Le candidat investi par l’Union Nationale pour l’Intégration vers la Solidarité entend mettre sur pied, une diplomatie proactive.
Invité dans une chaîne de télévision ce 23 septembre, Cabral Libï Li Ngué qui est revenu sur son projet de société, tel qu’ il entend l’implémenter dès son accession à la magistrature suprême, a mis un accent particulier sur la diplomatie. Il compte la réformer dans son intégralité, en faisant de plus en plus intervenir ces jeunes, pétris de talents mais qui sont malheureusement oisisfs dans les bureaux qui ont été mis à leur disposition, au ministère des relations extérieures.
Selon le représentant du parti Univers, l’un des partis en course à l’élection présidentielle du 7 octobre prochain, les gouvernements dans leur grande majorité, se montrent de plus en plus intéressés par la prospérité ainsi que la sécurité de leurs pays respectifs et, partant pour la préservation de la paix dans le monde entier. Plusieurs facteurs sont mis en place, en faveur d’une tendance générale, vers une collaboration plus étroite entre les nations et l’harmonisation de leurs intérêts respectifs.
Cabral Libï, en réponse à une question à lui adressée a aussi affirmé que la diplomatie est un mécanisme destiné à concilier les intérêts opposés des Nations grâce à des méthodes de négociations pacifiques.
Aujourd’hui, ces dernières tiennent en compte la place qu’occupe les outils de communication, tels que la presse écrite, la radio, la télévision, la presse numérique … Ce sont des supports qui jouent un rôle important dans la formation de l’opinion publique, à propos des problèmes internationaux. Les jeunes diplomates, qu’Il entend envoyer partout dans le monde, vont bénéficier, selon lui de toute l’armada nécessaire afin de promouvoir et de vendre l’image du Cameroun.
La Diplomatie Économique
Le développement d’une coopération avec les organisations internationales à caractère économique et financier occupe de plus en plus une place de choix dans les relations que la plupart des pays entretiennent entre eux. Cette nouvelle approche politique, même si elle varie d’un État à un autre, trouve son importance dans le rôle croissant des institutions financières internationales, favorisé par la montée en puissance de la mondialisation.
L’économie camerounaise est une économie à revenus intermédiaires, essentiellement axée sur un marché local malgré la signature de quelques accords avec l’extérieur.
Le pays, qu’on a souvent considéré comme une Afrique en miniature offre des atouts qui permettent de présenter des arguments fiables, pour un rayonnement à l’international.
Le candidat du parti Univers dans sa vision entend booster ces facteurs, en impliquant les diplomates qui dans leurs feuilles de route, vont attirer les investisseurs, promouvoir les exportations, influencer et créer des lobbyings. Ce sera une diplomatie qui aura pour rôle, de définir les intérêts économiques nationaux, auprès et au sein des instances multilatérales.
Les compétences camerounaises présentes à l’étranger façonnent déjà, dans une certaine mesure l’image d’un pays capable, à travers la richesse de sa ressource humaine. Les compatriotes de la diaspora, d’après Cabral Libï, sont des ambassadeurs et ils constituent des niches d’investissements, de la destination touristique camerounaise. Les produits made in Cameroun ne sont pas en reste. Ils vont de plus en plus contribuer au rayonnement du potentiel camerounais vers l’extérieur.
Chaque diplomate aura à travailler sur des projets bien précis. Le concepteur du mouvement Onze millions d’inscrits a entre autres, parlé
Des projets d’attraction des entreprises camerounaises à l’étranger et vice versa
Des projets de promotion des produits camerounais dans des marchés ciblés
Des projets de promotion du tourisme sur un marché donné
Des projets d’organisation des événements promotionnels
Des projets de vente du savoir faire camerounais auprès des pays dans lesquels le pays est représenté.
Au cours de la conférence de presse qu’il a donnée le 20 septembre dernier à Yaoundé, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, a expliqué les avancées du Cameroun en matière de sécurité sociale.
Pour la circonstance, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona était entouré du ministre de la Communication Issa Thiroma Bakary et du directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS).
Dans son propos liminaire, le ministre du Travail a commencé par rappeler le contexte de création du ministère du Travail et de la Sécurité sociale: «Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique des grandes réalisations, le président Paul Biya a mis sur pied le ministère du Travail et de la Sécurité sociale (MINTSS) en novembre 2012», a-t-il rappelé.
À sa création, a indiqué Grégoire Owona, ce ministère a été assigné à plusieurs fonctions à savoir: l’élaboration et la mise en œuvre de la politique du gouvernement dans les domaines des relations professionnelles, du statut des travailleurs et de la sécurité sociale.
L’assurance de la liaison entre le gouvernement, l’Organisation internationale du travail (OIT) et les organismes internationaux relevant de son secteur de compétence, en liaison avec le ministère des Relations extérieures; et enfin l’exercice de la tutelle sur la Caisse nationale de prévoyance sociale et les organismes publics ou parapublics de son secteur. En clair, ce département ministériel vise à réduire les inégalités et les exclusions sociales pour renforcer la cohésion sociale et le vire ensemble des populations.
Pour l’atteinte de cet objectif crucial, le ministère du Travail et de la Sécurité sociale mène des actions conjointes avec le ministère des Affaires sociales (MINAS), le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF), le ministère de la Communication (MINCOM), le ministère des Arts et de la Culture (MINAC), et le ministère des Sports et de l’Education physique (MINSEP).
On note ici l’augmentation du nombre des assurés sociaux de 10% à 22,5%. Le relèvement des plafonds des indemnités de retraite qui passe de 300.000 à 750.000 FCFA, l’augmentation du montant des prestations sociales de 1.800 à 2800 par enfant. La mise en place depuis 2014 du régime de l’assurance volontaire qui a permis d’immatriculer près de 200.000 assurés; la dématérialisation du paiement des pensionnés qui peuvent désormais toucher leur pension dans la banque de leur choix et le paiement mensuel régulier desdites pensions aussitôt la retraite entamée.
On note aussi la transformation du statut de la CNPS qui passe d’établissement bancaire à un organisme de sécurité sociale; l’encaissement des cotisations sociales via le système bancaire et l’automatisation des procédures de recouvrement.
Dans le cadre du travail décent, on peut noter la mise en place du comité de concertation et de suivi du dialogue social qui se réunit tous les trois mois; la création et l’installation de 1148 comités d’hygiène et de sécurité au travail (CHS) au sein des entreprises assujetties, contre 128 en 2012 et la signature ainsi que la mise en œuvre du programme pays pour le travail décent, passée entre le Cameroun et le BIT en 2014 et prorogée jusqu’en 2019. Ce programme repose sur trois aspects à savoir: l’accroissement des opportunités d’emplois décents et des activités génératrices de revenus (AGR), l’amélioration du cadre normatif et des conditions de travail agréables, et le renforcement des capacités des mandats tripartites au dialogue social.
Avec des résultats aujourd’hui perceptibles, le ministre du Travail s’est réjoui de la réduction des délais de traitement des dossiers, l’institution d’un système de décentralisation des remises de médailles d’honneur du travail aux autorités administratives. Sans oublier l’expérimentation de la nouvelle inspection du travail qui a été mise en œuvre afin de prévenir tant les conflits que les accidents de travail.
Pour Grégoire Owona, c’est un travail inachevé. De nombreux défis restent à relever notamment: la couverture de la population restante, la prévention des risques professionnels, la promotion du dialogue social dans la résolution des conflits individuels et collectifs de travail, et la lutte contre les pires formes de travail des enfants pour ne citer que ceux-là.
Le MINTSS a annoncé que son département ministériel «est en train de se lancer dans le chantier des employés domestiques». Selon lui, tous les petits métiers ont des portes de sortie en matière de sécurité sociale: «Il n’est pas normal que dans un pays où il y a 200 000 cadres, qui ont tous au moins un employé qu’on ait enregistré à la CNPS, que 18 000 employés de maison. Sachez qu’ils ont un avenir et une protection sociale», a-t-il conclut.
Otric N.
Tout comme l’économie, l’éducation, la justice, la santé, le sport occupe une place de choix dans les projets de société des candidats qui visent le Palais de l’Unité.
Avec la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football que le Cameroun organise en 2019, la question du sport camerounais est au centre des discussions des citoyens, qui sont appelés à se rendre dans les urnes le 7 octobre 2018, pour élire le Président qui dirigera le pays les sept prochaines années.
D’ailleurs le candidat Paul Biya du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), formation politique au pouvoir dans son spot de campagne, présente les images des Lions indomptables vainqueur de la dernière CAN qui s’est joué au Gabon. Pour Paul Biya il n’y a pas de sport majeur ni mineur. Le football, le volley-ball, le basket-ball et les autres se classent dans la même enseigne. Dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi, il expose une vision futuriste du sport. Il entend «renforcer la gouvernance sportive. Laquelle passe par l’assainissement du milieu sportif, l’introduction des règles de bonne gestion, la mise en place d’une véritable politique de maintenance des infrastructures existantes et à construire, ainsi que la mise en œuvre de diverses incitations pour que le secteur privé investisse durablement et de manière multiforme dans le sport».
Garga Haman Adji de l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD) milite pour l’organisation des compétitions de grande envergure. Dans son programme intitulé «Ainsi pourrait devenir notre pays», Garga Haman écrit que «les jeux comme les loisirs représentent la partie consommable de la culture». Il poursuit «il suffit pour s’en convaincre de voir l’affluence que drainent les rencontres sportives dans les stades ou le Tour de France, par exemple». Pour lui le fait que le Cameroun regorge de talents dans ce domaine est un atout pour solliciter l’organisation des compétitions. Cela permettra non seulement «d’équiper le pays en infrastructures sportives qui nous manquent cruellement, d’améliorer les conditions d’entrainement de nos sportifs, mais aussi de créer des opportunités d’emplois».
Pour Akere Muna candidat investi par le Front populaire pour le développement (FPD), il sera question d’honorer les héros sportifs nationaux. Il compte le faire en passant par la «promulgation d’une nouvelle loi sur le sport récompensant les réalisations sportives, reconnaissant nos héros nationaux et offrant des facilités et des opportunités à tous les sportifs qui ont représenté le Cameroun». Pour lui l’objectif de ladite loi est d’assurer une retraite convenable à ces derniers. Dans son programme intitulé «50 premiers engagements», Akere Muna entend associer la construction des infrastructures sportives aux niveaux national, régional et local.
Adamou Ndam Njoya de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) propose de développer le sport camerounais à la base. «L’UDC est pour un mécanisme de promotion et de développement du sport à la base de manière à assurer une bonne formation de la pépinière», a déclaré Mongwat Ahidjo Amadou le Secrétaire national à la communication. Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) entend se servir du sport pour booster la richesse nationale. Il envisage commencer le travail à la base. Il va soigner le mal à la racine en veillant à l’application stricte du programme d’éducation physique et sportive dans les établissements scolaires sur l’étendue du territoire. En outre Maurice Kamto entend transformer l’institut national de la jeunesse et des sports en Ecole supérieure de management des organisations sportives.
Joshua Osih du Social democratic front (SDF) propose la co-organisation le mondial 2020. Il promet la nationalisation des postes d’entraîneurs des équipes nationales. Et cela passera à travers la formation appropriée des cadres pour une expertise au moins égale à celle des étrangers. Le candidat du SDF envisage entre autres de mettre en place un programme national de gestion des infrastructures sportives, de créer un plan de gestion des carrières des anciens sportifs, de créer dans chacune des 10 régions du Cameroun des lycées sports-études, de mettre en place un véritable programme de professionnalisation du sport et des ligues sportives nationales.
Pour ce qui est des plus jeunes candidats de cette élection présidentielle, Cabral Libii du parti UNIVERS reconnaît que des choses ont évolué. Sauf qu’il trouve cependant que le sport camerounais baigne encore dans l’amateurisme. Pour lui son action sera de rendre professionnel le sport camerounais. Il compte le faire en modernisant l’infrastructure sportive, rationnaliser la gestion des fédérations sportives, arrimer leurs calendriers etc… Serge Espoir Matomba du PURS veut promouvoir l’économie du sport. Il est convaincu d’«une complémentarité de la politique de santé, notamment dans son volet. «garder son corps sain» ; l’économie du sport et l’amélioration du positionnement permanent du Cameroun dans les compétitions sportives continentales et mondiales».
Le pasteur Frankline Afanwi Ndifor du MCNC veut implémenter une politique de sédentarisation. «On n’a pas le sentiment que le sportif de haut niveau qui prend part aux compétitions internationales au Cameroun a un statut particulier. Conséquence: certains d’entre eux sont obligés de partir quand ils ont la possibilité, soit de s’enfuir lorsqu’il y a des jeux olympiques, rester dans d’autres pays», déclare Sam Severin Ango porte-parole du pasteur. Pour le candidat du MCNC il faut donc mettre en place une politique de suivi des sportifs camerounais.
Lorsqu’un pays accepte d’organiser un événement de cette envergure, plusieurs facteurs entrent en jeu. Les spécialistes évoquent une image d’attractivité, de professionnalisme dans l’accueil. On fait également allusion à son ouverture vers le monde.
Certains parlent avec insistance de la visibilité du pays, avec en toile de fond les paysages, l’architecture, le patrimoine culturel, la population.
On pense aussi et surtout, aux infrastructures sportives, hôtelières, routières … Ces dernières constituent la condition majeure de l’Organisation d’une compétition sportive internationale. Ce qui intègre la facilité que le Cameroun aura l’année prochaine à accueillir les athlètes, les délégations, les supporters, les hommes d’affaires et les touristes.
Pour reléver cet autre défi organisationnel après la Coupe D’Afrique des Nations de football féminin en 2016, le gouvernement a établi un vaste plan d’investissement, avec l’apport, certes des partenaires publics, mais aussi celui des acteurs privés. Philemon Yang et ses collaborateurs, ont par exemple pu bénéficier d’une somme de 19,7 milliards, octroyée par une banque marocaine.
Cet argent qui constitue un plus, au budget mis en place, a permis d’octroyer des marchés à plusieurs entreprises, tant sur le plan national qu’’international, pour construire et rénover les stades, les voies d’accès, les routes et autres infrastructures.
L’entreprise Yenigün Construction Industry,venue de la Turquie, travaille sur la base d’un budget de 166 milliards de fcfa pour la construction du stade de Japoma, situé dans une banlieue de Douala
La société italienne Piccini s’occupe du stade Paul Biya à Olembe. Ce dernier a une capacité de 60 mille places et il est évalué à 163 milliards de fcfa. Ce sont les deux pays qui ont eu les plus gros contrats pour la construction des infrastructures qui vont abriter la compétition.
Le stade de la réunification d’une capacité de 30 mille places est rénové par une firme canadienne; les travaux dans les stades Mbappe Leppe et Bonamoussadi ont été donnés à l’entreprise française Alcor Équipements. A Garoua, c’est un consortium canadien qui s’occupe des chantiers.
Les entreprises camerounaises ne sont pas en reste même lorsqu’elles sont en sous contrat: l’entreprise camerounaises Prime Potomac Cameroun, Alliances construction, CMEC, Routd’Af…
Les nombreuses missions de la Confédération Africaine de Football dans le pays d’Albert Roger Milla, de Samuel Eto’o Fils, de Rigobert Song Bahanag ont boosté l’avancement des travaux dans tous ces chantiers. Au delà des infrastructures sportives, des voies d’accès, de quelques voies routières, l’on constate une poussée vertigineuse des structures hôtelières. Ces dernières, sont visibles dans toutes les villes qui ont été choisies pour abriter la compétition et connaissent un veritable bain de jouvence. Ce qui nécessite de gros investissements financiers.
Ils sont nombreux, les jeunes camerounais qui, au milieu de tous ces projets, ont pu trouver des emplois. Ils sont recrutés en tant que charpentiers, menuisiers,maçons, électriciens et autres. Ils sortent ainsi des rangs de ceux qui ont, pour quelques mois, abandonnés les rangs de chômeurs, malheureusement encore nombreux dans notre pays. On parle certes par ci, par là du non payement des salaires, mais, ils peuvent prendre en charge leurs familles.
Impacts économiques
Si dans les pays développés, les retombées sont qualifiables et quantifiables à moyen et long terme, à l’issue d’un rendez vous sportif telle que la Coupe D’Afrique des Nations, ce n’est pas la même chose dans ceux qui sont en voie de développement. Ici, on entend s’appuyer sur la fréquentation touristique dans les sites aménagés à cet effet, à l’instar du parc zoologique de mvog Betsi, le lac Baleng, les chutes de la Metche, entre autres. On se réfère à l’exportation des produits nationaux vers d’autres cieux, à travers la présence des touristes. Ces derniers le temps de quelques semaines, boostent l’économie locole.
Nicole Ricci Minyem
Ces fonds sont répartis entre 23 projets, parmi lesquels 14 sont nationaux, 5 régionaux et 4 du secteur privé.
Ce sont des informations rendues publiques lors de la dernière entrevue d’Alamine Ousman Mey Ministre de l‘Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT) avec Khaled Sherif, le vice-président en charge du développement régional, de l’intégration et la prestation des services au groupe de la Banque africaine de développement (BAD). Rendu au 30 août 2018, l’institution bancaire partenaire du Cameroun, pour ce qui est des projets publics accompagne le pays dans les secteurs tels que le transport/tic (62%), l’eau et l’assainissement (2%), l’énergie (8%), l’agriculture et l’environnement (11%), la gouvernance (17%).
Pour le MINEPAT avec plus de 40 années de coopération, les relations entre le Cameroun et la BAD sont au beau fixe. «Une confiance de longue date puisque nous sommes dans une coopération depuis les années 72. Ce qui nous permet de dire aujourd’hui que la BAD est notre partenaire privilégié. Au niveau de la sous-région nous avons signé des accords pour la réalisation du pont sur le fleuve Logone», déclare Alamine Ousman Mey.
Pour revenir au portefeuille de la BAD, il faut savoir qu’il comprend 75% de projets du secteur public national, 14% de projets publics multinationaux et 11% de projets du secteur privé pour un taux de décaissement de 40,4%. «Les interventions de la Banque dans le pays, dont le caractère sélectif se renforce, vont progressivement se concentrer dans un nombre limité de secteurs. En raison du portefeuille sélectif de la stratégie précédente et du nouveau programme indicatif d’opération, la coopération va s’intensifier au cours des prochaines années dans les secteurs stratégiques et structurants pour l’économie nationale incluant l’agriculture, l’énergie, les transports/tic, la gouvernance dans ces secteurs et le secteur privé», font savoir les parties.
En procédant à l’évaluation de son portefeuille au Cameroun, la BAD indique que celui-ci s’est accru de plus de 35% depuis 2011. Et ceci suite au renforcement des capacités de sa représentation au pays depuis l’année suscitée. «La performance du portefeuille s’est régulièrement améliorée, la Banque est devenue un partenaire de premier choix pour le gouvernement», se réjouit le MINEPAT. Toutefois pour que ces projets sus mentionnés arrivent à maturité, Ousmane Dore le Directeur régional Afrique central de l’institution bancaire plaide pour que la contrainte sur le plafonnement de l’endettement du Cameroun soit levée auprès de ses autres partenaires. «Nous comprenons ces contraintes mais il faut voir comment éviter que certaines opérations ne tombent dans l’annulation. On veut s’assurer que les projets vont être exécutés dans la sérénité», explique Ousmane Dore.
A titre de rappel l’institution bancaire envisage d’implanter son bureau régional au Cameroun, et précisément dans la capitale Yaoundé. Pour le MINEPAT cette décision est «un honneur, un privilège est également la démonstration de la confiance que la BAD fait au Cameroun». Ladite décision a été prise par le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement.
Liliane N.