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Mfoungo

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Les arrondissements de Bamenda 2e et 3e dans la région du Nord-Ouest sont devenus déserts.Bamenda 2e et 3e ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Les activités commerciales là-bas sont à l’arrêt. La vie devient de plus en plus morose. Tout est au ralenti. Ces derniers jours le nombre de déplacés s’est accru. Les habitants ont entrepris d’abandonner leurs habitations soit pour trouver refuge dans le quartier administratif, soit pour aller s’installer dans une autre région du Cameroun en paix. Les agences de voyage prises d’assaut ne parviennent plus à satisfaire la demande. Tout le contraire de Bamenda 1er où les activités commerciales semblent se dérouler encore normalement. «Nous avons constaté une hausse dans la collecte des impôts», a déclaré Mme le Maire Caroline Bi Bongwa. Il n’y a qu’à partir de 18 heures que tout devient calme à Bamenda 1er. Etant donné que c’est l’heure à laquelle le couvre-feu décrété par Adolphe Lele Lafrique gouverneur du Nord-Ouest débute. La conséquence de la situation existante dans les arrondissements de Bamenda 2e et 3e est que le logement est difficile à trouver dans le chef-lieu de la région du Nord-Ouest. «Il faut passer des mois et se faire aider par des gens pour avoir un endroit où on peut loger», rapporte un fonctionnaire qui par crainte préfère garder l’anonymat. Ce dernier fait partie des personnes qui ont fui la localité de Chobu. «C’est la 9e année que je passe à Bamenda et le loyer a toujours abordable. Mais depuis quelques mois, pour un studio, il faut débourser au moins 35 000 FCFA au grand bonheur des bailleurs», ajoute-t-il. En fait il se passe que les populations de Bamenda en général et des deux arrondissements suscités, craignent une escalade de violences sans précédent dans les prochains jours. Cette crainte naît des menaces que les sécessionnistes ont pris soin de répandre dans toute la contrée. Ils annoncent des «mouvements de libération» entre le 20 septembre et le 12 octobre 2018. Adolphe Lele Lafrique sans toutefois préciser comment le gouvernement va procéder pour contrecarrer les plans de l’ennemi, a indiqué que les menaces des sécessionnistes ne vont pas prospérer. Le patron de la région du Nord-Ouest a invité les populations à ne pas céder à la panique, à vaquer à leurs occupations et à rester calmes. Cependant tout le monde n’entend pas suivre ces recommandations de l’autorité administrative. Au vu des violences enregistrées ces derniers jours dans la région. Des combats intensifs enregistrés entre les sécessionnistes et l’armée, l’une de nos sources révèle que près de 60 assaillants ont été laissés sur le carreau côté extrémiste. Du côté de l’armée les pertes sont minimes. Loin d’être découragés les éléments de la république imaginaire d’Ambazonie ont saisi les réseaux sociaux pour véhiculer des messages de menaces aux populations et à l’administration. Ils ont sommé les habitants du Nord-Ouest, les autorités administratives et les forces de défense et de sécurité de quitter la région. Notre source rapporte que ces derniers ont même rebaptisé ladite région «Amba Land».Liliane N.

Le ministre de l’administration territoriale a publié lee mardi 18 septembre 2018, un communiqué pour informer les neuf candidats «qu’une dotation a été mise à disposition au titre du financement public de la campagne électorale».

Le ministre Paul Atanga Nji «invite par conséquent lesdits candidats ou leur représentant dûment mandaté à bien vouloir se présenter à la direction des affaires politiques porte 317 demain mercredi 19 septembre 2018 à 12h, pour décharger les montants y afférents». Et précise sans annoncer de montant que «la première tranche dudit financement, sera servi aux candidats sur une base égalitaire. La seconde tranche sera repartie après la proclamation des résultats selon les dispositions légales».

Ce que prévoit la loi

Le Code électoral en son article 284, souligne que l’État participe au financement des campagnes électorales et référendaires. Il s’agit de la prise en charge de certaines dépenses des partis politiques ou des candidats. La première tranche servie, après la publication des listes de candidats. Et la seconde, après la proclamation des résultats. Puis, s’en suit la distribution aux partis proportionnellement au nombre de sièges obtenus. En effet, la loi de finances de l’année de l’organisation de la consultation électorale ou référendaire, explique aussi la participation de l’État aux dépenses.

En son chapitre 3 article 286, il est mentionné que «la deuxième tranche est, après la proclamation des résultats, servie prépositionnellement aux résultats obtenus, aux candidats ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés». Le même article fait savoir que tout candidat qui se désiste avant le scrutin, ou qui ne participe pas effectivement à la campagne électorale est tenu de reverser au Trésor public la totalité de la somme reçue au titre de la première tranche.

Des budget faramineux 

En attendant la publication par les différents candidats du coût de leur campagne, rappelons la campagne présidentielle coûte très chère. Où trouver l’argent pour confectionner les gadgets de campagne dont raffolent les populations, payer, transporter et nourrir les scrutateurs qui veilleront sur la régularité des votes et la sincérité des résultats ? Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) au pouvoir, détient sans doute le plus gros budget de cette campagne. Les montants sont tenus secrets par le trésorier Gilbert Tsimi Evouna, par ailleurs délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé. Mais la presse camerounaise présume qu’ils se chiffrent en milliards, au regard de la puissance financière des membres du comité central du parti.

En 2011, la RDPC aurait dépensé près de 3 milliards pour sa campagne (Communication, affichage, gadgets, etc.). Quant au Social democratic front (SDF) de John Fru Ndi, l’autre poids lourd de la présidentielle, il avait tablé sur un budget de 2 milliards de FCFA. Mais le parti du chairman a dû revoir ses prévisions de dépenses à la baisse. Selon son vice-président de l’époque, Josuah Osih, il a été ramené à 600 millions. La raison étant qu’«aucune grande entreprise ne se risque à financer notre campagne, ils ont trop peur d’avoir des problèmes avec les impôts en représailles», avait-il dit.

Par ordre d’importance, le troisième budget était celui du Cameroon’s People Party (CPP) de Kah Walla, qui avait investi 300 millions dans la campagne. Outre ses fonds propres, la femme d’affaires a bénéficié du soutien de fortune de la diaspora camerounaise installée aux États-Unis, notamment, où elle a effectué dernier une tournée d’appel de fonds.

Parmi les 23 candidats retenus, certains ont dû attendre l’encaissement du chèque de 30 millions de FCFA de fonds de campagne promis par l’État pour se déployer sur le terrain. Mais le trésor public n’a déboursé l’argent qu’après le début de la campagne. Pis, il n’a payé que la moitié de la somme prévue par la loi. Le solde ne sera disponible qu’après le scrutin.

Selon l’expert financier Pierre Alaka Alaka, une élection présidentielle coûte très cher au contribuable. «Je n’ai pas les données exactes me permettant de faire des simulations. Toutefois , si on se fie à l’observation, depuis l’inscription dans les listes électorales jusqu’aux résultats par le conseil constitutionnel, en passant par les différents coûts liés à l’organisation matérielle des élections et le remboursement des cautions et autres frais des candidats ayant obtenu 10% des suffrages, il faut aller chercher dans les 6 milliards de FCFA au moins. 6 milliards de FCFA suffisent pour créer 10 grosses industries qui peuvent employer 30.000 jeunes effets induits compris».

Otric N.

La 52 ème édition de la journée internationale de l’alphabétisation, célèbrée ce 18 septembre, a permis de réfléchir sur les voies et moyens à mettre sur pied afin de sortir le Cameroun des différentes crises qu’il traverse.Pendant longtemps, on avait rarement considéré l’alphabétisation comme un outil important, et même primordial de la croissance, du développement saint chez de jeunes enfants. Le taux actuel des problèmes de lecture, chez les enfants scolarisés ou non a atteint des proportions inquiétantes. La crise socio politique, économique et sécuritaire, que traverse le Cameroun depuis un peu plus de deux ans aujourd’hui s’apparente à la crise de l’ignorance, donc de l’analphabetisme. Certains observateurs pensent que la recrudescence des actes barbares, meurtriers et défiant toute logique, a ainsi trouvé un début d’explication. Les échanges avec quelques experts, membres de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture qui ont préféré garder l’anonymat, donnent à penser que ce sont des personnes analphabètes, vivant dans la pauvreté, qui ont constitué des terreaux fertiles de terrorisme et de violence extrême, instrumentalisés par des forces obscures. Des jeunes, dont l’éducation a parfois été insuffisante dans l’enfance, et qui n’ont pas bénéficié des campagnes d’alphabétisation de masse, ont ainsi perdu le sens des valeurs morales, républicaines. Les programmes et le matériel d’alphabétisation étaient ils adéquats? adaptés à la langue des apprenants? Très tard pour le comprendre. Aujourd’hui, ils ont choisi de priver les enfants des services sociaux de base, donc de l’éducation. Ces jeunes, qui voient leur avenir hypothéqué, viennent gonfler les rangs de ces six millions d’analphabètes que l’on retrouve à travers le monde. Alphabétisation et Développement des Compétences C’est le thème de célébration choisi cette année. L’alphabétisation, va de pair avec le développement. Instituée en novembre 1965, cette journée permet à chaque gouvernement, de passer au crible fin, les réalisations qui ont été faites dans le domaine de l’alphabétisation. Elle est l’occasion idoine de faire le point sur les défis qui restent à relever, parce qu’il est impossible d’assurer un développement quelconque, sans alphabétisation. Les chiffres avancés par l’UNESCO sont effrayants. 250 millions d’individus dans le monde au moins, ne peuvent acquérir les compétences de base; qu’ils aient, ou non été scolarisés. Au Cameroun, un jeune sur quatre est incapable de lire, d’écrire, de compter. Or, à travers l’alphabétisation, les populations peuvent changer de vie, car, elles sont parties prenantes de l’essor à impulser dans leurs communautés respectives. Ce sont des adultes à même de relever les défis du développement durable, de la paix, de la démocratie, laissant ainsi à leurs enfants, une société solide, sûre et solidaire. Ce sont des adultes conscients de leurs droits, à l’abrite de la misère, tant physique qu’intellectuelle, dotés de compétences concrètes, qui leur permettent également d’occuper des emplois décents. Au Cameroun, comme partout ailleurs, le politique travaille, aux côtés des partenaires internationaux et autres acteurs de la société civile, à implémenter le développement. Cela intègre: L’Accès au Savoir et au Savoir Faire La Santé et la Qualité de vie La Participation et l’Engagement L’Équité et la Solidarité Sociale Le Partenariat et la Coopération inter gouvernementale L’Efficacité Économique La Subsidiarité La Protection de l’Environnement. La Réduction de la mortalité infantile…Nicole Ricci Minyem

Instituée en 1981 par l’assemblée générale des nations unies, la journée mondiale de la paix se célèbre tout les 21 septembre de chaque année avec pour objectif majeur,le renforcement des idéaux de la paix.

Pour cette 37ème,l’événement est placé sous le thème : ” Le droit à la paix 70 ans après l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’Homme “.

C’est donc une occasion de plus pour le monde entier en général et le Cameroun en particulier non seulement de faire un état des lieux relatif à la paix qui est considérablement menacé au Cameroun vue la crise socio-politique qui perdure depuis plusieurs années déjà dans les régions anglophones du pays, des dérives verbales observée dans les forums à travers les réseaux sociaux mais d’avantage de faire appel à l’intelligence des candidats pour la présidentielle d’octobre prochain dont la campagne officielle début demain pour un discours beaucoup plus mesuré.

C’est la conséquence directe de la dernière contreperformance face aux Comores. Le 8 septembre dernier, les Lions Indomptables ont été contraints au match nul (1-1) face aux Cœlacanthes des Comores modestes 149è au classement FIFA. Du coup, le pays des quintuples champions d’Afrique recule de trois rangs. Désormais 50è mondial et 6 meilleure nation d’Afrique. Le Cameroun peut améliorer sa position dans les prochains jours à l’occasion de la prochaine rencontre face au Malawi les 12 et 16 octobre, respectivement à Yaoundé et Blantyre dans le cadre des 3 et 4 journées des éliminatoires de la CAN 2019. En attendant, la hiérarchie du continent reste composée de la Tunisie (23è), le Sénégal (25è), le Congo (40è), le Maroc (45è) et le Nigeria (48è).
Les habitants de la région de l’Ouest Cameroun peuvent à nouveau sourire. Lundi 17 septembre 2018, deux stations de traitements d’eau potable ont été inaugurées dans les localités de Penka Michel (Menoua) et de Banka (Haut Nkam).BafoussamMis en service par le ministre des eaux et de l’énergie Gaston Eloundou Essomba, le premier ouvrage est une extension de la station de traitement d’eau potable de la Métché. Les travaux à hauteur de 41 545 210 040 Fcfa hors taxe (quarante un milliards cinq cent quarante-cinq millions deux cent dix mille quarante) ont consisté en : la construction de la station de pompage de Bafoussam bas de 10.000m3/jour ; l’extension de la station de pompage de Bafoussam moyen de 8900m3/jour ; la construction d’un château d’eau à Bafoussam haut de 1500 m3. Ces travaux ont également permis l’extension de la station de pompage de Bandjoun de 5100m3/jour ; la construction d’un réservoir à Bandjoun de 300 m3 ; d’une station de pompage de 1000m3/jour et d’un château d’eau de 300 m3 à Bayangam. L'information claire et nette. Baham a désormais un château d’eau de 500m3 contre 300m3 à Batie ainsi qu’à Bangou. Ces ouvrages ont également permis l’extension du réseau primaire, secondaire et tertiaire de 393.900 ml. La station d’eau de traitement d’eau potable consistera à : « recueillir l’eau de la Métché, de la traiter afin de rendre propre à la consommation. Les populations de Bafoussam et de ses environs sont donc sures de consommer une eau de bonne qualité. De même, une canalisation d’une longueur totale de 400km assure la conduite de l’eau vers les villes environnantes et la distribution dans les ménages », a expliqué le ministre Gaston Eloundou Essomba. Le portail de la diaspora camerounaise en Belgique. Le projet cible une population de 700.000 habitants à l’horizon 2030. « C’est un investissement de plus d’une quarantaine de milliards qui a permis de réhabiliter cette station de traitement et de pompage d’eau potable. On a procédé à son extension pour porter sa capacité de 17000m3 d’eau par jour à 27000m3 d’eau par jour. Je demande qu’on en fasse bon usage et que le fleuve soit mieux entretenu pour éviter tout risque de contamination », a déclaré le ministre des eaux et de l’énergie. Par ailleurs, ces ouvrages ont été financés par Eximback de Chine et l’Etat du Cameroun. Cependant, Jean Pierre Tsiaze Fozang, maire de Penka Michel a émis le voeu de voir pareilles initiatives se développer dans sa localité. Car, s’il existe désormais de l’eau dans les localités environnantes de Bafoussam, le précieux liquide manque encore à Penka Michel.BankaPar la même occasion, une deuxième station d’épurement d’eau a été inaugurée dans la localité de Banka. Financée par le gouvernement du Cameroun et la banque Africaine de Développement (Bad), ces travaux s’inscrivent dans le cadre du projet « d’alimentation en eau potable et d’assainissement en milieu semi urbain ». Ils ont permis la construction d’une adduction d’eau potable (Aepcamer.be) dans l’arrondissement de Bana d’un montant d’environ 1 070 891 616 hors taxe (un milliard soixante-dix millions huit cent quatre-vingt mille cent seize) ; et d’une autre devant desservir les populations des arrondissements de Bafang et de Banka d’un coût de 1 551 451 000 Fcfa hors taxe (un milliard cinq cent cinquante un millions quatre cent cinquante et un mille). Les stations de traitement d’eau potable de Chisingo et Koegli apporteront un supplément de 2000 m3 par jour de production et permettront de couvrir les besoins en eau potable de 60.000 habitants. L’objectif à terme étant d’atteindre un taux de desserte de 85% à l’horizon 2015 au moins. Le ministre des eaux et de l’énergie Gaston Eloundou Essomba compte sur les habitants de ces localités pour en faire un bon usage
Le président du Conseil national de la communication (CNC) du Cameroun, Peter Essoka, a été condamné jeudi à 6 mois de prison avec sursis pendant 3 ans pour «abus de fonction» par le tribunal de 1ère instance de Yaoundé, la capitale du pays.Le tribunal, tenant compte de l’âge avancé (75 ans) de M. Essoka, a néanmoins invoqué la mansuétude à son égard, d’où il ne devrait pas être envoyé derrière les barreaux. M. Essoka devra malgré tout s’acquitter de 50.000 FCFA d’amende à la justice, de 24.500 FCFA de dépens, 10 millions FCFA de dommages et intérêts pour le préjudice moral causé au demandeur et à ses collaborateurs, que sont le président-directeur général du groupe L’Anecdote, Jean Pierre Amougou Belinga et trois de ses journalistes. Le président du CNC était poursuivi pour avoir, en décembre 2017, prononcé la suspension, pour deux mois «de toute fonction de directeur de publication», le promoteur de médias, et pour un mois des journalistes exerçant à Vision 4, convaincus de «dérives langagières qui ne participent pas de la liberté d’informer du journaliste», ainsi qu’une émission de cette chaîne de télévision pour la même période. En fin août dernier, Peter Essoka, déjà poursuivi par le même adversaire, était condamné par le tribunal de 1ère instance de Ngoumou, situé à une trentaine de kilomètres de Yaoundé, à 6 mois de prison avec sursis pendant 3 ans pour «diffamation par voie de média». Pour les faits, et au titre du préjudice moral, il doit également verser 15 millions FCFA de dommages et intérêts à son adversaire, le groupe de presse L’Anecdote, 785.000 FCFA de réparation à la chaîne Vision 4 et 2 millions FCFA de frais de justice. Avec APA

Du sang neuf pour les structures sanitaires camerounaises. Les deux hôpitaux de référence de Douala et de Yaoundé, les hôpitaux gynéco-obstétriques et pédiatriques des mêmes villes, le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (Chracerh), le Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du Vih-Sida (Circb), le Centre Pasteur du Cameroun (CPC), le Centre national d’approvisionnement en médicament et consommables médicaux essentiels (Cename), le Centre hospitalier et universitaire de Yaoundé (Chu) viennent d’être réorganisés.

Une dizaine de décrets du président de la République touchant tant à la forme qu’aux organes de gestion de ces structures ont été signés hier. S’agissant des structures de recherche que sont notamment le Chracerh et le Circb, elles enregistrent des changements notables, notamment dans leur statut parce qu’elles passent d’établissements publics administratifs de type particulier pour devenir des établissements publics à caractère hospitalier. Ce qui entraîne des modifications dans leurs organes de gestion. Jusque-là constitués de quatre structures, à savoir le comité de gestion, l’administrateur, le comité scientifique et le comité d’éthique pour le Chracerh et le comité de gestion, la direction, le comité scientifique et celui d’éthique pour le Circb, ils sont désormais dotés d’organes classiques : un conseil d’administration et une direction générale.

S’agissant du Centre Pasteur du Cameroun, il devient un établissement public à caractère hospitalier. Quant aux hôpitaux généraux de Douala et de Yaoundé, leur réorganisation intervient dans le cadre de la remise à niveau du plateau technique de ces structures hospitalières de référence. Une opération qui rentre dans le cadre du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance (Planut) décidé par le président de la République. Ceci au même titre que le Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Yaoundé.

La Centrale nationale d’approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels (Cename) quant à elle devient un établissement public à caractère technique qui continuera d’assurer la mise en œuvre de la politique pharmaceutique nationale en matière d’approvisionnement en médicaments et dispositifs médicaux essentiels.

par Camer.be

vendredi, 21 septembre 2018 17:11

Ebolowa a déjà construit 1000 tracteurs !

Suite à des accords entre le Cameroun et l’Inde, le complexe agro­-industriel d’assemblage des tracteurs d’Ebolowa a produit jusqu’ici 996 tracteurs, dont 870 sont déjà en action. «On a des agriculteurs qui ont 200 à 300 hectares de maïs grâce à ces engins. Mais ceux-ci, aujourd’hui, rencontrent des difficultés pour la récolte» explique le directeur d'Ebolowa. L’autre problème auquel doivent faire face les agriculteurs est l’absence des pièces de rechange pour ces engins. Au ministère de l’Economie, l’on assure qu’un prestataire a été retenu pour couvrir l’ensemble du pays et subvenir à différents besoins. «Le projet en lui-même est en train de décongestionner Ebolowa pour le renvoyer dans les chef-lieux des régions, à travers la construction des pools d’engins qui seront équipés en matériel de génie civil, qui sont l’objet de la deuxième convention en cours d’instruction», indique Janvier Oum Oloma. Implantée sur environ dix hectares et spécialisé dans le montage des engins agricoles (tracteurs, moissonneuses, batteuses, égraineuses et motos-pompes), l’usine d’assemblage des machines agricoles d’Ebolowa est une promesse du Président Paul Biya faite à l’ouverture du comice agro-pastoral d’Ebolowa, en 2011.
vendredi, 21 septembre 2018 17:05

Des trafiquants d'ivoire condamnés !

Interpelés en mars 2017, des trafiquants de 160 cornes d'ivoire avaient interjeté appel après leur condamnation par le tribunal de grande instance de Bertoua. Zacharie Daouda et Aboubakar Ibrahim, ont écopé de 15 mois d’emprisonnement ferme. Ils  doivent par ailleurs payer une amende de près de 14 millions de F Cfa sous peine de passer cinq ans et plus en prison. Cette décision est plus sévère que celle prise en première instance. Ces trafiquants ont été interpellés par les agents de la douane en mars 2017, alors qu’ils étaient en possession de 160 défenses d'ivoire dissimulées dans deux voitures. Le Cameroun a déjà perdu plus de 60% de ses éléphants de forêt. En 2017, les tribunaux ont poursuivi plus de 100 personnes pour des infractions liées au braconnage. Les éco-gardes, les douaniers et la police ont saisi 424 pointes d'ivoire en 2017.






Sunday, 05 June 2022 11:01