaux et banderoles. Bref, tout ce qu'il faut pour que les travailleurs puissent être en harmonie le jour attendu. Nous avons également mobilisé nos hommes pour les entraînements du défilé", rassure Monsieur Temwa, délégué du personnel dans une entreprise de la place.
Les compromissions mises sur pieds par les entreprises, à leur tour sont à l'œuvre, des activités sont menées dans l'optique de convaincre les sceptiques. A la délégation régionale du travail et de la sécurité sociale du Nord par exemple, l'on avoue être prêt à 91% pour la fête et les derniers réglages sont entrain d'être faits pour la réussite de la fête du 01er mai sur l'ensemble de la région.
Autres curiosités et non des moindres en cette veille de la journée internationale du travail à Garoua, ce sont les couturiers qui ne connaissent plus de répit, car ils doivent satisfaire dans les clients dans les délais.
De leur côté, les sérigraphes restent optimistes quant à l'augmentation probable des commandes à quelques heures de la célébration de la journée consacrée aux travailleurs.
Innocent D H
Selon un rapport de l'Institut de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) rendu public ce lundi, 29 avril 2019, les dépenses militaires ont connu une augmentation aux États-Unis après sept années de stabilité. 649 milliards de dollars apparaissent ainsi comme l'un des plus gros budgets américains de l'année.
Comment expliquer une telle hausse des dépenses
Selon le responsable du Programme des armements cité dans ledit communiqué, "la hausse dans les dépenses américaines s'explique par la mise en œuvre à partir de 2017, de nouveaux programmes d'acquisition d'armes sous l'administration Trump".
Comme si cela ne suffisait pas, la situation devrait connaître davantage des dépenses exponentielles. Pour l'année 2020, le Gouvernement américain compte dépenser encore plus pour son armée. Un cap de dépenses jamais vu pourrait ainsi être franchi.
Au plan mondial, force est de constater également que les dépenses ont augmenté de 2,6% soit avec 1.822 milliards de dollars en 2018. Or, en 2017, l'on notait une hausse de 1,1% sur un ans. Il s'agit d'une deuxième fois consécutive qu'une telle hausse des charges militaires, et ce selon des sources bien informées.
Innocent D H
Son trophée en main, Franck Wandji peut se réjouir d’être le nouveau roi de la piscine au Cameroun. Samedi, 27 avril 2019 lors de la 3e journée du championnat national de natation de la saison 2019, ce nageur camerounais de 19 ans, a battu le record et détrôné Charly Ndoume, qui avait longtemps conservé la première place nationale. Cet élève a réalisé en 100 mètres nage libre senior messieurs, une durée d’1 min 6s. « J’ai déjà participé à plusieurs compétitions, mais c’est la première fois que je réalise une telle performance en senior et je suis très heureux. J’ai été plusieurs fois champion dans des catégories inférieures », relève ce champion du Cameroun de natation. Le podium dans cette catégorie a été complété respectivement par Charly Ndoume et Ernest Adjaga.
Selon Augustin Dikoume, l’entraîneur national de natation et de sauvetage à la Fédération Camerounaise de Natation et de sauvetage (Fecanat) plus de 90 nageurs camerounais, venus des différentes régions ont participé à ce challenge national. « Après les élections qui ont porté le président Relouanou Sharaboutou à la tête de la fédération, nous avons établi un calendrier de compétitions nationales et internationales, et c’est ce calendrier que nous sommes en train de suivre. Il a révolutionné la fédération, en créant des tournois open de natation, que nous n’avons plus fait depuis 62 », explique Augustin Dikoume. Les nageurs se sont affrontés dans les catégories senior, junior et cadet dames et messieurs. Ces différents tournois, explique l’entraîneur national, permet à la Fédération d’évaluer et de disposer des performances actualisées des nageurs dans chaque catégorie, et aussi d’avoir le classement du championnat et de déterminer les nageurs et les clubs champions de la Coupe du Cameroun.
Sur le plan international, ce championnat permet également au Cameroun de se préparer pour la 18e édition des championnats du monde de natation, qui auront lieu du 12 au 28 juillet 2019 à Gwangju, en Corée du Sud, qualificatifs pour les Jeux Olympique 2020. « Je félicite les enfants parce qu’ils savent que la tâche n’est pas facile. Ils se sont fixés des objectifs. Ils ont pu améliorer trois records, ce qui ne se faisait plus depuis des années. Nous sommes sur la bonne voie pour les échéances internationales, malgré les difficultés liées à notre contexte social. Mais j’espère que d’ici trois mois, les choses vont s’arranger », explique Augustin Dikoume. Le regard de la Fecanat est désormais tourné vers la 4e journée annoncée au mois de mai, à l’issue de laquelle, les nageurs camerounais qui participeront aux Championnats du monde seront connus.
Marie MGUE
Cette décision a été prise à l’issue d’une rencontre organisée ce 29 Avril par Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce dans la salle des conférences du département ministériel dont il a la charge.
Après le défilé et toutes les cérémonies protocolaires qui meublent chaque année, la célébration de la Fête Internationale du Travail, les patrons et leurs employés continuent les festivités dans les différents quartiers généraux aménagés pour l’occasion et là, ils partagent de bons petits plats. La dégustation des mets traditionnels du Cameroun, dans leur riche diversité, s’accompagne par du bon vin. Un moment convivial, qui ne saurait l’être entièrement, sans la présence des produits de la Société des Brasseries du Cameroun et autres boissons hygiéniques.
C’est en y songeant que le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana a réuni ce lundi, autour de la « la case à palabres », les Syndicalistes, les distributeurs et autres responsables des produits de la Société des Brasseries du Cameroun (SABC).
Les premiers il y’a quelques jours, se disaient prêts à rompre toute collaboration avec leurs partenaires de toujours. Les raisons évoquées sont entre autres : La mauvaise gestion des Précomptes Sur Achats (PSA) qui s'élèvent à 5 pour cents par casier - l'augmentation unilatérale des prix - la concurrence déloyale - la perte au final de 80 francs par casier vendu…
C’est avec une attention soutenue que le membre du gouvernement, accompagné pour la circonstance de ses plus proches collaborateurs ont écouté chacune des parties et, des propositions ont été faites par la présidente du Conseil National de la Consommation (CONACO), Mme KOA, notamment le retour au calme et le respect des différentes clauses qui régissent ce partenariat de longue date.
Dans la même logique, Luc Magloire Mbarga Atangana a promis la tenue d'une réunion tripartite entre le Gouvernement, les SABC et le syndicat, afin de trouver un accord à l'accompagnement vers la signature d'un contrat qui arrange les SABC et les Distributeurs.
Le thème de célébration retenu pour cette 133ème édition de la Fête du Travail est « Protection du travailleur : Vecteur de Justice Sociale et le Travail décent au Cameroun ». Sur l’ensemble du territoire national, tous ceux qui exercent dans les domaines formel et informel vont célébrer avec faste et solennité.
Nicole Ricci Minyem
« Des individus armés non identifiés ont attaqué l’église protestante de Silgadji tuant quatre fidèles et le pasteur principal. Au moins deux autres personnes sont portées disparues », vient d’indiquer aux médias, une source sécuritaire.
« L’attaque a eu lieu vers 13h00, au moment où les fidèles quittaient l'église à la fin de l’office religieux. Les assaillants étaient à motos. Ils ont tiré des coups de feu en l’air avant de viser les fidèles », a précisé un membre de l’église, sous couvert d’anonymat.
Le Burkina Faso est confronté depuis quatre ans, à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières, attribuées à des groupes djihadistes, dont Ansarul Islam, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) et l'Etat islamique au grand Sahara (EIGS).
D'abord concentrées dans le nord du pays, ces attaques ont ensuite visé la capitale et d'autres régions, notamment l'Est, et fait depuis 2015 quelque 350 morts, selon un comptage de l'AFP.
Vendredi déjà, six personnes dont cinq enseignants ont été tuées à Maïtaougou, localité située dans la province du Koulpélogo, dans la région de l’est. Les attaques ciblent régulièrement des responsables religieux, principalement dans le nord du pays. A la mi-mars, l’abbé Joël Yougbaré, curé de Djibo, dans le nord du pays, a été enlevé par des individus armés et son cadavre a été retrouvé quelques jours plus tard, selon des habitants de la ville, même si l’église catholique qui avait pourtant signalée sa disparition ne confirme cette information.
Le 15 février dernier, le père César Fernandez, missionnaire salésien d’origine espagnole a été tué lors d’une attaque armée attribuée à des djihadistes à Nohao, dans le centre-est du Burkina.
En mai 2018, le catéchiste Mathieu Sawadogo et son épouse avaient été enlevés à Arbinda puis relâchés le 14 septembre. Avant eux, Pierre Boena, pasteur de l’église protestante de Béléhouro avait également été enlevé puis remis en liberté, en juin 2018.
Plusieurs imams ont également été assassinés par les djihadistes dans le Nord. Selon des sources sécuritaires, ceux-ci étaient "considérés comme pas assez radicaux" par les djihadistes ou "accusés de collaborer avec les autorités".
Les statistiques démontrent que les prélats chrétiens et musulmans sont les principales cibles des attaques djihadistes, pourtant, il s'agit de la première attaque d'une église depuis 2015, date des premières attaques djihadistes.
Nicole Ricci Minyem
En effet, ce geste me paraît comme une sommation adressée aux fédéralistes anglophones de choisir leur camp : soit on est Camerounais, soit on est Ambazonien.
Pour les c, la lutte doit être intensifiée contre le Gouvernement du Cameroun, et la position des Anglophones qui promeuvent la forme fédérale de l’Etat tout en restant Camerounais est une trahison à leur cause.
Dans ce lot de traîtres, figurent évidemment les Anglophones plus ou moins liés au pouvoir, mais aussi les acteurs politiques anglophones qui continuent d’accepter d’être Camerounais, à l’instar de Fru Ndi ou Kah Wallah ou des Parlementaires du SDF, même si ceux-ci prônent l’Etat Fédéral.
Dans un premier temps, les Sécessionnistes ont considéré les Fédéralistes comme des alliés de circonstance et surtout un réservoir de partisans. Mais avec le temps, ils vont les attaquer franchement, puisque pour eux, le débat sur le fédéralisme est un simple thème de diversion.
Les Sécessionnistes sont d’autant plus impatients d’en finir avec les Fédéralistes qu’ils craignent que le Gouvernement ne finisse par retrouver la raison et consente au fédéralisme, ce qui leur couperait l’herbe sous les pieds en asséchant la séduction de leur cause auprès de la population anglophone.
Et c’est cela qu’indique clairement l’enlèvement de FRU NDI, mais aussi de la Sénatrice Emilia NZEKE du SDF et de bien d’autres encore. Il s’agit d’un message adressé aux Anglophones que la Sécession ne veut plus entendre tenir un discours de conciliation avec le Cameroun, fédéral ou non.
Un message extrêmement dangereux qui montre un durcissement du ton et une poussée vers plus de radicalisation ! Bien loin de déposer les armes, la Sécession signale qu’elle s’apprête à mener une lutte dure et implacable contre l’Etat.
En réalité, les Fédéralistes ont été affaiblis par le Gouvernement qui croyait que c’était son ennemi. Ils seront désormais anéantis par la Sécession qui les déteste !
Alors, le Cameroun va se retrouver avec deux frères Siamois que rien ne va plus séparer, puisque la population modérée des Fédéralistes aura disparu : d’un côté, un Gouvernement entêté et obtus qui n’écoute que lui-même, et de l’autre, une Sécession haineuse et plus entêtée encore !
Deux monstres belliqueux lancés dans un duel à mort, poussés par la même obstination, la même haine, le même amour du sang.
Dieudonné ESSOMBA