L’Union internationale des Télécommunications (UIT) a publié la liste des établissements d’enseignement supérieur spécialisés qui seront ses centres d’excellence TIC en Afrique pour la période 2019-2022. Au nombre de onze pour la période 2015-2018, ils ne sont plus que neuf, rapporte l’Agence Ecofin qui a consulté la liste.
Les non-reconduits sont l’Institut national des postes et télécommunications (INPT) du Maroc, National Télécommunication Institute (NTI) d’Egypte, le Centre for Learning Telkom SA d’Afrique du Sud et le Centre d’Etudes et de Recherches en Télécommunications (CERT) de Tunisie. Les nouveaux venus sont l’Ecole nationale supérieure des Postes, Télécommunications et TIC (SUP'PTIC) du Cameroun et le Centre international des Technologies de l'Environnement de Tunis (CITET).
Ils rejoignent les anciens que sont: l’African Advanced Level Telecommunications Institute (AFRALTI) du Kenya, National Computer Board (NCB) de Maurice, Digital Bridge Institute (DBI) du Nigeria, l’Ecole supérieure africaine des Technologies de l’Information et de la Communication (ESATIC) de Côte d’Ivoire, l’Ecole supérieure multinationale des Télécommunications (ESMT) Sénégal, la Sudatel Academy (Sudacad) du Soudan et le Centre d'Information, de Formation, de Documentation et d'Etudes en Technologies des communications (CIFODE'COM).
Le programme des centres d’excellence a été lancé par l’UIT dans le but de soutenir le développement des capacités dans le domaine des TIC en offrant une formation continue aux professionnels et aux cadres des TIC dans les sphères publiques et privées à travers un apprentissage présentiel, en ligne ou mixte.
Ces centres forment un réseau de nœuds éducatifs, qui dispensent des formations aussi bien dans le cadre d’ateliers présentiels que de l’apprentissage à distance, sous les auspices de l’Académie de l’UIT. Le public visé inclut les pouvoirs publics, les régulateurs et les hauts responsables des opérateurs et des fournisseurs de services.
L’UIT estime que l’initiative a évolué au fil des années pour devenir l’un de ses principaux mécanismes de prestation de formation. Au-delà de l’Afrique, l’UIT a aussi des centres d’excellence TIC en Amérique, dans les Etats arabes, dans la région Asie-Pacifique, dans la Communauté d’Etats indépendants (CEI) et en Europe.
Rappelons que l’Ecole Nationale Supérieure des Postes, des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication (SUP’PTIC) est née des cendres de l’ex-ENSPT à la faveur du Décret présidentiel N°2016/425 du 26 octobre 2016, et hérite d’une longue et riche expérience glanée depuis 1969 date de la création de ce qui fut à l’époque l’Ecole Fédérale des Postes et Télécommunications de Yaoundé.
Située sur le versant de la colline de Ngoa-Ekellé, SUP’PTIC représente aujourd’hui le socle du développement de l’Economie Numérique et du profilage de l’Administrateur et de l’Ingénieur des Télécommunications camerounais de demain. Telle est la substance de la mission de cette Institution d’enseignement supérieur professionnel à caractère spécial édictée par le Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA.
SUP’PTIC est une institution de formation professionnelle, leader en formation des métiers des Postes, Télécommunications et TIC au Cameroun. Elle offre des formations en continu (cour du jour) et par alternance (en soirée) et aussi des cycles de formation accessible avec les diplômes allant du probatoire au master 1.
Dans sa délicate tâche, SUP’PTIC bénéficie d’une triple tutelle : la tutelle technique du Ministère des Postes et Télécommunications (MINPOSTEL), la tutelle académique du Ministère de l’Enseignement Supérieur (MINESUP) et la tutelle financière du Ministère des Finances (MINFI). Un triptyque qui lui assure un encrage parfait aux évolutions technologiques de l’heure, un arrimage judicieux au système LMD et une gouvernance financière aux normes de l’orthodoxie prescrite.
Otric N.