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Mfoungo

Mfoungo

Au moins 25 décès causés par l’épidémie de choléra qui secoue actuellement une partie du pays ont été enregistrés à ce jour.

D’après un rapport épidémiologique rendu public en fin de semaine, 25 décès ont déjà été enregistrés dans le nord du pays, notamment à Gaschiga, Golombe, Bibemi, Pitoa et Guider.

189 cas suspects ont été identifiés dans 9 des 15 districts de santé que compte la région du Nord-Cameroun.

Des cas de choléra ont été signalés à Douala dans la région du Littoral.

Le choléra s’aggrave et menace de toucher d’autres régions.

Selon ce rapport, au Nord le choléra touche plus de 53,3% des districts de santé avec un taux de létalité de 9,9%.

Le ministre de la Santé va rendre publique ce lundi la riposte gouvernementale contre l’épidémie qui prend de l’ampleur et menace tout le pays.

Le nombre d’abonnés ces sept dernières années a été conduit à 155 984, avec une progression de 31,56%.Le Ministère de l’eau et de l’énergie (Minee) indique que les actions posées par le gouvernement ont fait évoluer significativement l’offre en eau potable au Cameroun, durant le septennat qui tire à sa fin. Par le biais desdites actions les déficits observés dans la production du précieux liquide ont pour la plupart été résorbés. Dans le milieu rural particulièrement touché par les problèmes d’eau potable, il y a eu la mise en place de plusieurs infrastructures. Il s’agit notamment de la construction de plus de 2000 forages équipés de pompe à motricité humaine; la réalisation de 300 systèmes d’alimentation en eau potable. Par ces projets l’alimentation de plus de 1200 000 personnes dans ce milieu a été rendu possible. Contribuant ainsi à lutter et à réduire considérablement les maladies hydriques dans ces différentes localités. Concernant l’assainissement liquide toujours dans les zones rurales, il a été réalisé plus de 1300 latrines et toilettes publiques dans les formations sanitaires, écoles, marchés et gares routières. Dans les milieux urbains à l’instar de Yaoundé le gouvernement à procéder à l’extension de la capacité de production de la station d’Akomnyada de 85 000 m 3 /jour supplémentaires soit une augmentation de 70 %; à la réhabilitation de la station de la Mefou d’une capacité de 50 000m 3 /jour, à la construction du réseau de distribution de la ville de Yaoundé sur un linéaire de 120 400 mètres linéaires. Dans l’optique de mettre fin de façon définitive à l’horizon 2035 le déficit d’adduction en eau potable, il a été mis sur pied, le Projet d’Alimentation en Eau Potable de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga (PAEPYS) dont les travaux sont actuellement en cours. Ce projet apportera une production supplémentaire de 300 000 à 400 000 m 3 /j; une capacité additionnelle de stockage de 6 000 m 3; une extension du réseau de transport de 60 km; le raccordement des villes et localités riveraines de: Batchenga, Obala, Nkometou, Soa, Ntui… A Douala ville qui connaît pratiquement les mêmes problèmes d’offre en eau potable, le Minee a conduit les projets qui suivent. Il y a eu la construction de la station de production de Yato 2, avec une production supplémentaire de 100 000 m 3 /jour, mise en exploitation le 26 novembre 2014. La mise en service de la canalisation de transport d’eau traitée reliant Yato 2 à Deido, du pont tuyau sur le fleuve Wouri, qui a permis le transit de la production de Yato vers la ville. A ça il faut ajouter la construction de trois nouveaux châteaux (Logbessou 3 000 m3, Nyalla 3 000 m 3, Koumassi 1 000 m3) qui a permis d’améliorer ainsi la qualité de service des zones desservis. La construction de plus de 40 000 mètres linéaires de canalisation; la construction de 11 forages d’exploitation, dont la production cumulée a permis d’injecter dans le réseau en 30 000 m 3 /Jour.Liliane N.

La Mission de régulation des approvisionnements des produits de grande consommation (Mirap), mise en place par les pouvoirs publics, vient d’ouvrir un magasin témoin qui offre désormais l’opportunité aux populations de cette région de se ravitailler en produits de grande consommation.

Situé aux berges du petit ruisseau Nadodon au quartier Enia, le complexe régional de magasins témoins de vente de Bertoua est désormais opérationnel. L’édifice a officiellement ouvert ses portes aux sociétés de production et autres coopératives des producteurs. C’est un pavillon constitué de quatre magasins et de 17 comptoirs. Celui-ci offre la possibilité aux opérateurs économiques d’avoir une paillasse comme présentoir pour les produits et un espace pour pouvoir stocker leurs produits.

De mercredi à vendredi, les populations de la ville et de la région toute entière ont l’occasion de s’approvisionner en divers produits de première nécessité. Pour l’administrateur de la Mirap, Cyprien Mpamzok Ntol, «la mission de la structure dont j’ai la charge est aussi d’implanter dans chacune des dix régions du pays un complexe régional des magasins témoins de vente composé d’un bloc administratif, d’un bloc de toilette, d’une cabine de sécurité, de trois pavillons comme celui que nous avons d’inauguré, d’un centre de traitement des ordures pour la production du biogaz, d’un restaurant, d’un forage et d’un château d’eau».

S’agissant du financement, le projet de mise en place de ces complexes dans les régions du pays a bénéficié de la magnanimité du chef de l’Etat. Selon Cyprien Mpamzok Ntol, une subvention de cinq milliards 500 millions de FCFA a été accordée à la Mirap par le président Paul Biya.

Créés par décret présidentiel le 1er février 2011, au lendemain du Comice national agropastoral d’Ebolowa, la Mirap a réussi à développer un réseau de mise à la disposition des populations de l’Est, et à moindre coût, des produits de grande consommation. C’est ainsi que ces populations ont découvert, apprécié et intégré ses marchés témoins périodiques (Mtp).

Chaque fin du mois en fait, les populations de cette région avaient rendez-vous avec les seigneurs de la terre qui venaient écouler leurs produits à des prix raisonnables, esquivant parfois des intermédiaires véreux entre producteurs et consommateurs. Dans la ville de Bertoua, deux sites provisoires ont jusqu’ici aidé la Mirap dans sa mission pour abriter ces marchés témoins. D’abord l’esplanade du Cenajes et ensuite le carrefour Enia.

Ce rendez-vous mensuel se reconnaissait jusque-là par des tentes et chapiteaux vert-blanc frappés du logo Mirap, sommairement montés pour la circonstance à chaque édition. Au point où, le montage et le démontage de ces tentes exigeaient parfois des moyens humains, matériels, financiers et une perte de temps considérable.

Pour Alphonse Wouamane Mbele, délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Bertoua, «l’importance de ce complexe régional des magasins témoins de vente n’est plus à démontrer pour les populations. Il s’agit désormais de la permanence des activités de la Mirap à l’Est. C’est dans ce lieu que les ménagères et autres consommateurs viendront s’approvisionner aux meilleurs prix et un lieu où les producteurs viendront vendre les produits de leur dur labeur, et cela de manière continue afin de répondre plus efficacement aux besoins de leurs familles respectives».

Cette migration des producteurs vers ce magasin témoin de vente des produits de grande consommation vient en fait mettre fin aux difficultés autrefois vécues. A l’instar du nombre insuffisant des chapiteaux, la crainte permanente des intempéries et l’absence des toilettes modernes dans les sites provisoires où ils étaient installés.

Grâce au partenariat noué avec cette entité publique, Jean de Dieu Nguélé Kamba, délégué des organisations des producteurs reconnait que «depuis 2012, nous avons régulièrement approvisionné les marchés périodiques témoins organisés dans les localités de Bertoua, Batouri, AbongMbang et Belabo. Ce qui a eu un impact positif dans le panier de la ménagère qui faisait face aux multiples spéculations orchestrées par certains opérateurs économiques présents dans la plupart des marchés classiques».

Otric N.

Le président pour la renaissance du Cameroun, Maurice Kamto nomme un directeur de campagne qui affirme avoir usé de fraudes pour chasser le social democratic Front de Djombé Penja

Paul Éric Kingué, le président du mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau est le directeur de campagne du mouvement pour la renaissance du Cameroun ( MRC). Il a été présenté ce lundi au siège du parti à Odza, lors d’une conférence de presse.

En prenant la parole, l’ancien maire de Djombé Penja, a précisé que le rassemblement démocratique du peuple Camerounais, qu’il a longtemps servi avant d’être jeté en prison, est un parti qui a développé les tactiques imparables de fraudes. Ce sont ces dernières qui lui ont permis, alors qu’il était membre du comité central du Rdpc, de battre à plusieurs reprises, le social democratic front pourtant bien implanté dans cette contrée avant qu’il ne prenne la tête de la mairie.

Dans son allocution, il a avoué avoir fait un score complet, en donnant au lendemain de chaque échéance, 35 conseillers municipaux à son parti. C’est la même passion que lui et ses partisans entendent mettre au service du candidat Kamto, afin de lui assurer une victoire certaine au soir du 7 octobre prochain.

Celui qui a été condamné quatre fois à perpétuité mais qui finalement a eu gain de cause devant la justice Camerounaise a affirmé que le goulot d’étranglement dans notre pays aujourd’hui est l’âge de l’actuel Chef de l’État. Selon le directeur de campagne du mouvement pour la renaissance du Cameroun, aucun investisseur sérieux, ne peut confier ses fonds à un gouvernement dont il n’est pas pas certain de la pérennité. Alors, le moment du changement est arrivé. Mais, comment va t’il s’opérer, au regard de ce qui précède?

Au delà du mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau, d’autres partis politiques ont rejoint les rangs du Mrc:

Le front de solidarité national avec à sa tête, Pami, son président

La dynamique citoyenne de Albert Dzogang

Le rassemblement démocratique pour la défense de la République conduit par Yapolé Dieudonné

Le président Yapoué Jean Robert qui est à la tête du parti libéral démocrate.

L’alliance des forces progressistes de Jean Claude Feuzeu.

La ligue démocratique du président Babio Ngono.

Les membres de base de quelques autres partis politiques, à l’instar de l’union des populations du Cameroun dans ses représentations de l’Ouest et du Littoral. Le vice président des patriotes démocrates pour le développement du Cameroun ( Paddec).

Les membres de la société civile avec les syndicats des dockers et travailleurs du port autonome de Douala et André Blaise Essama.

A chacune de leur prise de parole, tous ont parlé de rupture, de changement dans la paix.

Maurice Kamto, qui pour la circonstance a refusé qu’on lui donne du “ professeur” s’est montré reconnaissant, au regard des leaders ayant rejoint les rangs de la formation politique qu’il dirige. Au delà du directeur de campagne, d’autres nominations seront connues par le grand public dans quelques jours.

Ces derniers vont l’accompagner, dans l’implémentation de son programme politique réuni en cinq points: Institutionnel et politique- production- diaspora et partenaires internationaux- éducation et jeunesse- social et solidarité.

Nicole Ricci Minyem

Les enquêtes ont été menées par le Groupement Interpatronal du Cameroun qui appelle à un retour au calme immédiat, à cause de la baisse drastique des activités dans tous les secteurs.

Deux ans après le début de cette crise, les chiffres sont alarmants. 5% pour certains établissements bancaires, 50% pour les entreprises de distribution, 6 milliards de fcfa de moins dans le cadre des recettes fiscales, 269 milliards de chiffres d’affaires en baisse. 6434 personnes ont perdu leur emploi au sein des entreprises de production des agro industries et 3000 dans le secteur formel, à cause du flux migratoire à l’intérieur, comme à l’extérieur du Cameroun. Les poches de dépenses comme celles là, sont engendrées par les modifications comportementales non qualifiables.

Les entreprises, les sociétés parapubliques et même publiques, les services administratifs dans leur grande majorité sont aujourd’hui pris entre deux feux. L’autorité municipale qui, à un moment a posé des scellés devant les portes, parce que certains avaient respecté le mot d’ordre de grève lancé par les terroristes. Menacés jusqu’à leur domicile, ces derniers se sont retrouvés impuissants, d’autant plus que l’armée ne peut parfois faire grand chose, lorsqu’ils sont dans leur intimité.

Ils doivent par ailleurs respecter les villes mortes organisés au début de chaque semaine. La pression, venue de part et d’autres est telle que ceux qui travaillent dans les entreprises de téléphonie mobile, notamment mtn, orange et nextel exigent de leurs patrons qu’ils soient affectés vers les régions francophones.

Les conséquences économiques, sociales et sécuritaires causent un manque à gagner de 2,153 milliards en terme de destruction de biens immobiliers, de matériels roulants et meubles. On estime à 269,056 milliards le déclin dans les sociétés qui font dans l’agro alimentaire, l’agro industrie locale, les télécommunications, les filières cacao et café, les services agricoles et distribution, etc.

La protection, rendue incontournable à cause de la menace permanente des attentats représente des sommes d’argent assez substantielles.

Face à la montée des conflits destructeurs et leurs multiples relations avec la pauvreté endémique qui s’est installée au Nord et Sud Ouest du Cameroun, ceux qui jusqu’à ce jour ont apporté de l’aide jettent un regard de plus en plus circonspect. Les investisseurs se montrent prudents et refusent de s’impliquer dans l’essor économique de ces régions.

L’ordre des priorités a changé et pour un pays en voie de développement comme le nôtre, c’est assez grave que les mécanismes politiques et économiques aient cédé la place aux systèmes de sécurité.

Selon le programme des Nations Unies pour le Développement, ce changement, de plus en plus croissant impactent négativement dans la vie des populations au sein de ces régions et même dans celles dans lesquelles elles vont chercher refuge. Ce qui ferme les perspectives de paix, de progrès social et économique.

Selon le Groupement Interpatronal du Cameroun, qui a pour ambition d’implémenter des mécanismes de développement,avec comme perspective la mise sur pied des politiques favorables au développement socio économique sur toute l’étendue du territoire national, la recrudescence des conflits ne leur permet pas d’apporter Les soutiens pour l’émergence de l’économie, des institutions solides, au sein de la société civile. Un objectif qu’il vise à étendre dans l’appareil étatique.

Nicole Ricci Minyem

A trois semaines du scrutin présidentiel du 7 octobre prochain, plusieurs sondages donnent le candidat sortant vainqueur.

Paul Biya sera élu pour un septième mandat comme président de la République du Cameroun. C’est ce qu’affirme depuis quelques mois les multiples sondages effectués par des cabinets spécialisés. En effet, en mai dernier, l’agence conseil «Be High Communications» indiquait qu’au terme de son sondage, 57% des camerounaise souhaitent voir rester Paul Biya au pouvoir.

Le cabinet dit avoir mené son enquête auprès des camerounais à la période comprise entre mars et avril 2018 dans les villes de Douala et Yaoundé. Sur les 3392 questionnaires distribués par «Be High Communications», il ressort que Paul Biya est le candidat pour la Présidentielle 2018 qui récolte plus de voix pour rester à la magistrature suprême.

Les personnes interrogées le font suivre par Cabral Libii investi par le parti politique Univers du Pr Nkou Mvondo. 16% de camerounais pensent que l’initiateur du mouvement Onze millions d’inscrits sur les listes électorales peut bien faire l’affaire. 5% sont en faveur de Maurice Kamto candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). 5% affirment qu’ils voteraient pour Me Akere Muna du Mouvement Now et 4% pour Joshua Osih, le candidat du Social democratic front (Sdf). A côté il y a 6% de camerounais qui ne savent pas ce qu’ils feront devant les urnes.

Pour revenir au président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) Paul Biya, le choix porté sur sa personne se justifie par «son potentiel à garantir la paix, ses capacités à diriger, son aptitude à impulser le changement, sa sagesse, son intelligence», rapporte «Be High Communications». Pour 5,8% de camerounais interrogés à Douala et Yaoundé, Biya représente le risque minimal. Pour ce qui est de Cabral Libii et de Me Akere Muna c’est leur présence régulière dans les médias qui leur vaut cette côte de popularité. Sinon les gens se méfient encore de «leurs bonnes intentions».

Un second sondage rendu public ce dimanche 17 septembre 2018 donne une nouvelle fois Paul Biya vainqueur de la présidentielle 2018. En effet, une étude réalisée par Ennovative Solutions (Inc 9494 South West Ste 410 Houston Texas 77074 USA), un institut de sondage américain, révèle que le candidat du Rassemblement démocratique du peuple cameroun (RDPC) arrivera en tête du scrutin du 07 octobre prochain avec 81% des voix, suivi de Joshua OSIH (7%), Maurice Kamto 3ème avec 5%, et Cabral Libii 4ème avec 2,5% de suffrages.

Et comme pour noyer tous les espoirs des camerounais qui rêvent de voir Paul Biya battu par ses concurrents, François Soudan, Directeur de la rédaction du magazine panafricain Jeune Afrique, pronostique une victoire de Paul Biya cette année. Premièrement, «parce qu’il n’y aura pas de candidature unique de l’opposition. Il y a des négociations entre les principaux candidats qui portent sur l’idée, d’une plateforme d’observation commune des élections mais pas sur un candidat unique». Et deuxièmement parce que «au Cameroun, le scrutin est à un tour.  Donc, la réélection de Paul Biya, candidat du RDPC, semble écrite d’avance» a affirmé dans un entretien avec RFI ce dimanche 16 septembre 2018, celui qu’on présente comme le bel ami des présidents africains.

En revanche, il estime qu’il y a un fauteuil pour trois en ce qui concerne le statut du chef de l’opposition. Ce siège occupé depuis 26 ans par le SDF, est aujourd’hui à la portée de trois prétendants sérieux, selon François Soudan.

Otric N. 

Sur neuf candidats en lice pour la Présidentielle 2018, juste quatre ont choisi d’avoir un porte-parole. Il s’agit d’Akere Muna du Front populaire pour le développement (FPD), Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Franklin Ndifor du Mouvement citoyen national du Cameroun (MCNC) et Serge Espoir Matomba du Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS).Ils ne sont pas tous des politiciens. La plupart vient du corps de métier de journalisme. Cependant c’est à eux que revient la lourde tâche de soigner l’image des candidats à la Présidentielle qui ont requis leur service. Sam Severin Ango est le premier journaliste à avoir quitté son organe pour rejoindre l’équipe du candidat Akere Muna. «J’ai choisi d’y aller parce que c’est un challenge important, une mission très noble. Je ne pouvais pas refuser de travailler pour Me Akere Muna, une personnalité de ce niveau. C’est d’abord un engagement citoyen», avait-il déclaré. Sauf que huit mois après, Severin Ango a fait savoir à l’opinion qu’il abandonnait le chavire d’Akere Muna pour celui du pasteur Franklin Ndifor. «Nous n’étions plus d’accord sur les éléments de langage. Je ne pouvais plus continuer avec des gens qui badinent avec l’égalité de chance dans une République qu’ils veulent exemplaire», a-t-il expliqué le 18 août 2018. Depuis ce temps, il est aux côtés du candidat du MCNC. Paul Mahel est le deuxième journaliste à avoir démissionné pour se mettre au compte d’un candidat à la Présidentielle, notamment Akere Tandeng Muna. Celui qui fut le Directeur Afrique centrale de la chaîne de télévision panafricaine Vox Africa, a mis en standby, 18 années de carrière. Son départ de Vox Africa ayant fait un tollé c’est sur sa page Facebook, qu’il a mis fin à la rumeur. «Le bâtonnier m’a demandé de rejoindre son équipe et son mouvement dans la course pour la Présidentielle de cette année 2018 dans notre pays et je lui ai dit…OUI. Je serai donc aux côtés du Bâtonnier Akere Muna comme technicien mais aussi comme militant. Par conséquent, parce qu’un statut de militant me semble incompatible avec une posture éditoriale, j’ai décidé de mettre momentanément entre parenthèses ma carrière de journaliste pour entamer celle de communicant politique.», a-t-il écrit le 06 février 2018. Tout comme Severin Sam Ango, on ne lui connait aucun actif dans le monde de la politique. Jusqu’à présent c’est la seule femme porte-parole de cette élection présidentielle. Clarence Yongo journaliste depuis le 29 août 2018 a mis fin à son contrat avec le groupe Canal 2. Dans une correspondance qui a largement circulée sur la toile, elle a indiqué que son départ a été motivé par des incompréhensions, nées de sa posture de porte-parole d’Espoir Matomba. «Depuis quelques temps, il y a des incompréhensions qui planent sur le travail qui est le mien et ma personne. Dans ce climat de suspicion, je préfère me retirer et vaquer à d’autres occupations», souligne-t-elle dans sa lettre de démission. Récemment sous sa casquette de communicatrice du candidat du PURS, elle a fait une sortie médiatique pour accuser Cabral Libii du parti UNIVERS d’avoir plagié une proposition de son patron actuel. Cette proposition porte sur la réduction à 15 du nombre de Ministères. Olivier Bibou Nissack de tous les trois porte-paroles sus présentés est celui dont la formation se rapporte pas mal avec la politique. Stratège et juriste, il a officiellement rejoint Maurice Kamto le 29 août 2018. Depuis lors c’est lui qui s’occupe de la coordination et l’harmonisation des différentes sorties du candidat du MRC. «Je ne rejoins pas le MRC, je rejoins le candidat Maurice Kamto. Je suis un allié en tant que membre de la société civile. J’apporte mon soutien à sa candidature», a-t-il déclaré à la presse le jour de sa présentation officielle. Toutefois des observateurs comme Xavier Messe journaliste de profession et chef de la chaîne de télévision Humanitarian pensent que ces derniers n’étant pas de purs politiciens, peuvent ne pas être à la hauteur de la tâche qui incombe à un porte-parole.
  • Rôle d’un porte-parole
D’après des observateurs de la scène politique, les porte-paroles sont devenus nécessaires face à l’ampleur de la couverture médiatique et à la «personnalisation» du débat public: les idées ont besoin d’être incarnées pour être comprises, voire acceptées. Le porte-parole est celui qui gère l’agenda médiatique des interventions du candidat. Il fait suivre le fil de ses dépêches pour pouvoir rapidement écrire des communiqués, et remplacer le candidat au micro d’une radio, sur le plateau d’une chaîne de télévision ou face aux questions des journaux et sites Internet.
  • Profil d’un porte-parole
Le porte-parole doit pouvoir être omniprésent. Il doit avoir la capacité de pouvoir gérer «l’après-vente des déclarations des candidats». Il doit naturellement jouir de la confiance du candidat. Il doit être réactif car il est en fait une «vitrine du candidat». Il doit être capable de décrocher une interview avec les grands titres et les chaînes télévisées.Liliane N
Dans une enquête menée auprès des entreprises opérant dans ces deux zones, le Groupement inter-patronal du Cameroun relève par ailleurs un manque à gagner de 5,9 milliards FCFA de recettes fiscales.L’enquête a été réalisée en juillet 2018 et porte sur les « conséquences économiques et impacts sur l’activité des entreprises ». Depuis octobre 2016, les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest sont confrontées à une crise socio-sécuritaire aux pertes humaines et économiques importantes. Au bout de deux ans d’insécurité, le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) a mené une investigation auprès des entreprises opérant dans ces zones. Disponibles depuis le 13 septembre 2018, les résultats de cette enquête révèlent un bilan catastrophique pour ces entreprises. 86% d’entre elles affirment que la crise a des répercussions négatives très importantes (50%), et importantes (36%) sur leurs activités. Selon les estimations sommaires réalisées, la crise a déjà coûté 2,153 milliards FCFA en termes de destructions de biens immobiliers, de matériels roulants et meubles. Le manque à gagner en termes de chiffres d’affaires est estimé à 269,056 milliards FCFA dans les secteurs investigués : industries agroalimentaires, agro-industries locales, télécommunications, filière café – cacao, services agricoles et distribution. Le manque à gagner en termes de chiffres pour ces entreprises, souligne le Gicam,  implique mécaniquement un manque à gagner immédiat de 5,9 milliards FCFA de recettes fiscales pour l’Etat, au titre de l’acompte de l’impôt sur les sociétés (dont le taux est fixé à 2,2% calculé sur le chiffre d’affaires). En termes d’emplois, les pertes sont essentiellement celles des entreprises agro-industrielles. Dans l’ensemble, près de 8 000 emplois relevant du secteur formel sont aujourd’hui menacés en plus des 6 434 emplois déjà perdus sur les sites en arrêt de production des agro-industries, notamment la Cameroon developpement corporation (CDC) et Pamol. Plus que jamais, suggère le Gicam, des mesures de sauvegarde s’imposent pour juguler ce risque. La plus importante, estime le patronat, est l’impératif d’éviter l’extension du climat d’insécurité à d’autres zones et régions du pays ; des cas de braquage d’entreprises par des groupes armés se signalant déjà dans la zone de Bonabéri à Douala, la capitale économique du pays. Un accompagnement financier des entreprises par l’Etat et la stabilisation du contexte sécuritaire de manière à stopper la dégradation de la situation et enclencher un processus de retour à la paix dans l’ensemble du pays, reste la solution à long terme proposée par le Gicam.
Près de 1.500 chefs traditionnels se sont réunis le 13 septembre dernier, pour renouveler le rite de bénédiction de leur « chef des chefs », Paul Biya «Nnom Nguii».Les chefs traditionnels de la région du Sud, région d’origine du président sortant et candidat à sa propre succession Paul Biya, se sont réunis dans la ville d’Ebolowa pour procéder à un rite spécial. Par leurs incantations, les chefs du Sud ont réitéré leur soutien à Paul Biya, et lui ont transmis des bénédictions pour une victoire au prochain scrutin. L’événement s’est déroulé en trois grandes articulations. Les chefs ont tout d’abord pris part à un conclave dans la salle des fêtes du Collège Régional d’agriculture d’Ebolowa, au cours duquel ils se sont accordés sur les contours de l’acte à accomplir, ils ont ensuite effectué le rite de bénédiction au Square Paul Biya du centre-ville d’Ebolowa, avant de remettre un objet béni au gouverneur du Sud. L’on a ainsi pu observer un moment fort en symbole, au cours duquel le public présent à assister à une démonstration de la puissance mystique des chefs du Sud. Entre incantations traditionnelles et processions autour d’un foyer ardent, les chefs ont effectué des gestes dont eux seuls maîtrisent la signification profonde, le tout avec la photo du candidat Paul Biya comme pièce centrale de la cérémonie. «Depuis 2011, nous avons fait du Chef de l’État notre «Nnom Nguii». A partir de là, nous avons scellé une alliance, nous avons signé un pacte. Donc nous avons l’obligation d’être avec lui», a affirmé Sa Majesté René Désiré Effa, président du Conseil Régional des Chefs Traditionnels du Sud, cité par le site Actu Cameroun. «Ce rituel auquel nous avons assisté consiste à booster mentalement, spirituellement et même mystiquement le candidat Paul Biya. C’est un signe de renouvellement du contrat établit en 2011 vous vous souvenez que nous avons élevé Paul Biya au rang de «Nnom Nguii», nous inscrivons donc ce geste dans la continuité car il faut rester loyalistes dans les engagements pris», ajoute pour sa part, Sa Majesté Théophile Edjou’ou, chef de 3e degré du village Mimpkwele dans l’arrondissement de Biwong-Bulu. Le rituel s’est achevé par une marche dans les artères la ville d’Ebolowa, suivie de la remise d’un objet béni au gouverneur du Sud, destiné au président de la République. Ce dernier, en rappel, est toujours hors du pays, depuis sa participation au sommet Chine-Afrique en début du mois de septembre.
La Cameroon Telecommunications (Camtel) va ouvrir une filiale au Brésil et au Nigeria. David Nkoto Emane, son directeur général, l’a déclaré le 7 septembre 2018 lors d’un entretien accordé à la télévision nationale.Chacune des branches qu’ouvrira l’opérateur historique servira à la commercialisation de la capacité data du câble sous-marin de fibre optique qui y atterrit depuis le Cameroun. La branche de Camtel au Brésil sera en charge de la gestion des capacités du câble South Atlantic Inter Link (SAIL), dont le déploiement entre Kribi et Fortaleza est déjà achevé. L’infrastructure de 6000 km est dotée d’une capacité initiale de 32Tbps. Au Nigeria, la branche de l’opérateur historique sera en charge de la gestion des capacités data du câble sous-marin de fibre optique Nigeria-Cameroon Submarine Cable System (NCSCS) opérationnel depuis 2016. Reliant la ville de Kribi à Lagos, le câble de 1100 km est doté d’une capacité initiale de 12.8Tbps. En plus des filiales du Brésil et du Nigeria, David Nkoto Emane a indiqué qu’une filiale sera certainement aussi ouverte en Afrique du Sud.






Sunday, 05 June 2022 11:01