Le ministre de l’administration territoriale a publié lee mardi 18 septembre 2018, un communiqué pour informer les neuf candidats «qu’une dotation a été mise à disposition au titre du financement public de la campagne électorale».
Le ministre Paul Atanga Nji «invite par conséquent lesdits candidats ou leur représentant dûment mandaté à bien vouloir se présenter à la direction des affaires politiques porte 317 demain mercredi 19 septembre 2018 à 12h, pour décharger les montants y afférents». Et précise sans annoncer de montant que «la première tranche dudit financement, sera servi aux candidats sur une base égalitaire. La seconde tranche sera repartie après la proclamation des résultats selon les dispositions légales».
Ce que prévoit la loi
Le Code électoral en son article 284, souligne que l’État participe au financement des campagnes électorales et référendaires. Il s’agit de la prise en charge de certaines dépenses des partis politiques ou des candidats. La première tranche servie, après la publication des listes de candidats. Et la seconde, après la proclamation des résultats. Puis, s’en suit la distribution aux partis proportionnellement au nombre de sièges obtenus. En effet, la loi de finances de l’année de l’organisation de la consultation électorale ou référendaire, explique aussi la participation de l’État aux dépenses.
En son chapitre 3 article 286, il est mentionné que «la deuxième tranche est, après la proclamation des résultats, servie prépositionnellement aux résultats obtenus, aux candidats ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés». Le même article fait savoir que tout candidat qui se désiste avant le scrutin, ou qui ne participe pas effectivement à la campagne électorale est tenu de reverser au Trésor public la totalité de la somme reçue au titre de la première tranche.
Des budget faramineux
En attendant la publication par les différents candidats du coût de leur campagne, rappelons la campagne présidentielle coûte très chère. Où trouver l’argent pour confectionner les gadgets de campagne dont raffolent les populations, payer, transporter et nourrir les scrutateurs qui veilleront sur la régularité des votes et la sincérité des résultats ? Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) au pouvoir, détient sans doute le plus gros budget de cette campagne. Les montants sont tenus secrets par le trésorier Gilbert Tsimi Evouna, par ailleurs délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé. Mais la presse camerounaise présume qu’ils se chiffrent en milliards, au regard de la puissance financière des membres du comité central du parti.
En 2011, la RDPC aurait dépensé près de 3 milliards pour sa campagne (Communication, affichage, gadgets, etc.). Quant au Social democratic front (SDF) de John Fru Ndi, l’autre poids lourd de la présidentielle, il avait tablé sur un budget de 2 milliards de FCFA. Mais le parti du chairman a dû revoir ses prévisions de dépenses à la baisse. Selon son vice-président de l’époque, Josuah Osih, il a été ramené à 600 millions. La raison étant qu’«aucune grande entreprise ne se risque à financer notre campagne, ils ont trop peur d’avoir des problèmes avec les impôts en représailles», avait-il dit.
Par ordre d’importance, le troisième budget était celui du Cameroon’s People Party (CPP) de Kah Walla, qui avait investi 300 millions dans la campagne. Outre ses fonds propres, la femme d’affaires a bénéficié du soutien de fortune de la diaspora camerounaise installée aux États-Unis, notamment, où elle a effectué dernier une tournée d’appel de fonds.
Parmi les 23 candidats retenus, certains ont dû attendre l’encaissement du chèque de 30 millions de FCFA de fonds de campagne promis par l’État pour se déployer sur le terrain. Mais le trésor public n’a déboursé l’argent qu’après le début de la campagne. Pis, il n’a payé que la moitié de la somme prévue par la loi. Le solde ne sera disponible qu’après le scrutin.
Selon l’expert financier Pierre Alaka Alaka, une élection présidentielle coûte très cher au contribuable. «Je n’ai pas les données exactes me permettant de faire des simulations. Toutefois , si on se fie à l’observation, depuis l’inscription dans les listes électorales jusqu’aux résultats par le conseil constitutionnel, en passant par les différents coûts liés à l’organisation matérielle des élections et le remboursement des cautions et autres frais des candidats ayant obtenu 10% des suffrages, il faut aller chercher dans les 6 milliards de FCFA au moins. 6 milliards de FCFA suffisent pour créer 10 grosses industries qui peuvent employer 30.000 jeunes effets induits compris».
Otric N.
Instituée en 1981 par l’assemblée générale des nations unies, la journée mondiale de la paix se célèbre tout les 21 septembre de chaque année avec pour objectif majeur,le renforcement des idéaux de la paix.
Pour cette 37ème,l’événement est placé sous le thème : ” Le droit à la paix 70 ans après l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’Homme “.
C’est donc une occasion de plus pour le monde entier en général et le Cameroun en particulier non seulement de faire un état des lieux relatif à la paix qui est considérablement menacé au Cameroun vue la crise socio-politique qui perdure depuis plusieurs années déjà dans les régions anglophones du pays, des dérives verbales observée dans les forums à travers les réseaux sociaux mais d’avantage de faire appel à l’intelligence des candidats pour la présidentielle d’octobre prochain dont la campagne officielle début demain pour un discours beaucoup plus mesuré.
Du sang neuf pour les structures sanitaires camerounaises. Les deux hôpitaux de référence de Douala et de Yaoundé, les hôpitaux gynéco-obstétriques et pédiatriques des mêmes villes, le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (Chracerh), le Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du Vih-Sida (Circb), le Centre Pasteur du Cameroun (CPC), le Centre national d’approvisionnement en médicament et consommables médicaux essentiels (Cename), le Centre hospitalier et universitaire de Yaoundé (Chu) viennent d’être réorganisés.
Une dizaine de décrets du président de la République touchant tant à la forme qu’aux organes de gestion de ces structures ont été signés hier. S’agissant des structures de recherche que sont notamment le Chracerh et le Circb, elles enregistrent des changements notables, notamment dans leur statut parce qu’elles passent d’établissements publics administratifs de type particulier pour devenir des établissements publics à caractère hospitalier. Ce qui entraîne des modifications dans leurs organes de gestion. Jusque-là constitués de quatre structures, à savoir le comité de gestion, l’administrateur, le comité scientifique et le comité d’éthique pour le Chracerh et le comité de gestion, la direction, le comité scientifique et celui d’éthique pour le Circb, ils sont désormais dotés d’organes classiques : un conseil d’administration et une direction générale.
S’agissant du Centre Pasteur du Cameroun, il devient un établissement public à caractère hospitalier. Quant aux hôpitaux généraux de Douala et de Yaoundé, leur réorganisation intervient dans le cadre de la remise à niveau du plateau technique de ces structures hospitalières de référence. Une opération qui rentre dans le cadre du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (Planut) décidé par le président de la République. Ceci au même titre que le Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Yaoundé.
La Centrale nationale d’approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels (Cename) quant à elle devient un établissement public à caractère technique qui continuera d’assurer la mise en œuvre de la politique pharmaceutique nationale en matière d’approvisionnement en médicaments et dispositifs médicaux essentiels.
par Camer.be