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Mfoungo

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Le président national de l’Alliance Nationale pour la Démocratie et le Progrès (ANDP) multiplie les meetings dans son fief où il installe également les organes de base de son parti.Les militants et sympathisants de l’ANDP ont répondu massivement présent au meeting de leur parti au quartier Dougoï dans la commune de Maroua 3, le mercredi 12 septembre 2018. Sauf que lors ce meeting d’installation des instances de base du parti, l’objectif de leur président national Hamadou Moustapha de renforcer le lien indéfectible entre son parti et le président national du RDPC n’était pas à l’ordre du jour. C’est que, tous ceux qui se sont succédé au parloir du jour n’ont pas mentionné le nom du président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le candidat à l’élection présidentielle Paul Biya pour qui l’ANDP roule. Encore moins, ils n’ont pas évoqué les élections présidentielles du 7 octobre prochain. Ces derniers se sont attardé plutôt sur les législatives et municipales auxquelles l’ANDP entend afficher ses ambitions. «Nous appelons de vive voix chacun de nous à voter massivement l’ANDP lors des prochaines élections législatives et municipales, parce que notre fils Hamadou Moustapha a tant fait pour nous. Il a construit des écoles, des hôpitaux et bien d’autres œuvres sont à mettre à son actif», a indiqué le président de la section ANDP du Diamaré. Une situation que le ministre Hamadou Moustapha a voulu recadrer lors de son intervention. Concernant l’élection présidentielle, l’opposant se veut clair: «Nous sommes tous d’avis que nous allons voter massivement le président Paul Biya le 7 octobre», insiste le président de l’ANDP. Non sans rappeler à ses militants de voter les candidats de l’ANDP lors des prochaines élections législatives et municipales. Fustigeant ainsi, la mauvaise gestion actuelle des communes. Comme on ne peut voter sans carte d’électeur, l’ANDP veut rassurer ses militants: «Nous veillerons à ce que vous ayez vos actes de naissance, vos cartes nationales d’identités et vos cartes d’électeurs lors des prochaines inscriptions. Car nous avons appris que nombreux d’entre vous n’en ont pas et ceux qui en disposent ont laissé leur carte en souffrance à Elecam. Je vous prie donc d’aller les récupérer pour voter le président Biya le 7 octobre», lance Hamadou Moustapha.

Vingt-deux morts cumulés de choléra ont été enregistrés dans les régions camerounaises du Centre et du Nord au 11 septembre 2018, selon le rapport de situation sur la gestion de l’épidémie publié jeudi par le ministère de la Santé publique.

Ce chiffre traduit une hausse, par rapport aux dix-sept décès enregistrés au 3 septembre dernier dans les mêmes zones, avec cette fois un cas de maladie notifié dans la région du Littoral, pour un total de 267 (contre 235 précédemment) pour un taux de létalité de 8,2%.

Face aux risques qui vont grandissant, particulièrement dans le Nord, les autorités camerounaises, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), affirment mettre à jour la liste linéaire, poursuivre les opérations de prévention, de surveillance, d’investigation et d’assainissement et renforcer les capacités du personnel médical.

En termes de défis et étapes, le département de la Santé publique a récemment fait état de soucis liés à l’approvisionnement en intrants, au suivi des contacts dans les 10 régions que compte le pays ainsi qu’au lancement d’une campagne de vaccination dans le camp des réfugiés de Minawao, ouvert depuis juillet 2013 pour répondre à l’afflux massif des réfugiés nigérians fuyant les exactions de la secte islamiste Boko Haram.

Selon les chiffres du Haut-commissariat des Nations unes pour les réfugiés, au 31 mai 2018, la population totale dudit camp s’élevait à 49.624 réfugiés dont 61% avait moins de 18 ans, les femmes et filles représentant 53% de la population totale.

Des enfants des soldats tombés au front ont reçu à Ebolowa, le 7 Septembre dernier, des kits de fournitures scolaires, du matériel didactique et d’autres appuis nécessaires pour la réussite de l’année scolaire.Ce geste humanitaire des forces de défense était en direction d’une vingtaine d’orphelins de soldats tombés sur le champ d’honneur. Pour Félix Nguele Nguele Gouverneur du Sud, «c’est un signe fort des soldats de la nation à ceux qui ont donné leurs vies pour la paix et la stabilité de ce pays».
Sous le commandement du capitaine de vaisseaux Lucien Dzou, commandant du secteur militaire N°7 d’Ebolowa, une minute de silence a été observée en souvenir des actes héroïques, de l’engagement sous le drapeau et de la détermination de leurs faits d’armes à vaincre les ennemis de l’ordre public. Pour Claire Dydyne, épouse de soldat décédé et bénéficiaire, «c’est une grande joie pour nous de sentir que nous sommes entourés, que le gouvernement ne nous oublie pas, n’oublie pas nos enfants, et que la mémoire de nos époux qui sont tombés sur le champ d’honneur pour défendre l’intégrité territoriale de notre pays a été vraiment respectée et saluée». Engagement a été pris par la hiérarchie militaire de toujours apporté de l’aide à ces orphelins qui, comme leurs pères, aimeraient être des héros de la nation. Cette 10e cérémonie du genre dans la région du Sud constitue une véritable bouffée d’oxygène pour ces enfants.
L’économie camerounaise résiste aux chocs mais commence à montrer des signes d’essoufflement, selon la conclusion du rapport des comptes nationaux de 2017 publié récemment par l’Institut national de la statistique (INS).Les nouveaux investissements dans l’exploration ou la production de pétrole et de gaz ont ainsi été reportés en raison de la faible remontée des cours, entraînant une contraction des activités extractives en même temps que la récession économique au Nigeria, la crise qui s’accentue dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et les perturbations dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord, ont eu un impact négatif aussi bien sur la production que sur la demande intérieure. Avec un taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) à 3,5% en 2017, après 4,6% en 2016, l’économie nationale continue toutefois d’afficher sa résiliente, une relative performance s’expliquant par les gains tirés d’un environnement international favorable et de la diversification de son potentiel, deux facteurs ayant permis au Cameroun d’engranger une croissance au-dessus de la moyenne de la sous-région, négative de 0,5% l’année dernière. Hors pétrole, la croissance du Cameroun s’établit à 5,0% en 2017 après 5,3% engrangé un an auparavant marquée, entre autres, par un fléchissement dans le secteur primaire (3,2% en 2017, 5,0% en 2016), un secteur tertiaire atone (2,3 points, après 2,6 points en 2016), et un effondrement du secteur secondaire (1,3% en 2017, contre 3,6% en 2016). Le Cameroun a également enregistré un rebond de la consommation privée, avec des dépenses de l’ordre de 4,3% en 2017 après 3,3% en 2016, une baisse de la consommation publique (1,6% en 2017, après une évolution de 3,2% en 2016), des dépenses d’investissement de 4,2% en 2017, contre 6,5% en 2016, et un investissement public affichant un recul de 6,0% en 2017, après 15,2% en 2016. Par ailleurs l’investissement privé a affiché une évolution de 6,7% en 2017 après 2,3% en 2016, pendant que les exportations en volume de biens et services chutaient de 1,6% en 2017 après une baisse de 0,6% en 2016, et que les importations en volume, de 1,5% en 2016, se sont affichées à 0,6% pendant la période étudiée. Le Cameroun, selon l’INS, présente par ailleurs une vulnérabilité sur le plan de l’autosuffisance alimentaire et une dépendance vis-à-vis des pays étrangers, les dépenses liées aux exportations des produits du secteur ayant représenté 19% en moyenne en 2017 des importations totales, et 25% des importations hors pétrole brut sur la période en revue, leur contribution au déficit global du commerce extérieur étant cependant passée d’un pic de 68% en 2008 à 43% en 2017. Le rapport estime néanmoins que l’économie nationale devra connaître un regain en 2018 avec une croissance autour de 4%, imputable notamment à l’accélération de la mise en œuvre des grands chantiers d’infrastructures routières et sportives liés à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019, de la reprise de la production pétrolière ainsi que des cours du pétrole sur le marché international, des effets de la tenue des événements spéciaux (élection présidentielle du 7 octobre) sur le commerce et les industries agroalimentaires.
Ces derniers temps, le candidat à la présidence, Maurice Kamto rencontre très peu de partisans dans les différentes localités du Nord notamment dans la ville Garoua. En effet pour le meeting prévu à Garoua, Maurice Kamto a pu rallier qu'une vingtaine de personnes.   La rédaction
vendredi, 14 septembre 2018 10:16

Des moyens pour désencombrer le port de Douala

Au Cameroun, Douala International Terminal (DIT), vulgarise les procédures et dispositifs en vue de faciliter le désengorgement des conteneurs au Port autonome de Douala (PAD).L’initiative a un triple objectif. Auprès des importateurs, la vulgarisation des procédures vise une réduction des coûts logistiques d’enlèvement des importations conteneurisées par une gestion optimale de leur logistique d’évacuation des conteneurs. Pour l’exploitation du Terminal à conteneurs, l’entreprise recherche un accroissement du volume quotidien des livraisons par un lissage des enlèvements afin de booster la satisfaction client. Au plan national, DIT espère une contribution plus significative à la croissance de l’économie, en restaurant la fluidité au terminal à conteneurs, apprend-on. A terme, DIT ambitionne de devenir, « l’opérateur portuaire de terminaux à conteneurs de référence dans le Golfe de Guinée, offrant des services portuaires et logistiques fiables, sûrs pour le développement de nos employés de nos clients et du Cameroun », indique à Koaci, le top management de l’entreprise. Depuis le 1er janvier 2005, 20% des conteneurs traités par Douala International Terminal (DIT), concessionnaire du terminal à conteneurs du Port autonome de Douala, sont destinés à l’hinterland (Tchad-RCA). Grâce au service rapide mis en place en mi-août 2018, le taux de livraison a connu une augmentation importante passant de 2 422 EVP à 3823 EVP la semaine, soit un taux de progression de 57,84%. Le temps moyen de séjour des camions sur parc des livraisons rapides, est passé de 26,36 minutes sur les deux dernières semaines contre 2h32 min de TTT de livraison normale.
L’épidémie de choléra guette les populations de la région de l’Est, notamment celles de la  ville Bertoua qui n’ont pas accès à l’eau potable et du fait des certaines traditions néfastes.La position géographique transitoire de la région de l’Est par rapport aux trois régions (le Nord, le Centre et le Littoral) déjà frappées par cette maladie bactérienne provoquant de graves diarrhées et une déshydratation, et qui se transmet généralement dans l’eau, donne des sueurs froides aux autorités en charges des questions sanitaires. Depuis que ces nouveaux cas de choléra ont été déclarés, c’est l’alerte générale dans la région de l’Est. Dans toutes les formations sanitaires, des dispositions sont prises pour accueillir les patients susceptibles d’être atteints par le choléra. Le personnel médicaux-sanitaire est également en éveil. Le délégué régional de la santé publique de l’Est, à travers un communiqué qui est diffusé quotidiennement par les chaines de radios locales, demande aux communautés de signaler tous cas de diarrhée avec vomissement dans les formations sanitaires les plus proches d’elles. Dr Roger Mathurin Bidjang dans le même document invite les populations à observer scrupuleusement les mesures préventives. «Se laver les mains à l’eau courante ou à la cendre au sortir des toilettes; se laver systématiquement les mains avant la manipulation et la consommation des aliments, bien laver les crudités avant la consommation, observer les règles d’hygiène de l’eau..», sont entre autres les consignes inscrites dans le communiqué radio dont nous avons eu copie. Mais seulement, les populations de la région de l’Est, notamment celles de la ville de Bertoua, ne sont pas toutes à l’abri de l’épidémie. La question de l’eau est le premier facteur qui fait peur aux observateurs avertis.Quelle eau consomment les populations de Bertoua ?Dans le chef-lieu de la région de l’Est, s’approvisionner en eau potable est un calvaire. Les citadins éprouvent de nombreuses difficultés pour avoir accès au précieux liquide. Les sources d’eau opérationnelles dans le chef-lieu de la région de l’Est se comptent au bout des doigts. Les habitants des Enia et Kano par exemple parcourent des kilomètres pour avoir une eau bonne à la consommation. «Je quitte mon quartier pour aller m’approvisionner à la source de Mokolo 1 et je débourse au moins 1.000 FCFA pour le transport des bidons d’eau. Ce n’est déjà pas facile de puiser, puisqu’il faut s’aligner. La longue file d’attente peur vous faire passer une demie journée sur place», confesse Nathalie, une ménagère au quartier Ngaikada. Au quartier Tigaza, certaines personnes se sont abonnées auprès des vendeurs d’eau. «Un bidon d’eau de 20l  coûte 500 FCFA  et je dois utiliser en moyenne 50l/jour pour alimenter ma maison. Lorsque je fais les totaux à la fin du mois je me rends compte que je dépense énormément mais je n’ai pas le choix puisque l’eau c’est la vie», avoue Paulin Tchatchoua qui au moins dispose des moyens financiers pour garantir la santé des membres de sa petite famille à Bertoua. Les plus nantis que lui, ont choisi d’opter pour la construction des forages dans leurs domiciles pour éviter les désagréments. En réalité, les forages privés dans les domiciles, c’est la nouvelle donne à laquelle il faut se plier quand on construit son domicile dans la ville de Bertoua. Les populations y ont opté parce que le système de distribution en eau potable a démontré ses limites. La distribution en eau potable par la Cameroon Water Utilities Cooporation (CAMWATER) ne touche pas tous les quartiers. Et en plus, l’eau qui coule des tuyaux de la CAMWATER est de qualité douteuse. Jaunâtre et rougeâtre, elle ne correspond pas aux normes élémentaires de l’eau destinée à la consommation des abonnés. Bien plus, le système de distribution est périodique, plongeant les masses populaires dans la soif et l’angoisse. Même si depuis quelques mois des travaux de réhabilitation des installations de cette structure et d’extension du réseau vers tous les quartiers oubliés sont en cours, l’inquiétude et la peur animent les populations au moment où vient de resurgir l’épidémie du choléra dans notre pays. En attendant la fin desdits travaux en cours d’exécution, le reste de la population, du moins les moins nantis, sont obligés  de continuer à boire une eau de qualité douteuse, responsable des nombreuses maladies hydriques dont elles sont victimes de faon récurrentes. Tout à côté, il y a également que les habitudes des populations de la région de l’Est se sont exposées au choléra à cause de leur habitude. Plusieurs d’entre elles n’ont pas l’habitude d’utiliser les latrines et toilettes modernes. Les efforts consentis par les pouvoirs publics et les partenaires au développement dans le cadre des «campagnes de fin de défécation à l’air libre» n’ont pas produit les résultats attendus. L’adhésion populaire n’a pas été effective. Un comportement rétrograde qui expose ces populations au choléra. La menace est à prendre très au sérieux.
Le secrétaire général de la présidence de la république instruit au ministre de l’Administration territoriale, de procéder à la réinstallation dans leurs fonctions, des sous-préfets introuvables à leurs postes dans les localités en proie à l’insécurité née de la crise anglophone.Pour la région du Nord-ouest, 6 sous-préfets sont introuvables dans le département de la Menchum tandis que 2 sous-préfets le sont dans le département de la MOMO. Pour le Sud-ouest, 7 arrondissements dans 4 départements sont sans sous-préfets. Depuis le déclenchement fin 2016 de la crise anglophone, 2 sous-préfets ont déjà été tués par les sécessionnistes armés. La réinstallation des sous-préfets dans ces localités est prescrite par le secrétaire général de la présidence, alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 que les séparatistes armés ont promis de perturber. Aucun des 9 candidats en lice n’a jusqu’ici tenu de réunion politique dans cette partie du pays. D’après une dernière mise à jour 109 éléments des forces défense et de sécurité ont été tués par les séparatistes. Au même moment, le nombre des séparatistes « neutralisés » par l’armée est indisponible. Depuis quelques semaines, les forces de défense et de sécurité ont lancé des opérations spéciales qui provoquent des dégâts considérables dans les camps des séparatistes armés. Ces opérations ont abouti à la destruction de plusieurs camps d’entrainements des séparatistes dont des centaines ont été neutralisés ou capturés. L’armée à également récupéré beaucoup de terrain mais la situation est loin d’être totalement sous contrôle.
Pour les membres de l’Association des parents d’élèves et enseignants (APEE) de cet établissement scolaire, cette décision ne revient pas au proviseur.Au lycée d’Emana logé à Yaoundé, les parents et les enseignants membres de l’APEE souhaitent décider eux-mêmes de la gestion de leurs fonds. Dans cette gestion ils entendent l’utilisation et la fixation du montant à payer par chaque parent d’élève. Un souhait auquel visiblement s’oppose le proviseur de cet établissement scolaire. Depuis le début de la rentrée des classes qui a eu lieu le 3 septembre 2018, la note signée par le chef d’établissement au sujet des fonds de l’APEE suscite la polémique. «Les parents du lycée d’Emana ont été surpris par un communiqué de madame le proviseur augmentant les frais de l’APE de 20 000 à 27 500 et à 50 000 FCFA dans certaines classes comme la Terminale. L’APEE c’est une association privée. C’est elle qui décide du montant des contributions. Ce n’est pas le chef d’établissement», a expliqué un enseignant à l’édition du journal télévisé de la mi-journée du 12 septembre 2018 de Vision 4. La situation ci-haut décriée est d’actualité dans plusieurs établissements du Cameroun. Et c’est en fait une guéguerre qui perdure. Les proviseurs n’arrivent toujours pas à trouver un terrain d’entente avec les parents et les enseignants, quand il s’agit de la gestion des fonds de l’APEE. Interviewé par Vision 4, Emmanuel Packo le vice-président national de l’Association des parents d’élèves et enseignants a tenté de présenter ce qui fâche. «Les proviseurs veulent contrôler l’argent des APEE et vous conviendrez avec moi que ça ne peut pas marcher. L’APEE peut se dire que nous avons un fonds. Mais comment se peut-il que ce soit les chefs d’établissements qui nous disent comment, il faut les dépenser…Moi également, j’ai fait face à ce genre de problème où à un moment où j’ai pris fonction comme président, il m’a été rétorqué qu’au niveau du Trésor où nos fonds sont logés, on ne reconnaissait pas la signature des présidents des APEE. On ne reconnaissait que la signature des fonctionnaires». La situation étant délicate, les responsables de l’éducation qui doivent intervenir préfèrent garder le silence. Toutefois, si on s’en tient aux textes, les deux entités sont complémentaires. L’Association des parents d’élèves et enseignants vient en appui à l’établissement pour les besoins de son fonctionnement en tant qu’association privée. Il y a deux textes qui régissent les APEE. Ils sont de deux ordres à savoir un décret présidentiel qui parle des «contributions volontaires des APEE» qui sont classées comme des deniers publics et deux circulaires du ministère des enseignements secondaires qui rendent paradoxalement ces contributions obligatoires. En principe et en droit, un décret est au-dessus de la circulaire. «Très peu de chef d’établissement respecte cette procédure. La plupart veut s’ériger en gestionnaire, en ordonnateur de fonds de l’APEE. Ce qui n’est pas prévu par la loi… Depuis la mise en œuvre de la loi du Président, le règlement est en violation. Parce que ce texte-là, ça rend les frais obligatoires et décide même un peu de comment on va l’utiliser», explique Emmanuel Packo.Même si les membres de l’APEE ont souvent eu à se demander où vont les fonds qui sortent de leurs poches, dans certains établissements les réalisations sont visibles. C’est le cas du lycée de la cité des palmiers à Douala. Là-bas l’association privée a offert à l’Etat 10 salles de classe estimées à plus de 93 millions FCFA. Face aux problèmes d’effectifs pléthoriques dudit lycée, l’APEE de cet établissement public a décidé d’engager depuis 2013, un chantier de construction de nouvelles salles de classe. L’association a rétrocédé à l’Etat un bâtiment d’un niveau (R+1) de 10 salles de classe sur fonds propres. La cérémonie de rétrocession a eu lieu ce 9 juin en présence de toute la communauté éducative de l’établissement et du sous-préfet de Douala 5.Liliane Ngon

C’est le 7 octobre prochain que des millions de Camerounais seront appelés aux urnes afin de donner mandat à celui qui va présider à leur destinée durant les 7 prochaines années

Le Cameroun, comme de nombreux pays dans le monde fait face à des défis permanents et la gestion faite par les dirigeants n’a jamais rencontré l’unanimité de tous les citoyens. Les raisons de se plaindre sont multiples, notamment le mode de vie, les inégalités sociales, la gestion des biens publiques, les crises économiques, l’éducation, la santé ...

C’est pour ces raisons et pour bien d’autres qu’une évaluation est faite au bout d’un certain moment et le peuple, qui est la seule voix qui porte, redonne à travers ses différentes composantes: populations, société civile, partis politiques, des “ directives “ à ceux à qui le mandat avait été accordé, pour de nouvelles orientations.

Que ce soit pour les municipales, les législatives ou la présidentielle, chaque Camerounais en âge de voter est invité à poser cet acte de citoyenneté. Il est question de faire vivre la démocratie, de s’approprier le processus politique parce que pour tous, les élections sont un appel à la responsabilité, à un devoir pour chaque citoyen qui se réclame appartenir à un pays, à un état.

Voter, c’est avoir la possibilité de choisir ses dirigeants, des personnes à qui on fait confiance, avec lesquelles on partage pratique les mêmes idées. C’est aussi s’arroger le droit d’écarter ceux que l’on ne souhaite plus voir dans la gestion des affaires dans un pays.

Se désintéresser des élections c’est faire le jeu de ceux qui s’attèlent, à user de fraude pour demeurer au pouvoir. C’est contribuer à maintenir un état dictatorial, en confiant tous les pouvoirs à un groupe de personnes et ces derniers abandonnés et libres de toute pression ne se sentent pas investis de rendre des comptes.

56 bureaux de vote, répartis en Afrique, en Amérique, en Asie et en Europe sont prêts à accueillir les 13076 camerounais de l’étranger inscrits sur les listes électorales.

A l’intérieur du triangle national, ils sont 7 millions qui vont prendre part au scrutin et à cet effet, 23000 bureaux de vote sont prévus.

La polémique longtemps entretenue entre certains responsables d’élections Cameroon, l’organe en charge des élections et les partis politiques de l’opposition, à l’instar du mouvement pour la renaissance du Cameroun et le social democratic front, par rapport au respect des dispositions du code électoral en son article 96 alinéa 4, qui stipule que les bureaux de vote doivent être dans un lieu public, ouvert à tous, a trouvé une solution.

A partir de la prochaine présidentielle, le scrutin va se tenir à l’extérieur des casernes militaires et des chefferies traditionnelles.

Le matériel électoral notamment les bulletins de vote, les isoloirs, les urnes, les kits, les guides juridiques, les fiches de pointage, les sacs et autres outils sont fin prêts et acheminés sur toute l’étendue du triangle national.

Certains, croyant punir les candidats qui sollicitent leur voix, mettent dans les urnes, des bulletins blancs. Ils manifestent ainsi, leur désintérêt de la chose politique, leur désintérêt pour leur propre destinée. Les bulletins annexés au procès verbal, ne sont pas pris en compte pour la détermination des suffrages.

Il est donc important pour tous les électeurs de s’approprier, des règles qu’il convient de respecter, pendant qu’ils opèrent leur choix. Si par exemple les empruntes ne sont pas mises à la place qu’il faut, les bulletins considérés comme nuls, font perdre les voix à leur candidat.

Dans tous les pays, on évoque le concept de démocratie, c’est à dire régime politique dans lequel le pouvoir est contrôlé par le peuple. Ce dernier doit donc faire valoir sa souveraineté, en allant au vote.

Nicole Ricci Minyem







Sunday, 05 June 2022 11:01