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Mfoungo

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Le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) vient de produire une étude qui montre que la Cameroon Development Corporation (CDC) va mal.L’entreprise agro-industrielle publique qui exploite de vastes plantations d’hévéa et de bananes dans la région du Sud-Ouest du pays, est victime de la crise sécuritaire qui sévit dans sa zone d’implantation. Pour l’heure, la situation de la CDC fait état de ce que 12 sites sur 29 sont en arrêt total de production, certains sites étant devenus des camps de base pour des assaillants armés qui ont délogé les travailleurs. 10 sites ne sont plus que partiellement opérationnels en raison des interruptions sporadiques d’activités suite à des attaques de groupes armés, des interruptions de l’alimentation en énergie électrique ou à cause de l’inaccessibilité à certaines zones. 6124 emplois sont déjà perdus (sites en arrêt de production) et 5805 autres relevant des sites partiellement opérationnels sont gravement menacés ; ce qui représente 71% de l’effectif total employé par la société. Sept sites seulement, dont deux usines (Tiko et Idenau) et cinq plantations (Debundscha, Missellele, Ndongo, Mondoni et Moquo), sont encore entièrement opérationnels. Sur un plan financier, les pertes de la CDC sont immenses. La société est confrontée à des enlèvements et des exactions sur ses employés, des assassinats de travailleurs et de membres de leurs familles. D’importantes quantités d’huile de palme ont été abandonnées dans les réservoirs dans l’impossibilité de les acheminer vers les usines en raison de l’insécurité sur les routes. Le Gicam révèle que les plantations ne sont plus entretenues ni traitées, laissant libre cours à la propagation des parasites et autres maladies faute de traitements phytosanitaires. « La CDC risque la rupture de contrats d’achat conclus avec des partenaires internationaux au regard de son incapacité actuelle à honorer ses engagements.», peut-on lire dans le rapport. « A date et en supposant un retour rapide vers le calme et la sécurité, indique le Gicam, la CDC aura besoin d’une injection de fonds de l’ordre de 15 milliards FCFA pour financer un éventuel plan de relance.» Les 15 milliards serviront notamment à payer des factures de fournisseurs afin de rétablir la confiance et reprendre les livraisons de matières premières / pièces de rechange nécessaires à la production. Sans oublier de remplacer les équipements de production détruits et réhabiliter les plantations afin d’amortir la dette sociale de l’entreprise.
Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) à la présidentielle du 7 Octobre a dévoilé ce lundi à Yaoundé les formations politiques qui se joignent à sa coalition.La coalition populaire autour du président MAURICE KAMTO est composée de: A-coalition avec les partis politiques: •La ligue démocrate, du président Fabien Nvondo, •Le MPCN de Paul Éric Kingue, •Le front de solidarité nationale du président Pami, •La dynamique du président Albert Dzogang, •Le rassemblement démocratique pour la défense de la république du président Yapolé Dieudonné, •Le parti libéral démocrate de monsieur Yapoué Jean Robert, B-La base de certains partis politiques •l’UPC Ouest, •L’UPC Littoral, •La base du PADDEC •une bonne représentation du SDF conduite par Célestin Djamen, •Une fraction de l’AFP conduite le conseiller municipal Jean Claude Fezeu. Des personnalités de la société civile à l’instar du célèbre combattant Blaise ESSAMA. On retient surtout la nomination de Paul Eric Kingué comme directeur de campagne de Maurice Kamto. L’ancien maire de Njombe-Penja, rendu célèbre par ses ennuis judiciaires entre 2008 et 2015, est certainement une voix qui portera pour le candidat du MRC.Ex militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), l’ancien prisonnier incarne la rupture dans un environnement marqué par l’hyper-domination d’un régime RDPC à l’image écornée par la mal-gouvernance, mais qui parvient à neutraliser toute force de l’opposition jusqu’ici. Lui qui a marqué les esprits par sa volonté, et sa tentative de combattre la délinquance fiscale des entreprises françaises installées dans son territoire de commandement. A sa sortie de prison, Paul Eric Kingue devenu populaire au-delà du Moungo, a annoncé son intention de briguer la magistrature suprême du Cameroun, après avoir lancé son propre parti politique, le Mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau (MPCN). Avant de ne pas s’engager à la dernière minute. Il conduira plutôt la campagne d’un ancien collaborateur du régime du Renouveau comme lui, Maurice Kamto.
mardi, 18 septembre 2018 12:43

Une journée sans voiture prévu à Douala

Baptisée «rue pour tous», ce projet porté par l’initiative Mobilise Your City, qui elle-même est une création de la COP 21 en 2015 à Paris, vise à promouvoir entre autre, une mobilité douce, à intégrer les modes innovants dans la planification des transports urbains, à sensibiliser la gouvernance des mobilités, etc.
La journée sans voiture ou «la rue pour tous» est une idée partie du constat selon lequel Douala est la ville la plus dynamique de la sous-région. En plus d’abriter le principal port d’Afrique Central, en concentrant 95% du trafic portuaire du pays, soit 11 millions de tonnes et le principal aéroport avec 500.000 passagers et 50.000 tonnes de fret par an. La ville connait une constante croissance démographique. «La route pour tous» va se dérouler sur le boulevard Ahmadou Ahidjo, partant du carrefour ancien Dalip au carrefour Pharmacie du Centre. Pendant cette journée, apprend-on, les populations seront sensibilisées sur les bases du Code de la route et sur l’importance des visites techniques. Le plan de mobilité soutenable (PMUS) sera aussi présenté. Il est également prévu des activités sportives, artistiques, etc. D’après Le Quotidien de l’Economie du lundi 17 septembre 2018, l’organisation des journées sans voitures est un puissant outil de sensibilisation et de préfiguration d’une ville libérée de la voiture qui permet au citadin de se réapproprier l’espace public. Le journal qui cite le plan de déplacements urbains et les transports, la ville de Douala aura environ 6 millions d’habitants en 2035 et va s’étendre sur une superficie urbanisée de 30.000 ha en 2025. Pour rappel, l’initiative «Mobilise YourCity» est une initiative globale pour le climat, qui promeut la planification intégrée de la mobilité urbaine. Celle-ci envisage d’accompagner d’ici 2020, une transformation profonde dans l’organisation des déplacements sur la base d’une politique nationale de transport urbain. L’initiative envisage d’engager d’ici 2050, les villes à réduire les émissions du transport urbain d’au moins 50%.
Tout est parti d’un bus de transport interurbain de type Coaster, en provenance de Bafoussam pour Douala, qui a terminé sa course dans un ravin, au lieu-dit “carrefour CEN” à Nkongsamba.Selon les témoignages recueillis sur les lieux du drame, le chauffeur présentait des signes de fatigue et était en état d’ébriété très avancé. Un état qui lui aurait fait perdre le contrôle du véhicule selon les riverains ayant assisté à ce grave accident. Les blessés ont été conduits dans des formations hospitalières de la ville de Nkongsamba par les sapeurs-pompiers, avec l’aide des forces de l’ordre et de la population. Actuellement, seul le conducteur reste encore prisonnier de l’engin, et les sapeurs-pompiers sont à l’œuvre pour le sauver. Plus d'informations dans le courant de la journée
La Fédération camerounaise de cyclisme a confirmé la tenue du Grand Prix cycliste international Chantal Biya, édition 2018 du 26 au 30 septembre prochain. 10 équipes dont 3 du pays hôte sont attendues à a cet événement qui sera à sa 18è édition.5 étapes ont au menu de la course dont un en circuit fermé. Il s’agit de la 1ère étape qui aura lieu dans Douala (92 km). Le plus long parcours sera connu lors de la 5è étape entre Sangmelima et Yaoundé, 170 km. Les équipes attendues viennent de Belgique (Flanders region team), pays-bas (Global Cycling), Slovaquie (Dukla Banska) et d’Angleterre (Velo schils Interbike). Si le Cameroun alignera 3 équipes, 3 autres élection africaines seront également de la partie à savoir le Burkina faso, la Côte d’Ivoire et le Rwanda. Parmi les récompenses, les maillots du 1er au classement général, de meilleur grimpeur, de meilleur jeune, meilleur camerounais, de vainqueur de chaque étape et du 1er au classement général par points. Pour une dotation totale de 7 670 000 fcfa.ProgrammeEtape 1: Douala – Douala, 92 km Etape 2: Yaounde-Nanga-Eboko, 152 km Etape 3: Yaounde – Ebolowa, 151 km Etape 4: Samgmelima – Meyomessala, 134 km Etape 5: Sangmelima – Yaounde, 170 km
Le candidat à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 investi par le parti politique Univers avait déclaré le 18 août 2018, avoir besoin de 200 millions de Fcfa pour conduire sa campagne électorale.Le déplacement de Cabral Libii Ngue à l’étranger porte déjà ses fruits. Parti du Cameroun il y a de cela quelques semaines pour rencontrer les camerounais de la diaspora, il a commencé son périple en Europe. Là-bas il a tenu des réunions en Italie, en Suisse, en Allemagne et en France. Et de ces différentes assises, il a récolté la somme de de 20 239 500 FCFA. Jouant sur la carte de la transparence, l’équipe de Cabral a rendu public l’exact montant des contributions. Les camerounais de Suisse ont donné 3 602 500 Fcfa. Ceux d’Allemagne ont mobilisé 3 930 000 F. Les concitoyens de l’Italie ont donné 786 000 Fcfa et ceux de la France lui ont remis 11 921 000 Fcfa. Rappelons que c’est au Cameroun que Cabral Libii a annoncé lors d’une conférence de presse, qu’il avait besoin de la somme de 200 millions de Fcfa pour sa campagne électorale. «Je lance un nouvel appel à contribution à tous les compatriotes. Nous devons lever 200 millions de FCFA pour financer notre campagne donc, j’invite les uns et les autres à mettre la main à la poche pour nous permettre de vivre notre rêve d’alternance jusqu’ au bout », déclarait-il le 18 août 2018. Le candidat du parti politique Univers du Pr Nkou Mvondo espère réaliser un second exploit après le premier lors de la période relative à la constitution des dossiers de candidature pour la Présidentielle 2018. Après avoir lancé une opération de collecte de 30 millions de Fcfa, somme exigée dans le dossier de candidature, les camerounais avaient favorablement répondu à sa demande. La somme voulue cette fois-ci n’étant pas encore atteinte, le plus jeune des candidats avec 38  années d’âge a décidé de continuer sa tournée aux Etats-Unis, alors que la campagne électorale va officiellement débuter le 22 septembre 2018.
Les tractations sont actuellement en cours. Si elles sont concluantes, les fonctionnaires devraient voir leurs salaires revalorisés pour la troisième fois en dix ans.
Le gouvernement camerounais négocie actuellement avec la Banque Mondiale une possible revalorisation des salaires des fonctionnaires. Selon le Quotidien de l’Economie qui rapporte cette information dans son édition du lundi 17 septembre 2018, des échanges sont actuellement en cours entre les deux parties dans ce sens. D’après le journal, c’est le gouvernement par la voie du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Monfopra) qui s’est dirigé en premier vers la Banque mondiale à travers une correspondance datée du 7 août 2018. La réaction de la Banque mondiale du 13 septembre 2018 donne quelques pistes de compréhension de ce qui ce qui se mijote au sein de l’appareil administratif. En effet, apprend-on, le jeudi 13 septembre dernier, la Banque mondiale a transmis au Minfopra «des commentaires sur des projets d’arrêtés fixant les modalités de création et de fonctionnement d’un comité interministériel chargé de la réforme du système de rémunération des agents publics». Il s’agirait en réalité de deux arrêtés envoyés à l’appréciation voire validation à la Banque mondiale par le gouvernement. Selon le journal, il s’agit pour le cameroun de revoir le contenu des deux arrêtés en les arrimant aux exigences budgétaires de l’appui financier de l’ordre de 112,83 milliards de FCFA obtenus de l’institution de Breton woods durant les congés de Noël 2017. Cette quote-part a permis au gouvernement de renflouer ses caisses en attendant le décaissement des 400 millions de dollars attendus dans le cadre du programme de facilité élargie de crédit du FMI sur la période 2017-2019. Rappelons que de 2018 à 2018, les fonctionnaires camerounais ont connu deux revalorisations de salaires. Le 7 mars 2018, l’augmentation des revenus a été de l’ordre de 15% sur le salaire et de 20% dans le volet de l’indemnité de non-logement. Les agents publics ont connu une seconde augmentation de 5% de leurs revenus en juillet 2014. Le faisant le Cameroun a porté sa masse salariale à plus de 100 milliards de FCFA par mois.
LETTRE OUVERTE AUX MILITANTS DU RDPCMes chers compatriotes, Je suis Cabral LIBII, candidat à l’élection présidentielle du 07 Octobre 2018. Vous aurez certainement constaté qu’il n’est pas habituel pour un candidat de l’opposition de s’adresser à vous avant une élection présidentielle. C’est dire la conception que je me fais de l’élection présidentielle dans une république. Le candidat à l’élection présidentielle doit pouvoir parler, rassurer et convaincre tous les camerounais sans aucune distinction. Car la fonction présidentielle est au-dessus de toute posture partisane et le Président de la République est le Président de tous les camerounais. Ma candidature à cet effet, se veut rassembleuse, exclusive de toutes peurs de représailles ou de chasse aux sorcières. Notre appartenance commune à ce pays doit dépasser nos clivages partisans. J’ai d’ailleurs de nombreux amis et proches qui militent dans votre parti et que je ne cesse d’exhorter à soutenir les nouveaux projet et vision que je porte pour le Cameroun. Élu, je travaillerai aussi avec vous comme avec chaque camerounais sur la base du mérite. Je sais qu’il y a parmi vous des personnes compétentes et dévouées pour la patrie. Ma candidature incarne le message d’une alternance apaisée et voulue par la majorité des camerounais, exempte de toute stigmatisation ou de relents de rancune ou de revanche. C’est d’ailleurs dans ce sens que j’ai toujours dit que la république accordera une attention toute particulière au Président de la République Paul BIYA et à sa famille. Il en sera de même pour la mémoire et la famille de feu le Président Amadou AHIDJO dont je rétablirai aux lendemains de mon élection la dignité et l’honneur en faisant rentrer sa dépouille avec en prime, l’organisation des obsèques officielles. J’envisage d’ailleurs, au-delà de la loi de l’amnistie de 1991 qui avait effacé la condamnation à la peine de mort prononcée par contumace contre lui, réviser ce procès afin d’effacer les faits matériels et leurs conséquences civiles. En Afrique, on ne juge pas son père. Amadou Ahidjo reste et demeure le père de la nation camerounaise comme le sont Nkwame NKRUMAH pour le Ghana, Jomo KENYATTA pour le Kenya, Houphouet BOIGNY pour la Côte d’Ivoire qui reposent dignement dans leurs pays. Je me rendrai d’ailleurs à Dakar pour m’engager et annoncer solennellement cette décision du retour de sa dépouille au Cameroun. Dans la même veine, je lancerai la construction dès janvier 2019 d’un cimetière national où reposeront les dépouilles de tous les héros de la lutte d’indépendance. De même, sera construit un mémorial national des héros de l’indépendance, des plus célèbres, aux plus anonymes. Ce lieu de mémoire, sera un espace de ressourcement pour la postérité et un ferment de réconciliation nationale. Chers compatriotes, Mon message d’ouverture m’impose néanmoins de vous prévenir sur certains agissements des leaders de votre parti afin que, vous fassiez le 07 octobre 2018, un choix uniquement motivé par l’intérêt supérieur de notre pays. En effet, il y a quelques jours, plus précisément, le lundi 10 septembre 2018, je suis tombé sur un post rédigé par un président de sous-section du RDPC en ces termes : « Fils et filles du Dja et Lobo, vous êtes tous invités dans vos chefferies pour faire l’État de vos doléances à court, moyen et à long termes, elles doivent être transmises au Ministre MOTAZE par les chefs de groupement et cantons ainsi que des leaders politiques des sections et mairies avant le lancement de la campagne le 24 septembre prochain. Facebook peut même servir de relais pour certains. Saisissez cette occasion idoine pour poser tous vos problèmes. » Source Z. Z. Bertin. Quelques temps auparavant fuitera de manière propagandiste et volontaire sur les réseaux sociaux une copie de la lettre n°7207/MINTP /DGET du 30 juillet 2018 de Monsieur le Ministre des travaux publics NGANOU DJOUMESSI adressée au maire de La commune de Meyomessala en ces termes : « Objet : Aménagement Monsieur le Maire , J’ai l ‘honneur de vous faire connaître qu’après exploitation des plans illustrant les tronçons de route identifiés lors de votre descente conjointe avec le Chargé de mission BILE BIDJANG Martin, le coût prévisionnel du bitumage des routes rurales dans les cantons NDU LIBI et YEVAM-YASSAMAN s’élève à 100 milliards de FCFA TTC (Travaux +contrôles) . Dès lors la possibilité de prendre en considération votre préoccupation en plusieurs phases est envisagée; la première phase pourrait s’exécuter dans le cadre des marchés de l ‘entreprise ARAB CONTRACTORS.. Quant aux phases suivantes, elles pourront s’exécuter dans le cadre d’un programme d’intervention prioritaire à définir de concert avec le Ministre, Directeur de cabinet civil à la présidence de la république… Veuillez agréér, Monsieur le Maire , l’assurance de ma profonde considération . » Vous aurez encore bien compris qu’il s’agit de ces nombreuses manœuvres de duperie sous fond de promesses fallacieuses qui sont toujours faites aux militants par ces cadres du RDPC à la veille de chaque élection. Ces deux cas dans le Dja et Lobo sont illustratifs des messages mensongers que vous allez suivre et écouter dans toutes les régions du pays. C’est en réalité l’expression d’un manque de considération, d’infantilisation et beaucoup de mépris envers la base militante. Les hauts cadres de votre parti vous considèrent tout simplement comme des voix utiles pour leur permettre d’obtenir de « bons résultats » dans leurs circonscriptions respectives afin d’espérer bénéficier de récompenses sous forme de promotions, nominations pour les fonctionnaires, les marchés et contrats pour ceux qui sont dans les affaires. A l’approche de chaque élection, ils vous promettent monts et merveilles et dès que l’élection est passée, ils vous oublient, s’éloignent de vous et se barricadent dans leurs somptueuses villas construites ou acquises pour l’essentiel au travers des pots de vins et autres détournements de deniers publics. Le développement du Cameroun, votre épanouissement et celui de vos familles et enfants n’ont jamais été leurs véritables préoccupations. Aujourd’hui, des informations concordantes nous font état de ce que le Président BIYA se rendra à l’Extrême- nord une fois de plus pour appeler les militants du Rdpc de cette région à le maintenir au pouvoir. Pourtant quand l’Extrême- nord pleurait ses enfants, quand la tristesse avait envahi au plus haut degré les populations suite aux attaques meurtrieres de Boko- Haram, il n’a jamais daigné aller les consoler. Dans quel pays au monde, un Président n’aurait pas effectué une visite pour assister son peuple devant un tel drame? Pire, il avait refusé de rendre hommage à nos jeunes soldats morts au front là-bas. Ses promesses de campagne sont pour ceux qui y croient en attendant une nouvelle élection pour en faire d’autres à l’exemple de celle qu’il fit à la jeunesse de votre parti au congrès du RDPC de 2011 à Yaoundé : «Nous devons redonner l’espoir à nos jeunes, c’est pourquoi, tant dans le processus de rénovation de notre parti que dans la gestion des charges publiques, nous encouragerons plus encore le rajeunissement des appareils dirigeants. Faire une place significative à la jeunesse, c’est la préparer à prendre la relève, notre relève » Où est ce renouvellement d’hommes et de la classe dirigeante promise à la jeunesse? Il est toujours avec les mêmes. Une caste de personnes qui se connaissent, se fréquentent, se partagent les prébendes et ne pensent qu’à leur ventre et à leur progéniture. Je sais que vous avez toujours cru que le président BIYA renouvellerait les hommes et les méthodes de travail, mais à chaque fois vous êtes déçus. Il est donc temps chers compatriotes de comprendre une fois pour toute, que le Président BIYA ne changera pas sa gouvernance. La désignation récente des chefs de délégation de campagne et de leurs membres pour cette élection présidentielle est un exemple patent du refus de renouvellement de la classe dirigeante de votre parti et par ricochet de notre pays, et ce, et toujours au profit de ces personnes qui ont mis notre pays à genoux. Un militant du RDPC bien connu s’est exclamé au moment de sortie de ces listes dans les réseaux sociaux : « Décidément le Président ne veut vraiment rien changer. Ce sont les mêmes noms tout le temps et le pays ne fait que s’enfoncer». Chers compatriotes, La question qui vous est dès lors posée et celle de savoir si vous pensez au fond de vous-mêmes que le Cameroun changera avec une nouvelle élection de Paul BIYA le 07 Octobre 2018 ? Seriez -vous prêts à sacrifier encore 07 années de votre vie et de vos enfants pour un homme qui gouverne à travers ces prédateurs de la fortune publique? Vous devez bien vous rendre à l’évidence que le Président BIYA n’est pas du tout impressionné par la base militante de votre parti. Voyez-vous comment, il a évité à solliciter vos suffrages internes au cours d’un congrès vote investiture, préférant passer subrepticement par un article de vos statuts d’ailleurs mal interprété au point où de nombreux juristes s’accordent à dire que faute de prorogation du Congrès à une date précise afin d’élire le président national du parti depuis 2016, son investiture en qualité de candidat du RDPC porte les germes d’une grossière irrégularité juridique. En droit quand on proroge on fixe une date. C’est seulement en cas de renvoi que l’indication de la date n’est pas obligatoire. On dira renvoyer à une date ultérieure et non prorogé à une date ultérieure ; Les textes du RDPC parlent de prorogation du congrès et non de renvoi. Chers compatriotes, Regardons les choses en face avec froideur : Le président BIYA est fatigué et il ne peut plus gouverner le Cameroun. Le pays est maintenant entre les mains des groupuscules d’intérêts qui s’entendent pour mieux se servir et non servir. La gouvernance au Cameroun est constituée autour des cartels qui gouvernent en lieu et place du Président de la République qui ne contrôle plus rien. Il n’est de secret pour personne qu’il y a des hauts cadres et fonctionnaires qui se revendiquent appartenir au clan de l’épouse du Président de la République, d’autres aux cercles de ses directeurs de cabinet civil ou des secrétaires généraux à la Présidence de la République, autant qu’ils se succèdent. Effectivement, les promotions aux fonctions administratives et institutionnelles reflètent très souvent les visages de ces groupes. Même les rapports des services qui sont censés informer le Président de la république de la situation du pays sont aussi cartélisés et obéissent à la commande que tel groupe voudrait bien y faire passer. Un Président de la République doit être un manager actif appelé à coordonner l’action de l’État. Quand on sait le nombre de parapheurs et de situations à régler par jour , à l’heure et à la minute, on ne peut que souhaiter un repos mérité à cet homme qui a fait son temps. 36 ans de pouvoir avec près d’une soixantaine d’années de haute administration, ça épuise. Les camerounais ont aimé et tout donné à cet homme, il est enfin temps qu’il reconnaisse que ce peuple ne veut que vivre en paix et se développer. Le retard est immense. Ne laissons plus notre pays être géré par procuration 07 ans de plus. Chers compatriotes, Une fois de plus, je vous invite donc à regarder l’intérêt du pays et non celui d’un homme. Même si après 36 ans d’un soutien indéfectible, il vous apparaîtra difficile de ne plus voter pour lui. Ce n’est plus lui que vous voterez, mais ces groupes obscurs qui gèrent le pays au détriment de l’intérêt général. Moi, Cabral LIBII, j’ai une ambition et un projet de société rénovateur pour tous les camerounais. Je n’appartiens à aucune caste ou groupes d’intérêts. Personne ne me tiendra. Je voudrais refonder notre pays afin de donner à chacun de nous le bien-être qu’il mérite, au vu des potentialités énormes que regorge notre pays. C’est pourquoi je promeus un pays qui protège ses citoyens et qui libère les énergies. Mon but, croyez-moi n’est pas d’obtenir une ascension sociale personnelle, mais d’apporter une nouvelle dynamique de développement. Ainsi, élu Président de la République, je vais dépoussiérer la fonction présidentielle de tous ses oripeaux de monarchie : dégraissage du trois quart des effectifs des personnels au service du Président de la République, réduction de 70% des dépenses de traitement du Président de la République, fin des longs cortèges, fin de l’achat de voitures rutilantes, par exemple le jour de la fête nationale en ma qualité de chef suprême des armées, je viendrais au défilé sur une voiture militaire, fin des paralysies et blocages permanents des routes lors de mes sorties, fin des fortes délégations de personnes qui m’accompagneront lors de mes déplacements à l’extérieur, fin de ce statut hyper privilégié et non officiel de première dame avec toutes les dépenses somptuaires vestimentaires, de personnels et dames de compagnies à son service : ma femme continuera à être cette femme travailleuse contribuant aux charges de notre famille comme elle l’a toujours su le faire comme toutes ses sœurs du Cameroun… Cabral LIBII s’engage à être un Président efficace, proche et à l’écoute de son peuple qu’il ne manquera pas de visiter très régulièrement. A cet effet, il sera procédé à la réfection des palais présidentiels dans toute la république où je passerai des semaines à travailler de façon tournante. Au cours de vos meetings de campagne, on vous parlera certainement d’expérience de votre candidat pour la comparer à la mienne. Nous devons bien avoir à l’esprit ces jeunes camerounais au moment de la naissance de l’État du Cameroun qui l’ont dirigé sans avoir une forte expérience administrative : André Marie Mbida et Amadou Ahidjo étaient devenus respectivement premier Ministre, Vice premier Ministre et premier Ministre, après avoir été l’un , l’autre agent du trésor, agent d’affaires, postier télégraphique même si AHIDJO occupa de façon très éphémère(9 mois environ) les fonctions de Vice -premier Ministre chargé de l’intérieur avant de devenir Chef de gouvernement et Chef d’État du Cameroun indépendant. Ces hommes très jeunes (Amadou Ahidjo était deux années moins âgé que moi), sans grande expérience administrative et sans formation universitaire, avaient pourtant su gérer l’épineuse question de l’indépendance et de la fondation d’un nouvel État dans une atmosphère de guerre civile. Le plus grand Président de l’histoire du Brésil et qui a fait passer ce pays, de pays à revenu intermédiaire à pays émergent reconnu et respecté dans le monde est un ancien ouvrier et simple syndicaliste : Monsieur IGNACIO LULA DA SYLVA. Ainsi être Président de la République ne veut pas dire être un ancien haut cadre. Le Président de la République est un leader comme ces chefs traditionnels souvent très jeunes qui accèdent souvent au pouvoir et qui gouvernent et gèrent leur territoire avec une équipe. Le Président de la république est un manager qui doit justifier d’un esprit de leadership et une vision dont il fixe les contours et le cap. Je ne suis pas seul. Je suis entouré de camerounais de tous bords, hommes et femmes, de tous âges compétents et hautement qualifiés dans leurs divers domaines d’expertise : hauts fonctionnaires de la République et des institutions internationales, hommes politiques ayant ou exerçant des mandats électifs, hauts et moyens cadres et agents du secteur public et privé, professions libérales, conseillers militaires et stratégiques , économistes, ingénieurs, universitaires, industriels, agriculteurs, artisans, hommes de culture et du social, des médias, diplomates, experts en questions de santé, éducation, développement, hommes d’affaires, entrepreneurs, Ministres de cultes etc. Je ne serai donc pas le Président de tout, mais le garant de la bonne exécution de la vision que je porte, de notre constitution et du fonctionnement des institutions de la république. Le parlement et la justice que je veux absolument indépendants joueront leurs rôles respectifs de contrôle parlementaire de l’action gouvernementale et de régulateur. C’est dire qu’au -delà de mes équipes, je serai aussi appuyé et contrôlé dans l’exercice de mes fonctions par le parlement et l’institution judiciaire. Je vous invite donc chers compatriotes du RDPC, à me faire confiance Je ne vous décevrais pas. Vive le Cameroun, Votre compatriote Cabral LIBII, Candidat à l’élection présidentielle du 07 Octobre 2018.
Les autorités demandent aux forces de défense et de sécurité d’intensifier les contrôles sur la circulation des biens et des personnes.Armes munitions et bombes ont été saisies aux mains des personnes quittant le nord-ouest anglophone vers les autres localités. Selon les autorités, certaines personnes quittant cette région vers les autres contrées du Cameroun ont été interceptées en possession d’armes à feux, de munitions et de bombes artisanales. Le gouverneur de la région, Adolphe Lele Lafrique au cours d’un point de presse ce week-end a instruit les forces de défense et de sécurité (FDS) à intensifier les contrôles sur les mouvements des personnes et des biens. Cette mesure vient s’ajouter à l’interdiction de toutes activités et de déplacement entre 18 h et 6 heures décrétée il y a une semaine. Les FDS ont reçu l’ordre de ne laisser passer que les voitures administratives, ou les véhicules ayant une autorisation spéciale. La situation sécuritaire s’est considérablement dégradée ces trois dernières années dans les villes des régions du nord-est et du sud-ouest, qui abritent la minorité anglophone du Cameroun.
Malgré ses déboires judiciaires, l’ancien ministre de l’Eau et de l’Énergie appelle les ressortissants du groupement Etenga, dans la Région du Centre, à réserver un plébisciter le 07 octobre prochain au chef de l’État, candidat naturel du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.Une conférence des sous – sections Ngoumou IV et Ngoumou VII était l’occasion idoine pour Dieudonné Mveng Balla, homme politique, élite de Mbalélon, dans le groupement étenga, pour transmettre à l’assistance évaluée selon les organisateurs du meeting organisé le 13 septembre 2018, à plus de 2000 personnes, les consignes de vote de Basile Atangana Kouna. L’ouveruture sur le Cameroun. L’ancien ministre de l’Eau et de l’Énergie (Minee) est certes sous le coup de poursuites judiciaires depuis son arrestation en mars dernier. Mais, il ne souhaite, sous aucun prétexte, que les membres de sa communauté viennent à rompre le pacte de confiance qui les lie depuis le 06 novembre 1982 au président de la République, Paul Biya. Après les interventions successives des autorités traditionnelles, des ministres du culte et des membres du bureau de la section RDPC dirigé par Tatiana Biloa, le «scoop» de la manifestation, moment de grande émotion, interviendra lorsque l’ancien président de sous-section Dieudonné Mveng Balla a déclaré être venu transmettre les consignes de vote de Basile Atangana Kouna, fils d’ici, en faveur du candidat-président Paul Biya. Lequel, du fond de sa cellule, a recommandé, par la voix de M. Mveng Balla, aux siens qu’«aucune voix ne manque à l’appel», au soir du 07 octobre, en faveur de Paul Biya. Pour bien monter son attachement à celui qui incarne les institutions de la République, M. Atangana Kouna a, comme par le passé, offert sa vaste concession pour abriter la conférence de sous-section, à laquelle prenaient par ailleurs part ses propres enfants. Plusieurs groupes de danses traditionnelles, au rythme de tam-tams, balafons, trompettes et tambours, assuraient l’ambiance à l’occasion. Des banderoles géantes, relayant des messages de solidarité, étaient brandies ça et là. «Mefou et Akono : Ngoumou derrière le candidat naturel Paul Biya» ; «Paul Biya, la meilleure garantie pour la paix et l’émergence d’un Cameroun uni et stable» ou encore «Le groupement Etenga (sous-sections Ngoumou IV et Ngoumou VII) mobilisé derrière le candidat Paul Biya pour une victoire éclatante». Une mobilisation exceptionnelle, pour une occasion exceptionnelle. Tout ce gratin sociopolitique est venu à la rencontre de la base, «pour s’enquérir de l’état d’esprit des militants à la veille d’une importante échéance électorale, notamment le scrutin présidentiel prévu le 07 octobre», expliquera Tatiana Biloa. La présidente de section RDPC entendait en effet «savoir si les militants sont prêts pour la campagne électorale ». La réponse, naturelle, lui sera apportée à travers des camarades du parti enthousiastes, chaleureux, visiblement prêts à dire «oui» à leur « champion national». Tout en promettant «un vote à 100%» au président-candidat, Tatiana Biloa, en même temps, a demandé à ses fervents sympathisants de rester concentrés : «Soyez vigilants. N’acceptez pas les promesses fallacieuses des apprentis-sorciers qui écument nos villages. Ce sont des vendeurs d’illusions !» Édifiant.






Sunday, 05 June 2022 11:01