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Mfoungo

Mfoungo

Alors que la campagne électorale devant aboutir au scrutin du 07 octobre prochain s’est officiellement ouverte ce samedi 22 septembre, les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) tout comme le peuple camerounais, ont découvert les grandes promesses de Paul Biya.

En effet, dans la profession de foi du candidat, l’on découvre les secteurs prioritaires du futur septennat de Paul Biya, en cas de réélection. Ainsi, Paul Biya promet l’amélioration des conditions de vie des Camerounaises et des Camerounais. «La paix est le premier terme de la devise de notre pays. C’est aussi l’un de nos principaux défis. Face aux menaces récurrentes qui pèsent sur la paix, nous devons tout faire pour la préserver», dit-il.

Sa candidature est celle de l’affirmation de l’unité nationale dans la diversité. Pour cette raison, Paul Biya s’engage à assurer la mise en œuvre continue de la décentralisation dans un Cameroun uni et indivisible.

Nous devons atteindre l’émergence en stimulant notre développement économique et social afin de permettre à nos compatriotes de vivre dans un pays prospère et stable dont les générations actuelles et futures seront fières. A cet égard, Paul Biya s’engage à renforcer la lutte contre la corruption et le détournement des biens publics, ainsi que la moralisation des comportements.

L’innovation est au cœur de du projet d’accès à l’émergence du Cameroun, parce qu’elle génère la croissance et accroît la compétitivité. C’est pourquoi Paul Biya s’engage à faire du Cameroun un pôle africain de référence dans l’économie numérique; à soutenir la recherche tant dans les institutions publiques que dans le secteur privé; à assurer la connexion équitable de toutes les régions aux technologies de l’information et de la communication.

Mieux que par le passé, le pays doit accorder aux femmes et aux jeunes une juste place dans la société, non seulement au regard de leur poids démographique, mais aussi en considération de l’énergie dont ils sont porteurs. A cet effet, Paul Biya s’engage à accélérer le processus d’institutionnalisation de la parité hommes-femmes; à renforcer la prise en compte des besoins des femmes et des jeunes dans les politiques publiques sectorielles.

En dépit des efforts accomplis pour faire de la lutte contre les exclusions un impératif de l’action publique, les performances réalisées restent encore perfectibles. Pour cela, Paul Biya s’engage à veiller à la prise en compte systématique des catégories vulnérables dans la mise en œuvre des politiques publiques et dans le fonctionnement des institutions; à renforcer le soutien des pouvoirs publics aux initiatives privées d’assistance aux groupes les plus défavorisés et aux franges de la population frappées de handicaps.

Les arts, les sports et la culture sont des facteurs incontournables de l’affirmation de l’identité nationale et de la réalisation de notre vivre-ensemble. Ils constituent également un pôle non négligeable de production de richesse. C’est pourquoi, Paul Biya s’engage à renforcer le rôle du sport, de l’art et de la culture dans le rayonnement du Cameroun.

Par la volonté du peuple camerounais, maintes fois exprimée, la patrie a toujours été au centre de mes préoccupations et de mon action. Aussi, «je continuerai à me tenir résolument à son service. A cet effet, je m’engage à continuer à servir mon pays sans rien ménager, pour le bien de chacune, de chacun et de tous», précise-t-il.

Otric N.

C’est ce samedi 22 septembre que la campagne électorale pour la présidentielle du 7 octobre 2018 est officiellement lancée au Cameroun.

Le président au pouvoir, Paul Biya, investi par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), aura face à lui huit concurrents de l’opposition. Il s’agit de Garga Haman Adji (L’Alliance pour la démocratie et le développement), Adamou Ndam Njoya, (L’Union démocratique du Cameroun), Akéré Muna (Front populaire pour le développement) ; Maurice Kamto (Mouvement pour la renaissance du Cameroun), Joshua Osih (Social Democratic Front), Cabral Libii (UNIVERS), Serge Espoir Matomba (PURS) et Ndifor Afanwi Franklin (Mouvement citoyen national camerounais)

Après deux semaines de campagne électorale (jusqu'au 6 octobre à minuit), les électeurs seront convoqués le dimanche 7 octobre 2018 pour procéder à l’élection du président de la République. Les bureaux de vote seront ouverts à huit heures et fermés à 18h. Si tout se passe bien, le Code électoral prévoit la proclamation des résultats dans un délai maximum de 15 jours, à compter de la date de clôture du scrutin. Nous serons alors autour du 22 octobre 2018.

Maurice Kamto à Douala pour démarrer

[caption id="attachment_3490" align="alignnone" width="540"] Maurice Kamto[/caption]

Le candidat à la présidentielle 2018 pour le compte du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) entre officiellement en campagne demain, samedi 22 septembre 2018. Le premier rassemblement prévu sur l’esplanade du lycée bilingue de Bonabéri a été annulé par le Sous-préfet de Douala 4e. Il se rendra ensuite sur l’esplanade du collège Saint-Michel pour un second meeting.

Cabral Libii aura finalement son meeting à Douala

Le candidat du parti Univers était déterminé à aller jusqu’au bout pour faire respecter ses droits. Son équipe et lui comptaient tenir le meeting d’ouverture officielle de la campagne électorale au stade Cicam de Douala, malgré l’interdiction signifiée par le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 5ème. Le meeting est programmé pour le dimanche 23 septembre 2018.

Akere Muna boucle l’organisation de sa convention

[caption id="attachment_3491" align="alignnone" width="533"] Akere Muna[/caption]

C’est demain 22 septembre que l’on en saura plus sur le projet de société d’Akere Muna. Le candidat du Front populaire pour le développement (FDP) a choisi d’ouvrir officiellement sa campagne par la convention du parti qui l’a investi candidat à la présidentielle 2018. Celle-ci a lieu à Yaoundé. Outre son programme, Akere Muna présentera une étude-pays commandée auprès d’un groupe d’experts et sa vision pour le Cameroun futur. Il a a déjà publié  un manifeste intitulé «les 50 premiers  engagements pour une nouvelle République». L’agenda de sa campagne reste attendu.

Joshua Osih, Matomba et Afanwi dans le Moungo

[caption id="attachment_3492" align="alignnone" width="260"] Joshua Osih[/caption] [caption id="attachment_3496" align="alignnone" width="260"] Serge Espoir Matomba[/caption] [caption id="attachment_3497" align="alignnone" width="261"] Ndifor Afanwi Franklin[/caption]

Le candidat du Social democratic front, par ailleurs député du Wouri, démarre sa campagne dans la région du Littoral. Pour lui, ce sera le Moungo, tout comme Serge Matomba (précisément à Mbanga) et Franckline Ndifor Afanwi. Les trois candidats pourraient se croiser. Ce n’est peut-être qu’un hasard s’ils ont choisi ce département pour le démarrage d’une opération de charme qui va durer deux. Joshua Osih a donné une conférence de presse jeudi, au cours de laquelle il affirmé qu’il irait battre campagne dans les régions anglophones, malgré les tensions y observées.

Garga Haman Adji prend son temps

[caption id="attachment_3493" align="alignnone" width="542"] Garga Haman Adji[/caption]

Contacté à 16h09 ce vendredi 21 septembre 2018, Daniel Mpom, le secrétaire général de l’ADD, a affirmé que l’agenda de campagne de Garga Haman Adji sera diffusé à l’issue d’une réunion prévue ce jour. Le candidat devrait lui-même y prendre part.

Toujours pas de nouvelle de Ndam Njoya

[caption id="attachment_3494" align="alignnone" width="543"] Adamou Ndam Njoya[/caption]

Les articles de presse demandant après lui ne l’ont pas fait sortir de sa réserve. Adamou Ndam Njoya, candidat à la présidentielle 2018, brille par son absence depuis la validation des candidatures par Elecam. Depuis, il n’a partagé que quelques bribes de son programme, n’a fait aucune sortie médiatique et n’a pas essayé de s’arrimer au digital comme certains autres candidats. Mais, au sein de son équipe de campagne, l’on rassure. Tout est en train d’être fait pour que le candidat Adamou Ndam Njoya gagne l’élection du 07 octobre prochain.

Paul Biya ne se montrera pas

[caption id="attachment_3495" align="alignnone" width="546"] Paul Biya[/caption]

Le président sortant de la République du Cameroun n’ira ni à Douala, ni à Mbanga, ni ailleurs. Il n’aura pas besoin de se montrer. Ses militants se chargeront de faire campagne pour lui. Une série de meetings est prévu demain, 22 septembre 2018, dans les dix régions du Cameroun. Le candidat du RDPC n’a pas à s’inquiéter pour l’argent. Ses partisans ont collecté des centaines de millions de francs CFA pour couvrir la logistique des équipes sur le terrain.

Otric N.

Le Système des Nations Unies et 193 pays membres se sont engagés le 25 septembre 2015, à adopter de nouveaux objectifs, 17 au total, àfin d’éradiquer d’ici 2030, la pauvreté dans le monde, allant ainsi, au delà des États signataires de cet engagement.

Agir pour les Objectifs de Développement Durable” est le thème qui encadre ce projet, dont les trois axes sont: La croissance économique, l’inclusion sociale et la protection de l’Environnement.

Les 17 Objectifs de Développement Durable

  • Éliminer la pauvreté et la faim

  • Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable

  • Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien être de tous et à tout âge

  • Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie

  • Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles

  • Garantir l’accès à tous les niveaux et à l’assainissement, tout en assurant une gestion durable des ressources en eau

  • Garantir l’accès de tous à des services énergie fiables, durables et modernes à un coût abordable

  • Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif ainsi qu’un travail décent pour tous

  • Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation

  • Réduire les inégalités dans les pays ainsi que d’un pays à un autre

  • Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, resilients et durable

  • Etablir des modes de consommation et de production durable

  • Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions

  • Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins de Développement Durable

  • Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter, gérer les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement

  • Promouvoir l’avènement des sociétés pacifiques et ouvertes à tous, aux fins de Développement Durable, assurer l’accès à tous à la justice et mettre en place et à tous les niveaux des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous

  • Établir des partenariats pour La réalisation de ces objectifs.

Tous indiquent la marche à suivre afin de parvenir, au bout du compte à un avenir meilleur, pour l’ensemble des populations à travers le monde. Ils viennent répondre aux défis mondiaux auxquels la plupart des pays, dont le Cameroun, sont confrontés.

Plusieurs activités ont été organisées dans le cadre de la commémoration de ce troisième anniversaire, dans notre pays: Une caravane mobile d’informations et de sensibilisation sur les Objectifs de Développement Durable, des journées portes ouvertes sur les thématiques des ODD, que sont l’Éducation de qualité, l’Eau propre et l’assainissement, des Villes et des communautés durables..

Le 25 septembre prochain, l’on va assister au lancement officiel des clubs de Développement dans les établissements scolaires de la commune d’arrondissement de Yaoundé VI, partenaire de cet événement.

Nicole Ricci Minyem

La pose de la première pierre de ce projet de construction de l’usine d’assemblage de véhicules sur le sol camerounais, a eu lieu le 21 septembre 2018, dans la ville de Douala.

 

A moins d’un mois de l’élection présidentielle, le gouvernement vient de faire renaître des cendres, le fameux projet de l’usine d’assemblage et de montage de voitures Made in Cameroon. Aux côtés de Roger Djakam le Directeur Général de l’entreprise Cameroon automobile industry company (CAIC), Ernest Ngwaboubou le Ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique a posé la première pierre dudit projet, sur le site retenu pour abriter ladite usine. Ce site se trouve du côté de la zone industrielle de Bonabèri logée à Douala dans la région du Littoral.

 

La cérémonie a également servi de cadre à la signature d’une convention de cession de 24 hectares de terre entre la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (Magzi) et la Cameroon automobile industry company. Il convient de souligner qu’avec la signature de cette convention, le projet entre dans sa phase concrète. Ernest Gbwagboubou a déclaré face à la presse en couverture de cet évènement, qu’à présent, le gouvernement n’attend plus que «l’entreprise passe seulement à l’action». On a pu apprendre que les premiers véhicules qui seront assemblés et montés vont rouler au Cameroun d’ici 2020.

 

 

A titre de rappel ça fait six ans que le gouvernement a fait l’annonce, d’une usine d’assemblage de voitures. Après de longues années d’attente, le projet de construction de l’usine de fabrication de véhicules Made in Cameroon connaît une avancée significative. Quand on sait que ce projet qui commence ainsi à prendre corps, a vu le jour à l’aube de la campagne présidentielle de 2011. Plusieurs offres indiennes et chinoises annoncées à Douala et à Kribi sont restées lettre morte.

 

 

Il faut préciser que cette usine qui sera construite, ne va assembler et ne monter que des camions et véhicules légers. Son objectif est de produire des véhicules accessibles aux camerounais moyens. Les berlines sorties de la future usine devraient couter entre quatre et cinq millions de FCFA. Pour rappel en 2015 les autorités ont indiqué qu’on attend de ce projet environ 4620 emplois directs qui doivent être générés au cours des 15 premières années d’activités. Manoj Khiyani, le DG de CAIC à l’époque déclarait que «les premiers véhicules seront sur le marché dans environ un an et six mois».

 

Par ailleurs ce projet n’est pas le premier de ce type à être annoncée au Cameroun. Au cours de l’année 2006, en préparant le lancement de la société «Le Bus», spécialisée dans le transport urbain de masse dans la capitale camerounaise, la firme américaine Transnational Automotive Group (TAUG) qui a depuis lors revendu ses actifs dans «Le Bus» à un investisseur zimbabwéen, avait déjà annoncé la construction d’une unité de montage de véhicules à Limbé, dans la région du Sud-Ouest. Mais, le projet n’a jamais vu le jour, TAUG ayant par la suite cédé ses actifs dans le transport urbain au Cameroun.

 

Elle vient de tenir dans la ville de Douala une conférence de presse à laquelle ont été conviés les partis politiques en lice pour l’élection présidentielle du 7 octobre 2018.Outre le fait d’appeler les neuf candidats à signer un engagement solennel pour la réconciliation des camerounais, le Comité citoyen pour la transparence et l’exercice des libertés (COCITEL) demande à celui va devoir diriger le pays pour les sept autres années, à adopter un certain nombre de mesures, une fois arrivé au pouvoir. «Nous voulons former une nouvelle nation avec les camerounais qui se tiennent par la main, pour que nous puissions poser de vrais problèmes», indique Achille Kotto le président du COCITEL, par ailleurs l’organisateur de la conférence de presse. Les mesures que le COCITEL souhaite voir adopter au lendemain de l’élection sont l’instauration d’un dialogue national de réconciliation qui conduira au renouvellement des institutions. Ayant assisté à cette conférence de presse, Cyrille Sam Mbaka vice-président de l’Union démocratique du Cameroun a déclaré aux termes des assises «le Cameroun est devenu un Cameroun où on doit tout faire pour qu’il y ait consensus national. Et le consensus national implique que les partis politiques, la société civile, les médias, que tout le monde se mette dans la bataille». Représentant le Social democratic front Dobelle Ebelle conseiller de Joshua osih a pour sa part déclaré concernant la proposition du dialogue national de réconciliation, «nous pensons que le dialogue est la principale solution. Mais il ne faut pas que le dialogue même s’il est inclusif qu’il se passe de n’importe quelle manière. Notre candidat Joshua Osih va certainement lire cet engagement et effectivement avisera». Le COCITEL propose au futur Président de la République du Cameroun de procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale, d’améliorer le fonctionnement du Sénat qui jusqu’ici de son point de vue, n’a pas d’impact sur la vie des populations. Il demande en plus de ce qui a été suscité, la mise à plat des accords de coopération avec tous les partenaires à l’étranger, principalement la France. Le président du COCITEL n’a pas manqué de faire part à l’assistance venue suivre la conférence de presse de sa déception due au fait que, juste deux partis politiques ont répondu présents à l’invitation. Pourtant souligne l’objet de la rencontre est d’une importance capitale. Surtout pour tous les candidats qui aspirent à diriger le Cameroun. «Je trouve personnellement en tant que citoyen irresponsable d’avoir évité un débat d’une telle importance», déclare Achille Kotto. Le COCITEL entend faire parvenir le document comportant l’engagement solennel et les mesures suscitées aux sept candidats absents lors de ladite conférence. Ces candidats sont Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, Akere Muna du Front populaire pour le développement, Serges Espoir Matomba du Peuple uni pour la rénovation sociale, Cabral Libii de l’Univers, Garga Haman Adji de l’Alliance pour la Démocratie et le Développement, Frankline Ndifor du Mouvement citoyen national du Cameroun et Paul Biya du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.Liliane N.

Le septennat qui s’achève, a permis d’accroître l’offre énergétique d’environ 550 MW. La puissance installée est passée de 900 MW au début du septennat à 1442 MW à sa fin, soit plus de 60% de la capacité installée au début du septennat. Cette augmentation de notre capacité installée s’est faite avec la construction des ouvrages énergétiques à savoir:

  1. le Programme Thermique d’Urgence (PTU) constitué des centrales thermiques d’Ahala (60 MW), de Mbalmayo (10 MW), d’Ebolowa (10 MW), et de Bamenda (20MW) ;
  2. la centrale thermique à gaz de Kribi (216 MW) ;
  3. le barrage hydroélectrique de Lom Pangar avec son réservoir de 6 milliards m3 d’eau;
  4. l’aménagement hydroélectrique de Memve’ele (211 MW);
  5. l’aménagement hydroélectrique de Mekin (15 MW).

S’agissant de l’offre énergétique

  1. CENTRALE THERMIQUE A GAZ DE KRIBI

La construction de cette centrale thermique à gaz a eu pour effet l’augmentation de l’offre énergétique du Réseau Interconnecté Sud (RIS), et dont l’impact a été: la baisse du déficit énergétique ; la réduction des délestages ; la diminution de la sollicitation des centrales thermiques à fuel lourd.

Les autres contributions de ladite centrale dans les systèmes sont : la construction d’une ligne de transmission électrique Mpolongwe (Kribi)-Mangombe (Edea) en 225KV, pour faciliter le desserte ; la construction d’un gazoduc de 18km entre Bipaga et Mpolongwe dans la zone de Kribi, permettant ainsi à la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) de mettre en place son programme « gaz to power » au profit du secteur électrique.

  1. LE PROGRAMME THERMIQUE d’URGENCE (PTU)

Le programme a été mis en place par deux composantes : la composante 1 (40 MW), ayant permis la construction des centrales thermiques de Bamenda, Mbalmayo et Ebolowa ; la composante 2 (60 MW), ayant permis l’acquisition de la centrale thermique d’Ahala.

La mise en place de ce programme a permis de réduire le déficit énergétique des productions hydroélectriques en période d’étiage dans le RIS.

  1. PROJET D’AMENAGEMENT HYDROELECTRIQUE DE LOM PANGAR

L’aménagement hydroélectrique de Lom Pangar est un barrage réservoir de 6 milliards de m3, permettant la régularisation du débit d’eau du fleuve Sanaga en période d’étiage au bénéfice des centrales hydroélectriques situées en aval dudit barrage.

L’impact de Lom Pangar qu’on a appelé « effet Lom Pangar » permet aux aménagements de Song loulou et Edéa de produire en pleine capacité, soit une augmentation de 170MW, en période d’étiage sans investissement supplémentaire sur les équipements.

Cet investissement a permis de réaliser une économie d’environ 37 milliards FCFA sur l’achat du fuel. aménagement hydroélectrique de Lom Pangar

  1. PROJET D’AMENAGEMENT HYDROELECTRIQUE DE MEMVE’ELE

Le Projet Memve’ele situé sur le fleuve Ntem près du village Nyabizan, couvre les Arrondissements de Ma’an et Campo dans les Départements de la Vallée du Ntem et de l’Océan dans la Région du Sud.

          La puissance installée est de 211MW avec un productible de 1187GWh.

Cet aménagement est constitué de plusieurs composantes qui sont: la construction des ouvrages d’évacuation d’énergie avec les postes d’interconnexion d’Ebolowa et de Nkolkoumou; la construction d’une cité du Maître d’Ouvrage ; le bitumage de la voie d’accès.

La mise en service de ce barrage qui interviendra d’ici la fin 2018, permettra ainsi d’accroître l’offre énergétique du Réseau Interconnecté Sud (RIS), Par conséquent, la réduction du déficit énergétique dans le RIS d’une part et fera une économie dans l’enveloppe financière, destinée à l’achat du fuel d’autre part.

OUVRAGE DE PRISE D’EAU

 USINE DE PIED

  1. PROJET D’AMENAGEMENT HYDROELECTRIQUE DE MEKIN

Le projet de Mekin situé sur le fleuve Dja, consiste à la construction d’un barrage en terre à enrochement avec une usine de pied d’une puissance installée de 15 MW, avec un productible de 60 GWh, y compris les ouvrages associés à savoir : la centrale de production de 15 MW ; la ligne de transport de l’énergie de 110 KV sur 33,1 km ; la cité du Maître d’Ouvrage ; le bitumage d’une voie d’accès au site du projet sur 12.6 km.

La mise en service de ce barrage qui est prévue d’ici la fin du mois de décembre 2018, devra résorber le déficit énergétique, garantir la stabilité de fonctionnement de la partie australe du Réseau Interconnecté Sud (RIS) d’une part, ou d’autre part assurer le fonctionnement en îloté notamment l’alimentation des Arrondissements de Bengbis, Meyomessi, Djoum, Mintom, Oveng et environs (Endom, Somalomo, Mvangan et Nkolmetet entre autres).

B- EN CE QUI CONCERNE L’ACCES A L’ELECTRICITE

Le septennat qui s’achève a permis d’augmenter le taux d’accès à l’électricité des populations avec le raccordement de plus 400 000 abonnés supplémentaires. Le nombre d’abonnés est passé de 800 000 au début du septennat, à 1 200 000 à la fin du septennat, soit une augmentation de 50%.

De plus, au cours de ce septennat, les populations n’ont connu qu’une seule augmentation du tarif de l’électricité en 2012. Et depuis lors, ce tarif est resté constant, car l’Etat a consenti de compenser toute augmentation des tarifs.

Par ailleurs, dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations en milieu rural, le projet d’électrification de 166 localités par systèmes solaires photovoltaïques mis en place, consiste à la construction de 166 centrales solaires de différentes capacités, des réseaux de distribution associés, à la réalisation de 22 240 branchements.

Ce projet permet de booster les activités économiques des différentes localités bénéficiaires à travers l’apport de cette source d’énergie propre aux écoles, centres de santé, commerces, unités de transformation agricole...

Bien plus, les élèves et autres étudiants de ces zones peuvent désormais profiter de cet éclairage favorable pour l’amélioration de leur rendement scolaire. Les populations s’adonnent d’avantage aux activités créatrices de revenu du fait de cette commodité.

C-POUR CE QUI EST DE LA PROSPECTIVE DANS LE SECTEUR ELECTRIQUE

Au cours de ce septennat qui s’achève, l’Etat du Cameroun a maturé plusieurs projets énergétiques qui seront mis en œuvre dans les toutes prochaines échéances et conséquemment, amélioreront significativement l’offre énergétique et l’accès à l’électricité de nos populations, avec notamment : la construction de l’usine de pied (30 MW) à Lom Pangar qui permettra après sa mise en service d’améliorer spécifiquement l’offre énergétique dans la Région de l’Est; la construction de la ligne de transport en 90KV et les lignes MT/BT de Lom Pangar-Bertoua-Abong Mbang-Batouri, permettront ainsi d’augmenter le taux d’accès et de desserte à l’électricité des populations de la Région de l’Est, soit plus de 150 localités à électrifier correspondant à 130 000 branchements ;

la construction de l’aménagement hydroélectrique de Warak sur la Bini (74 MW) dont les travaux préparatoires ont démarré depuis la fin d’année dernière par les travaux d’excavation de la digue gauche; la construction de l’aménagement hydroélectrique de Nachtigal Amont (420 MW) pour lequel les bailleurs de fonds ont déjà donné leur accord de financement ; les interconnexions des Réseaux Interconnectés Sud et Est, d’une part et d’autre part celle des Réseaux Interconnectés Sud et Nord, à partir de la mise en œuvre des projets de construction des lignes de transport 225KV Ahala-Abong Mbang-Ngaoundéré et Edea-Nkolkoumou-Garoua en 400KV. Ces interconnexions permettront ainsi à notre système électrique d’avoir une meilleure sécurité pour la transmission d’énergie électrique; la construction de nouvelles centrales solaires.

 Otric N.

Malgré les mesures prises par le gouvernement à travers le ministère du travail et de la sécurité sociale, nombreux sont les camerounais qui ne sont pas assurés

Selon le Bureau International du Travail (OIT), l’accès aux soins de santé pour la quasi majorité des citoyens camerounais demeure un véritable casse tête pour les pouvoirs publics, notamment dans les domaines du travail et de la sécurité sociale. Plus de 37% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté; les soins de santé sont particulièrement onéreux; les prix des médicaments dans les pharmacies sont dissuasifs.

Pour l’Organisation Mondiale de la Santé, un tiers des ménages doit s’endetter pour bénéficier des soins de santé de qualité, alors qu’on évoque la faible capacité contributive des uns et les autres.

C’est à peu de choses près, le même diagnostic qui a été posé par Grégoire Owona, ministre du travail et de la sécurité sociale, face à la presse ce 20 septembre, avec à ses côtés, le directeur général de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale et le ministre de la communication.

Au delà de la santé universelle qui demeure un véritable serpent de mer, l’assurance maladie rencontre de nombreux facteurs qui ne favorisent pas sa réelle implémentation dans les moeurs de ce pays.

Les responsables des entreprises d’assurance en ont énuméré quelques uns: La pauvreté parce que l’assurance maladie coûte très chers. Pour un seul individu par exemple, il faut au moins débourser la somme de 350 mille frs. Il n’est dès lors, pas évident de penser à souscrire pour une famille entière, si l’on ne dispose pas des moyens financiers conséquents.

La non implication de l’État dans la couverture maladie des camerounais. Aujourd’hui encore, moins de 25% sont assurés, qu’ils travaillent dans le secteur public ou privé.

L’ignorance: La communication n’est pas la chose la mieux partagée aussi bien dans les services centraux du ministère du travail et de la sécurité sociale, que des sociétés parapubliques qui lui sont partenaires, à l’instar de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale. A ce niveau, beaucoup s’accordent à dire qu’Il y’à des avancées mais, combien d’entreprises dans le secteur privé pensent à souscrire à une assurance maladie pour les employés? Ces derniers ont ils chercher à s’approprier de leurs droits ? Alors qu’on leur prélève chaque mois, des sommes d’argent assez importantes en leur disant que c’est pour les assurer. Ils comprennent, parfois lorsqu’il se fait tard, qu’ils ont été floués. Aucune somme n’a jamais été reversée à la cnps.

Le manque de confiance des camerounais envers les sociétés d’assurance…

Dette Sociale

Depuis des années, l’on rencontre devant certains départements ministériels, des hommes et femmes âgés, ayant perdu leurs gagne pains après la fermeture des sociétés qui les employaient qui organisent des manifestations, afin d’entrer en possession de leur dû. Malheureusement, le gouvernement ne peut pratiquement rien faire pour ces personnes. Les prélèvements ont certes été faits mais, parce qu’il n’existe aucune traçabilité, la caisse nationale de prévoyance sociale parle de bulletins fictifs. Ces personnes ne peuvent ni être remboursées, ni bénéficier d’aucune pension. C’est ce qu’ils ont appelé la dette sociale.

Le Travail Décent pour Tous

Le Cameroun a souscrit à la charte de l’Organisation Internationale du Travail, qui préconise pour tous, un travail décent et productif, dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité. Ces facteurs s’intègrent ou alors se basent sur quatre éléments constitutifs, notamment l’emploi justement, la promotion des droits au travail, la protection sociale et enfin, le dialogue social.

Pour le ministre du travail et de la sécurité sociale,Il s’avèrera malheureusement que certaines habitudes ont la peau dure et tardent à disparaître, malgré les dispositions prises à son niveau. Il a cité la corruption, le refus des employeurs à assurer leurs collaborateurs, le refus des employés de dénoncer les mauvaises pratiques dont ils sont victimes … Grégoire Owona a néanmoins relevé quelques avancées positives. Désormais, les travailleurs indépendants et des professions libérales à l’instar des techniciens de surface, des vendeurs à la sauvette, des call boxeurs, les conducteurs de motos etc pourront souscrire à une assurance, afin de bénéficier d’une retraite honorable. Il leur suffit par exemple, de cotiser:

3046 f / mois pendant 15 ans et bénéficier d’une pension de 19000 f/ mois

16800 f/ mois pendant 15 ans et bénéficier d’une pension de 60000 f/ mois

63000 f/ mois pendant 15 ans et avoir une pension de 225000f/ mois.

Nicole Ricci Minyem

Ils ont signé mercredi une déclaration sur la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Dans cette déclaration signée à la fois par le président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun, le président du Conseil des églises protestantes du Cameroun, le président du Conseil supérieur islamique du Cameroun, la population, le gouvernement, les camerounais de la diaspora et les sécessionnistes sont interpelés pour chacun prendre des mesures pour un retour au calme.

Déclaration des Leaders Religieux du Cameroun sur la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest

Au Gouvernement du Cameroun,

Aux Partis politiques,

Aux Camerounais de la Diaspora,

Aux « Amba boys », individus et groupes armés,

A tous les Camerounais.

Nous, Leaders du Conseil des Eglises Protestantes du Cameroun

Nous dénonçons:

Les menaces, le chantage, les enlèvements et les extorsions orchestrés par les « Amba boys », les groupes et les individus armés ;

La manipulation des jeunes par des personnes et des groupes à l’intérieur du Cameroun et dans la diaspora ;

L’usage et la diffusion par la diaspora des ‘’discours de haine’’ qui promeuvent la violence au sein de la population ;

Le sacrifice des vies d’innocents camerounais à l’autel des ambitions politiques et autres agendas cachés ;

La lenteur et les méthodes inadéquates avec lesquelles le Gouvernement agit pour résoudre le problème.

Par conséquent, nous faisons la déclaration suivante :

  1. AU GOUVERNEMENT :

Nous appelons le Gouvernement à redéfinir et à contrôler les missions des forces armées dans les deux Régions ;

Nous appelons le Gouvernement à punir, selon la loi, toutes les personnes – militaires ou civiles – qui commettent des attaques, des violences, des incendies, des destructions des biens et des exécutions extrajudiciaires ;

Nous appelons le Gouvernement à initier et à annoncer urgemment un plan national de résolution de cette crise en tenant en compte ses causes profondes et réelles, en vue d’une paix véritable.

  1. AUX PARTIS POLITIQUES :

Nous appelons les partis politiques à avoir pour priorité, dans leurs programmes, la résolution de la crise socio-politique actuelle et le retour à la normale dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

  1. AUX CAMEROUNAIS DE LA DIASPORA :

Nous appelons la diaspora à cesser des ‘’discours de haine’’ qui exaltent la violence, la suspicion et la peur au sein de la population camerounaise ;

Nous demandons à ceux qui financent les activités des groupes armés de cesser cette sale besogne, qui vise la destruction du Cameroun et de la cohésion sociale ;

Nous appelons les Camerounais de la diaspora à participer au processus politique de leur pays par des moyens démocratiques et non-violents.

Nous appelons la diaspora à respecter le caractère sacré de la vie humaine et le droit à l’éducation des enfants. Que cessent la banalisation de la dignité humaine et la prise en otage des écoles.

  1. AUX « AMBA BOYS » :

Nous appelons les « Amba boys », les groupes et individus armés à respecter la vie humaine, que ce soit leur propre vie ou celle d’autres personnes ;

Nous les appelons à se détourner de tout groupe armé et de tout individu qui encouragent la destruction de la vie, du bien-être, et du bien commun des communautés ;

Nous leur demandons d’arrêter toutes formes de violences, de rançons et d’extorsions commises contre la population ;

L’éducation étant un droit universel, qu’ils permettent aux élèves et étudiants, leurs frères et sœurs, de reprendre le chemin de l’école.

  1. A LA POPULATION DU CAMEROUN :

Nous invitons tous les Camerounais à prendre conscience que cette crise nous concerne tous et à s’engager dans la recherche d’une solution juste et durable ;

Nous appelons la population camerounaise à avoir un usage rationnel, critique, responsable et prudent des réseaux sociaux par lesquels les partisans du chaos exacerbent la violence, et d’opérer une analyse objective des idéologies et situations auxquelles elle fait face avant d’agir ;

Nous appelons la population à exercer le droit à l’autodétermination en ne permettant pas aux groupes et aux individus qui agissent dans l’ombre, de manipuler et de détruire nos communautés ;

Nous appelons tous les catholiques, protestants, musulmans et tout autre croyant à s’abstenir de toute communication et de tout acte qui favorisent la division, la discrimination, la violence et la destruction de la vie humaine et des biens.

Déclaration des Leaders Religieux du Cameroun sur la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest

NOTRE ENGAGEMENT :

Nous, Leaders religieux, nous engageons à dénoncer et à lutter ensemble contre toutes les formes de violences, d’injustices et de désacralisation de la vie humaine et des droits de l’homme jusqu’à ce que la paix et la justice reviennent dans toute l’étendue du territoire camerounais. Que la réconciliation et la paix soient des valeurs pour tous, car l’avenir de notre pays en dépend !

Que le Dieu d’amour et de miséricorde bénisse le Cameroun !

Fait à Yaoundé, le 19 Septembre 2018

Otric N.

Le 18 septembre 2018 Philemon Yang le Premier ministre a reçu dans ses services à Yaoundé, une délégation chinoise conduite par l’Ambassadeur Wang Yingwu.L’échange entre le chef du Gouvernement et la délégation chinoise a essentiellement porté sur les travaux de construction de l’immeuble-siège de l’Assemblée nationale (AN). Il est important de préciser que ladite délégation était composée d’experts de ce pays ami et partenaire de longue date du Cameroun. Il ressort donc premièrement de cette audience avec le Premier ministre (PM), que les chinois sont disposés à débuter avec les travaux. Etant donné que les deux parties sont en phase sur la forme à donner à l’ouvrage. «Nous sommes déjà tombés d’accord sur l’architecture. Il y a des détails à régler. Nous espérons que nous pourrons travailler pour signer l’accord de ce projet avant la fin de ce mois ou au début du mois d’octobre», a déclaré Wang Yingwu l’Ambassadeur de Chine au Cameroun. A titre de rappel en date du 22 septembre 2017 la Chine a procédé avec le Cameroun à la signature de l’accord de coopération économique et technique, relatif au financement de ce projet de construction du nouvel immeuble-siège de l’Assemblée nationale. Le coût de l’ouvrage est de 8,3 millions de FCFA. Et c’est un don sans contrepartie de la République chinoise. Pour ce qui est de sa structure, l’ouvrage va occuper une superficie de 37 500 m2. Il aura un bâtiment principal, des bureaux, un hémicycle, une salle des fêtes, un bâtiment des pompiers, un local technique et des guérites. En signant l’accord de financement la Chine a ressuscité un projet vieux de 12 années. Car c’est en août 2005 qu’un avis à manifestation d’intérêt en direction des entreprises a été lancé pour la première fois, en vue de la réalisation des travaux de construction de cet édifice. Selon les prévisions initiales du projet, le nouvel immeuble-siège de l’Assemblée nationale devait avoir outre ce qui est suscité un bâtiment d’au moins 13 étages qui devait abriter notamment un hémicycle et un bureau pour chacun des 180 députés que compte la chambre basse du parlement camerounais.Toutefois on ne saurait parler du nouvel immeuble-siège de l’Assemblée nationale sans toutefois faire référence à l’ancien. Il a été construit à Ngoa-ekelle, à Yaoundé il y a une cinquantaine d’années. Dans la nuit du 16 au 17 novembre 2017, un incendie s’y est déclaré en causant d’importants dégâts. Des indiscrétions avaient indiqué que la cause dudit incendie était la non-maintenance régulière et rigoureuse de l’édifice. Le Social democratic front (SDF) qui s’était présenté comme étant le parti politique qui avait payé le plus lourd tribut de cet incident. «La vie du SDF au parlement est complètement détruite. Nous y sommes depuis 22 ans et tous nos documents, même le contenu des disques durs des ordinateurs a disparu. Tout ce qui concerne le SDF à l’Assemblée nationale a été brûlé. Ainsi nous sommes dans l’impossibilité et avons des difficultés de dire quelque chose à propos du siège du groupe parlementaire SDF à l’Assemblée nationale», a déclaré l’Honorable du SDF Joseph Banadzem. Cependant même avant l’incendie, il avait déjà été souligné que le bâtiment abritant l’Assemblée nationale répondait plus à l’évolution de l’institution, d’autant qu’entre temps, on est passé de 120 députés à 180 députés. A cela les autorités camerounaises ont ajouté les soucis de modernisation, d’agrandissement de l’édifice.Liliane N.

Le candidat du “Peuple Uni pour la Rénovation Sociale “ pense y trouver la clé qui va redonner un nouveau souffle à une société très mal en point.

A quelques jours du lancement de la campagne en vue du scrutin du 7 octobre prochain, Serge Espoir Matomba, qui représente les couleurs du Purs, a réuni ce 19 septembre à Yaoundé, les Hommes des médias, afin de dérouler son programme pour les deux prochaines semaines. Il entend, à travers ce périple, décliner devant les camerounais, son projet de société qui porte sur cinq principaux axes:

  • Une éducation d’excellence, qui intègre une société inclusive, un nouveau profil des camerounais ainsi que l’égalité des chances.

  • Un cadre de santé préventif et curatif, à travers la prévention des problèmes de santé, une réforme des structures de soin, la protection de la vie. Il promet pendant les trois prochaines années d’accorder une assurance maladie à tous les camerounais, nonobstant les classes sociales.

  • Une sécurité protective dont alimentaire, énergétique et territoriale.

  • Une économie souveraine et un cadre d’emploi pour tous. Ce qui implique une production compétitive, la création de 5 millions d’emplois en cinq ans, en mettant sur pied, une politique incitative dans les secteurs privés notamment l’agriculture, les industries agroalimentaires, la transformation … Une monnaie forte.

  • Le combat des inégalités de sexe, de classe en favorisant le vivre ensemble.

Lors des echanges avec les Hommes des médias, le candidat du purs et ses plus proches collaborateurs, qu’il avait déjà pris le soin de présenter, en plus de ceux qui travaillent dans les autres parties du Cameroun, sont revenus sur certains points. Par exemple la limitation du mandat présidentiel à un et unique septennat. La mise en place d’une close qui va obliger ceux qui viendront après lui à suivre ses pas, le respect de l’article 66 concernant la déclaration des biens; une pleine séparation des pouvoirs afin que les camerounais se sentent à l’aise àvec la justice.

Le financement public, alloué pour les activités de campagne électorale est disponible depuis ce mercredi. Paul Atanga Nji, ministre de l’administration territoriale a rendu public les modalités qu’Il convient à chaque parti de respecter, avant d’entrer en possession des fonds: Le virement bancaire, le chèque banque ou la prise directe.

L’union nationale pour l’intégration vers la solidarité ( Univers), le rassemblement démocratique du peuple camerounais ( Rdpc), le social democratic front ( Sdf) ont pris ce qui était prévu, 15 millions de fcfa chacun.

Selon le patron du Minat, les autres partis politiques ont pour certains envoyés trois émissaires, afin de rentrer en possession de leur dû. Ils ont été prié d’aller se concerter.

En répondant à une question de journaliste, le candidat du peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) a affirmé avoir refusé la contribution de l’État. Au travail depuis cinq ans, son état major et lui, disposent d’une somme de huit milliards de fcfa. Une assurance financière qui va leur permettre de battre campagne sur toute l’étendue du triangle national. Un périple qu’ils engagent par la ville de Banga le 22 septembre prochain.

Pour le contrôle de leur vote, près de 52 mille personnes ont été formées depuis des années et sont prêtes à assurer une victoire totale à leur candidat.

Serge Espoir Matomba, dont le leitmotiv est: L’Espoir d’un Cameroun qui gagne entend remporter haut la main, le scrutin du 7 octobre prochain.

Nicole Ricci Minyem







Sunday, 05 June 2022 11:01