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Pour les spécialistes, c'est l’une des maladies les plus meurtrières chez les enfants de moins de 5 ans, avec un peu plus de 1,5 millions décès chaque année, notamment dans les pays en développement…

 

Ce 12 novembre, l’Organisation Mondiale de la Santé renseigne une fois de plus que: 

 

La pneumonie se définit comme une infection respiratoire aiguë affectant les poumons. Ceux-ci sont constitués d’alvéoles qui se remplissent d’air quand une personne en bonne santé respire. En cas de pneumonie, les alvéoles sont remplies de pus et de liquide, ce qui rend la respiration douloureuse et limite l’absorption d’oxygène.

 

Causes et transmission

 

La pneumonie est causée par un certain nombre d’agents infectieux, bactéries, virus ou champignons. Les plus courants sont les suivants:

 

  • Streptococcus pneumoniae – l’agent pathogène le plus souvent à l’origine de la pneumonie bactérienne chez l’enfant;
  • Haemophilus influenzae type b (Hib) – la deuxième bactérie la plus courante à l’origine de pneumonies;
  • Le virus respiratoire syncytial est l'agent pathogène le plus fréquent en cas de pneumonie virale.
  • Pneumocystis jiroveci est une cause majeure de pneumonie chez l’enfant de moins de 6 mois infecté par le VIH/sida. Il est responsable d’au moins un quart des décès chez les nourrissons séropositifs.

Transmission

La pneumonie peut se transmettre de différentes manières. Les virus et les bactéries couramment présents dans les voies nasales ou le pharynx des enfants peuvent infecter les poumons en cas d’inhalation. 

Ils se transmettent également par voie aérienne, par le biais des gouttelettes émises lors de la toux ou des éternuements. De plus, la pneumonie est aussi transmissible par voie sanguine, pendant ou peu après la naissance. 

Il faudra faire davantage de travaux de recherche sur les différents agents pathogènes et leurs modes de transmission, car cela a une importance primordiale pour le traitement et la prévention.

Symptômes

Ils sont identiques pour les pneumonies virales ou bactériennes. Dans le cas d’une pneumonie virale, ils peuvent néanmoins être plus nombreux que pour une pneumonie bactérienne.

Chez l’enfant de moins de 5 ans qui présente une toux et/ou une respiration difficile, avec ou sans fièvre, on peut faire un diagnostic de pneumonie en cas de polypnée ou d’une inspiration au niveau de la paroi thoracique inférieure s’accompagnant d’un repli ou d’une rétraction de la cage thoracique (chez un sujet sain, l’inhalation provoque l’expansion de celle-ci). Une respiration sifflante est plus typique d’une infection virale.

Les nourrissons très gravement malades peuvent être incapables de s’alimenter ou de boire, et peuvent également souffrir de pertes de conscience, d’hypothermie et de convulsions. 

Facteurs de risques

Tandis que la plupart des enfants en bonne santé ont des défenses naturelles leur permettant de combattre l’infection, ceux qui ont un système immunitaire affaibli sont exposés à un risque plus élevé de contracter une pneumonie. 

Le système immunitaire d’un enfant peut être affaibli par la malnutrition ou la sous-alimentation, notamment pour les nourrissons qui ne sont pas allaités exclusivement au sein.

Des maladies préexistantes, comme une infection à VIH symptomatique ou la rougeole, augmentent également le risque. Certains facteurs de risque environnementaux exposent aussi davantage les enfants au risque de pneumonie: 

La pollution de l’air ambiant due à l’utilisation de la biomasse pour les feux de cuisine ou le chauffage (bois ou bouses)

Le fait d’habiter dans des logements surpeuplés;

Le tabagisme des parents.

 

N.R.M

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Elles ont été encouragées à être toujours sur le qui-vive et à bien faire leur travail.

 

Les rideaux tombent le vendredi 11 octobre sur le congrès conjoint des médecins spécialistes de la santé de la femme et de l'enfant ainsi que des gynécologues avec un accent particulier mis sur le rôle des sages-femmes dans l'accouchement.

Organisée par le Groupe Interafricain d'Etude, de Recherche et d'Application sur la Fertilité (GIERAF), la Société des Gynécologues et Obstétriciens du Cameroun (SOGOC) et l'Association Franco-Camerounaise pour la Santé de la Mère et de l'Enfant (AFCASAME) ont conclu que les sages-femmes sont les piliers en obstétrique.

Selon le président du SOGOC, le professeur Leke Robert, le gynécologue ne peut se passer des sages-femmes car ce sont elles qui attirent l'attention du gynécologue dans les cas difficiles. Il a dit qu'elles sont au centre de l'accouchement et qu'elles ont un rôle majeur à jouer pour assurer la survie de la mère et de l'enfant pendant l'accouchement.

Le Professeur Leke Robert a révélé qu'ils ont signé un protocole d'accord avec la société des sages-femmes au Cameroun afin de s'assurer qu'ils travaillent main dans la main pour réduire la mortalité infantile et maternelle au Cameroun.

Lire aussi : La santé des femmes et des nourrissons au cœur d’un symposium à Douala

Pour la présidente de l'AFCASAME, Dr Clarisse Kingue-Ekollo, la sage-femme est en première ligne dans la lutte contre la mortalité infantile et maternelle, ce sont elles qui suivent les femmes jusqu'à l'accouchement et les reçoivent pendant l'accouchement. Un gynécologue n'intervient que lorsqu'il y a un problème, a-t-elle ajouté.

Par conséquent, le Dr Clarisse Kingue-Ekollo estime que la sage-femme devrait toujours être sur le qui-vive pour pouvoir identifier le danger et attirer l'attention d'un médecin. Elle a clairement indiqué que les sages-femmes faisaient partie du congrès conjoint et a également reçu des leçons sur la façon d'identifier le danger et de sauver la vie de la mère et de l'enfant.

Rappelons que le taux de mortalité maternelle (MMRatio) est le nombre annuel de décès de femmes pour 100 000 naissances vivantes pour toute cause liée ou aggravée par la grossesse ou sa prise en charge (à l'exclusion des causes accidentelles ou accidentelles). Le MMRatio comprend les décès pendant la grossesse, l'accouchement ou dans les 42 jours suivant l'interruption de la grossesse, quelle que soit la durée et le lieu de la grossesse, pour une année déterminée.

 

Otric N.

 

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Le nombre d’enfant de moins de 15 ans décédé dans le monde est passé pas de 14,2 millions en 1990 à 6,2 millions en 2018, soit une réduction de 56%.

 

Des progrès notables ont été enregistrés dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile, à l’échelle mondiale d’après les nouvelles estimations des Fonds des Nations Unies pour l’Enfance et l’Organisation Mondiale de la santé publiées jeudi 19 septembre 2019.

Depuis 1990, on observe une réduction de 56% du nombre de décès chez les enfants de moins de 15 ans,  qui est  passé de 14,2 millions à 6,2 millions en 2018. Les pays de l’Asie de l’Est et du Sud-Est sont ceux où les progrès ont été les plus importants, avec un recul de 80% dans le nombre des décès chez les moins de cinq ans. De même, le taux de mortalité maternelle a diminué de 38% entre 2000 et  2017, relèves ces organisations. Les améliorations les plus significatives dans la survie maternelle ont été constatées en Asie du Sud avec une réduction de près de 60% du taux de mortalité maternelle depuis 2000. Le Bélarus, le Bangladesh, le Cambodge, le Kazakhstan, le Malawi, le Maroc, la Mongolie, le Rwanda, le Timor-Leste et la Zambie sont quelques-uns des pays qui ont réalisé des progrès notables dans la réduction de la mortalité de l’enfant ou de la mère.

Ces avancées résultent de la volonté politique d’améliorer l’accès aux soins de santé de qualité en investissant dans le personnel de santé, en introduisant la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants, et en soutenant la planification familiale, a indiqué l’Onu. Bon nombre de ces pays mettent l’accent sur les soins de santé primaire et la couverture sanitaire universelle.

Cependant, la situation reste critique en Afrique Subsaharienne, où les femmes et les enfants sont confrontés à un risque de décès nettement plus élevé que dans toutes les autres régions. Les taux de mortalité maternelle sont presque 50 fois plus élevés pour les femmes d’Afrique subsaharienne et leurs nourrissons ont 10 fois plus de risques de mourir durant le premier mois de leur vie, par comparaison aux pays à revenu élevé. En 2018, dans cette région africaine, un enfant sur 13 est décédé avant son cinquième anniversaire. Un  risque 15 fois plus élevé que celui auquel est confronté un enfant en Europe, où un enfant sur 196 exactement meurt avant l’âge de cinq ans. Pour les femmes d’Afrique subsaharienne, le risque à la naissance de décéder d'une cause liée à la grossesse ou à l’accouchement est de 1 sur 37, alors que le risque pour une femme en Europe est de 1 sur 6.500. Au niveau mondial, selon ces  nouvelles estimations, 2,8 millions de femmes enceintes et de nouveau-nés meurent chaque année, soit 1 toutes les 11 secondes, principalement de causes évitables.

 

Marie MGUE 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01