L’invitation à cet évènement a été portée à René Emmanuel Sadi, Ministre de la Communication hier, le mardi 7 mai 2019 dans son département ministériel. C’est Mme Nathalie O’Neil le Haut-Commissaire du Canada accompagné de Mme Sharon Ganney chargé d’affaires du Haut-Commissariat de Grande Bretagne qui s’est chargée de le faire.
Au terme de l’audience avec le Ministre de la Communication, Mme Nathalie O’Neil qui s’est entretenue avec la presse, a déclaré que, la Conférence mondiale sur la liberté de la presse sera une opportunité d’échanges sur les défis auxquels font face les médias. Elle a fait savoir que cette initiative est l’œuvre de plusieurs pays parmi lesquels on compte, le Canada et la Grande Bretagne. La Conférence est ouverte et élargie aux acteurs de la société civile, journalistes et observateurs.
Il convient de rappeler que le Cameroun a célébré le 3 mai dernier, la journée mondiale de la liberté de la presse. Ladite journée a été célébrée sous le thème «les médias pour la démocratie: journaliste et élections en temps de désinformation». Dans la mouvance de cette journée, René Emmanuel Sadi a indiqué que le Cameroun enregistre des avancées dans le domaine de la liberté de la presse. Plus de 600 organes de presse qui paraissent selon de différentes périodicités ont été comptabilisés. 200 stations de radiodiffusion sonore parmi lesquels on retrouve des radios commerciales et communautaires et confessionnelles ont été enregistrées. On a dénombré une trentaine de radiodiffusion télévisuelle, 154 opérateurs de télédistribution et un nombre considérable de médias cybernétiques.
A titre de rappel, quelques jours avant le 03 mai 2019, une Organisation non gouvernementale a critiqué le traitement infligé aux journalistes au Cameroun. René Emmanuel Sadi face aux hommes des médias a déclaré qu’«il s’agit d’accusations fausses» qu’il rejette catégoriquement. Il a ajouté qu’ «il n’y a pas de journaliste incarcéré ou en résidence surveillée au Cameroun, du fait de l’exercice de leur métier».
Autre accusation que le porte-parole du gouvernement rejette, un financement voilé de médias privés par le pouvoir en place. Ce qui sous-entendrait des pratiques de corruption. Or, chaque journal ou média travaille en fonction de sa ligne éditoriale. Il y en a qui sont pro gouvernement, et d’autres, qui sont contre.
Liliane N.
Finie la location des bureaux pour l’Ordre national des vétérinaires du Cameroun (Onvc). Désormais, le siège de cette institution sera logé à Mvog-betsi, un quartier de Yaoundé. Le Dr. Taïga, ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia) a présidé le 03 mai dernier la cérémonie d’inauguration de l’édifice. Une cérémonie couplée à la rentrée solennelle de 60 nouveaux docteurs inscrits au tableau de l’ordre.
Selon Cameroon Tribune, le nouveau siège de l’Ordre national des vétérinaires du Cameroun vient ainsi palier de nombreuses difficultés que rencontrait cette organisation. « Depuis sa création en 1978, l’Onvc a toujours loué des bureaux et parvenait tant bien que mal à honorer son bail. Ce qui nous était préjudiciable tant en termes d’image, de crédibilité que d’efficacité des membres du bureau du conseil », a révélé Antoine Tchoubia, président de l’Onvc, dans les colonnes du journal.
Les travaux de construction entamés en 2014 ont été réalisés sur financement du Minepia, explique le président. « Le ministère nous a octroyé un terrain de 500 m2 et 140 millions F. Avec cet appui, nous avons pu réaliser le bâtiment. Nous remercions le ministère pour avoir entendu notre plaidoyer ». En retour, le Minepia a instruit à l’Onvc d’œuvrer à l’assainissement de la profession, notamment dans le domaine du médicament.
« Pour un marché du médicament sous contrôle des professionnels de la santé, il est impérieux que tous les acteurs se conforment à la loi. Cet assainissement fera du métier une profession digne qui emploie et garantit des soins de bonne qualité».
Une cérémonie pouvant en cacher une autre, 60 docteurs vétérinaires ont effectué leur rentrée solennelle à l’Ordre ce même vendredi. Une première initiative que compte poursuivre l’Onvc. Félicitant les jeunes promus, le ministre Taïga a annoncé le financement en cette année de 20 entreprises vétérinaires ainsi qu’un appui en équipement de base de 20 autres. Il a par ailleurs déclaré que l’inscription au tableau de l’Ordre est désormais une condition pour exercer dans la fonction publique.
Bon à savoir, nul ne peut exercer la profession vétérinaire au Cameroun s’il n’est préalablement inscrit au tableau de l’Ordre. Les conditions d’inscription au tableau de l’Ordre sont les suivantes :
Etre de nationalité camerounaise et jouir de ses droits civiques ; Avoir la majorité civile ; Etre titulaire d’un diplôme d’Etat ou d’Université de Docteur Vétérinaire ou de tout autre diplôme reconnu équivalent par l’autorité compétente au moment du dépôt du dossier ; N’avoir subi aucune condamnation pour fait contraire à la probité (vol, détournement de deniers publics, escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux) ou aux bonnes mœurs ; N’avoir été ni déclaré en faillite, ni mis en état de liquidation judiciaire.
Otric N.
Malgré les actions menées jusqu’à présent, le désordre urbain persiste…?
La lutte contre le désordre urbain est une activité permanente dans une ville. Je l’ai souvent réaffirmé, c’est la responsabilité première des municipalités. Les visages du désordre urbain à Douala, c’est sur la voie publique, les trottoirs, les équipements marchands qui débordent leur périmètre d’opération. Ce sont les conducteurs de motos qui ne respectent pas la signalisation tant verticale qu’horizontale, les citoyens qui ne respectent pas les lieux de dépôt d’ordures ménagères, etc. Evidemment, la lutte est plurielle dans ce sens qu’elle dépend en premier de nous-mêmes les citoyens.
En guise d’exemple, les magistrats municipaux qui l’ont compris ont commencé à vulgariser les comités d’hygiène dans les quartiers, pour parler de la partie hygiène et salubrité. Et les acteurs de la mobilité, à l’instar des motos-taxis, sont organisés de manière à ce qu’un minimum d’ordre règne de leur côté.
De manière plus systématique, chaque commune est une structure de lutte à la base, organisée autour du maire et supervisée par le sous-préfet avec l’accompagnement des forces l’ordre pour pouvoir régler un certain nombre de questions en liaison avec le respect de la voie publique et le respect de la circulation sur la voie publique, sur les accotements, le respect des points de collecte des ordures ménagères etc. L’impulsion à cette activité est la mise en place des comités d’hygiène dans les quartiers qui se vulgarisent de plus en plus.
Pouvons-nous avoir une illustration ?
Une commune comme celle de Douala 2e est avant-gardiste sur la cause, puisqu’avec l’émulation du concours du quartier le plus propre, progressivement les choses changent. On a aussi le maire de Douala 5e qui a emboîté le pas, non sans citer les autres, qui commencent à faire des efforts.
Quant à la Communauté urbaine de Douala (Cud), avec la densification progressive de la police municipale qui travaille en éclaireur pour faciliter le merveilleux travail de nos forces de l’ordre (police et gendarmerie), je dois pouvoir dire qu’elle (la Cud) a une action de plus en plus lisible. Ceci à travers le contrôle des implantations anarchiques qui sont aussi un visage du désordre urbain. Raison pour laquelle le traitement des dossiers en vue de l’obtention d’un permis de construire doit être fluide.
Mais comment réduire le phénomène à sa plus simple expression ?
Il faut une action sur les populations. Dans cet ordre d’idées, les sous-préfets ont instruction permanente d’impulser les chefs de quartiers et de blocs. Vous savez qu’au-delà des grands cantons connus, Douala est subdivisé en quartiers et en blocs, avec des responsables dont la mission première est d’encadrer les populations dans le sens d’un retour à la discipline. La lutte contre le désordre urbain est un combat communautaire, une lutte d’ensemble.
Nous sommes tous les acteurs de la lutte et lorsque nous aurons compris, nous populations de la cité économique, que notre liberté s’arrête là où celle de l’autre commence, nous y arriverons. L’émulation qui vient des communes qui donnent le ton va certainement embraser le reste de la ville et on y arrivera. A force de sensibilisation, il y aura un jour retour à l’ordre. Mais avant, nous seront obligés d’utiliser la méthode forte quand c’est nécessaire.
Otric N.
"Elle n'a plus sa raison d'être, ça fait longtemps que je ne passe pas à la poste". Comme le jeune Ezéchiel Apelba, le service postal ne fait plus courir une bonne partie des populations du Nord. Principales raisons, la poste a fait son temps. Désormais elle est influencée par les Technologies de l'information et de la communication (Tic). "Il y a vingt ans que j'envoyais les courriers par la poste, aujourd'hui, les choses ont beaucoup évolué. Pour envoyer même une petite lettre, on utilise le téléphone en envoyant un message à quelqu'un, et dans les minutes qui suivent le message arrive chez le destinataire", déclare Rigobert Alipha.
D'autres en revanche, estiment que malgré les mutations sociales et technologiques, la poste reste au cœur de plusieurs transactions. C'est que pense d'ailleurs Joseph Akbhor, enseignant, lorsqu'il dit : "la poste a toujours sa place parce que quand on lance par exemple les concours, c'est là où vous allez voir des attroupements de la part des usagers qui partent à la poste pour l'achat des timbres".
Au regard de la double dimension des appréciations que les uns et les autres font de la poste à l'heure de la montée en puissance des technologies de l'information et de la communication, force serait de dire que la poste n'a pas totalement perdu ses lettres de noblesse. Son seul défi, s'adapter à tout prix à l'ère du temps en s'appropriant les atouts de la digitalisation.
Innocent D H
La communication électronique est régie au Cameroun par un important arsenal juridique. Le plus illustratif est la loi de 2010 sur la cybercriminalité dans laquelle le législateur a prévu des organes avec des missions précises.
"La loi de 2010 sur la cybercriminalité est claire au sujet des infractions commises par voie de communication électronique. Les contrevenants sont sévèrement punis. L'Antic qui est l'Agence nationale des technologies de l'information et de la communication s'occupe des contenus et l'Art entendez l'Agence de régulation des télécommunications se penche sur la régulation", explique Aboubakar Siddiki, chef service des affaires juridiques, du contentieux et de la protection du consommateur à la délégation régionale Art-Garoua.
Dans cet instrument juridique, les infractions commises par voie de communication électronique sont identifiées et des sanctions envisagées. "Suivant les articles 82 à 85 de la loi sus évoquée, les faits de divulgation des fausses nouvelles par voie de communication électronique sont passibles de condamnation allant d'un à cinq ans et d'une amende allant d'un à cinq millions", précise Aboubakar Siddiki.
Pour les périodes particulières comme les élections, des dispositifs de veille sont mis sur pied dans les régions pour filtrer les contenus des supports de communication électronique. "Pour une période sensible comme l'élection, une cellule de veille travaille en permanence pour filtrer les contenus sur les réseaux sociaux et faire traquer toute personne qui viendrait à violer les dispositions législatives en matière de communication électronique", ajoute le chef service des affaires juridique, du contentieux et de la protection du consommateur.
Avis donc aux internautes véreux qui voudront s'entêter dans des posts de nature offensante, car nul n'est censé ignorer la loi a-t-on coutume de dire.
Innocent D H
Selon des sources proches du club, la direction du Mouloudia d’Alger se préparerait à célébrer le centenaire du club en 2021, en ponctuant les festivités par une rencontre avec le prestigieux Real Madrid de Zinédine Zidane. Ainsi, le directeur général du MCA, Omar Ghrib, compte prochainement solliciter les dirigeants du club madrilène, par le biais d’une lettre officielle, pour les aviser deux ans à l’avance.
En effet, le Mouloudia Club d’Alger est le seul club en Algérie qui a affronté le Real Madrid. Cela s’était déroulé en 1976 lorsque les responsables madrilènes ont fêté leur 75e anniversaire. Le MCA avait laissé une très bonne image du football algérien en s’inclinant que par deux buts à un (2-1) face au grand Real, avant de terminer troisième du tournoi en battant aux penalties la sélection d'Iran après un match nul (1-1). La direction du MC Alger compte probablement rappeler cet événement pour convaincre son homologue madrilène d'accepter l'invitation.
Et comme dans deux ans c’est-à-dire en 2021, ça sera le centenaire du Mouloudia d’Alger, les dirigeants du MCA comptent inviter le Real Madrid de Zineddine Zidane. Le directeur général sportif du MCA, Omar Ghrib a révélé à de nombreux médias algériens, qu'il préparait la lettre d'invitation à la direction du Real de Madrid deux années à l'avance. Si les Mouloudéens ont décidé de solliciter le club madrilène deux ans avant le rendez-vous, c’est parce que, comme tout grand club, le Real Madrid a surement un programme chargés. D’où l’anticipation.
Ainsi, si la direction du Real Madrid donne son accord de principe, les responsables du Mouloudia souhaitent se produire devant leurs supporters au stade 05 juillet. En attendant d’arracher l’accord des dirigeants madrilènes, le Doyen se prépare d’ores et déjà à marquer le coup.
Source : Africa Foot United
Si d'autres localités plus au sud, dont Koumbri (30km au sud d’Ouahigouya) et Tangaye (40km) ont déjà été visées, il s'agit de la première attaque contre Ouahigouya, troisième ville du pays et centre névralgique du nord du pays. Selon une source sécuritaire, au moins cinq hommes armés ont ouvert le feu sur le poste de péage à 12 km de la ville sur l’axe Ouahigouya-Ouagadougou autour de 3h du matin. C’est alors grâce à la riposte de la police que ces derniers ont pris la fuite.
« Un groupe de terroristes en motocyclette a attaqué vers 3h du matin le poste de péage situé à une dizaine de km à la sortie de Ouahigouya, chef-lieu de la région du nord, sur l’axe menant à Ouagadougou », a indiqué à l’AFP une source sécuritaire.
« L’un des péagistes a été tué et l’autre blessé. Un policier qui assurait la garde à ce poste de péage a également été blessé », a précisé la même source. Conduites au centre hospitalier universitaire régional d’Ouahigouya, leur vie ne serait plus en danger. « Le procureur du Faso a ouvert une enquête après avoir procédé aux constats d’usage », a souligné un officier de police.
Il y a quelques mois déjà, plusieurs localités de la région du Nord avaient subi des attaques de la part d’hommes armés. Ce qui avait conduit les forces de défense et de sécurité intérieure à mener des opérations et mis aux arrêts un présumé complice de terroristes. Selon RFI, ce dernier est soupçonné d’avoir hébergé plusieurs individus membres de groupes armés dans le village de Goutla, à une vingtaine de kilomètres d’Ouayigouya. Plusieurs autres individus qualifiés de « radicaux » avaient également été arrêtés dans la localité de Thiou durant la même période, faisant craindre des attaques contre Ouahigouya.
Sur la carte du Burkina sur le site du ministère des Affaires étrangères français, Ouahigouya est à la limite entre la zone orange et la zone rouge située au nord et « formellement déconseillée ». Cette région frontalière du Mali est constamment sous la pression des groupes djihadistes. Des centaines d'écoles ont été fermées. Les services de l’État ainsi que des centres de santé sont aussi absents, fonctionnaires et notamment enseignants étant menacés par les djihadistes.
Pour rappel, le Burkina Faso est confronté depuis quatre ans à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières, attribuées à des groupes djihadistes, dont Ansarul Islam, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) et l'Etat islamique au grand Sahara (EIGS). D'abord concentrées dans le nord du pays, ces attaques ont ensuite visé la capitale et d'autres régions, notamment l'Est, et fait depuis 2015 quelque 360 morts, selon un comptage de l'AFP.
Danielle Ngono Efondo
Dans le cadre des actions humanitaires au Cameroun, la France, à travers sa représentation diplomatique, a signé le 6 mai à Yaoundé, trois conventions de financement d’un montant de 528 millions de FCFA, avec trois ONG internationales pour des projets d’urgence et de développement dans les régions de l’Extrême-Nord et de l’Est.
La première convention, d’un montant de 262 millions de FCFA, a été signée avec l’ONG « Première Urgence Internationale ». Elle a pour objectif de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 3600 personnes vulnérables (déplacés internes, réfugiés et population hôte) dans le département du Logone et Chari, dans l’Extrême-Nord.
En faveur de l’ONG « Action Contre la faim », la France va débloquer 131 millions de FCFA pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 1100 ménages dans le département de la Kadey, à l’Est. Ce projet apporte un soutien aux réfugiés basés hors des camps, ainsi qu’aux populations locales vulnérables. Il le fait par des activités d’assistance alimentaire et le rétablissement des moyens d’existence, notamment à travers les transferts monétaires.
À travers l’ONG « Care Cameroun », la France va octroyer un montant de 135 millions de FCFA pour un projet qui favorise le développement économique et territorial de l’Extrême-Nord. L’argent servira à financer les femmes et les jeunes qui s’investissent dans le développement de filières agropastorales durables et inclusives. L’objectif à terme est de créer des emplois, d’améliorer le niveau de sécurité alimentaire et de renforcer les capacités de gouvernance et des services sociaux de base. L’objectif étant d’assurer un accès durable des populations à l’eau, l’hygiène et l’assainissement.
Pour l’année 2019, les financements humanitaires de la France au Cameroun s’élèvent à 1,9 million d’euros (€) soit 1,2 milliard de FCFA. Ils sont repartis ainsi qu'il suit : 600 000 € (393 millions de FCFA) pour la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, 800 000 € (524 millions de FCFA) pour des missions d’urgence dans les régions anglophones et dans l’Extrême-Nord et 500 000 € (327,5 millions de FCFA) pour des projets de résilience dans le cadre de la mission de stabilisation.
Source : Investir au Cameroun
Notre confrère Daily news cameroon rapporte qu’un quart des soldats tués lors de combats incluant les séparatistes et les terroristes de la secte Boko Haram, aurait pu être sauvé s’il avait bénéficié des soins adéquats. D’après notre confrère ce chiffre d’un quart provient de l’armée camerounaise elle-même, qui indique qu’environ 117 soldats sont morts des suites de blessures qui n’auraient pas été fatales.
Il est donc question de remédier au problème, d’où la formation actuellement donnée aux soldats camerounais par des militaires américains. Il s’agit de prévenir de futurs décès en formant des soldats à octroyer de meilleurs soins aux blessés. L’un des formateurs américains fait savoir que le cours baptisé «MEDEVAC – medical evacuation» intègre aussi l’évacuation par avion. Le volet concernant l’évacuation par avion est connu sous la nomination de CASEVAC. Il est question pour le soldat de comprendre qu’il peut transporter lui-même son camarade blessé en mettant à profit ses jambes, qu’il y a un certain nombre d’outils qui peuvent servir pour assumer cette tâche et qu’il faut s’assurer que le patient en train d’être déplacés ne saigne pas.
Même si on se rappelle qu’en février dernier, les Etats-Unis ont annoncé qu’ils réduisent l’assistance en matière de sécurité dont bénéficiait le Cameroun, ceci partant du fait qu’il y a des allégations selon lesquelles, les militaires camerounais commettent des violations des droits de l’homme, cette formation assurée par ce pays démontre que les relations restent au beau fixe.
Notre confrère rapporte dans sa publication que le Colonel Abeng Mbozoo, Directeur de la santé militaire au Cameroun, a déclaré que les liens entre notre pays et les Etats-Unis étaient illustrés par la formation médicale américaine. Il a déclaré que cette formation indique que la coopération militaire entre les deux pays est excellente.
Trente militaires camerounais ont déjà été formés. A l’heure actuelle, ils s’attèlent à transmettre le savoir-faire appris à leurs collègues.
Liliane N.
Dans un communiqué publié ce mardi 7 mai 2019, le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi, indique que les fortes intempéries caractérisées par des vents violents, survenues récemment dans la ville de Limbe, région du Sud-Ouest, ont endommagé le stade omnisports de cette ville. Cette infrastructure sportive qui a été ouverte au publique en 2014, a subi des dégâts matériels, notamment au niveau du portail de l’entrée principale et de la toiture. « L’équipe de technicien dépêchée sur place a relevé notamment que des segments de toiture se sont détachés de la charpente métallique restée intacte. Une évaluation plus précise du sinistre est en cours », a expliqué le Minsep.
Selon le ministre, des mesures urgentes et appropriées ont été instruites pour la remise en l’état, dans les meilleurs délais, de cette infrastructure encore sous garantie. Construit en 2012, dans le quartier Ngueme à Limbe, à environ huit kilomètres du centre urbain, ce stade dispose d’une capacité de 20 000 places assises. Le stade a été réalisé par la société chinoise China National Machinery and Equipment Import and Export Corporation (CMEC) dans le cadre d’un Projet clé en main. Cet ouvrage fait partie des stades qui ont accueilli la Coupe d’Afrique des nations (Can) féminine 2016, remportée par le Nigeria face aux Lionnes Indomptables.
Au lendemain de cette compétition, les travaux d’extension, encore en cours, avaient été entrepris. Situé dans une zone en proie à la crise sociopolitique qui sévit dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest du Cameroun, le Stade Omnisports de Limbe figure également dans la liste des infrastructures sportives homologuées le 5 février 2016, pour abriter la Can 2021, initialement prévue en 2019.
Marie MGUE
Selon Jeune Afrique, après son évasion spectaculaire de la prison de Makala à Kinsahsa, il y a deux ans, le chef de la secte Bundu dia Kongo n'était pas réapparu. Le gouvernement a « instruit les forces de sécurité de procéder à son arrestation ».
Il est apparu aux côtés de Joseph Olengankoy, le président du Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre : « Je tiens ici à présenter devant l’opinion nationale et internationale l’honorable Ne Mwanda Nsemi donné pour mort par plusieurs personnes. Ne Muanda Nsemi n’a pas été tué, ni par l’ancien régime, ni par le régime actuel », à déclaré le président du CNSA.
Prenant la parole à son tour, le chef du mouvement politique-religieux Bundu dia Kongo a affirmé que : « Je suis venu pour consolider la paix dans ce pays. Je suis venu pour travailler avec la gauche et la droite », a-t-il déclaré, assurant au passage, sa volonté de rassembler. Se présentant comme un « scientifique », il a affirmé vouloir orienter les gens vers le développement : « Nous sommes la locomotive de l’Afrique. Serons-nous capables de jouer notre rôle comme il se doit ? », S’est-il interrogé.
Une évasion « rocambolesque »
Jeune Afrique revient sur la fuite de Ne Muanda Nsemi, Le 17 mai 2017. Il a disparu de la maison d’arrêt de Makala, à Kinshasa dans des conditions rocambolesques. Ses partisans avaient, lors lancé un assaut contre la prison centrale de la capitale congolaise, où il était détenu depuis le mois de mars de la même année. Rubans rouges sur la tête et autour des bras – le signe de ralliement des BDK -, un groupe d’hommes et de femmes, pour certains armés de kalachnikovs, avait fait irruption à la maison d’arrêt, parvenant à forcer les portes de la prison après avoir maîtrisé les gardiens. Une fois à l’intérieur, les assaillants ont tué deux geôliers, à la machette, selon les autorités de l’époque, avant de libérer Ne Muanda Nsemi.
Le chef des Bundu dia Kongo était depuis activement recherché. Dans plusieurs vidéos postées sur les réseaux sociaux en juin 2017, ce député national honoraire appelait la population à la « désobéissance civile » face au régime de Joseph Kabila. Il accusait notamment l’ancien président congolais de faire obstacle à des enquêtes portant sur des massacres et tueries perpétrées dans le pays depuis plusieurs années.
Les services de police « instruits de procéder à son arrestation »
En septembre, il avait fait écrire une lettre par l’un des cadres de BDK au ministre de la Justice d’alors, Alexis Thambwe Mwamba, avant qu’un autre courrier ne soit adressé au président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku.
Si Joseph Olengankoy a assuré lundi que « quelques autorités étaient au courant de [la] réapparition [de Ne Muanda Nsemi] », le vice-Premier ministre intérimaire en charge de l’Intérieur et Sécurité, Basile Olongo, n’a pas confirmé, et a en revanche assuré à Jeune Afrique avoir « instruit les forces de sécurité de procéder à son arrestation ».
« Le président de la République est un légaliste. C’est un évadé, et la logique la plus simple veut que l’on remette Ne Mwanda Nsemi en prison. Les services sont instruits en ce sens, et il revient au chef de l’État de voir s’il peut, ou pas, le gracier ou ordonner sa libération conditionnelle », détaille le ministre. Basile Olongo a également insisté sur le fait que les mesures de grâce et de libérations provisoires qui ont concerné plusieurs prisonniers politiques ces dernières semaines, « ont été appliquées à des personnes qui se trouvaient en détention, et n’étaient pas en fuite ». « Les faits reprochés à Ne Muanda Nsemi sont extrêmement grave. Il s’agit d’atteinte à la sûreté de l’État et de plusieurs autres griefs graves », a-t-il ajouté.
Nicole Ricci Minyem
Dans une correspondance adressée le 6 mai dernier, conjointement aux Fédérations camerounaise et congolaise de Handball, la Confédération africaine de Handball (CAHB) informe les présidents desdites fédérations, que « les équipes Hommes et Dames de handball du Cameroun et de la République démocratique du Congo (Rdc) sont déclarées qualifiées pour prendre part à la phase finale de handball » des Jeux africains. Cette 12e édition aura lieu du 20 au 30 août 2019 à Casablanca au Maroc. La CAHD permet ainsi aux équipes éliminées lors des Éliminatoires de la zone 4, Afrique Centrale, pour les Jeux africains, qui se sont déroulées du 23 au 25 avril 2019 à Kinshasa, de décrocher leur ticket de qualification pour la phase finale des Jeux marocains.
En effet, chez les dames, les Lionnes Indomptables du Handball s’étaient qualifiées au détriment de l’équipe congolaise, grâce à un tirage au sort qui avait permis de départager les deux sélections. Ces équipes étaient à égalité de points à l’issue de leur double confrontation. Par contre chez les hommes, les Congolais avaient engrangé plus de buts que les Camerounais, au terme des deux duels, décrochant ainsi leur qualification. Cependant après la décision de l'instance dirigeante du handball africain, l’Afrique Centrale sera représentées au lieu de deux, par quatre sélections nationales. Une aubaine pour les Lions Indomptables, qui pour la deuxième fois consécutive, étaient disqualifiés des Jeux Africains. Le Cameroun sera donc représenté par ses deux équipes nationales. Les Lionnes sont –vices championnes d’Afrique en titre. Elles avaient été battues en 2015 en finale par l’Angola.
La CAHB invite ces deux fédérations, à « confirmer de manière ferme l’accord du Ministre en charge des Sports, pour la participation effective de leurs équipes nationales, au plus tard le 20 mai 2019 ».
Marie MGUE
Dans un communiqué signé par l’autorité administrative il y a quelques heures, il est indiqué que : « Les agents de la police municipale vont désormais arborer un uniforme estampillé : police municipale. Un uniforme qui est complètement différent des tenues que portent les gendarmes et les policiers.
Un indicateur qui va permettre d’identifier aisément ceux qui, par le passé, se sont illustrés par des actes de barbarie et d’incivisme. Plus d’une fois, on a assisté à des empoignades entre les automobilistes, les motocyclistes et les agents de la police municipale. On leur fait le reproche d’outrepasser leurs missions, en procédant entre autres à des interpellations, à l’identification des individus ou encore en faisant usage de la force contre les citoyens.
Leurs derniers et plus récents faits d’armes, les affrontements qu’ils ont provoqué avec les conducteurs de motos. Une situation désagréable qui a entraîné de nombreux dégâts matériels. Quelques jours plus tôt, c’est contre les vendeurs à la sauvette et les commerçants du marché central de Yaoundé qu’ils ont fait acte de violence. Une scène indescriptible qui a nécessité l’intervention des forces de maintien de l’ordre. C’est d’ailleurs cette dernière altercation qui a amené le préfet du Mfoundi, à prendre la décision de les suspendre pendant trente jours.
Circulation des motos taxi
Le communiqué préfectoral précise en plus, que les conducteurs de motos n’ont plus le droit de circuler dans les axes principaux de la ville de Yaoundé. Des précisions leurs sont données dans le document et, désormais ils connaissent les quartiers et les points qu’il leur est interdit de franchir. Ces restrictions marquent également la fin de la suspension de trente jours formulée par le préfet contre les conducteurs de deux roues.
La certitude que tout ira mieux dorénavant
Afin de s’assurer du respect des décisions prises, Jean Claude Tsila a remis au devant de la scène, le Comité national de lutte contre le désordre urbain dont il assure la présidence.
Dans les prochains jours, le préfet et ses équipes vont mener une campagne de sensibilisation. Pour l’autorité administrative, la police municipale a été mise sur pied, pour lutter contre le désordre urbain. C’est un partenaire majeur pour les autorités : «Nous nous sommes réunis au niveau du gouvernement et nous avons reconnu l’importance de cette police. Côté profils, il y aura une minutieuse sélection. Ils vont recevoir une formation de qualité des agents de la police et de la gendarmerie qui maîtrisent mieux le maintien de l’ordre public. Ils seront soumis également à une enquête de moralité».
Nicole Ricci Minyem
Sont attendus pour prendre part à ces assises, les bureaux de douane, les ministères du commerce, le secteur privé, les Communautés économiques régionales et les organisations internationales.
L’annonce a été faite ce mardi lors d’une conférence de presse donnée par le président de l’Alliance Africaine du Commerce Electronique Isidore Biyiha, qui occupe par ailleurs le poste de Directeur général du guichet unique des opérations du commerce extérieur.
Les objectifs généraux de cette conférence
La Conférence Internationale sur les Guichets Uniques, est une initiative africaine destinée à servir de plate-forme de partage des connaissances, pour promouvoir les échanges et les conversations sur le concept du guichet unique et la facilitation du commerce en général.
Au cours des assises qui se déroulent annuellement et, qui peuvent se tenir dans tous les pays du monde, les opérateurs du guichet unique ont la possibilité de délibérer sur des questions clés de politique, de réglementation et de facilitation du commerce afin de promouvoir le commerce international. Ils peuvent également créer un environnement commercial compétitif dans leurs pays respectifs.
Il s’agit en plus d’un rassemblement commercial qui au fil des ans, a pu se faire un nom et, qui offre aux autres membres d'Alliance Africaine pour le Commerce Électronique « AACE », la possibilité de partager leurs expériences spécifiques sur la mise en œuvre de Guichet Unique dans leurs pays respectifs.
Lors de la 6ème édition à Accra qui avait pour thème: «Accord de facilitation du commerce et développement du commerce électronique - Le rôle du Guichet Unique en tant que catalyseur», les personnalités invitées aux assises étaient revenues sur l’importance pour les pays africains d’adopter les Guichets Uniques.
David Luke, Coordinateur du Centre africain pour la politique commerciale (CAPC) à la Commission économique pour l’Afrique, avait par exemple indiqué que « L’importance de l’utilisation de guichets uniques, la facilitation du commerce et du commerce électronique pour stimuler le commerce intra-africain est opportun, car la recherche entreprise à la CEA a démontré que le commerce intra-africain est particulièrement capital pour l’industrialisation du continent ».
Jamie MacLeod, membre de la politique commerciale de l'ATPC, avait quant à elle mis l'accent, sur la montée en puissance du commerce électronique, les défis et les opportunités que cela apporte, ainsi que la recommandation que ces questions soient traitées dans le cadre d'une industrialisation numérique africaine Stratégie.
Cela envisagerait de manière stratégique, que le commerce électronique puisse être nourri pour atteindre les objectifs de développement de l’Afrique, notamment en tirant parti de la deuxième phase des négociations de la Zone de libre-échange continentale. Ce qui va permettre d’explorer les accords commerciaux en vue d’établir une compatibilité et une interopérabilité du commerce électronique en Afrique.
Les participants avaient en outre plaidé afin qu’une aide substantielle soit accordée aux micros, petites et moyennes entreprises africaines ; ce qui va leur permettre d’accéder aux plates-formes internationales du commerce électronique et d’élaborer une stratégie africaine pour le commerce électronique.
Nicole Ricci Minyem