Les symptômes du paludisme sont dans la plupart des cas peu caractéristiques, d’où la nécessité de se référer à un médecin dès lors que l’on séjourne où vient de séjourner dans une zone impaludée. Un diagnostic et un traitement tardif peuvent naturellement aggraver la maladie. L’apparition des signes suivants même discrets doivent vous amener à vous faire consulter à l’immédiat. Il s’agit entre autres, d'une fatigue prolongée, des troubles digestifs, des douleurs abdominales, une fièvre, un syndrome grippal (des frissons, des courbatures, des sueurs…).
Selon le Docteur FOPA en service à la médecine générale à l’Hôpital régional de Garoua : « Le médecin, après vous avoir examiné, vous fera réaliser en urgence une analyse sanguine afin de mettre en évidence, au microscope, la présence du parasite responsable dans le sang. Si le résultat n'est pas probant lors de la première visite, une nouvelle analyse sera réalisée lors d'une montée de fièvre ou 24 h plus tard. En cas de présence du parasite, un traitement par comprimés ou par perfusion vous sera prescrit. Une hospitalisation pendant un ou plusieurs jours sera souvent nécessaire ».
La transmission du parasite dans l’organisme de l’homme, se fait suite à la piqûre d’un moustique infecté. Il s’agit de l’anophèle femelle qui sévit surtout dans la nuit. Le plasmodium est un hématozoaire identifié comme étant le microbe responsable de la pathologie est de plusieurs types. Le plus dangereux pour l’homme et que l’on rencontre fréquemment dans la partie nord du Cameroun, est le plasmodium falciparum.
Le paludisme est souvent négligée par les populations sous prétexte qu'il ne s'agit que du paludisme. Cependant si l'on s'entend aux cas de décès enregistrés, dont la cause serait la malaria, les chiffres sont généralement alarmants surtout chez les nouveaux-nés et les femmes enceintes.
Innocent D.H