Le Cameroun fera partie des 12 équipes qui participeront à la 24e édition du Championnat d'Afrique de basketball féminin (Afrobasket) 2019. L’équipe nationale camerounaise, a décroché avec brio, son ticket de qualification pour cette compétition prévue du 16 au 25 août 2019, dans un pays qui sera désigné par la Fiba Afrique. Trois pays se sont portés candidats pour l’organisation de ce tournoi. Notamment, la Tunisie, le Madagascar et l’Egypte.
Les Lionnes Indomptables ont largement battu, dans le cadre des Eliminatoires Zone 4, Afrique Centrale, leur homologue de la République Démocratique du Congo (RDC). Au cours de ce tournoi qui s’est déroulé ce weekend au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé, le Cameroun s’est largement imposé au match aller sur un score de 91-46. Cette victoire a été portée entre autres par Monique Ngo Ndjock, qui a amassé 14 points et 12 rebonds, la capitaine Marie Ange Mfoula qui a réalisé 13 points et 6 rebonds, Engel Ongbagnamen, auteure de 11 points et 7 rebonds.
Lors de la deuxième rencontre ce dimanche 5 mai 2019, les basketteuses camerounaises ont baissé en intensité, sans toutefois céder face à une équipe congolaise déterminée à réaliser une victoire. Ce duel s’est soldé sur un score de 66-70 en faveur du pays hôte. Comme lors de la première confrontation, la capitaine Marie Ange Mfoula a été d’un apport considérable dans le succès des Lions. Cette Lionne a récolté 19 points et 10 rebonds.
Ces victoires hissent le Cameroun parmi les nations qui se livreront en duel pour la succession du Nigeria, tenant du titre. L’équipe nationale Camerounaise de basketball féminin a joué son unique finale en 2015 à domicile. Elle s’était inclinée face au Sénégal, le pays le plus titrée avec 11 réalisations. Le sélectionneur national, Guy Moudio et ses filles essayeront une fois de plus à l’édition 2019, de décrocher le fameux trophée. En plus du titre, le Cameroun négociera également sa qualification pour la première étape du tournoi qualificatif pour les Jeux Olympiques, Japon 2020. Les six premières sélections au terme de l’Afrobasket 2019 seront directement qualifiées pour ledit tournoi.
La liste des Lionnes retenues pour le tournoi
12 – AYANGMA SANDRINE
9 – ONGBAGNAMEN JULIENNE
6 – MUKOKO BALETA
44 – ACHIRI HEDRIS FRI
4 – NYINKEU SABEYA PAOLA
8 – MFOULA MARIE ANGE
1 – NGUKOUG SILATSA CARINE
10 – NGO NDJOCK MONIQUE
7 – ABENKOU ROSE
13 – MBONG LARISSA
15 – EBOGO AMANDINE
23 – MBAKOP CYNTHIA ORNELLA
Saïd Bouteflika, âgé de 61 ans, n'était plus apparu en public depuis la démission de son frère 61 ans. Il a été interpellé ainsi que deux anciens hauts responsables du renseignement, le général Mohamed Mediene dit « Toufik », patron des services secrets d'Algérie durant 25 ans et, l'ex-coordinateur des services de renseignements Athmane Tartag alias « Bachir », selon une source sécuritaire.
Les raisons de cette interpellation n’ont pas été données et, en dehors de ce qui peut être considéré comme une fuite, ni la police, encore moins l'armée algérienne n’ont fait le moindre commentaire.
Homme fort de facto du pays depuis qu'il a lâché l'ex-président, dont il avait été un fervent soutien dans le passé, le chef d'état-major de l'armée, le général Ahmed Gaïd Salah, entretient des relations houleuses avec le général « Toufik ».
Au milieu du mois d’avril, il l'avait accusé publiquement de conspirer pour entraver les solutions de sortie de crise et lui avait "lancé un dernier avertissement".
Sous la présidence d'Abdelaziz Bouteflika, le général Gaïd Salah avait poussé « Toufik » à la sortie en septembre 2015, puis avait contribué à la dissolution de son service placé sous la tutelle de l'armée mais qui était considéré comme un Etat dans l'Etat.
Autre personnalité dans le collimateur
Le général Tartag, présenté par la presse algérienne comme un proche de Saïd Bouteflika, avait lui été limogé aussitôt après la démission du chef de l'Etat. Lui aussi semblait avoir été visé indirectement par des accusations du chef d'état-major, qui avait dénoncé une réunion entre des « individus connus (...) en vue de mener une campagne médiatique virulente contre l’armée ».
Selon la presse, cette rencontre avait réuni le général « Toufik », le général Tartag et Saïd Bouteflika. Mais le premier avait nié avoir rencontré le général Tartag à cette "pseudo-réunion, dans une déclaration transmise à des médias.
L'ancien homme fort de l'armée algérienne, le général Khaled Nezzar, a accusé récemment Saïd Bouteflika de vouloir instaurer l’état d’urgence ou l’état de siège, et d'avoir même envisagé de limoger le général Gaïd Salah, avant la démission de son frère.
Plusieurs personnalités proches du régime Bouteflika politiques ou économiques- ont été entendues ou arrêtées ces dernières semaines. Cinq puissants et richissimes hommes d'affaires, dont quatre proches de M. Bouteflika et de son frère, ont été placés en détention provisoire. Le parquet d'Alger a aussi entendu cette semaine Ahmed Ouyahia, quatre fois Premier ministre depuis 1995.
Le général Gaïd Salah a récemment appelé la justice à accélérer la cadence des enquêtes, une demande assimilée à une "injonction" par ses détracteurs.
Certains observateurs craignent que, tout en étant une réponse à la contestation qui dénonce les liens entre le pouvoir et les "oligarques" -des hommes d'affaires ayant fait fortune grâce à des contrats publics-, ces enquêtes servent de levier de "purge" interne.
En rappel, c’est depuis le 22 Février dernier que l'Algérie est le théâtre de manifestations. Ce sont ces dernières qui ont poussé Abdelaziz Bouteflika à la démission le 2 avril après 20 ans à la tête de ce pays pétrolier. Mais les protestataires continuent de réclamer le départ de toutes les figures du système lié à l'ancien président.
Nicole Ricci Minyem
L’information a été révélée dans le site de Jeune Afrique. Parmi les sujets abordés pendant les assises, la crise anglophone dans les régions du Nord et Sud Ouest Cameroun.
En dépit des réticences africaines, le Conseil de sécurité de l'ONU va tenir sa première réunion sur le Cameroun le 13 mai prochain, à l'initiative des États-Unis. Parmi les principaux sujets à l’ordre du jour, la situation humanitaire dans le pays dont certaines parties sont secouées depuis 2017, par un conflit armé entre « séparatistes » anglophones et les autorités centrales.
Une rencontre informelle avec la possibilité d’intervenants extérieurs. Aucun texte, déclaration ou communiqué du Conseil, n’est attendu à l’issue de cette session : « Cela fait longtemps que le Conseil de sécurité devrait s’intéresser à ce qui se passe au Cameroun, où nous voyons une crise humanitaire dévastatrice. Nous espérons que cette réunion permettra d’encourager une réponse régionale et internationale plus robuste (…) afin d’éviter une dégradation de la situation plus importante », a souligné la mission américaine à l’ONU.
S’agit–il de divergences diplomatiques ?
Ceux qui attaquent, violent, tuent et décapitent les populations civiles et, les forces de défense et de sécurité et, qui se font appeler séparatistes prétextent qu’ils veulent créer un état indépendant dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. Pour parvenir à l’atteinte de leurs objectifs, ils ne rechignent devant aucune atrocité pour se faire entendre, filmant et mettant dans les réseaux sociaux, leurs actes d’une barbarie insoutenable.
Malgré les dispositions prises par le pouvoir de Yaoundé, pour répondre aux demandes de ceux qui sont les instigateurs de cette crise (enseignants et avocats), la création d’un comité de désarmement et bien d’autres institutions pour favoriser la paix et la cohésion sociale, quelques individus, retranchés dans les brousses entretiennent un conflit qui n’a de cesse de prendre de l’ampleur.
Depuis deux ans, aucun membre du Conseil de sécurité n’a demandé de réunion sur ce sujet. Plusieurs de ses membres, notamment africains, considèrent qu’il s’agit d’une affaire interne au pays dont l’ONU n’a pas à se mêler, ou pour laquelle l’Union africaine est plus à même d’aider à une résolution du conflit.
Plusieurs États membres jugent qu’une « diplomatie bilatérale » et « discrète » est préférable pour faire pression sur le pouvoir afin de parvenir à une solution pacifique, selon certains diplomates, qui se basent sur les rapports de certaines ONG et, font fi du traumatisme vécu par les populations de ces régions.
L’argument d’une déstabilisation régionale
Selon le centre d’analyses géopolitiques International Crisis Group, en vingt mois le conflit a fait 1 850 morts. Il a déjà forcé plus de 530 000 personnes à fuir leur domicile. Le Nigeria accueille 35 000 réfugiés, pour la plupart des femmes et des enfants, d’après les Nations unies.
Sur le plan humanitaire, 1,5 million de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire au Cameroun et, cette situation est sévère pour 8% d’entre elles. Selon l’ONU, le conflit a conduit à la fermeture de 80% des écoles, à la destruction de 75 bâtiments scolaires et à l’enlèvement d’élèves et de personnels éducatifs.
La déstabilisation régionale représente un argument pour ceux qui veulent porter le dossier dans une enceinte multilatérale.
Nicole Ricci Minyem
Les enjeux de la propreté dans les villes et campagnes camerounaises semblent aller au-delà de l’unique responsabilité de la Société Hygiène et Salubrité du Cameroun, chargée du ramassage des ordures. Un engagement qui met les populations à l’abri des maladies et qui participe à la protection de l’environnement.
Pourtant, malgré les messages et les appels à plus de responsabilité civique, force est de relever que beaucoup reste à faire, à cause des mauvaises habitudes dont certains peinent à se défaire.
C’est pour apporter sa pierre à l’édifice pour un Cameroun propre, à un environnement saint et à la préservation de la santé du plus grand nombre, grâce à des attitudes responsables que le jeune Yem Nkah Ghislain Dagobert et son équipe, ont décidé de créer Netphycam (Nettoyage et Phytosanitaire du Cameroun).
Dans cet entretien qu’il nous a accordé, il parle de ce projet
Merci de répondre à nos questions. Pouvez-vous vous présenter ?
Merci madame, pour cette opportunité que vous nous offrez, à mes collègues et moi. Je suis Yem Nkah Ghislain Dagobert, un jeune entrepreneur camerounais, résolu à apporter sa contribution pour faire de son pays, un endroit où il fait bon vivre.
Parlez – nous de cette entreprise que vous avez décidé de mettre sur pied. L’idée part d’où ?
Nous sommes dans la ville de Douala. Une ville dans laquelle les habitants de certains quartiers cohabitent avec des souris, des cafards, des moustiques, des rats, des serpents. Une ville dans laquelle les petits enfants et, même les personnes âgées sont exposées aux maladies, à cause de cet environnement. Faites un tour dans les hôpitaux et centres de santé, on vous dira que la plupart les cas de maladies enregistrés viennent de cet environnement.
Il n’était plus question de rester à la place de l’observateur et, c’est ainsi que l’idée nous est venue. Depuis quelques semaines, notre entreprise Netphycam fait dans le ramassage des ordures dans les domiciles - la dératisation – la désinsectisation de serpents – idéation – réfection - entretien des bâtiments… En effet, a partir des produits et des équipements dont nous faisons l’acquisition sur le marché camerounais, nous procédons à la pulvérisation des locaux et autres espaces, notamment les maisons d’habitation, les hôtels, les supers marché, les discothèques, les snacks bar- restauration, bref partout où l’on nous signale la présence de ces bestioles.
Quelles sont les difficultés auxquelles vous avez été confrontés, depuis le début de vos activités ?
Nous sommes, madame une très jeune structure. Ce qui fait que oui, nous sommes confrontés à de nombreuses difficultés. Nous ne voulons pas parler uniquement des lourdeurs administratives, nous avons reçu de ce côté, l’accompagnement des personnes qui ont compris l’importance et le bien fondé de ce que nous faisons, toutefois, nous disons que nous attendons plus. Parce que nous ne pensons pas nous limiter à la simple ville de Douala. Partout au Cameroun, nous savons que nos compatriotes ont besoin de nous.
Par ailleurs, nous sommes dans un secteur hautement concurrentiel, même si nous ne voulons pas nous mesurer à Hysacam qui dispose de très gros moyens.
Simplement, nous avons jusqu'ici fonctionner avec nos propres fonds. Mes collaborateurs et moi, parce que nous sommes conscients que ce que nous faisons est très important, nous n’avons pas ménagé nos efforts et, madame, je peux vous dire que les sacrifices consentis sont énormes. Nous avons donc besoin de financements.
Cela va nous permettre d’acquérir du matériel de pointe et, pourquoi pas, tutoyer les plus grands de ce secteur… Nous nous savons capables de le faire, grâce à la forte volonté qui nous anime.
Avez-vous bénéficié de l’accompagnement de quelques partenaires ?
Nous avons de grandes ambitions, ce n’est pas pour paraphraser le Président de la République, même si cela ne serait pas une mauvaise chose. Nous tendons la main à tous ceux qui pensent pouvoir nous accompagner, tous ceux qui comprennent qu’il est important de vivre dans un environnement saint, afin de mieux penser à son avenir, afin d’atteindre les objectifs qu’on se fixe, afin de s’épanouir et, de notre humble avis, tout le monde est concerné.
Quelles sont vos ambitions à plus ou moins court terme ?
En dehors de l’acquisition d’un matériel de pointe comme je l’ai relevé plus haut, nous pensons, avoir avant la fin de l’année, au moins 5000 bacs a ordures et, ouvrir, pourquoi pas, des représentations dans les autres villes camerounaises.
Merci d’avoir répondu à nos questions
C’est moi, madame qui vous remercie une fois de plus pour cette opportunité.
Interview réalisé par Nicole Ricci Minyem
Le 04 mai 2019, Cabral LIBII, Coordonnateur du Mouvement 11 millions de Citoyens, a répondu à l'invitation de Michelle BACHELET, ancienne Présidente du Chili, en qualité de Haut Commissaire des Nations-unies aux droits de l'Homme. L'objet de cette rencontre avec les partis et autres acteurs politiques portait sur la situation des droits de l’homme droits politiques, et des libertés au Cameroun. Lors de son intervention, Cabral LIBII a abordé avec forte démonstration 5 questions :
L'absence des pouvoirs d'ELECAM sur le processus électoral
L'absence d'un contentieux sur le résultat des élections
La paralysie du droit de vote et des droits politiques au Cameroun
La question anglophone
Les persécutions contre le mouvement onze millions et de son leader.
- L'absence de pouvoir d’Elecam sur le processus électoral
Cabral LIBII a rappelé que, Elecam ne dispose d'aucun pouvoir dans le suivi du scrutin au Cameroun.
Cet organe présenté à tort comme un organe indépendant chargé de garantir la transparence des élections, est en réalité une simple commission de la logistique.
Elecam est juste chargé de créer les bureaux de vote, mettre à la disposition des bureaux de vote les urnes, les transporter, affecter les scrutateurs, recruter des prestataires pour imprimer les bulletins des différents candidats, acheter les enveloppes, les registres, l'encre pour les empreintes.
L’essentiel du scrutin, c’est-à-dire, la computation des votes, est de la compétence des commissions mixtes électorales dirigées par des magistrats fonctionnaires entourés d' un grand nombre de fonctionnaires du Ministère de l'administration territoriale dont la carrière administrative dépend de la signature du Président de la République, par ailleurs, candidat à l'élection présidentielle ou dont les membres du parti qu'il dirige, sont candidats aux autres élections.
Article 49 du code électoral : « Il est créé des commissions électorales mixtes chargées respectivement des opérations préparatoires aux élections, de l’organisation et de la supervision des opérations électorales, des opérations de vote et du recensement général des votes. »
Sur ce point et pour une réelle transparence électorale, Cabral LIBII demande la dissolution pure et simple des commissions électorales mixtes afin de laisser Elecam jouer son rôle comme le prévoit pourtant le code électoral.
Article 4.- (1) « Elections Cameroon » est un organisme indépendant chargé de l’organisation, de la gestion et de la supervision de l’ensemble du processus électoral et référendaire.
- L’absence d’un contentieux sur les résultats des élections au Cameroun
Le leader Cabral LIBII a souligné le fait qu'au Cameroun, il n'existe pas de contentieux sur les résultats des élections.
Contrairement aux autres pays africains comme la RDC et d'autres, disposant d'organes indépendants chargé des élections, le contentieux électoral camerounais ne porte pas sur la contestation des résultats.
Dans ces pays, l'organisme chargé des élections comptabilise les résultats, les proclame publiquement et dès cet instant, les contestations sont ouvertes aux candidats contestataires.
A partir de cet instant, la partie ou le candidat qui contestent les résultats provisoires saisit la juridiction constitutionnelle, qui statue en audience publique. Et c'est seulement à l'issue de ces audiences de contestation des résultats que les résultats définitifs sont proclamés en audience solennelle de la juridiction constitutionnelle.
L'avantage de l'audience de contestation des résultats est que les candidats ou les partis peuvent sur la base de leurs procès-verbaux confronter devant la juridiction constitutionnelle avec les résultats comptabilisés par l'organe en charge des élections.
Au Cameroun, les fonctionnaires réunis en commission mixte électorale et commission nationale de recensement des votes arrêtent les résultats devant les représentants des candidats qui n’ont pas eu le temps en 72 heures de réunir les preuves de leurs allégations et les font lire simplement par le conseil constitutionnel.
En réalité, les résultats des différents bureaux de votes sont comptabilisés par les commissions mixtes départementales dirigées par des fonctionnaires puis acheminés à la commission nationale des votes à la tête de laquelle se trouve un magistrat du conseil constitutionnel, assisté des fonctionnaires de l'administration territoriale ou désignés par elle.
Après comptabilisation générale des résultats en interne au sein de la commission nationale de recensement des votes, sans que leur travail soit rendu public, les résultats sont acheminés discrètement au conseil constitutionnel, qui, les lit en audience publique solennelle, sans aucune possibilité de les contester matériellement.
En l’absence d’une proclamation des résultats provisoires, les partis politiques n'ont aucune possibilité pour défendre leurs votes tels qu'ils en ressortent des Procès-verbaux en leur possession généralement ultérieure aux 72 heures impartis pour introduire le contentieux.
Le contentieux électoral actuel au Cameroun porte uniquement sur les abus et irrégularités observés lors de l'établissement des listes de candidatures et le déroulement des élections le jour du vote : absence des bulletins de vote, encre délébile, interdiction du vote.
Sur ce point, le Coordonnateur Général du Mouvement 11 millions de Citoyens a vivement recommandé qu'Elecam puisse comptabiliser les résultats, les proclamer provisoirement et que le contentieux au niveau du conseil constitutionnel puisse porter non seulement sur la régularité des opérations de vote allant de l’inscription sur les listes électorales au scrutin proprement dit, mais aussi, sur la contestation des résultats provisoires donnés par ELECAM.
- La paralysie du droit de vote et des droits politiques au Cameroun
Le second point majeur évoqué par Cabral LIBII portait sur les actions néfastes des pouvoirs publics visant à atténuer le fort engouement des populations camerounaises à participer au choix de ses dirigeants.
Madame Bachelet est d'ailleurs revenue sur ce point lors de son propos de clôture.
Fort de sa présence permanente sur le terrain depuis plus de 2 ans à travers la visitation de plusieurs dizaines d'arrondissements et des centaines de villages, ce qui fait de lui l'homme politique le plus proche des populations, Cabral LIBII a fait noter que le camerounais lambda veut absolument participer à la vie politique de son pays.
Mais de façon cynique , les tenants du pouvoirs veulent l'en décourager par la mise en place des mécanismes tels le verrouillage du système électoral comme sus décrit, les violations systématiques des libertés associatives et syndicales par l'interdiction des réunions et autres manifestations publiques quand elles ne sont pas celles du parti au pouvoir, la concentration de tous les pouvoirs entre les mains des gouvernants sourds à la volonté populaire , la menace de répression permanente lorsqu’un citoyen, désireux de participer à la construction de notre patrie, venait à émettre un avis contraire à celui du président de la République, ses soutiens ou de son parti politique, le musellement systématique des syndicats qui portent pourtant les aspirations profondes des membres qui les constituent. Cabral LIBII a insisté sur la protection du droit de participer, sur l’urgence de donner un contenu légal à la notion d’ « ordre public » et de limiter la garde à vue administrative au Cameroun.
- Sur la question anglophone
Le leader Cabral LIBII a indiqué que l’escalade de la crise anglophone est encouragée de manière ponctuelle par le refus des pouvoirs publics de laisser la société civile participer à la résolution de ce conflit, à travers un dialogue inclusif.
Cette crise anglophone trouve un champ fertile aussi du fait de la centralisation et la conservation excessives du pouvoir.
D'où son appel une fois de plus, à la libération des détenus et plus spécifiquement des leaders légitimes tels Ngalim Felix et Mancho Bibixy disposés à travailler pour la sortie de crise, à une véritable régionalisation donnant une vraie autonomie de gestion aux populations dans des domaines spécifiques. Néanmoins, il a rappelé que toute démarche de paix commandait que les groupes armés dans le bush, déposent également les armes.
- Les persécutions contre le mouvement Onze Millions de Citoyens
Ce point était une illustration des problématiques sus évoquées sur les atteintes aux libertés politiques et publiques de ceux qui ne partagent pas les avis du pouvoir.
Les membres du mouvement onze millions sont victimes régulièrement des agressions, intimidations, bannissements des villages, destructions des commerces, interpellations, séquestrations... .
Cabral LIBII, pour mieux illustrer les actes interdisant les activités du Mouvement 11 Millions de Citoyens dans certaines localités du pays, brandira plusieurs actes d’interdiction et évoquera sa suspension personnelle de toutes activités politiques qui étonnera madame Michelle BACHELET, les membres de la délégation qui l'accompagnaient et les autres participants à la rencontre.
Certains responsables des partis d'opposition ont même avoué n'avoir pas cru à cette information jusqu’au moment de la présentation du document physique. La question sur toutes les lèvres étaient celles de savoir quel texte juridique autorisait l'administration à suspendre un citoyen de ses activités politiques.
A la fin de son exposé reconnu comme clair, précis et concis, un mémo récapitulatif de toutes ces observations et recommandations citoyennes, a été remis à Madame la Haut Commissaire des Nations-unies aux droits de l'homme que le leader Cabral LIBII n'a pas manqué de remercier.
Anne Féconde NOAH BILOA
Porte-parole de Cabral LIBII
C'est connu, la journée mondiale de la liberté de la Presse s'est célébrée ce 03 mai sous le thème: " les médias pour la démocratie: journaliste et élections en temps de désinformation ". Il est donc opportun de marquer un temps d'arrêt pour s'intéresser au paysage médiatique du Nord.
C'est un paysage riche et varié caractérisé par la présence de tout type de média: la Presse écrite, la radio, la télévision et le nouveau média qu'est l'internet.
Pour ce qui est de la presse écrite, une quinzaine de journaux de la presse publique et privée camerounaises sont disponibles. A titre d'illustration, l'on peut citer: le quotidien national bilingue Cameroon Tribune, les journaux privés à l'instar de Mutations, du Messager, du journal Le Jour, de l'Ouest Echo, l'Oeil du Sahel. Mais, la principale difficulté est celle liée aux problèmes de transport de ces journaux du Sud Cameroun pour rallier la région du Nord, ce qui fait que les journaux arrivent en retard dans les kiosques.
Pour la télévision, outre la Crtv et la chaîne de télévision locale Galaxie TV nouvellement créée, les populations du Nord reçoivent sur leur bouquets satellitaires des images des chaînes privées du pays et celles des chaînes étrangères.
En ce qui concerne la Radio, la carte médiatique de la région du Nord est aussi riche avec les sons de la Crtv (Poste national et station régionale), et les signaux des radios internationales telles que RFI et BBC Afrique. A ces radios, il faut ajouter celles dites de proximité. Selon les chiffres de la délégation régionale de la communication pour le Nord, " le Nord compte actuellement une douzaine de radios communautaires ", parmi lesquelles Fm Bénoué et Fm Tinguélin.
Au niveau des nouveaux médias avec l'internet qui opère une montée en puissance dans le Nord, les populations recourent de plus en plus aux sites d'information en ligne.
Tous ces médias ont un but commun, contribuer de la plus belle des manières à l'information du public. Toutefois des dérives sont souvent observées dans l'exercice de la liberté de la Presse dans le Nord. Certains professionnels à la recherche du sensationnel portent régulièrement atteinte à l'honneur et à la dignité humaine par des contenus non fondés.
Pour entretenir les hommes et femmes de médias officiant dans le Nord sur la liberté de la Presse et la nécessité de rester toujours professionnels dans l'exercice de leur noble profession, le syndicat national des journalistes du Cameroun branche du Nord, a organisé deux tables rondes sur la thématique de la journée mondiale de la liberté de la Presse. C'est la délégation régionale de la communication pour le Nord qui a abrité la rencontre.
Innocent D H
La liste des 12 basketteuses camerounaises qui participeront aux Éliminatoires du Championnat d'Afrique de basketball féminin (Afrobasket) 2019, Zone 4, Afrique Centrale, a été publiée ce vendredi 3 mai 2019 par la Fédération Camerounaise de Basketball (Fecabasket). Des 16 joueuses présélectionnées pour le stage d’une semaine qui s'est déroulé à Yaoundé, quatre ont été recalées. Il s’agit de Mogoun Raïssa de l’Université de Douala, Ngnawo Maeva de Nzui-Manto Bangangte, Kamgwo Suzanne Flore de l’Université Douala et Gano Jiogap Siloise d’Overdose Yaoundé.
L’équipe camerounaise affrontera ce samedi 04 et dimanche 05 mai 2019, la sélection féminine de la République Démocratique du Congo (RDC) au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé. Le vainqueur de cette double confrontation, représentera l’Afrique Centrale à la phase finale de l’Afrobasket. Le Gabon a été déclaré forfait pour des raisons financières. L’entraîneur national, Guy Moudio et ses filles ont l’avantage de jouer à domicile.
LA LISTE DES 12 JOUEUSES RETENUES
12 – AYANGMA SANDRINE
9 – ONGBAGNAMEN JULIENNE
6 – MUKOKO BALETA
44 – ACHIRI HEDRIS FRI
4 – NYINKEU SABEYA PAOLA
8 – MFOULA MARIE ANGE
1 – NGUKOUG SILATSA CARINE
10 – NGO NDJOCK MONIQUE
7 – ABENKOU ROSE
13 – MBONG LARISSA
15 – EBOGO AMANDINE
23 – MBAKOP CYNTHIA ORNELLA
Les Lionnes Indomptables de football ont bouclé ce vendredi 03 mai 2019, leur dernier stage local de préparation de la Coupe du Monde 2019, au Centre d’excellence de la CAF à Mbankomo à Yaoundé. Un stage entamé au mois de février dernier. Les filles d’Alain Djeumfa bénéficieront de quelques jours de trêve, avant leur départ pour l’Espagne. En effet, c’est dans ce pays européen, que l’équipe camerounaise compte effectuer son ultime stage avant le départ pour la France, terre d’accueil de la prochaine Coupe du monde féminine de football, prévue du 7 juin au 7 juillet 2019. Les Lionnes s’envoleront probablement, le 14 mai prochain. Au cours de leur séjour, elles affronteront le 17 mai prochain à l’Estadio Pedro Escartin à Guadalajara, la sélection féminine espagnole, également qualifiée pour la phase finale du mondial.
C’est au terme de cette période de préparation, que la liste définitive des joueuses retenues pour l’expédition française sera connue. Toutefois, les nations qualifiées avaient jusqu’au 26 avril 2019 pour faire parvenir à la Fifa, la liste élargie des 35 joueuses présélectionnées. Une liste dans laquelle seront extraites les 23 footballeuses retenues pour la compétition.
Depuis le début du stage à Yaoundé, le sélectionneur national a travaillé avec un groupe de près de 30 personnes, constitué en majorité des joueuses locales qui animent le championnat national de première division de football féminin. Ce stage a été enrichi par la participation du Cameroun au tournoi international de Chine, qui a permis au groupe d’Alain Djeumfa, étoffé par des joueuses professionnelle de côtoyer les sélections nationales. Les Lionnes avaient été battues en finale par le pays hôte, la Chine.
Pour le Mondial, le Cameroun pourra compter sur ses joueuses professionnelles, entre autres, Aboudi Onguene, Ajara Njoya, Raïssa Feudjio, qui font la fierté de leur club dans les championnats européens. Logé dans le groupe E, le Cameroun affrontera à la phase de groupes, le Canada, la Nouvelle-Zélande et le Pays-Bas. Le premier match des Lionnes Indomptables aura lieu le 10 juin contre le Canada.
Lors de la dernière Coupe du Monde féminine en 2015, les Lionnes avaient été éliminées en 8e de finale par la Chine. Le Cameroun est le deuxième pays africain, après le Nigeria en 1999, à accéder à cette étape de la compétition.
Marie MGUE
Ordinateurs, tablettes et smartphones sont en passe de devenir des compagnons privilégiés de l'homme pour la lecture à Garoua. Dans un tel contexte, les kiosques à journaux et bibliothèques physiques ont du mal à se positionner dans le vaste champ culturel que la lecture représente. "Le nombre de nos invendus de journaux fait peur. Que ce soit la presse nationale ou internationale, nous n'avons plus assez de clients. C'est le numérique qui intéressent de plus en plus les lecteurs ", regrette Malouma, tenancière d'un kiosque à journaux.
Pour certains adeptes de la lecture, la bibliothèque numérique est l'option la mieux indiquée. Selon Dassou Ramadan, lecteur:" le numérique a tout facilité. Les ouvrages que l'on ne peut avoir en Bibliothèque physique, on les a en version numérique ".
D'autres lecteurs sont néanmoins réfractaires au numérique et point n'est question de se détourner des ouvrages physiques. Pour ce faire Aliou Hayatou dit être attaché aux livres physiques car ses yeux ne s'accommodent pas à la lumière de l'écran d'ordinateur. Pour préserver sa santé visuelle, il évite la bibliothèque numérique au maximum.
Quoi qu'on dise, le numérique gagne du terrain dans le domaine de la lecture. Il incombe aux usagers à faire donc montre de modération.
Innocent D H
Selon les chiffres de cette étude des CHU, sur 87 personnes qui ont été soumises à un suivi médical minutieux, un quart d'entre elles s'est avéré souffrant des troubles neurologiques résiduels. " Huit pourcents des patients ont des séquelles sévères(...) les patients ne sont pas autonomes dans la vie quotidienne ", explique fort opportunément Annie Lannuzel, Professeure, cheffe de pôle médecine CHU de la Guadeloupe. L'on se rappelle tout de même qu'en 2016, plus de 66.000 personnes en Guadeloupe et en Martinique ont été fortement touchées par le Virus zika.
Ce qui est commun dans la plupart des cas, c'est que les symptômes récurrents sont caractérisés par des fortes fièvres, des douleurs et des boutons pendant des périodes de courtes durées.
Une situation critique à laquelle, les populations, les pouvoirs publics et autres partenaires nationaux des différents pays victimes évoqués supra doivent se donner les moyens afin de combattre avec la toute dernière énergie le mal et d'éviter le pis. C'est dans ce sens que l'apport de la communauté internationale dans son en ensemble pour intensifier la lutte contre le moustique tigre vecteur de ce virus paraît ainsi urgente et plus que nécessaire.
Il s'agirait donc de mener des tirs groupés contre de potentielles épidémies pouvant attaquer de nouveau ces pays et même d'autres puisque le risque zéro n'existe pas. Ces virus qui s'attaquent a une partie névralgique de l'organisme humain qu'est le système nerveux, et qui minimise à un grand pourcentage les chances de vie normale de l'individu atteint.
Innocent D H
C’est dans le cadre du projet baptisé Accrow, que les dix régions du Cameroun doivent bénéficier de l’installation de ponts métalliques. Dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune du 03 mai 2019, le coordonnateur de ce projet Abdoul Cherif explique l’importance de la construction de ces ouvrages. « L’importance économique de ces ouvrages va au-delà de leur longueur. Une route peut être dégradée, on réussira toujours à l’arpenter soit avec des motos, soit à pied mais lorsqu'il n’y a pas un ouvrage sur une rivière, c’est un problème. C’est dans ce sens que le Chef de l’Etat a voulu doter l’ensemble du territoire d’un ensemble de ponts pour désenclaver l’arrière-pays », déclare-t-il.
Le quotidien gouvernemental qui relaie aussi l’information, rapporte que le projet Accrow consiste à livrer et installer 3100 ml de tabliers métalliques sur 55 sites répartis dans les dix régions du Cameroun. Interrogé sur le procédé qui a conduit au choix des localités devant accueillir les ponts, Abdoul Cherif déclare «le besoin en termes de pont est énorme. L’idée au départ était de répartir les 55 ponts sur tout le territoire national, c’est dans ce sens qu’on avait à l’époque short listé 55 parmi le nombre de ponts nécessaires pour notre pays.
Il faut dire qu’après les études techniques, les études hydrologiques ont permis de rallonger la longueur des ouvrages, d’augmenter les quantités de mouvement des terres mais, les quantités ont réellement augmenté après les études techniques détaillées. Donc suivant le financement disponible pour Accrow, on ne pouvait fabriquer que 44 ponts, avec Ellipse, on ne peut démarrer qu’avec 19. On explore d’autres possibilités pour trouver les moyens et achever le projet de 55 ponts dont les études sont presqu’achevées ».
Liliane N.
La 54e Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD) et la 45e Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement (FAD), guichet concessionnel du Groupe de la Banque, se tiendront du 11 au 14 juin prochain à Malabo, Guinée-équatoriale.
Il s’agit de l’événement le plus important du Groupe de la Banque, qui rassemble chaque année, quelque 3 000 délégués, comprenant des ministres africains de l’économie, des finances et du plan, des décideurs politiques, des acteurs du secteur privé, de la société civile, des groupes de réflexion, des représentants du monde universitaire, ainsi que les médias qui débattent sur les questions clés relatives au développement de l’Afrique.
Des discussions de haut niveau sont également prévues au programme des Assemblées 2019, sur le thème : “Renforcer l’intégration économique du continent africain”. A cette occasion, la Banque présentera aussi sa publication phare sur les “Perspectives économiques 2019 pour l’Afrique”, sortie en janvier dernier.
Le thème des Assemblées 2019 est : “L’intégration régionale pour la prospérité économique de l’Afrique”, une des cinq priorités stratégiques de la Banque pour l’Afrique.
L’Afrique, peuplée d’un milliard d’habitants, génère un produit intérieur brut (PIB) global de plus de 3 400 milliards de dollars américains. Un tel marché devrait engranger de formidables opportunités pour les entreprises du continent. Pour en faire une réalité, les gouvernements des pays africains ainsi que les communautés économiques régionales doivent intensifier leurs efforts afin de faciliter la libre circulation des biens, des services et des personnes ainsi que le commerce transfrontalier.
Sur le plan mondial, la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la Presse se déroule dans un contexte marqué par des crises de tout ordre. Le Cameroun n’est pas en reste. Conscients des enjeux que revêt cette profession, notamment au Cameroun où le concept de Démocratie est appréhendé de diverses manières, le Bureau Régional et Multisectoriel de l’Unesco a convié des acteurs clés de cette noble profession : le professeur Laurent-Charles Boyomo, Directeur de l’Esstic – Daniel Anicet Noah Mbede, Expert International en Stratégies de Communication – Kinsley Nguangue, chef de département Journalisme et Communication à l’Université de Bué et, un homme de lois Me Claude Assira.
Dans des thématiques diverses, chaque panéliste a, devant les étudiants et quelques médias présents, développé des concepts qui ont permis de mieux comprendre les notions qui rentrent dans le thème de célébration de cette année.
Pour Me Claude Assira, « le Cameroun passe par des moments de grandes souffrances. Cela ne relève pas uniquement de la volonté ou encore, de la responsabilité sociétale du seul Journaliste ».
L’homme de loi, affirme que « tous les acteurs de la société ont le devoir de faire chacun son métier. On ne saurait demander, aux journalistes plus qu’on ne demande aux autres acteurs de la vie en société. Proches du pouvoir ou non, la seule et unique responsabilité du journaliste est de respecter les canons qui régissent cette profession… Il est plus que jamais, important de les inviter à une éducation à la responsabilité sociale. C’est ce qui fait défaut à la plupart des journalistes. Le Cameroun a de très belles lois mais, beaucoup de choses restent à améliorer. Il est urgent de changer de manière collective, les mentalités… ».
Daniel Anicet Noah Mbede, Expert International en Stratégies de Communication pense quant à lui que : « le journalisme est un métier. Le journaliste réel doit se distinguer, par rapport au panorama à l’ensemble de désinformation, par sa responsabilité. La responsabilité n’est pas l’auto censure, la responsabilité n’est pas une inquiétude intellectuelle, c’est la conscience de l’objectif pour lequel on donne une information, de ce à quoi on voudrait aboutir… ».
Alors que le Cameroun se prépare à organiser les élections régionales, municipales et législatives, le rôle du journaliste est très clair, selon l’Expert International en Stratégies de Communication : « Il y’a une logique morale qui est que le recoupement de l’information, le fait d’équilibrer l’information, ce sont des choses qui, de toutes les façons, lorsque le journaliste ne prend pas de responsabilité, il entre dans ce qu’on appelle les logiques fatales. On ne peut pas faire un métier au long cours, en étant un journaliste irresponsable, ou en se réclamant ou en se réclamant d’une sorte de délinquance inconséquente. Le journaliste donne l’information pour provoquer la discussion publique. Il s’agit pour le journaliste de ne pas se faire coincer en étant partisan… ».
Etat de lieu
Les statistiques sont effroyables. Selon l’Unesco, « près de 100 journalistes ont été assassinés en 2018, alors qu’ils exerçaient leur métier. Des centaines se retrouvent derrière les barreaux… ». Dans son message, le Secrétaire Général de l’Onu relève que : Quand les professionnels des médias sont pris pour cible, c’est la société toute entière qui en pâtit… ».
Les gouvernements et tous ceux qui font les lois, doivent dès lors comprendre que : « la Liberté de la Presse est une condition sine qua non de la Paix, de la Justice, du Développement Durable et des Droits de la personne… ».
Nicole Ricci Minyem