25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
Mfoungo

Mfoungo

Naseri Paul Bea gouverneur du Centre s’est satisfait de l’évolution des travaux tout en exhortant le groupe Piccini à davantage de productivité pour être en conformité avec les délais de livraison.«Beaucoup d’évolutions ont été faites mais il reste encore des efforts à fournir ». Telle est l’appréciation faite hier à Yaoundé, sur le site du chantier du stade d’Olembe, par le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea. En sa qualité de président du Comité des sites de la ville de Yaoundé pour la CAN Total 2019, l’autorité administrative était sur le terrain pour s’enquérir de l’état d’avancement de la superstructure de 60 000 places. Depuis la récente visite d’inspection de la Confédération africaine de football (Caf) le mois dernier, la cuvette s’achemine inexorablement vers sa configuration finale. Le regard prenant de la hauteur, le gros œuvre en ossature acier-béton complètement achevé arbore fièrement sa couronne blanche. Un anneau extérieur de la toiture du stade dont les derniers segments sont agencés par la super grue mobile de 600 tonnes. Plus que trois jours de travaux et la circonférence sera réalisée. A quelques mètres en-dessous, on peut apercevoir l’anneau intérieur qui sera levé avant la finalisation de la toiture au bout d’une période de 64 jours. Actuellement, la tribune officielle est revêtue de gradins à l’exception du premier et du deuxième niveau. Dans la partie destinée aux vestiaires, le travail de compartimentation est très avancé. Il en est de même de l’implantation du lot technologique en cours sur toutes les parties du stade. Ce dernier concerne le réseau de tuyauterie, de connectique et de chemins de câbles pour la plomberie, l’électricité, la ventilation, Internet avec et sans fil. Sur les différents gradins, on peut identifier des perforations. Celles-ci sont des préalables à l’installation prochaine des sièges, une fois les travaux de couverture achevés. A l’extérieur de l’enceinte principale, Naseri Paul Bea a foulé le premier échantillon de pelouse de la pépinière à gazon. De l’espèce paspalum vaginatum, ce premier segment de la pépinière sera transplanté dans les terrains annexes A et B. Dans le second segment dédié quant à lui au stade principal, les pousses plantées il y a 15 jours affichent déjà des résultats positifs. Idem pour les deux terrains d’entraînement dont les tribunes et les vestiares sont en cours d’achèvement. Sur les aires de jeu, il faudra compter jusqu’à trois semaines pour la fin des travaux de recouvrement des matériaux drainants et la plantation du gazon.
Le diplomate qui a été victime d’une agression à deux pas du palais de l’Unité demande au Cameroun de trouver les auteurs de cet acte mais aussi de renforcer la sécurité de tous les diplomates accrédités au Cameroun.Dans un document sensé resté dans le strict respect de la confidentialité, disponible finalement parce qu’ayant fuité des canaux officiels peut-être par l’action de l’ambassadeur de la fédération de Russie ou bien des fonctionnaires indélicats du ministère de la recherche scientifique, le représentant de Vladimir Poutine revient sur l’incident survenu le 09 septembre aux encablures d’un établissement hôtelier situé non loin du palais de l’Unité. Un lieu fréquenté par des hautes personnalités de la république dans le but d’une remise en forme par la pratique du sport ou pour des balades. En effet, Anatoly Bashkin dit avoir été « attaqué et blessé par deux bandits armés au cours de sa promenade ». Ce qui pousse le plénipotentiaire de la Russie à exhorté « les autorités camerounaises » à faire « ce qui est nécessaire pour trouver et arrêter les malfaiteurs », et d’« assurer et de renforcer la sécurité des missions diplomatiques et leurs employés ». Une situation qui intervient alors que la délégation générale à la Sureté nationale a créé la Compagnie de sécurisation des diplomates et représentants des organisations internationales au Cameroun(Csd) depuis 2007. Qui est pourtant dans le quartier résidentiel de Bastos. Près d’une centaine de fonctionnaires de police ont été affectés à cette autre unité de la police. Lors du lancement officiel des activités de la Csd , Edgar Alain Mebe Ngo ‘o alors Délégué Général à la sureté nationale précisait que «la Csd a été mise en place en exécution des hautes directives du président de la République sur la sécurisation des personnes, des biens et des ressortissants des pays amis… » Le Dgsn de l’époque mentionnait ensuite que pour « exécuter cette prescription, il fallait mettre en place une police de proximité. Nous identifions les menaces spécifiques aux composantes de la population, et on met en place des dispositions sécuritaires en associant les personnes concernées ». L’on entendra alors durant les allocutions que ladite compagnie « exécutera ses missions en terme de préoccupations sécuritaires des diplomates. Ce n’est pas une unité de police nouvellement créée. Elle relève du Commandement central des Gmi “. Entre ces promesses et la réalité sur le terrain l’on se pose la question sur l’efficacité de cette compagnie de sécurisation des diplomates dans la mesure où l’interpellation de l’ambassadeur russe vient ainsi démontrer qu’il y aurait une sorte de laxisme au sein du système sécuritaire camerounais, un pays qui reçoit de nombreux touristes et qui est appelé à voir ce nombre augmenter l’an prochain avec la coupe d’Afrique qu’il organise.Insécurité à YaoundéEn mars dernier un diplomate américain avait déjà attiré l’attention de ses concitoyens en vue d’observer certaines dispositions face à l’insécurité grandissante dans la capitale politique. Il invitait alors les américains du Cameroun à « prendre des précautions personnelles adéquates, en particulier dans la zone du Cercle Bastos ». Il était alors question « de marcher seul dans les rues. Marcher en groupes ou voyager en voiture chaque fois que possible, de voyager dans des zones isolées et se garer uniquement dans des zones bien éclairées la nuit, de laisser des objets précieux, tels que les sacs à dos, les ordinateurs portables, les téléphones portables, etc., à l’intérieur de votre véhicule ». Toujours soucieux du bien-être des compatriotes de Donald Trump, ce diplomate précisait qu’il fallait « avoir un portable » sur soi » et de « rester vigilants » tout en étant « au courant ». Il proscrivait par ailleurs le port « des écouteurs ou » Pour ce qui est des propriétaires de véhicules, ce fonctionnaire en service à l’ambassade des Etats-Unis demandait de « verrouiller immédiatement les portes … dès l’entrée. ». L’ouverture sur le Cameroun. La France l’avait déjà aussi fait pour ce qui est de la consommation de l’eau issu des robinets camerounais. Les compatriotes d’Emmanuel Macron était en interdits d’ingurgiter cette denrée car elle serait nocive. En voilà qui vient remettre la pression sur le régime de Yaoundé car la sécurité non seulement des populations locales et des invités reste un chantier important pour éviter de tomber sous le prisme de « destination dangereuse”.

Réunis du 11 au 12 septembre 2018 à Douala, des observateurs électoraux en cours de formation décrient des fausses manœuvres des candidats qui, décidément, n’appliquent point le code électoral en vigueur.

La période de pré-campagne en cours pour l’élection présidentielle du 7 octobre prochain est teintée de nombreuses irrégularités, selon des observateurs électoraux. En formation à Douala du 11 au 12 septembre 2018, ils ont fait part pour le dénoncer des constats qui rentrent dans le cadre des missions à eux alloués durant l’élection à venir. Ils se sont retrouvés dans la cité économique sous l’impulsion du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac).

Absence d’équité de la présence sur les antennes audiovisuels tant publiques que privées des neuf candidats à la Présidentielle 2018, non-respect des mesures imposées par les textes concernant les affiches publicitaires, méconnaissance pour l’heure du montant des financements alloués équitablement aux candidats connus de l’élection du 7 octobre 2018… tels sont des couacs déjà décriés par ces observateurs électoraux venus des dix régions du Cameroun.

Dénonciations faites, ces observateurs électoraux ont reçu des éléments de base leur permettant d’assumer leur devoir ayant déjà d’ailleurs commencé. Inscriptions sélectives, débauchage des militants des partis politiques adverses, distribution des cartes d’électeurs par les personnes non habilitées (responsables des partis politiques, chefs de quartiers), discours haineux et tribalistes des parties prenantes au processus électoral, utilisation des moyens de l’Etat à des fins électoralistes, expulsion des représentants des formations politiques et des observateurs des bureaux de vote, qualité et quantité médiocre du matériel électoral, isoloirs non adéquats, enveloppes de vote transparentes, transport de l’urne hors du bureau de vote pour le dépouillement, octroi sélectif des procès-verbaux.

Voilà entre autres des points sur lesquels vont s’attarder ces observateurs électoraux (en majorité les femmes) pendant les périodes pré-électorale, électorale et postélectorale. C’est en cela que consiste le rôle d’observateur tel qu’enseigné par des formateurs de renom. Et avec pour finalité de prévenir des violences post électorales.

Selon le sénateur Pierre Flambeau Ngayap, la question de l’observation électorale est au cœur de la démocratie. «A la veille de l’élection présidentielle, l’intelligence du Redhac a été de nous mettre au cœur de cette période électorale et de nous sensibiliser sur les droits à défendre pendant ladite période. Notamment le droit de chacun de se déplacer pendant la période électorale et le droit de s’exprimer. Il faudra défendre ces deux droits humains.

Nos amis venus des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont déjà mesuré que le droit de se déplacer n’est pas évident et cela pourra aller jusqu’au 7 octobre 2018. Bien sûr pas seulement dans ces deux régions du Cameroun. Et si par bonheur, on arrive à cette date ayant franchi les deux droits supra, il faudra pouvoir s’exprimer sur le droit de vote qui est également parfois menacé. Il risque davantage d’être menacé dans les régions sensibles car nul ne sait aujourd’hui quelle sécurité sera réservée aux électeurs, aux représentants dans les bureaux de vote, aux forces de sécurité. 

Dans le passé, on a souvent été confronté à la liberté de vote menacée par des contraintes de vote qui peuvent être organisées longtemps avant le jour de vote. Les droits humains sont en danger à toutes les étapes du processus électoral. Mais avant, il convient de rappeler le fondement principal des droits évoqués plus haut qui est la Constitution du Cameroun. C’est elle même qui régit les élections».

Otric N.

Ils reçoivent au quotidien, des coups de fil et des sms des amba boys qui leur demandent de l’argent

Servir et Acheter des arachides” c’est le code employé par les sécessionnistes lorsqu’Ils appellent ou envoient des sms aux habitants des régions anglophones. Ces derniers, recrutés au sein de toutes les couches: commerçants, chauffeurs, hommes d’affaires, elites et bien d’autres comprennent dès lors qu’ ils doivent envoyer la somme requise à travers des numéros qui leurs auront été communiqués au préalable, s’ils ne veulent pas voir leurs proches enlevés ou alors, leurs maisons incendiées. Les montants exigés par les terroristes vont de 300 mille à des dizaines de millions de fca.

Selon amnesty international, les personnes relaxées témoignent sous anonymat. Elles expliquent les conditions dans lesquelles elles ont été détenues, en attendant que les familles se plient aux exigences qui leurs sont faites. Elles disent avoir été battues au moyen des fils de fer, des cordes, des pistolets. On ne compte pas le nombre de personnes ayant perdu la vie, pendant qu’elles étaient séquestrées.

Certains disent qu’ils ont reçu des décharges électriques. D’autres encore affirment avoir été ebouillantés, après de nombreuses nuits passées dehors, délestés de leurs vêtements.

Dans les services de la police judiciaire de Bamenda, ainsi que dans d’autres stations de police et de gendarmerie, les responsables reçoivent plusieurs plaintes.

Depuis le début de cette guerre que les sécessionnistes veulent imposer dans ces deux régions du Cameroun, les populations sous le choc, sont encore surprises par les agressions meurtrières et les rapts. Elles vivent dans l’effroi, pétrifiées d’horreur et déroutées par l’incompréhension. Elles ne connaissent jamais à l’avance les cibles des amba boys et elles ont peur des nouvelles tragédies. La psychose ainsi installée est devenue depuis les deux dernières années, l’alliée des terroristes qui recrutent leurs victimes aussi bien chez les francophones que les anglophones.

Les Camerounais des régions en crise ont subi, selon les phychologues en service dans les unités de police présentes sur le terrain, une rupture par rapport à la continuité du passé et de leur quotidien. Leur présent charrie des menaces funestes d’enlèvement et de massacres futures.

Il n’est pas aisé d’évoquer devant les victimes, les règles de base qui régissent l’humanité, les valeurs essentielles de l’existence, telles que la sécurité, la paix, le bien-être, la bonté, le respect de la vie, la solidarité, la morale, la justice et le sens des choses. Les transgressions permanentes ont tout remis en question.

Selon les mêmes sources, on peut toutefois noter qu’une grande frange de la population conserve malgré tout une certaine lucidité. L’émotion s’apaise malgré les kidnappings, le rançonnage, les meurtres. Ces maux, malgré les efforts des terroristes n’ont pas détruit le tissu social.

Les accompagnements multiformes, venant du gouvernement, de l’armée camerounaise, de la communauté internationale et l’attention familiale offrent aux victimes, des ressources suffisantes, redonnent du sens à leur vie; des facteurs qui, mis ensembles, régénèrent l’équilibre psychologique, individuel et communautaire.

Nicole Ricci Minyem

Du fait des menaces permanentes qui planent sur les autorités administratives des régions anglophones, des sous-préfets ont choisi d’abandonner leurs populations et leur territoire de commandement.Craignant pour leur vie, huit sous-préfets en fonction au Nord-Ouest et 7 au Sud-Ouest ont décidé d’aller s’installer sous d’autres cieux où il fait bon vivre. L’opinion a été informée de l’absence de ces autorités administratives dans leur territoire, par une correspondance qui date du 7 septembre 2018 de Ferdinand Ngoh Ngoh Secrétaire général à la Présidence de République (SG/PR). Ladite correspondance frappée du sceau «confidentiel» a été adressée à Paul Atanga Nji Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Il lui était demandé sur très hautes instructions du Chef de l’Etat, de «bien vouloir procéder en présence des représentants du Mindef, du Sed, de la Dgsn, de la Dgre, à la réinstallation au plus tard le 10 septembre 2018, des autorités administratives des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui ont dû quitter leurs postes pour cause d’insécurité». Sauf qu’à la date prévue pour la réinstallation des autorités administratives, le Minat a plutôt tenu la conférence de Gouverneurs, qu’il a organisée après une sommation de la Présidence. Et certaines autorités qui doivent regagner leur poste ont quand même pris part à ladite conférence. Toutefois il convient de préciser que l’insécurité grandissante empêche aujourd’hui les autorités administratives de faire leur travail dans les zones anglophone. Surtout qu’avec les kidnappings des représentants de l’Etat et leur assassinat, le climat reste inquiétant. Rendu à ce jour près d’une dizaine d’autorités ont déjà été victimes des exactions des sécessionnistes. C’est le cas du sous-préfet de Batibo Namata Diteng tué. Il a été enlevé le 11 février 2018, jour de célébration de la fête de la jeunesse au Cameroun. Son kidnapping a eu lieu alors qu’il supervisait les préparatifs du défilé en rapport avec ladite fête. Le 4 août 2018 au Nord-Ouest c’est le sous-préfet de Menchum Valley Derek Nwanjo Lokombe, qui a été pris en otage. Ses ravisseurs étaient des hommes armés. De façon miraculeuse il a été remis en liberté deux jours plus tard. Le 12 août 2018 ce fut le tour de son homologue Oscar Agyp Bame sous-préfet de Misaje qui a été aussi enlevé. Comme le sous-préfet de Batibo il est passé de vie à trépas, des suites de ses blessures au Banso Baptist Hospital à Kumbo.
  • Liste des sous-préfets à réinstaller
Région du Nord-OuestRégion du Sud-Ouest
Département de la MenchumDépartement de la Mémé
1er adjoint préfectoral (M. Bekolo Mukete David, administrateur civil)Sous-préfet de Nkonye (M. Ekole Blessed Epimbe, administrateur civil)
Sous-préfet de Fungom (M Lienwotue Patrick, administrateur civil principal)Département du Lebialem
Sous-préfet de Furu Awa (Wouansi Patrice, secrétaire d’administration)Premier adjoint préfectoral, (M. Lakwe Emile Atehmbapang, administrateur civil)
Sous-préfet de Menchum Valley (Derek Nwanjo Lokombe, administrateur civil)Sous-préfet de Wabane (M. Chi Augustine Nwanagham, secrétaire d’administration principal)
Adjoint arrondissement de la Menchum Valley (Ntomba Roger Brice, secrétaire d’administration)Sous-préfet de Fontem (M. Ewane Juge Mbong, administrateur civil principal)
Sous-préfet de Wum, (Kouekam Guy Honoré (secrétaire d’administration principal)Département du kupe-Manenguba
Département de la MomoSous-préfet de Nguti (M Meke Eba’a Jean Michel, administrateur civil)
Sous-préfet de Ngie (M. Nyaso Mohamadou Nfor)Département du Ndian
Sous-préfet de Njikwa (M. Schu Canicus Numfor)Sous-préfet de Dikome-Balue (M Ebai Wilson Ebi, secrétaire d’administration principal)
Sous-préfet de Toko, (M. Garga Di Guir, secrétaire d’administration principal)
Liliane Ngon

Les observateurs qui vont, contrairement à l’ordinaire, travailler sur une longue période, vont agir conformément aux instruments internationaux et régionaux et à d’autres instruments pertinents, ainsi qu’au cadre juridique régissant les élections au  Cameroun.

Compte tenu des enjeux du scrutin du 7 octobre prochain qui va se dérouler dans un contexte d’insécurité sur le triangle national, l’Union Africaine (UA) a instruit une mission spéciale d’observation avant, pendant et après le 7 octobre 2018. Ainsi, quatre (4) équipes d’analystes et huit (8) observateurs à long terme (OLT) sont arrivées à Yaoundé, au Cameroun, le 5 septembre 2018 et resteront dans le pays jusqu’au 19 octobre 2018 afin d’évaluer de manière globale le processus électoral.

«Cette mission d’observation à long terme sera accompagnée d’une mission d’observation à court terme proche des bureaux de vote du 7 octobre, du 28 septembre 2018 au 10 octobre 2018», peut-on lire dans un communiqué de presse de l’Union africaine.

D’après le président Moussa Faki Mahamat, le mandat de la Mission spéciale découle des instruments pertinents de l’Union africaine sur la démocratie, les élections et les droits de l’homme, en particulier la Charte de 2007 de l’Union africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance; la Déclaration 2002 de l’OUA/UA sur les principes régissant les élections démocratiques en Afrique; les lignes directrices de 2002 de l’Union africaine sur les missions d’observation et de suivi des élections; et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

L’organisation panafricaine indique que l’objectif général des missions d’observation des élections de l’Union africaine est de promouvoir la démocratie et de renforcer la confiance du public dans les processus électoraux dans les États membres de l’UA. Les missions sont déployées conformément aux aspirations de l’Union africaine énoncées dans l’Agenda 2063, en particulier l’aspiration n°3, qui vise à assurer la bonne gouvernance, la démocratie et le respect des droits de l’homme, de la justice et de l’Etat de droit sur le continent.

La tenue d’élections crédibles, démocratiques et pacifiques dans les États membres est considérée comme essentielle à la réalisation des aspirations de l’Union africaine et à son objectif général d’assurer un continent intégré, pacifique et prospère. L’initiative de l’UA rentre en droite ligne avec celles prises par des associations locales, nationales qui, s’activent, pour l’heure à former leurs observateurs. D’un côté comme de l’autre, l’on relève que de plus en plus, l’observation électorale est faite avec comme objectif la transparence, la sincérité, la régularité des élections.

Le scrutin du 7 octobre prochain se tiendra dans un contexte d'importantes violences, le groupe djihadiste Boko Haram sévissant toujours dans l'Extrême-Nord du pays tandis que les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont confrontées à une grave crise sociopolitique depuis fin 2016 qui s'est muée en conflit armé fin 2017. Depuis janvier 2018, les combats sont devenus quasi quotidiens entre les forces de sécurité camerounaises et des groupes armées séparatistes.

Le dispositif sécuritaire reste la grande inconnue de cette élection. Selon le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, le président de la République a instruit les gouverneurs des régions d’assurer le cadre sécuritaire de tous les candidats inscrits à l’élection présidentielle, surtout ceux qui vont se déployer dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ces derniers doivent donc faire parvenir leurs chronogrammes exacts d’activités dans lesdites parties du pays, pour bénéficier d’une meilleure couverture sécuritaire.

Otric N.
Selon certaines indiscrétions, le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais aurait jeté son dévolu sur le directeur du cabinet civil Samuel Mvondo Ayolo.Le sujet est au centre de rudes batailles en ce moment au sein du sérail. A qui reviendra la charge de conduire la campagne électorale de Paul Biya candidat à sa propre succession ? Des sources affirment que c’est le directeur du cabinet civil qui sera choisi. La rumeur, précisent nos sources, en est arrivée à créer des remous au sein du sérail. Lesdits remous s’observent plus dans les rangs des caciques du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Si la rumeur venait à se confirmer, ce serait la première fois que le candidat naturel du RDPC confierait cette lourde tâche à son directeur de cabinet. Il convient peut-être de passer en revue les précédentes présidentielles. En 1992, c’est Simon Achidi Achu qui avait conduit la campagne de Paul Biya. Rappelons que ce dernier a été le Premier ministre du Cameroun du 9 avril 1992 au 19 septembre 1996. Lors des présidentielles de 1997 et 2004, c’est Peter Mafany Musonge l’actuel président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme qui avait assumé cette fonction d’une importance capitale pour les candidats à l’élection présidentielle. L’une de nos sources bien introduites qui préfère garder l’anonymat, indique que la bataille qui se livre actuellement au sein du sérail par rapport au choix du directeur de campagne a tout à voir avec des questions financières. Cette fois plus que par le passé, Biya aurait donné des instructions afin que l’argent que ses militants cotisent à travers le pays soit rigoureusement réparti aux différentes équipes sur le terrain. Les réseaux qui se sucrent généralement en pareilles occasions, ne sont pas sûrs du nouveau directeur du cabinet civil, réputé «très sec». Certains au sein du sérail indiquent qu’il n’a aucune expérience. Un argument qui amuse bien des cadres du parti au pouvoir qui savent que le directeur de campagne de Paul Biya n’a pas besoin d’être particulièrement doué. Puisque le travail est abattu par l’armada des fonctionnaires et des hommes d’affaires camerounais. Selon nos sources Samuel Mvondo Ayolo semble plutôt bien assis dans le sérail et se montre très peu influençable. A titre de rappel Jusqu’en début 2016, l’actuel directeur du cabinet civil était encore ambassadeur du Cameroun au Gabon. Il avait géré la patate chaude que constituait le challenger d’Ali Bongo Ondimba, André Mba Obame, réfugié dans son ambassade dans le tourbillon de la présidentielle gabonaise de 2009. En septembre 2015 déjà, il était appelé en consultation à Yaoundé. Pourtant, il n’était pas dans le gouvernement du 2 octobre de la même année. On était plutôt surpris qu’il soit propulsé en avril 2016 à la prestigieuse ambassade du Cameroun en France en remplacement de Lejeune Mbella Mbella, promu au ministère des relations extérieures. La célérité avec laquelle Paul Biya l’avait nommé à Paris avait tout de même suscité quelques interrogations, dans la mesure où le locataire avait l’habitude de prendre tout son temps.Toutefois les membres du sérail vont devoir attendre le retour du candidat du RDPC pour être officiellement fixé sur qui sera porté comme son directeur de campagne.Liliane Ngon

Cabral Libii Li Ngué, Serge Espoir Matomba et Frankline Afanwi Ndifor entendent chacun à sa manière, changer le système éducatif camerounais, afin de donner un large éventail de débouchés à la jeunesse

La loi 98/004, du 14 avril 1998, ainsi que la loi d’orientation de l’éducation au Cameroun, en son article 15, stipulent que le système éducatif est organisé en deux sous groupes: Francophone et Anglophone. Les deux comportent trois types d’enseignements: Les Enseignements de base, secondaire et supérieur.

Pour les différents candidats à la prochaine présidentielle, notamment les plus jeunes Cabral Libii Li Ngue de l’Union Nationale pour l’Intégration vers la Solidarité ( Univers), Serge Espoir Matomba du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale ( Purs) et, Frankline Afanwi Ndifor du Mouvement Citoyen National Camerounais ( Mcnc), la politique gouvernementale mise sur pied dans le secteur de l’éducation, ne favorise pas l’autonomisation pour les 65% de citoyens qui constituent la population jeune sur l’échiquier national.

C’est à ce niveau que les idées des trois prétendants au fauteuil présidentiel convergent. Pour sortir de cet héritage colonial, chacun y va de ses propositions.

Cabral Libii Li Ngué

Pour Cabral Libii Li Ngué, du parti Univers, le système scolaire est de plus en plus décroissant. Dans son projet politique intitulé “ Le Cameroun qui protège et qui libère les énergies”, il pense que le système éducatif doit intégrer les missions ainsi que les innovations. Deux composantes qui vont conduire le Cameroun vers le progrès et l’industrialisation. Pour ce candidat, il est important de recruter les enseignants, diversifier l’offre de l’enseignement, adapter les contenus. Il importe par ailleurs, d’etablir des passerelles entre l’université et les secteurs de la vie économique.

Le président de l’Union Nationale pour l’Intégration vers la Solidarité compte insérer 22000 camerounais, dans le domaine de l’enseignement chaque année. 11 000 pour le secondaire, 10 000 pour le primaire et 1000 pour le supérieur. La contractualisation automatique, ainsi que l’affectation de ceux qui sortent de l’Eniet et de l’Enieg. Un recrutement qui nécessite un budget total de 35 milliards de fcfa.

Cabral Libii Li Ngué entend par ailleurs instaurer le bilinguisme intégral de la maternelle en terminale, avec le français et l’anglais comme langues d’enseignement et non plus seulement comme langues enseignées.

Au soir du 7 octobre prochain, s’il est élu Président de la République, les élèves des lycées d’enseignement technique, polyvalent, ruraux et semi urbains auront au programme, les séries techniques agropastorales, les arts plastiques, la peinture, la sculpture, l’architecture…

Les bourses d’études d’une valeur de 125 000 par mois seront octroyés à tous les étudiants de master en génie industriel, agronomique ou en thèse. Les frais universitaires seront diminués de moitié pour tous les étudiants des établissements publics au Cameroun.

Serge Espoir Matomba

Pour le candidat du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale, il est urgent de remettre au goût du jour, la formation de l’éducation civique et morale. Serge Espoir Matomba entend définir une loi d’orientation unique de l’éducation.

Elle va décliner, selon lui l’organisation et le fonctionnement du système éducatif camerounais. Quant aux différents sous système, il est question de les uniformiser. Celui qui se présente sous les couleurs du Purs déplore le manque d’infrastructures scolaires de qualité, mais beaucoup plus l’existence de ces formations qui garantissent, plus de 50 ans après, la dépendance des Camerounais pour la quête des matricules au sein de l’administration publique.

Frankline Afanwi Ndifor

 

Le porte flambeau du Mouvement Citoyen National Camerounais estime que le secteur de l’éducation comporte de nombreuses failles. Élu Président de la République, Frankline Afanwi Ndifor compte en faire un modèle par la professionnalisation, à travers le numérique. Il ambitionne de mettre sur pied, un système éducatif qui va permettre aux jeunes camerounais d’accéder à l’emploi, aussi bien dans le secteur public que privé. Il veut promouvoir une politique fiscale qui sera en phase avec la vulgarisation de l’auto emploi.

Nicole Ricci Minyem

vendredi, 14 septembre 2018 15:54

Les 10 sportifs les mieux payés au Cameroun

Le basketteur Joël Embiid est en tête de ce classement dominé par les footballeurs.
Dans son numéro du 14 septembre 2018, le quotidien Le Jour propose à ses lecteurs le top 10 des sportifs camerounais les mieux rémunérés. Dans ce classement, on retrouve huit footballeurs mais les deux premières positions sont occupées par des athlètes d’autres disciplines.1- Joël Embiid: Le basketteur de 24 ans, sociétaire des 76 ers Philadelphia (NBA) touche un salaire brut annuel de 16,2 milliards de FCFA.2- Ndamukong Suh : Il est âgé de 31 ans, évolue dans le club Rams de Los Angeles NFL (football américain). Il perçoit 7,9 milliards de FCFA.3- Joël Matip : Le défenseur de Liverpool, âgé de 27 ans, est le premier footballeur de ce ranking. Il touche 4,7 milliards de FCFA.4- Christian Bassogog : Le meilleur joueur de la CAN 2017 s’est depuis exilé en Chine, dans le club de Henan Jinya. Un choix critiqué par des observateurs, mais qui permet au footballeur de 22 ans de toucher 4,2 milliards de FCFA.5- Samuel Eto’o : Elle est désormais lointaine ! Cette époque où l’ancien capitaine des Lions Indomptables percevait un salaire brut annuel de 13 milliards de FCFA. Ce qui faisait de lui le footballeur le mieux payé de la planète. Mais Eto’o (37 ans) continue d’amasser. Désormais sociétaire de Qatar SC, (8è club en 7 ans) l’ancien barcelonais est dans le quinté de tête avec une rémunération de 3,2 milliards de FCFA.6- Maxime Choupo-Moting: Ça fait du bien d’être au PSG. Pas seulement parce que c’est un club ambitieux, mais aussi parce qu’on y touche de bons salaires. L’international camerounais de 29 ans en sait quelque chose. Lui qui vient de s’engager avec le club de la capitale française pour deux saisons pour un salaire annuel de 2,8 millions de FCFA.7- Paul Georges Ntep : Le camerounais, récemment convoqué avec les Lions Indomptables après avoir disputé des rencontres amicales avec l’équipe de France perçoit 2,6 milliards de FCFA à Wolfburg. Pas mal pour un garçon de 26 ans !8- Franck Zambo Anguissa : Il a quitté Marseille cette saison pour filer à l’anglaise. Fulham qui exploite le talent du jeune prodige de 22 ans lui verse en retour un salaire de 2,3 milliards de FCFA.9- Nicolas Nkoulou : L’ancien sociétaire de Lyon a décidé de mettre sa carrière internationale entre parenthèses. Ça ne l’empêche pas, à 28 ans, de toucher un salaire de 2,3 milliards de FCFA avec le Torino son club.10- Vincent Aboubakar : On l’a annoncé partant cet été, mais le joueur formé à Coton sport de Garoua est bien resté au Fc Porto. Le joueur de 26 ans sera donc encore l’atout offensif numéro 1 des Dragons cette année, avec une rémunération de 2,2 milliards de FCFA.
Mercredi, pendant plusieurs heures, ils ont exigé le paiement de cinq mois d’arriérés de salaire.Les vigiles en charge de la garde des bâtiments de l’entreprise Camtel à Limbe, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, ont organisé une manifestation mercredi. Devant les bureaux de ladite entreprise, ils ont décidé d’exiger leurs arriérés de salaire. Ces travailleurs ont érigé des pancartes et bloqué l’entrée principale de l’entreprise mercredi, pour réclamer cinq mois de salaire impayés et demander de meilleures conditions de travail. Un manifestant a déclaré que plusieurs négociations engagées dans le sens d’apporter des réponses à leurs réclamations n’ont abouti à rien. Les vigiles en colère disent n’avoir pas pu envoyer leurs enfants à l’école à cause du manque d’argent. D’où le mouvement d’humeur. Epalle Seraphin, le sous-préfet de Limbe I, a donné une semaine à la hiérarchie de Camtel pour payer les grévistes. Il a donné ce délai après avoir présidé une réunion de crise à huis clos avec les vigiles et les responsables de Camtel et les forces de l’ordre. A la suite de cela, les bureaux de Camtel ont de nouveau été ouverts, en milieu de la journée.






Sunday, 05 June 2022 11:01