Ainsi s’exprimait Mounouna Foutsou, le chef de la Commission départementale de campagne du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) dans la section Mayo-Danay Est I. C’était à l’occasion du meeting de lancement de la campagne du parti du flambeau tenue à l’esplanade de la maison du parti à Yagoua.
C’était une mobilisation exceptionnelle des militants et sympathisants du RDPC à Yagoua mardi dernier. Le meeting de lancement officiel de la campagne en vue du double scrutin législatif et municipal du 09 février au permis au président de la Commission communale, Mounouna Foutsou de battre le rappel des troupes. Le ministre a saisi l’opportunité pour présenter à l’assistance, les membres de la commission qu’il conduit pour la circonstance.
Souhaitant que la campagne électorale puisse se dérouler avec succès, il invite les uns et les autres à travailler avec entrain pour une victoire écrasante listes du RDPC au soir du 09 février. A cet effet, Mounouna Foutsou promet, « le Mayo-Danay ne trahira pas son mariage de raison avec le RDPC ». Des propos qui retentissent comme un appel à l’union des cœurs autour du parti en convoquant les multiples réalisations sociales dans le département.
Précisons qu’avant le meeting, une réunion a été organisée à l’initiative de la Commission départementale de campagne électorale du RDPC dans le Mayo-Danay. Un conclave au cours duquel la somme de 18 millions de FCFA a été collectée. De l’argent provisoire rassemblé par les militants pour financer la campagne adossée sur la stratégie de proximité (le porte à porte). Toute chose qui vise à convaincre l’électorat à travers un projet de société mettant en avant des visions de développement qui font la part belle à la paix et au vivre ensemble.
Innocent D H
Dans une correspondance qu’il a rendue publique, le Député du Social democratic front donne les raisons pour lesquelles, il a marché sur les effigies du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
En ce début de campagne électorale des législatives et municipales, l’une des images qui a inondé la toile, c’est celle qui montre l’Honorable Jean Michel Nintcheu en train de piétiner les effigies du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). L’image ayant reçu des commentaires assez mitigés, l’Honorable a produit une correspondance dans laquelle il explique son acte. Pour lui, piétiner les effigies du Rdpc, c’est un acte citoyen qui vise à dénoncer des maux tels que la fraude dont se rend coupable, le parti politique au pouvoir.
« Je note avec étonnement que la mémoire sélective des thuriféraires du pouvoir est en marche pour critiquer l'acte citoyen que j'ai posé en piétinant avec satisfaction l'un des symboles des souffrances et des malheurs du peuple camerounais. Je tiens à préciser que si c'était à refaire je le referai, dans le but de laver l'honneur du peuple camerounais. En piétinant avec allégresse les effigies du Rdpc, j'entendais manifester mon ras le bol contre toutes les politiques du renouveau. J'ai marché sur un symbole de la dictature et de la mal gouvernance. J'ai marché contre le sous-développement et les souffrances infligées au peuple camerounais depuis trente-huit ans », écrit l’Honorable Jean Michel Nintcheu.
Le Député du Sdf indique que c’est également pour la gestion de la crise anglophone qui bat son plein au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, qu’il a marché sur les effigies du Rdpc. A cette raison, il ajoute la question de la secte terroriste Boko Haram qui met en mal les citoyens à l’Extrême-Nord du pays, sans oublier la question relative à la porosité des frontières, l’injustice etc.
« J'ai marché contre l'indifférence du gouvernement RDPC qui se refuse à apporter une solution fédérale à la crise anglophone et se repaît du sang de nos compatriotes des régions du NOSO, dont les villages ont été réduits en cendre. J'ai marché contre les symboles de l'inertie à nos frontières et qui ont permis l'installation de BOKO HARAM et de la SELEKA sur notre territoire. J'ai marché contre l'asphyxie de notre économie étouffée par la corruption et l'injustice sous toutes ses formes. J'ai marché pour dire mon haut-le-cœur face au silence de l'administration au sujet des crimes rituels et des vols de bébés dans nos maternités. J'ai marché pour dire non à ce système de santé dans lequel on peut mourir pour une fracture au bras et dans lequel on peut être éventré devant l'indifférence du personnel médical », écrit l’Honorable du Sdf.
Liliane N.
L’Union nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), le parti de Bello Bouba Maïgari s’est déployé ce samedi à Ngong, chef-lieu de l’arrondissement de Tchéboa dans le cadre du lancement de la campagne du double scrutin de 2020. Le meeting organisé à la place des fêtes en présence de l’ambassadeur itinérant Mohamadou Ahidjo avait pour objectif, convaincre l’électorat de la circonscription Bénoué Ouest de porter son choix sur les candidats investis par l’UNDP.
Le lancement de la campagne des législatives et municipales de l’UNDP à Tchéboa fut exceptionnel. Le caractère singulier de l'événement doit sa solennité à la grande mobilisation observée. Militants, militantes et sympathisants du parti de Bello Bouba Maïgari promettent de plébisciter le 09 février prochain les listes de leur formation politique.
La caravane motorisée affrétée par l’UNDP s’est déployée à Ngong avec pour mission essentielle, pour présenter aux populations les candidats investis notamment, les têtes de listes dont les principales sont : Oumoul Koultchoumi Ahidjo, Irema Haïrou et Ibrahima Barkindo. Il est aussi question de convaincre l’électorat de faire le choix en faveur du changement pour un développement durable au Cameroun.
Le lancement de la campagne qui a connu la présence de l’ambassadeur itinérant, Mohamadou Ahidjo, a donné l’opportunité aux responsables de l’UNDP dans cette partie du pays, de réitérer leur engagement à travailler pour l’amélioration des conditions de vie des populations.
Innocent D H
Les murs de la capitale économique du Cameroun Douala, sont envahis par des affiches des candidats aux élections législatives et municipales du 09 février 2020.
Il est actuellement impossible de faire un tour dans la ville de Douala sans apercevoir les multiples affiches de candidats au double scrutin du 09 février 2020. Dans l’arrondissement de Douala 2e par exemple, on ne peut faire un pas sans poser les yeux sur une affiche. Tous les coins y passent. Le seul élément qu’on retient c’est que le lieu soit visible. Sur la clôture du cimetière de New-Bell ce sont les affiches des candidats du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) de Cabral Libii qui sont collées. Au lieu-dit Carrefour Shell New-Bell, on retrouve le Nouveau mouvement populaire (Nmp). Ici c’est en groupe que les affiches sont collées.
Dans le 3e arrondissement de la ville de Douala, le spectacle est quasi le même qu’à Douala 2e. Les images de plusieurs candidats inondent également les murs. L’objectif recherché est atteint. Car on voit des motos taximen, des passagers s’arrêter pour découvrir ceux qui se présentent au double scrutin du 09 février prochain. On note la présence des affiches des candidats du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). A côté d’eux on retrouve les jeunes leaders du Social democratic front (Sdf) et de plusieurs autres mouvements politiques en lice pour les législatives et les municipales de cette année.
Dans les autres arrondissements de la capitale économique du pays, les affiches grands ou petits format, noir sur blanc ou tout en couleur sont présentes. Il faut dire qu’elles ont été placées le samedi 25 janvier 2020. C’est ce jour qui a été arrêté en fonction des dispositions du Code électoral pour le lancement de la campagne électorale.
Liliane N.
Ce rendez vous qui avait pour thème de réflexion : « Elections législative et municipale 2020 : Pour une participation plus effective et inclusive, gage de la cohésion sociale », visait un double objectif :
- Permettre aux participants de s’approprier le cadre juridico-légal des élections en référence aux récents amendements du Code électoral
- S’accorder mutuellement sur les règles et principes à observer pour une campagne électorale éthique et responsable, dont le lancement est prévu le 25 janvier 2020.
De manière plus précise, tous les participants ayant fait le déplacement du siège d’Elections Cameroon ont œuvré afin de : - Parfaire leur compréhension des rôles et responsabilités de chaque acteur dans la phase de campagne électorale - Préserver les acquis communicationnels avec Elecam avant, pendant et après les élections - Faire le point des griefs susceptibles d’entacher l’intégrité et la crédibilité des élections de février 2020, et d’émettre des opinions, critiques, propositions et recommandations conformément à la loi - S’accorder sur les termes et directives permettant d’atteindre l’objectif d’une élection crédible et transparente…
La crédibilité et l’intégrité des élections peuvent être assurées dès lors que tous les acteurs sans distinction ont un accès égalitaire et équitable au processus électoral et aucun acteur ne jouit d’un avantage indu par rapport aux autres.
Par leur qualité organisationnelle, les processus électoraux peuvent être vecteur de paix et de cohésion sociale, ou potentiellement conduire à des tensions et à des affrontements. C’est pourquoi une attention toute particulière doit être accordée à la communication, l’éducation civique et électorale, ainsi que la sécurité avant, pendant et après les scrutins…
En outre, l’utilisation grandissante des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les processus électoraux et le rôle crucial des médias sociaux dans les campagnes électorales, sont parfois source d’actions visant à déstabiliser les processus électoraux à travers des attaques de toutes sortes, qui peuvent avoir lieu à proximité ou pendant les périodes pré-électorales tout comme après les élections.
Agissant sur les médias sociaux et diffusant des discours provocateurs, de fausses informations ou des informations sensibles sur les candidats et les partis politiques, de telles actions dirigées contre les processus électoraux altèrent la confiance des populations et les capacités de l’Organe de Gestion des Elections (OGE) à assurer des processus électoraux inclusifs, transparents et stables. En tout état de cause, cela peut avoir un impact similaire sur la confiance du public et la crédibilité d'une élection.
A cet effet, l’implication des acteurs à chaque étape du processus électoral et le partage régulier d’informations sont des éléments essentiels au renforcement de l’engagement des acteurs. Il faut à cet effet noter que le législateur camerounais à l’article 11 (2) du Code électoral a prévu, dans le cadre des attributions statutaires du Conseil Electoral que : « Le Conseil Electoral organise des concertations avec l’Administration, la Justice, les partis politiques et éventuellement la société civile, dans le cadre de la gestion du processus électoral ».
Une interaction régulière et efficiente, associée à une communication fluide entre ELECAM et les acteurs, sont fondamentales pour créer une synergie d’actions et inspirer la confiance des populations dans le processus électoral, afin d’accroître son caractère inclusif.
Les participants auront une meilleure connaissance de leurs rôle et responsabilités dans la conduite d’élections inclusives, libres, crédibles, honnêtes et transparentes ;
Les participants auront une connaissance maîtrisée des textes régissant les élections législative et municipale, notamment le calcul des sièges au système majoritaire et proportionnel;
Les acteurs seront sensibilisés sur l’importance et les vertus démocratiques d’une campagne fondée sur l’éthique et la responsabilité ;
Le dialogue sera davantage renforcé entre les acteurs du processus électoral et Elections Cameroon
Un « gentlemen agreement » sera convenu entre les acteurs en compétition pour une élection apaisée, crédible et transparente…
Nicole Ricci Minyem
Le Secrétaire général du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais a indiqué que l’objectif est de tout rafler le 9 février prochain.
Jean Nkuete était à Douala le 20 janvier 2020. C'est la Maison du parti de Bonanjo qui a abrité la rencontre qu'il a eue avec les militants, les militantes et les sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Le Secrétaire général (Sg) du Comité central du Rdpc a dans un premier temps, fait l’état des lieux avant le lancement officiel de la campagne pour les élections législatives et municipales du 9 février 2020. Il faut préciser que la campagne va commencer le samedi 25 janvier prochain.
De ce fait, le Rdpc se doit donc de tout faire pour maintenir la cohésion sociale, de garder la sérénité et de maintenir l'éveil politique. Surtout qu’on sait que depuis la phase des investitures, la base du parti politique a des problèmes. Des sons discordants ont été entendus dans la quasi-totalité des circonscriptions électorales du parti. Pour le Sg du Comité central du Rdpc, il est donc question que la formation politique dans son ensemble se mobilise pour tout rafler lors des élections locales.
Laurent Esso, le Ministre d'Etat, Ministre de la Justice, garde des Sceaux, par ailleurs, chef de la délégation régionale permanente du Comité central du Rdpc dans le Littoral, a indiqué que les militants Rdpc du Wouri doivent permettre au Chef de l'Etat de bien gouverner. Et pour le Ministre, cela va se faire grâce au parti, qui doit permettre au Président d'obtenir le contrôle du département du Wouri.
La rencontre a également permis au Comité central du Rdpc d’inviter leurs militants à retirer les cartes d’électeur et leur distribution. Elle a aussi permis de faire un toilettage du sommier de chaque section.
Lire aussi : Elections législatives et municipales : Le Rdpc et le Sdf recrutent dans les rangs du Mrc à l'Ouest
Liliane N.
Le parti au pouvoir et celui du Chairman Ni John Fru Ndi se rabattent sur les militants frustrés et les indécis du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) et le Social democratic front (Sdf) retournent à leur avantage, la décision de boycott du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Dans la région de l’Ouest du pays, ces deux formations politiques cherchent à recruter dans les rangs du Mrc. On sait qu’en décidant à la dernière minute de ne pas prendre part aux élections législatives et municipales, le parti de Maurice Kamto a fait en son sein des frustrés et des indécis. Et aujourd'hui, c’est cette tranche de militants qui est devenue la cible prisée du parti au pouvoir et du Sdf.
Par le biais des responsables locaux, le Rdpc et le Sdf parviennent à entrer en contact avec ces militants du Mrc. Ils ont établi la mesure d’une campagne de proximité. Ils ont mis un accent sur les associations, les groupes d’intérêts communs et les organisations sociaux professionnelles. Selon le journal Le Messager qui relaie aussi cette information, cette stratégie développée par les deux partis suscités est connu du Mrc.
« Dans le sommier du Mrc, l’on sait que le Rdpc et le Sdf manœuvre en coulisse. Une pointe d’assurance souvent relative, les leaders locaux pronostiquent sur -l’engagement et la fidélité sans failles des camarades». En outre, l’on indique l’éventualité des sanctions encourues par les camarades ramant à contre-courant des consignes du président national. Mais pour cela, reconnaît un leader local, il faudra d’abord mener une campagne d’explication auprès de nombre de militants et sympathisants qui ruminent des rêves brisés à l’annonce du retrait des listes prononcé par le président national du Mrc », écrit Le Messager.
Liliane N.
René Claude Meka préside ce jeudi à Bamenda une réunion qui a pour toile de fond, la sécurisation du processus du double scrutin prochain dans cette partie du pays où les combattants séparatistes ambazoniens ne cessent depuis quelques temps de faire peser des menaces de boycott. Au tour du général des corps d’armées, des chefs militaires de la région du Nord-Ouest.
C’est une réunion d’évaluation de la situation sécuritaire dans la région du Nord-Ouest qui se tient au poste de commandement de la 5ème région militaire interarmées à Bamenda. Sous les auspices du chef d’Etat-major des armées René Claude Meka, les assises se font à huis clos. Il est question pour le général des corps d’armées de s’enquérir des mouvements séparatistes, et du moral des troupes sur le terrain opérationnel. Une réunion qui est loin d’être anodine, selon des sources bien informées. Elle intervient à quelques jours de la tenue des élections locales du 09 février prochain.
Depuis quelques temps, les séparatistes menacent de boycotter le double scrutin dans cette partie du pays, les forces de défense et de sécurité sont donc attendues sur le terrain. Ils doivent relever le défi en assurant la sécurisation de l’organe en charge des élections, du matériel électoral, des bureaux de vote ainsi que des populations appelées à exercer librement leur droit civique en se rendant aux urnes le jour dit.
L’on apprend des sources sécuritaires, qu’un important renfort militaire est annoncé. Déjà la semaine dernière, 350 gendarmes ont été déployés dans le Nord-Ouest pour les besoins de la cause.
Il faut faire remarquer que dans cet important exercice, le chef d’Etat-major des armées est accompagné par le chef d’état-major de l’armée de terre, le directeur central à la coordination de la gendarmerie nationale, et le commandant du corps national des sapeurs-pompiers.
En rappel, lors de son message à la nation le 31 décembre 2019, le Chef de l’Etat Paul Biya avait précisé que le dispositif sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest devrait être renforcé afin de garantir la tenue des législatives et municipales dans cette partie du pays au même titre que dans les huit autres régions.
Innocent D H
Ces bulletins de vote et bulletins de campagne doivent être déposés le moment venu dans environ 27 000 bureaux de vote.
Elections Cameroon (Elecam) est au four et moulin en ce moment. L’organe en charge de l’organisation des élections doit fournir aux bureaux de vote, le matériel nécessaire pour que les élections législatives et municipales du 9 février 2020, se déroulent dans de bonnes conditions et sans couacs techniques. Pour ce qui est de la production des bulletins de vote et de campagne, Elecam a choisi de s’offrir les services de la Société de presse et d’éditions du Cameroun (Sopecam), de l’imprimerie nationale et de plus petites unités de production dans la ville de Yaoundé.
Pour ce qui est de Sopecam, on apprend des colonnes du quotidien Le Jour que la commande reçue de ce côté est en fin de production. Il ne reste que les bulletins du Social democratic front à faire. « Les bulletins des législatives sont prêts et stockés depuis le 4 décembre dernier », déclare Ignace Claude Ozela, le Directeur de la production. Toutefois, le travail n’est pas fini. La cause se trouvant au fait que plusieurs listes de candidats ont été réhabilitées ou modifiées lors du contentieux pré-électoral.
L’imprimerie nationale pour sa part, a à produire 9 millions d’enveloppes de vote. Cependant la commande n’est pas encore achevée. La raison est que la deuxième machine de l’imprimerie, qui date de 1974, est tombée en panne dans la nuit de mardi à mercredi. L’entreprise de Walter Paul Komo devait encore fabriquer 825 000 enveloppes. La date line de livraison au passage était prévue pour le vendredi dernier, 10 janvier 2020. «La panne nous ralentit, mais il faut tenir l’échéance », a prescrit le directeur de l’Imprimerie nationale, Walter Paul Komo. Du coup, le rythme de travail a été accéléré. Les ateliers ont été contraints de tourner 24h/24. La confection des enveloppes a aussi été faite à la main par une cinquantaine d’agents temporaires.
Liliane N.
Lors de son adresse de fin d’année à la Nation, le Chef de l’Etat a donné les assurances sur les garanties sécuritaires en vue de la bonne tenue des élections locales du 09 février prochain. A la suite de ce message, les séparatistes de l’Etat imaginaire d’Ambazonie réagissent à travers un communiqué pour exprimer que le double scrutin prévu ne se tiendra pas dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun.
« Toute personne vue à l’extérieur des villes et des villages sera considérée comme un ennemi et traité comme tel », tels sont en quelques mots la substance de l’annonce des groupes séparatistes contenu dans un communiqué. Il est d’ailleurs précisé que ledit communiqué tient lieu d’avertissement pour que la population prenne des mesures d’ordre sécuritaire.
Les séparatistes font savoir qu’en dépit des assurances faites par le Président de la République lors de son adresse à la Nation le 31 décembre 2019 sur la tenue du double scrutin du 09 février prochain au Cameroun, les élections législatives ne se tiendront pas les deux régions anglophones du pays.
Il y aura 05 jours d’opération appelée « Lock down », sur l’ensemble des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, communique Le « haut commandement » des forces militaires d’Ambazonie », apprend-on. Un verrouillage prévu se dérouler entre les 07 et 12 février 2020. Selon l’esprit du communiqué, il se fera pendant deux jours avant les élections municipales et législatives attendues.
Innocent D H