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Ils sont réunis à Garoua dans le cadre d'un atelier organisé à l'initiative du ministère de la santé publique et de ses partenaires.

 

L'atelier de Garoua sur l'élaboration des spots et microprogrammes en faveur de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier rendue à sa quatrième édition concerne les régions du Nord et de l'Extrême-Nord, considérées comme zones où la transmission du paludisme est de courte durée, mais qui connaissent un taux de mortalité et de morbidité élevé ces dernières années, à en croire les déclarations de Blandine Olinga, facilitatrice.

 

Les hommes et les femmes de médias communautaires venus du Nord et de l'Extrême-Nord reçoivent dans le cadre de cet atelier des outils nécessaires pour la conception des spots et microprogrammes devant contribuer à lutter efficacement contre le paludisme.

 

Cette initiative ambitionne de produire des résultats probants sur le terrain dans la chimioprévention du paludisme. Les travaux prennent fin ce jeudi avec à la clé des participants qui auront à retourner dans leurs différentes localités de provenance pour éduquer et sensibiliser les masses afin de mettre hors d'état de nuire le palu.

 

Innocent D H

 

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Une autre épidémie s'est déclarée depuis le mois de mai dernier, dans ce pays d'Afrique de l'Ouest et, on compte déjà  130 cas et deux décès.

 

Conscient des conséquences que la propagation de cette maladie peut entraîner, les autorités sanitaires mènent une campagne de démoustication et de sensibilisation dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan, où la majorité des cas ont été détectés afin de contrecarrer sa progression : « Il faut couvrir ta marchandise », conseille le Dr Diakaria Fofana, chef de service adjoint de la lutte anti vectorielle à l’Institut national de l'hygiène publique (INHP), à une vendeuse de légumes d'Abidjan, alors qu’une épaisse fumée insecticide envahit la rue pour tuer les moustiques porteurs de la dengue, maladie parfois mortelle qui fait son retour en Côte d'Ivoire.

 

Il précise que : « Les larves se multiplient dans les eaux stagnantes, par exemple dans les pneus usagés. Il ne faut jamais conserver de l'eau dans un seau à l'air libre chez soi, et jeter régulièrement l'eau des soucoupes des plantes vertes ».

 

Cet anthropologue médical supervise l’une des équipes chargées de pulvériser un produit larvicide dans les eaux stagnantes de la ville, un travail de Sisyphe dans une agglomération de cinq millions d'habitants, surtout en pleine saison des pluies.

 

Sans vaccin disponible en Côte d’Ivoire et en l’absence de traitement spécifique contre la dengue, responsable de milliers de décès par an dans le monde, principalement chez les enfants, « le seul moyen de lutte efficace, c’est la lutte contre le moustique », explique le médecin.

 

Le mode de transmission de la dengue est similaire à celui du paludisme : « des femelles moustiques s’infectent en piquant une personne porteuse du virus, qu’elles inoculent ensuite à d'autres humains. Dans la grande majorité des cas, la dengue reste silencieuse, mais les patients asymptomatiques peuvent quand même infecter les moustiques qui les piquent, participant ainsi au cycle de contamination ».

 

En Côte d'Ivoire, où le paludisme représente un tiers des consultations médicales, les populations, dans leur grande majorité ont recours à l’automédication lorsqu’ils ressentent les symptômes dont ils ont l’habitude (fièvre, nausées, courbatures, vomissements). Ce qui ne leur garantit pas une des traitements efficaces : « C’est un véritable problème, car les symptômes du paludisme, de la dengue, de la typhoïde ou la fièvre jaune sont similaires. Il faut absolument faire un examen de sang », relève  le Dr Fofana, expliquant que des médicaments non adaptés peuvent aggraver la situation.

 

« Il existe un vaccin contre la dengue, mais la Côte d’Ivoire n’en dispose pas pour l’instant car, il présente beaucoup d’effets secondaires, il est cher et ne prend pas en compte les quatre types de dengue », selon le professeur Joseph Vroh Benié Bi, directeur de l'INHP.

 

Développé par le groupe pharmaceutique français Sanofi Pasteur et approuvé dès fin 2015 dans plusieurs pays d’Amérique latine et d’Asie, le premier vaccin contre la dengue (Dengvaxia) est de plus soupçonné d’être à l’origine du décès d’une dizaine d’enfants. Le gouvernement philippin a engagé en mars des poursuites contre le laboratoire.

 

La moitié de la population mondiale est aujourd'hui exposée au risque de la dengue, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), principalement dans les régions tropicales et subtropicales ainsi que dans les zones urbaines et semi-urbaines.

 

L’OMS estime à 50 millions, le nombre de cas annuels, dont 500.000 souffrent de dengue hémorragique, mortels dans 2,5% des cas.

 

Une étude menée par cet organisme prouve que la dengue est moins meurtrière que le paludisme, qui a entraîné 435.000 décès en 2017 dans le monde. Elle progresse et a touché l'Europe où les deux premiers cas ont été recensés en 2010. Ainsi en France, le moustique vecteur est implanté dans 18 départements français sur 101, selon l’Institut Pasteur.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Algérie et l’Argentine sont exemptes de paludisme. En effet, aucun cas de paludisme n’a été enregistré dans ces deux pays depuis plusieurs années.

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu officiellement mercredi 22 mai, que l’Algérie et l’Argentine sont  débarrassées de paludisme. « L’Algérie et l’Argentine ont éliminé le paludisme grâce à l’engagement sans faille et à la persévérance de la population et des dirigeants des deux pays », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, ajoutant que « leur succès sert de modèle aux autres pays qui luttent contre cette maladie une fois pour toute ».

 

Le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, a noté pour sa part que : « L’Algérie a maintenant montré au reste de l’Afrique que le paludisme peut être vaincu par le leadership des pays, des actions courageuses, des investissements judicieux et la science. Le reste du continent peut apprendre de cette expérience ».

 

Si l’OMS accorde cette certification après l’absence d’une transmission autochtone de la maladie pendant au moins trois années consécutives dans un pays, l’Algérie a notifié ses derniers cas de la maladie depuis 2013. L’Argentine quant à elle n’a pas non plus recensé de nouvelle contamination indigène depuis 2010.

 

L’Algérie devient ainsi le deuxième pays d'Afrique à se débarrasser de la maladie après l'île Maurice en 1973 d’après l’OMS, alors que « la Région africaine de l’OMS qui représente 47 pays sur 54 du continent, supporte une part disproportionnée de la charge mondiale de paludisme. En 2017, la maladie a touché environ 219 millions de personnes et provoqué la mort de plus de 400 000 d’entre elles, selon les estimations de l’OMS. Environ 60% des décès concernent des enfants de moins de cinq ans.

 

Pour rappel, pour tenter d'améliorer la situation sur le continent, un test à grande échelle d'un vaccin contre la maladie a d'ailleurs été lancé en avril 2019 au Malawi et par la suite au Ghana. Ce vaccin se destine aux enfants de moins de 05 ans, qui sont les plus vulnérables au parasite. En tout, 120 000 pourraient être vaccinés au Malawi, au Ghana et au Kenya d'ici à 2020 selon l'OMS.

 

Danielle Ngono Efondo

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Aujourd’hui 25 avril, se célèbre la journée mondiale de Lutte contre le paludisme (JMP) 2019 sous le signe « zéro palu ! Je m'engage». Cette journée instituée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a pour but de redynamiser le mouvement général vers un monde sans paludisme, car le paludisme est une maladie évitable qui continue de tuer un enfant toutes les deux minutes dans le monde.

 

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) commémore, chaque 25 avril, et ce depuis 2007, la Journée mondiale contre le Paludisme (JMP), afin de mobiliser, de focaliser et d’engager les partenaires internationaux autour de l’effort global de lutte contre le paludisme. Le thème retenu en 2019 est : « Zéro palu, je m’engage ». Depuis 2000, les pays touchés par le paludisme et leurs partenaires du développement ont fait des progrès remarquables dans la réduction du nombre total de cas et de décès dus au paludisme. Mais le bilan humain du paludisme reste élevé. Un enfant meurt toutes les 2 minutes de cette maladie que l'on peut prévenir et traiter. Et, chaque année, plus de 200 millions de nouveaux cas sont signalés d’après l’OMS.

L’OMS est particulièrement inquiète des tendances observées ces dernières années (depuis 2015). La dernière édition du Rapport sur le paludisme dans le monde montre que les progrès stagnent et que, dans certains pays, le paludisme est en augmentation. Ainsi, Pour modifier la trajectoire des tendances actuelles du paludisme, « il faudra que toutes les parties prenantes intensifient et coordonnent leur action. Mais les progrès ne peuvent être réalisés que si les pays s’approprient la riposte au paludisme. » A indiqué l’organisation

L’OMS se joint cette année au Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme, à la Commission de l’Union africaine et à d’autres organisations partenaires pour promouvoir « Zéro Palu ! Je m’engage », une campagne inclusive qui vise à maintenir le paludisme en bonne place parmi les priorités politiques, à mobiliser des ressources supplémentaires et à donner aux communautés les moyens de prendre en main les activités de prévention de la maladie et les soins.

La campagne « Zéro palu ! » lancée pour la première fois au Sénégal en 2014 a été officiellement approuvée au Sommet de l’Union africaine par tous les chefs d’État africains en juillet 2018. Elle mobilise l’ensemble des membres de la société, à savoir les dirigeants politiques qui contrôlent les décisions politiques et les budgets publics, les entreprises du secteur privé qui bénéficieront d’une main-d’œuvre exempte de paludisme et les communautés touchées par la maladie, dont l’adhésion aux interventions de lutte contre le paludisme et la prise en main de celles-ci sont essentielles pour en assurer la réussite.

Comme l’a noté le Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, la participation des individus et des communautés par le biais d’initiatives locales comme la campagne « Zéro palu ! » peuvent jouer un rôle crucial pour réaliser des progrès dans la lutte mondiale contre la maladie.

« De manière générale, le monde a accompli des progrès incroyables dans la lutte contre le paludisme. Mais nous sommes encore trop loin du but final recherché : un monde sans paludisme (...). Les effets néfastes du paludisme vont bien au-delà des pertes en vies humaines : en effet, le paludisme pèse lourdement sur les systèmes de santé, entravant la productivité et fragilisant la croissance économique. En définitive, l’investissement dans les soins de santé universels est le meilleur moyen de faire en sorte que toutes les communautés aient accès aux services dont elles ont besoin pour combattre le paludisme. La prise en main par les individus et les communautés grâce à des initiatives locales telles que « Zéro palu ! Je m’engage » peut également jouer un rôle crucial dans la réalisation de progrès. » a-t-il déclaré.

 

Danielle Ngono Efondo

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Une campagne de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées à longue durée d'action (Milda) est prévue en mois de juin prochain. Information relayée au cours de la réunion préparatoire de ladite campagne ténue dans la salle des réunions des services du Gouverneur du Nord.

 

"Toutes les familles de la région du Nord doivent bénéficier des Milda, pour une meilleure prévention du paludisme", telle est la principale interpellation faite par le secrétaire général des services du Gouverneur du Nord Julien Ndoumba aux principaux acteurs de la chaîne de distribution de ces moustiquaires. Il s'agit ainsi de la troisième campagne instituée pour la mise à la disposition des populations des Milda. "Nous nous sommes évertués ce jour à détailler les étapes qui serviront à la réussite de cette opération dans le cadre de la gestion accès sur les résultats sachant bien qu'au cours de la première réunion qui vient de se tenir, chacun des participants est prêt pour la campagne 2019", a indiqué l'autorité administrative.

Il faut à titre de précision dire que, cette campagne est financée par l'Etat du Cameroun avec l'aide de ses partenaires. En ce moment, des sources crédibles font état de ce que 10 conteneurs de moustiquaires imprégnées à longue durée d'action sont déjà arrivés dans la capitale régionale du Nord. "Dans la planification opérationnelle, la distribution concerne toute la région du Nord. Nous avons environ 72 conteneurs de moustiquaires qui sont attendus", a déclaré une fois de plus, le Secrétaire général des services du Gouverneur.

Dans une région où le paludisme est considéré comme l'une des premières causes de mortalité, cette campagne de distribution des Milda aux ménages arrive donc à point nommé.

 

Innocent D H

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Ce mardi 23 avril 2019, le Malawi donne le coup d’envoi du premier test grandeur nature du vaccin expérimental le plus avancé à ce jour contre le paludisme.

 

Le paludisme est une maladie qui fait chaque année plusieurs centaines de milliers de morts en Afrique. Le traitement n’est pas chose facile. Ainsi, un premier test grandeur nature du vaccin expérimental aboutissement de plus de trente ans de travaux et d’un investissement d’un milliard de dollars sera lancé ce jour au Malawi.

Cette campagne vise à confirmer l’efficacité du vaccin sur des enfants âgés de moins de 2 ans, les plus vulnérables à la malaria. Elle débute dans un centre de santé de la capitale malawite Lilongwe et se poursuivra la semaine prochaine au Ghana et au Kenya, les deux autres pays pilotes du programme. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) espère vacciner 120.000 enfants dans chacun de ces trois pays d’ici à 2020.

Baptisé « Mosquirix » ou « RTS,S », ce vaccin a été développé par le géant pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline et l’ONG Path, et financé par l’Alliance du vaccin (Gavi), le Fonds mondial de lutte contre le sida et le paludisme et l’Unicef.

Lors des essais préliminaires menés de 2009 à 2015, il a permis de réduire de 39% le nombre d‘épisodes paludiques chez les enfants de 17 mois à 5 ans. Son efficacité n’est donc que relative. Mais les chercheurs et autorités sanitaires espèrent que, associé aux moyens de prévention tels que les moustiquaires imprégnées de répulsif, il permettra de réduire significativement le nombre de victimes.

Selon les statistiques de l’OMS, l’Afrique est de très loin le continent le plus touché par le paludisme, avec 90% des 435.000 personnes tuées dans le monde en 2017 par cette maladie transmise par des moustiques. Les enfants âgés de moins de 5 ans représentent plus des deux tiers de ces décès.

« La malaria peut tuer un enfant en moins de vingt-quatre heures. Et même si l'enfant survit, la malaria peut affecter n'importe lequel de ses organes, causer des dommages à son cerveau ou à ses reins. » A rappelé le Dr Tisungane Mvalo, un pédiatre de Lilongwe membre de l'équipe scientifique conduite par l'Université de Caroline du Nord (UNC) à Chapel Hill (Etats-Unis).  « La prévention reste nettement plus efficace que le traitement ». A-t-il ajouté

Le programme de vaccination s’inscrit donc dans le cadre des efforts déployés depuis les années 90 pour éradiquer le paludisme. D’autres vaccins expérimentaux contre le paludisme sont en cours d’évaluation dans le monde.

 

Source : africanews.fr

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Pour renverser du taux de mortalité lié au paludisme avec plus de 4000 décès par an, les acteurs du secteur de la santé avec en prime le ministère de la santé publique entendent saisir l’opportunité de cette journée. Il est question pour eux d’organiser diverses activités autour de la sensibilisation de la population.

 

En 2016, en pareilles circonstances, le Dr Dorothy ACHU, secrétaire permanent du programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) face à la presse a indiqué que le Cameroun continue à faire face aux affres du paludisme malgré les efforts du Gouvernement à réduire la maladie à sa plus simple expression. 4000 décès chaque année, de quoi amener donc le ministère de la santé ainsi que d’autre maillons de la chaîne de lutte contre la  pathologie à saisir l’occasion de la célébration de cette édition de la journée de lutte contre le paludisme le 25 avril prochain. Ceci, afin de multiplier des stratégies pour tordre définitivement le coup à cette endémie.

Dr Dorothy rappelait, fort opportunément : « la région du Nord qui a enregistré le plus élevé taux de mortalité en 2016 avec 29,3%. 70% de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action, mais 56% seulement d’utilisation. » Une situation qui invite à un nouveau relent dans la lutte contre le paludisme dans le septentrion.

Des activités qui sont prévues, il est attendu de voir des mobilisations pour inviter les populations à plus de vigilance dans la prévention et la lutte contre le paludisme. Un tel combat ne devrait donc pas connaître d'interruption faute d'adhésion des populations à la base qui sont elles  les premiers bénéficiaires des retombées. Elles doivent faire l'effort de faciliter la tâche au Gouvernement et ses partenaires en utilisant par exemple normalement les moustiquaires imprégnées qui sont régulièrement mises à leur disposition. Nous le disons car il est récurrent de rencontrer dans la société des personnes qui ont reçu des moustiquaires, mais qui les utilisent pour des fins non recommandées. L'on voit très souvent des moustiquaires utilisées par des personnes comme filets de pêche, au lieu de servir les familles dans la lutte contre les piqûres de l'anophèle femelle.

 

Innocent D.H

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Le paludisme encore appelé malaria est dû à un parasite du nom de plasmodium découvert en 1880 par Monsieur Lavaran. Cette maladie est plus présente dans les pays tropicaux.

 

Les symptômes du paludisme sont dans la plupart des cas peu caractéristiques, d’où la nécessité de se référer à un médecin dès lors que l’on séjourne où vient de séjourner dans une zone impaludée. Un diagnostic et un traitement tardif peuvent naturellement aggraver la maladie. L’apparition des signes suivants même discrets doivent vous amener à vous faire consulter à l’immédiat. Il s’agit entre autres, d'une fatigue prolongée, des troubles digestifs, des douleurs abdominales, une fièvre, un syndrome grippal (des frissons, des courbatures, des sueurs…).

Selon le Docteur FOPA en service à la médecine générale à l’Hôpital régional de Garoua : « Le médecin, après vous avoir examiné, vous fera réaliser en urgence une analyse sanguine afin de mettre en évidence, au microscope, la présence du parasite responsable dans le sang. Si le résultat n'est pas probant lors de la première visite, une nouvelle analyse sera réalisée lors d'une montée de fièvre ou 24 h plus tard. En cas de présence du parasite, un traitement par comprimés ou par perfusion vous sera prescrit. Une hospitalisation pendant un ou plusieurs jours sera souvent nécessaire ».

La transmission du parasite dans l’organisme de l’homme, se fait suite à la piqûre d’un moustique infecté. Il s’agit de l’anophèle femelle qui sévit surtout dans la nuit. Le plasmodium est un hématozoaire identifié comme étant le microbe responsable de la pathologie est de plusieurs types. Le plus dangereux pour l’homme et que l’on rencontre fréquemment dans la partie nord du Cameroun, est le plasmodium falciparum.

Le paludisme est souvent négligée par les populations sous prétexte qu'il ne s'agit que du paludisme. Cependant si l'on s'entend aux cas de décès enregistrés, dont la cause serait la malaria, les chiffres sont généralement alarmants surtout chez les nouveaux-nés et les femmes enceintes.

 

Innocent D.H

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Malgré les actions menées, le combat contre cette maladie se heurte à plusieurs difficultés.

 

La lutte efficace contre le paludisme dans la région de l’Extrême-Nord semble assez difficile. Selon les spécialistes en santé publique, cette efficacité se heurte à deux pesanteurs. Primo, les populations refusent d’adapter leurs habitudes à l’utilisation efficiente des moustiquaires, moyen le plus efficace de lutte contre la piqûre de l’anophèle femelle, vecteur de la malaria. Secundo, la mesure gouvernementale mise en œuvre pour le traitement gratuit du paludisme grave chez les enfants de moins de 5 ans, cible la plus exposée, souffre de son application effective dans les différentes formations sanitaires de la région. Cette mesure annoncée le 18 juillet 2014, par le ministre de la Santé publique, est encore pour beaucoup, une illusion. Une défaillance qui porte sérieusement un coup à la réduction de nombre des décès liés au paludisme, pourtant, cheval de bataille du gouvernement.

De nombreux parents sont déçus par la qualité du traitement administré à leurs progénitures. « Sincèrement, la gratuité de traitement du paludisme chez les enfants de moins de cinq ans est juste un beau discours des politiques. Cette mesure n’est pas respectée dans beaucoup des centres hospitaliers. Je crois que les personnels des centres de santé ont instauré un grand business autour de la gratuité du paludisme. Dans les villages et campagnes où cette mesure n’est pas connue, les villageois continuent de payer les frais de traitement du paludisme des enfants de moins de cinq ans. Il faut que les autorités veillent à cette situation sinon les enfants vont continuer de mourir de cette maladie pour laquelle l’Etat dépense beaucoup d’argent », fulmine Boubakari, un parent.

Pour Dr Jean Fosso, chef d’unité régionale de lutte contre le paludisme pour l’Extrême-Nord, les populations sont en partie, à l’origine des nombreux décès occasionnés par la malaria. Selon lui, les consignes de protection données ne sont pas respectées. « Le paludisme tue beaucoup dans la région de l’Extrême-Nord. Le nombre des décès liés à cette maladie est très élevé. La tendance est en baisse un peu partout au Cameroun surtout dans le Grand Sud, parce que les gens respectent les consignes qu’on leur donne. Ici à l’Extrême-Nord, les moustiquaires ne sont pas bien utilisées. En plus, le recours aux soins est très tardif », analyse-t-il.

En réalité, une bonne partie des populations de cette région, n’a pas encore intégré dans les habitudes, l’utilisation des moustiquaires pour se prémunir du paludisme. En 2011, des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda), ont été distribuées gratuitement. Mais elles ont été utilisées par la plupart des ménages, comme filet de pêche, rideau dans les maisons ou autres. Selon une enquête post campagne réalisée en 2013 par l’Institut national de la statistique (INS), à la demande du ministère de la Santé publique, 84% des ménages  de la région de l’Extrême-Nord ont reçu  les Milda. Mais, seulement 34% des enfants de moins de cinq ans  et 34,6% des femmes enceintes dorment sous la moustiquaire.

Pendant ce temps, le paludisme fait des nombreuses victimes chaque année. Les statistiques des décès causés par le paludisme depuis 2015 ne sont pas encore disponibles. Mais selon Dr Jean Fosso, la tendance serait à la baisse. En 2014, 1665 décès dus au paludisme ont été enregistrés dans la région de l’Extrême-Nord, dont 1208 enfants de moins de cinq. Sur 939 682 consultations toutes causes confondues enregistrées dans les districts de santé de la région, 298 915 cas sont liées au paludisme (simple et grave). Ces chiffres représentent 31,8% de taux de morbidité. C’est le district de santé de Kousseri qui a payé le plus lourd tribut à cette maladie avec 130 décès (0,6% de taux de létalité). Le district de santé de Velé a été le moins meurtri avec seulement 05 décès (0,2% de taux de létalité).

 

Chimio prévention

La réduction du nombre de décès causés par le paludisme surtout chez les enfants de moins de cinq ans préoccupe les autorités. D'abord en 2011, le Chef de l’Etat a décidé de la gratuité  du traitement du paludisme simple, ensuite en 2014, il a décidé que même le paludisme grave soit traité gratuitement chez les enfants de moins de cinq ans. A travers cette mesure, le gouvernement entendait prendre en charge  au moins 80% des cas du paludisme dans les différentes formations sanitaires. Selon le plan stratégique défini pour la période 2011-2015, cette proportion devrait passer à 85% en 2014 et à 90% en 2015.

En plus de la gratuité du traitement de cette maladie, le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda avait annoncé le 02 novembre 2013 à Maroua, au sortir de la réunion technique avec les membres du centre régional de prévention et de lutte contre les épidémies pour l’Extrême-Nord, l’introduction dès juillet 2014, de la chimio prévention. « Nous allons mener l’étude permettant à ce qu’avant la prochaine recrudescence attendue vers la fin du mois de juillet ou août, qu’on puisse introduire la chimio prévention notamment chez les jeunes enfants. Nous déplorons les décès. Nous aurions souhaité qu’il n’y ait pas. Mais c’est impossible parce que le paludisme tue.  Nous devons rassurer les uns et les autres que c’est quand même un taux de létalité de 0,5% », indiquait-il.

Deux ans après,  cette annonce est encore dans le registre du discours politique. La chimio prévention saisonnière tant souhaitée peine à être mise en œuvre. Selon Dr Jean Fosso, chef d’unité régionale de lutte contre le paludisme, cette situation s’explique par le fait que la commande des médicaments a été envoyée par le Cameroun avec retard. « La campagne de 2015 devrait être financée par les fonds de la Banque Islamique de développement (BID, Ndlr) à travers l’Unicef qui est un partenaire du ministère de la Santé publique. La raison pour laquelle la commande n’a pas eu lieu, c’est que la commande des médicaments a été envoyée là où on devrait les acheter avec un peu de retard. Au point qu’il n’était plus possible que les médicaments soient livrés à temps au Cameroun pour que la campagne démarre cette année. Mais en 2016, en plus du financement de la BID, il y aura également le financement fond mondial qui est convenu depuis mai 2014 avec le gouvernement. Pour le moment, nous sommes sûrs qu’à partir de 2016, la chimio prévention du paludisme saisonnier sera effective », rassure Dr Jean Fosso. 

 

Félix Swaboka

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Les communautés et les institutions Camerounaises font d’énormes efforts pour permettre aux populations d’avoir un cadre de vie sain.

 

La salubrité est l’une des missions dévolues aux mairies dans les grandes villes du pays. Les ministères de la santé publique, de l’eau et de l’énergie ainsi que celui de l’environnement s’assurent que cette mission soit assumée en toute transparence. Selon le réseau Sida d’Afrique dans son document intitulé Cartographie de la lutte contre le paludisme au Cameroun : "Pour la lutte contre le paludisme, les programmes de drainage et de d’élimination des eaux stagnantes et de destruction des gîtes larvaires entrent dans ce sens".

Dans le Septentrion (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord), de tels programmes cités hauts atteignent leur paroxysme d’implémentation pendant la saison pluvieuse et surtout les mois les pluviométriques (Juillet, Août, Septembre). Dans le Nord par exemple, les quartiers de Garoua (Roumdé Adjia, Yelwa, Camps Chinois etc.) s’attellent à nettoyer périodiquement les caniveaux et les surfaces herbeuses dans le périmètre urbain.

Les zones rurales travaillent dans le même sens. Certaines communes occupent les jeunes dans lors des stages de vacances afin de nettoyer les rigoles et les eaux stagnantes pour favoriser un environnement sain hostile au développement des larves des anophèles femelles.

Les efforts des uns et des autres doivent donc aller dans le sens d'assurer la salubrité dans et autour des maison pour faire éloigner les moustiques qui sont porteurs des germes de la malaria et qui très souvent concentrent leur présence dans des environnements malsains. 

 

Innocent D.H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01