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Mfoungo

Mfoungo

vendredi, 14 septembre 2018 08:43

CAN 2019: le Cameroun veut surprendre l’Afrique

C’est un véritable feuilleton à rebondissements qui est évoqué lorsqu’on parle de l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations de football au Cameroun en juin 2019. Entre les positions des responsables de la CAF de nature à semer le doute, et celles des autorités camerounaises qui rassurent, et l’amoureux de football quant à lui reste dubitatif.

Le Cameroun est très attendu l’année prochaine dans l’organisation de la CAN, 44 après celle de 1972. Si cette année-là le tournoi regroupait huit pays, celui de 2019 verra la participation de 24 nations. Ainsi a décidé la CAF, alors même que le cahier des charges au moment de l’octroi de l’organisation de la compétition (en 2014) mentionnait 16 équipes.

Le défi n’est pourtant pas assez grand pour faire reculer le pays de Roger Milla. L’organisation de la CAN féminine Cameroun 2016 a permis de projeter la préparation de la CAN 2019. Au ministère des Sports et de l’Education physique, l’on évoque les trois grandes composantes de l’organisation d’un événement prestigieux à l’instar d’une CAN.

Premièrement, y a les infrastructures. Elles se subdivisent en trois catégories: les infrastructures déjà réalisées, celles en réhabilitation et celles en construction. Après les difficultés de démarrage des chantiers connues par quelques entreprises, des réajustements nécessaires ont été opérés. Les travaux de construction et de réhabilitation sont menés avec efficience pour respecter les délais de livraison à temps desdites infrastructures. Les descentes sur le terrain de monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement, président du Comité Central d’Organisation de la CAN 2019, celles des différents maitres d’ouvrage et des équipes de suivi sont permanentes.

Les hautes instructions données à chaque occasion par le chef du gouvernement permettent de booster le rythme des travaux sur le terrain. Il faut dire pour ce qui est de la CAN 2019 que les missions d’inspection de la CAF sont effectives sur le terrain. L’instance faitière du football continental, qui accompagne le Cameroun dans cette organisation, fait des observations qui sont traduites en recommandations. Qu’il s’agisse des infrastructures sportives, hôtelières, hospitalières, routières, aéroportuaires ou de télécommunications, des mesures sont prises pour que ces recommandations soient exécutées conformément au cahier de charges de la CAF.

En deuxième lieu, il y a l’événementiel. A cet effet, le Comité Local d’Organisation mis en place est à pied d’œuvre en vue d’assurer le succès de la compétition. Les cérémonies de tirage au sort, d’ouverture et de clôture sont en préparation. Les éléments visuels tels que la mascotte et l’hymne sont en projet et n’attendent que l’accord de la CAF pour le lancement des concours y afférents. La participation des populations à cet événement s’organise autour de villages CAN et des fans zones.

A cet effet, les comités de sites ont déjà proposés des sites qui devraient être homologués par la CAF. Ces espaces de vie pendant la CAN seront des lieux de convergence et d’expression du vivre-ensemble non seulement entre les Camerounais, mais aussi avec les ressortissants de nombreuses nationalités présentes au Cameroun. Il est bien entendu que la présence massive des publics dans tous les stades pendant le déroulement de la CAN constitue un point d’honneur pour le Cameroun.

En ce qui concerne le volet sportif, les pouvoirs publics, en collaboration avec la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) mettent tout en œuvre pour une organisation efficiente des Lions Indomptables. Un plan de préparation ambitieux permettra à notre équipe de se donner tous les moyens pour conserver son trophée à domicile.

Otric N.

C'est à la sortie de Wabane que les soldats du B.I.R. ont eu du mal à circuler. Ces routes de terre parfois bloqués par des arbres tombés ou des rochers, empêchent la circulation des voitures ou autres types de transports. Les soldats du Bataillon d'Intervention Rapide, avaient alors commencé le dégagement des routes de ce petit village dans le Sud-ouest du Cameroun. C'est à ce moment précis que les habitants de cette petite localité ont décidé d'aider les soldats du B.I.R. Cela prouve bien que certaines localités du Sud Ouest seraient pro armée et donc anti-sécession
C'est dans la joie et la bonne humeur que les élèves de la localité de Waza, Bodo et Fotokol ont reçue du matériel en ce début d'année scolaire. Les soldats du bataillon d'intervention Rapide (B.I.R.) ont organisé des événements à des fins non lucratifs. Le but de ces événements est d'inciter les enfants à aller à l'école. Ce genre d'événement est organisé un peu partout au Cameroun afin de donner l'opportunité à tous les enfants de pouvoir recevoir une éducation qu'importe leur statut social Le matériel donné par le B.I.R. est variés avec des tables bancs, des ardoises, des cahiers, des couvertures de cahier, des gommes, des stylos, des traceuses, des craies, des tailles crayons, des drapeaux et des cahiers pour les enseignantsFotokol : Bodo :  Waza : La rédaction 
Suspendu par Mgr Philippe Alain Mbarga, évêque d’Ebolowa, dans le sud du Cameroun pour des comportements contraires à l’éthique sacerdotale, le père Moïse Omié continue de rassembler des fidèles pour des séances d’exorcisme au nom de l’Église catholique brésilienne.Le 10 août 2018, Mgr Philippe Alain Mbarga, évêque du diocèse d’Ebolowa, dans le sud du Cameroun, a signé le décret « Suspens A Divinis » du père Moïse Omié, prêtre de son diocèse. Le décret rendu public le même jour a été diffusé dans toutes les paroisses du diocèse d’Ebolowa. Mgr Philippe Alain Mbarga reproche à son prêtre d’avoir « déserté les lieux d’habitation ecclésiaux pour aller habiter au quartier en se faisant entourer de toutes les lourdeurs incompatibles à la vie sacerdotale ». Plus clairement, selon des sources proches de la curie diocésaine, il est reproché au père Moïse Omié d’avoir abandonné le presbytère de la paroisse en construction d’Angalé, un quartier du centre-ville d’Ebolowa, où il était curé, pour aller s’installer dans un domicile privé dans la ville d’Ebolowa, chef-lieu de la région du Sud où il vivait en famille et s’adonnait chaque jour à des séances d’exorcisme.Comportements et pratiques atypiquesLes témoignages recueillis auprès des chrétiens du diocèse d’Ebolowa indiquent ainsi que « le prêtre vivait ouvertement avec une femme et des enfants », comme l’indique Paul Azo’o, un fidèle laïc catholique de la paroisse Saint Bosco de Nko’Ovos au centre-ville d’Ebolowa. « Malgré nos monitions et nos exhortations lors de nos différentes rencontres, il n’a jamais daigné quitter le quartier », explique quant à lui Mgr Philippe Alain Mbarga. Le père Omié attirait, en outre, des fidèles à son domicile privé pour des séances de prières et d’exorcisme. « Ce comportement et ces pratiques atypiques se justifient par son appartenance depuis août 2013 à un cercle qui n’est pas en communion avec l’Église catholique romaine. Par ce décret, l’abbé Moïse Omié est suspendu de tout exercice de ses fonctions sacerdotales à savoir l’enseignement, le gouvernement et la sanctification », précise l’évêque d’Ebolowa dans son décret. Il exhorte par ailleurs les fidèles du diocèse d’Ebolowa à ne plus écouter les enseignements du prêtre suspendu, à ne plus prendre part à ses célébrations, et à ne plus se faire diriger spirituellement par lui, « puisqu’il n’en a plus le pouvoir ».« J’appartiens désormais à l’Église catholique brésilienne »Le père Omié que La Croix Africa a rencontré à Ebolowa indique, pour sa part, ne pas être concerné par le décret de suspens A Divinis de Mgr Philippe Alain Mbarga : « J’appartiens désormais à l’Église catholique brésilienne. L’évêque d’Ebolowa n’a donc pas d’autorité sur moi, explique-t-il. J’ai d’autres supérieurs à qui j’obéis. Je voudrais donc rassurer mes fidèles de ne pas avoir peur et de venir aux prières de délivrances. » Dans le diocèse d’Ebolowa, cette attitude du prêtre ordonné en 2007 par Mgr Jean Mbarga, l’actuel archevêque de Yaoundé, alors évêque d’Ebolowa, a créé un fort émoi. « Nous sommes vraiment bouleversés par cette situation qui arrive dans notre Église, témoigne Ernestine Amougou, une fidèle catholique du diocèse d’Ebolowa, et membre de la Légion de Marie. Nous allons continuer à prier pour lui, mais nous restons fidèles à l’Église catholique romaine. »
Un vaste mouvement de départ est observé ce mercredi dans ladite localité, près de vingt-quatre heures après de violents affrontements entre séparatistes et militaires.La gare routière de Buea (région du Sud-Ouest) a été envahie ce mercredi matin par une foule de personnes désireuses de partir de cette ville, en proie à des violences depuis plus d’un an. Leur principale destination est Douala, la capitale économique du pays où se sont réfugiées des milliers de personnes parties de leurs localités depuis le début de la crise anglophone en novembre 2016. Des stocks d’effets personnels s’empilent sur les toits des véhicules, en témoignent les images capturées sur place. De nombreuses familles partent sans rien emporter avec elles. Elles ne savent pas non plus où elles vont loger une fois arrivées à Douala. Il leur faudra d’abord trouver un domicile, alors seulement, certains reviendront chercher leurs effets. Ces départs massifs ont été observés dans la ville cette semaine. Lundi déjà, de nombreuses personnes étaient parties avant que ne survienne, le lendemain, des affrontements entre séparatistes et forces de défense et de sécurité. Un accrochage meurtrier a eu lieu dans la matinée de mardi entre les combattants sécessionnistes et les militaires camerounais. Des individus armés avaient pris le contrôle de la ville pendant quelques heures. Ils ont dressé des barricades à Mile 16 pour bloquer tout accès à la ville. Les coups de feu qu’ils ont tirés ont contraint les populations à rester cloîtrées chez-elles. L’intervention des forces de défense et de sécurité aura permis de ramener une certaine accalmie dans la ville.
Le président du Conseil national de la communication (Cnc) exhorte les journalistes à faire preuve de professionnalisme pour éviter la guerre civile au Cameroun.L’organe de régulation des médias au Cameroun dénonce les discours de haine dans les médias camerounais à la veille d’élection présidentielle. L’alerte a été donnée au cours d’un séminaire tenu ce 11 septembre à Yaoundé, organisé par cette institution, en partenariat avec l’Unesco. Les activités étaient organisées autour de la sensibilisation des professionnels de médias camerounais sur le discours de haine.
Ces échanges ont rassemblé les journalistes, les universitaires et les membres du gouvernement. Peter Essoka a exhorté les médias à promouvoir l’unité nationale et à mettre de côté le sensationnel. Le président du Cnc a expliqué que le travail d’un journaliste dans la société est très important, en particulier dans un cadre démocratique. En outre, il a souligné la nécessité pour les journalistes de rechercher la paix dans le pays à travers le respect de l’éthique dans les pratiques quotidiennes. Il leur a demandé de refuser des pots-de-vin, surtout en ce temps de campagne où l’achat des consciences n’est pas exclu. Selon Peter Essoka, il faut mettre en pratique les connaissances apprises lors de la formation. La crédibilité du journaliste et de sa profession en dépendent. Ce séminaire intervient à un moment où la situation sociopolitique du Cameroun est de plus en plus fragile. « Les journalistes doivent savoir qu’il n’y a rien de tel que le discours de haine dans le journalisme et qu’aucun discours de haine n’y est autorisé. Ceux qui le soutiennent doivent savoir que le Cameroun a parcouru un long chemin et que le pays est une entité indivisible », a-t-il déclaré. Il a profité de cette occasion pour inviter les hommes politiques, les chefs traditionnels et les autorités religieuses qui promeuvent le discours de haine à renoncer à de tels actes. D’autres intervenants, tels que le Pr Enoh Tanjong de l’université de Buea et le Dr Moussa Sawadogo, ont souligné l’impact du contenu haineux sur l’audience des médias.
Mi-octobre prochain, le Cameroun va disputer une double confrontation importante face au Malawi. Les deux matchs comptent pour les 3ème et 4ème journées des éliminatoires de la CAN Total Cameroun 2019. Pour l’instant, le Cameroun est leader de son groupe avec quatre points, devant le Maroc qui compte une unité en moins. C’est pourtant une prestation peu satisfaisante que les Lions Indomptables ont  livrée samedi dernier face aux Cœlacanthes des Comores (1-1). Défense tatillonne, milieu de terrain inexistant et attaque sans inspiration. Les débuts ont été difficiles pour le nouveau staff conduit par Clarence Seedorf. Une prestation et un résultat qui sont le reflet de ce que produit l’équipe du Cameroun depuis  la formidable aventure au Gabon, couronnée par un 5è sacre de champion d’Afrique. Depuis février 2017, le Cameroun a disputé 10 matchs. Le moins que l’on puisse dire est que le bilan est négatif : 3 victoires (Tunisie, Maroc, Koweït) ; 5 défaites (Guinée, Colombie, Chili, Allemagne, Burkina Faso) et 2 matchs nuls (Australie, Comores). Plusieurs explications à ces performances peu reluisantes : changement du staff technique, changement d’exécutif à la FECAFOOT et surtout renouvellement sans cesse des effectifs. Sur ce dernier aspect, il faut noter que sur le onze de départ face aux Comores, 5 joueurs (Ngadeu, Fai, Mandjeck, Salli, Toko) seulement ont disputé la dernière CAN. Mieux, sur les 22 Lions retenus par Seedorf pour ce match, huit seulement étaient de l’expédition victorieuse au Gabon. Aux cinq noms cités plus haut, il faut ajouter Ondoa, Oyongo, Aboubakar. Une CAN que le Cameroun avait remportée en présentant l’une des équipes les plus jeunes de la compétition. C’est dire si le chantier de la reconstruction est vaste ! Difficile de penser, au regard de ce labyrinthe que le Cameroun va conserver son titre dans neuf mois lors de sa CAN. C’est pourtant le pari que se donnent les coéquipiers de Vincent Aboubakar et leur nouveau staff. Une ambition peut-être démesurée au regard des dernières prestations, mais réalisable avec un peu de volonté et beaucoup de travail.
Pour y arriver, le parti de Maurice Kamto compte améliorer la productivité, notamment à travers un accès sécurisé à la propriété foncière, la mise en place d’un semencier national ainsi que des structures de production.
Dans son plan de campagne, relayé par le journal L’Essentiel du mercredi 12 Septembre 2018, le MRC du Pr Maurice Kamto n’a pas oublié le volet agricole. L’amélioration des conditions de vie des Camerounais, selon lui, passe par le développement agricole, un secteur encore négligé. Dans son plan de société ainsi présenté, le MRC définit ce développement sur deux objectifs: «une meilleure organisation du secteur et l’accroissement de l’efficacité des exploitations familiales qui demeurent les plus nombreuses dans la structure agraire du pays». Pour y arriver, le parti procédera à la mécanisation des grandes exploitations, mais aussi des petites afin de diminuer la pénibilité du travail des agriculteurs et d’accroître les rendements. Il facilitera l’accès aux facteurs de production permettant d’améliorer la productivité, notamment à travers un accès sécurisé à la propriété foncière, la mise en place d’un semencier national ainsi que des structures de production. A cet effet, une solution financière est proposée: la création des mécanismes de financement appropriés, tout en distinguant les structures de financements des grandes exploitations de celles de financement des exploitations familiales. Ces dernières pourront trouver les financements requis auprès des micro-banques rurales appuyées le cas échéant par les soutiens financiers de l’Etat. Sur le plan agro-industriel, la politique du MRC consistera en la mise en place des agropoles spécialisés suivant les bassins de production. Il s’agira de mettre en place des filières agro-industrielles complètes, allantde la production des produits agricoles primaires à leurs transformations industrielles par des unités de productions articulées aux bassins de productions. Face à cela, John Christian Essiane économiste réagit: «la situation financière actuelle du monde ne permet pas de s’offrir un certain luxe car cela est quasi impossible. Parler de deux caisses de financement des deux secteurs agricoles soulevés par le MRC apparait très difficile. Cependant, l’idéal serait d’avoir une caisse et suivre ses transactions».
C’est l’une des annonces fortes du candidat investi par le Front populaire pour le développement lors de son passage à Kribi le 7 septembre 2018.
Dans son édition du 10 septembre 2018 le quotidien Mutations souligne qu’Akere Muna a réussi à faire le plein d’œuf de la salle dans laquelle il a échangé avec les populations de la ville de Kribi. Ayant choisi de faire un tour dans ladite ville, en prélude à la campagne électorale qui s’ouvre officiellement le 22 septembre 2018, le leader du mouvement Now a axé son message sur trois domaines. Ces domaines sont l’éducation, la santé et la justice. Pour justifier le choix porté sur les trois secteurs, Akere Muna a affirmé qu’il s’agit des éléments qui contribuent au bien-être d’un homme, qu’il soit pauvre ou riche, faible ou fort. Quand il arrivera au pouvoir, le candidat du FPD déclare que c’est ce qu’il donnera aux camerounais.
Notre confrère rapporte qu’Akere Muna a également parlé des litiges fonciers, des braderies, des accaparements de terres, de «l’abus d’autorité sur les riverains qui réclament le paiement de leurs indemnisations». Sur ce point il a déclaré «nous sommes gouvernés par des voleurs au Cameroun. Dans le cas de Kribi, ils viennent, volent vos terres et partent. Je mets en demeure dès mon élection, tous ceux qui ont des gros titres fonciers qui ont mis les kribiens dans la misère». Il a ajouté «à partir de mon élection, c’est le citoyen qui sera au centre de toutes politiques». Par ailleurs le quotidien rapporte que ce passage à Kribi du candidat à l’élection présidentielle a été suivi par les militants des partis politiques de l’opposition qui lui apportent son soutien. Il y avait les militants de l’Alliance des forces progressistes et de la faction de l’Union des populations du Cameroun dirigée par Issa Habiba.La rédaction
Le commandant du 5e Rmia sollicite l’appui de la presse et des parents pour encourager les enfants à reprendre le chemin de l’école.
Le général de brigade Agha Robinson Ndong, commandant de la 5e région militaire interarmées (Rmia), s’est  réjoui au cours d’une conférence de presse donnée le 6 septembre dernier  dans le but d’évaluer  la rentrée scolaire 2018/2019 dans le Nord-Ouest, du nombre d’élèves, environ  3000, qui ont pris le train de départ de l’année scolaire  dans cette  région. Cependant,  il estime qu’avec l’appui de la presse et des parents, ce chiffre peut  connaître une augmentation. «  Bien que les forces de l’ordre soient déployées dans la région, nous comptons sur la population, qu’elle nous aide parce que nous n’avons pas suffisamment des éléments pour être partout. Il y a à peu près 1300 écoles dans le Nord-Ouest. C’est difficile de déployer les militaires et forces de maintien de l’ordre partout. Les populations peuvent s’organiser en comité de vigilance et faire en sorte que tous ceux qui veulent perturber l’avenir de leurs enfants soient dénoncés et que les militaires et forces de maintien de l’ordre interviennent pour les mettre hors d’état de nuire », dit-il. En effet,  le contexte sécuritaire actuel a négativement impacté la reprise des cours.  Quelques  jours après le démarrage de la nouvelle année scolaire, des attaques ciblées des institutions scolaires, des rapts des responsables des établissements scolaires et des élèves, perpétrés par des séparatistes ont été enregistrés dans cette localité. Dans son rôle, les forces de défense et de sécurité ont joué leur partition en repoussant les hostilités. « J’attends des hommes et femmes de média un travail républicain, qu’ils retransmettent la vérité, parce que dans la région du Nord-Ouest, le lavage de cerveau et l’intoxication sont réels. J’attends de ce corps noble, qu’il descende partout dans les villages expliquer le bien fondé de l’école ; qu’il dise à la population et aux enfants que ceux qui les empêchent aujourd’hui d’aller à l’école vont venir demain les commander, les maintenir en l’état de pauvreté dans laquelle ils sont », explique Le commandant du 5e Rmia qui  a invité  les  parents à “envoyer les enfants à l’école”. Il a convié les média à accompagner les forces de défense et de sécurité dans leur mission qui est de protéger les populations et leurs biens. Cet échange avec la presse a débouché sur des suggestions et autres stratégies communicationnelles visant à booster l’effectif des élèves et partant contribuer à la réussite de la nouvelle année scolaire dans la région.La rédaction 






Sunday, 05 June 2022 11:01