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Les deux élections auront certainement lieu au début de l'année 2020 et les partis politiques devront affiner leurs stratégies de remobilisation.

 

Le Président de la République, Paul Biya, par décret n° 2019/378 du 15 juillet 2019 a prorogé le mandat des conseillers municipaux élus le 30 septembre 2013 de 12 mois jusqu'au 29 février 2020.

 

Le décret prorogeant le mandat des conseillers municipaux fait suite à l'adoption du projet de loi à l'Assemblée nationale lors de la session ordinaire de juin 2019 sur la deuxième prolongation du mandat des membres de l'Assemblée nationale pour une période de deux mois à compter du 29 octobre 2019.  Le Président de la République promulguera dans les prochains jours le projet de loi portant prorogation du mandat des parlementaires.

 

La deuxième prolongation des mandats des députés et des conseillers municipaux, qui est la dernière, conformément aux dispositions constitutionnelles, à savoir que les prolongations ne doivent pas dépasser 18 mois, indique que les élections législatives et municipales seront organisées au début de 2020.

 

Les partis politiques dont la mission est de conserver ou d'accéder au pouvoir par des moyens démocratiques, doivent certainement retourner à la table de remobilisation et profiter du temps qui reste avant la convocation de l'électorat au scrutin. Avec la prolongation du mandat de l'organe d'organisation des élections, Elections Cameroon (ELECAM) devra poursuivre l'opération de révision des listes électorales jusqu'à la période réglementée du 31 août.

 

Les responsables des partis politiques doivent donc redoubler d'efforts pour permettre à la majorité de leurs membres et partisans de s'inscrire afin d'augmenter leurs chances de gagner. Au fur et à mesure que les dirigeants du parti passent au peigne fin les coins et recoins du pays aux fins de l'inscription, ils doivent aussi élaborer des stratégies pour permettre aux membres déjà inscrits de recueillir leur carte d'électeur.

 

Les responsables des partis politiques doivent également affiner leurs méthodes de sélection des candidats aux diverses élections, qui doivent respecter les dispositions relatives aux qualifications. Ils doivent garder à l'esprit la disposition de l'article 164 (1) du Code électoral relative à l'élection des membres de l'Assemblée nationale selon laquelle " les candidatures doivent, dans les 15 jours suivant la convocation de l'électeur, être établies en trois exemplaires, avec les signatures légalisées des candidats ". 

 

L'article 181.1 du Code électoral dispose des mêmes 15 jours pour les candidatures concernant l'élection des conseillers municipaux. Les deux élections sont les plus coûteuses pour les partis politiques, ce qui oblige les candidats à commencer dès maintenant à préparer les finances nécessaires. En effet, en ce qui concerne l'élection des conseils municipaux, l'article 183 du Code électoral dispose que "chaque candidat doit verser au Trésor public une caution de 50 000 FCFA", et pour l'élection des membres de l'Assemblée nationale, l'article 166 1) du Code électoral dispose que "le candidat titulaire et son suppléant doivent verser au Trésor public une caution de 1 million FCFA".

 

Otric N. 

 

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Ambroise Louison Essomba analyste politique par ailleurs enseignant de Droit public à l’Université de Douala pense que le climat sociopolitique actuel dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sied à une telle décision.

 

La tenue des élections législatives et municipales paraît de plus en plus incertaine. Car faut-il le rappeler, sur la toile a circulé récemment un document daté du 17 juin 2019 dans lequel Paul Biya le Chef de l’Etat parle de la prorogation du mandat des Députés. Ledit document avait pour destinataire Cavaye Yéguié Djibril le Président de l’Assemblée nationale. « J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir réunir le Bureau de l’Assemblée nationale, afin de consulter sur la prorogation du mandat des Députés pour une nouvelle période de deux (02) mois, à compter du 29 octobre 2019. A l’issue de cette consultation, je vous ferai tenir le projet de loi y relatif, en vue de son adoption durant la présente session parlementaire ordinaire », a-t-on pu lire dans ledit document.

 

Si la prorogation du mandat des Députés et des Maires venait à se confirmer, cela reviendrait à que les élections législatives et municipales seront renvoyées. Pour de nombreux analystes de la scène politique, cela serait dû à la crise dite anglophone présente dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Dans une interview qu’il accordée au quotidien Mutations, Ambroise Louison Essomba l’un de ces analystes politiques pense que cela montrerait que le Chef de l’Etat a tendu l’oreille aux doléances de ceux qui réclamaient le report desdites élections du fait de la situation qui prévaut dans les régions anglophones.

 

« La crise anglophone est la principale raison de ce report, parce que le contexte sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’impose pas la tenue d’une élection. C’est ce qui peut justifier que le Président de la République comprenne les doléances et les voix qui s’élevaient, pour demander le report de ces scrutins, du fait de l’insécurité dans ces zones. En l’état actuel, il est difficile d’organiser de bonnes élections législatives et municipales dans ces régions », explique l’enseignant en Droit public.

 

Liliane N. 

 

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Depuis le 10 Juin dernier, les députés de la 9ème législature ont repris du service et, leur avis durant toute la session, sera sollicité dans le cadre des sujets qui interpellent le fonctionnement de la nation. C’est dans ce cadre que nous avons rencontré l’honorable Laoussou Pierre. Il est député de la circonscription du Mayo Danay – Sud. Avec lui, nous avons parlé de l’organisation des élections municipales et législatives, de la relecture du code électoral et de la « passivité » des formations politiques de l’opposition.

 

 

-         Merci honorable de répondre à nos questions. Est – il possible de respecter la date de la tenue des élections municipales et législatives au Cameroun ?

 

Je pense que cette question doit être posée à ceux qui ont la compétence de décider des élections. La loi indique que la convocation du corps électoral doit se tenir au plus tard à la fin du mois de Juin. Pourtant, quand nous voyons le contexte, l’environnement sécuritaire dans lequel nous nous trouvons, il y a beaucoup à redire, parce que pour des élections locales, telles que les municipales et les législatives, il est évidement très difficile, surtout dans les deux régions dites anglophone, je fais ici allusion au Nord Ouest et au Sud Ouest de les organiser.

 

L’insécurité qui prévaut est telle qu’il va être difficile de battre campagne. Nous savons aussi que les populations se sont beaucoup déplacées, les électeurs ne sont pas en place, alors qui va voter ? Comment va se passer la campagne électorale ? Ce sont juste des appréhensions, des questions que nous nous posons au sein de notre parti. Je pense que tout le monde peut voir de la même façon.

 

-         Au-delà de la crise sécuritaire qui sévit dans les deux régions que vous avez citées, certains parlent de la relecture du code électoral. Pensez vous que ce dernier favorise toutes les formations politiques ?

 

Il est toujours bien de revoir le code électoral. Nous pensons cependant que dans les conditions actuelles, parlant par exemple du découpage électoral, on voit bien que c’est de la tricherie. Le RDPC part favori, avantagé. Le code électoral actuel semble avoir été cousu à sa taille. Nous voulons d’un code électoral plus équitable, qui permet une saine concurrence. Néanmoins, tout en demandant qu’il soit révisé, si le corps électoral est convoqué, nous nous engagerons tout de même.

 

-         Vous êtes accusé honorable d’être passif, d’être incapable de faire face aux décisions prises par vos collègues du RDPC, bref de ne pas véritablement joué le rôle qui vous incombe au sein de l’hémicycle, vous les partis politique de l’opposition, pas seulement le MDR. Que répondez-vous à ceux là ?

 

Je crois que le MDR a toujours pris des positions de manière responsable. Si nous remontons au début de la démocratie, le MDR a eu à prendre une position dans le souci de préserver la paix, la stabilité et la sérénité. Le Mouvement Démocratique pour la Défense de la république, tel est la dénomination du MDR. Cela signifie que nous défendons la République.

 

Nous œuvrons pour que la République puisse vivre sereinement, puisse avancer. Nous exigeons, nous réclamons que les textes qui régissent le pays puissent être améliorés. Mais si jamais cela n’est pas fait, nous ne prenons pas les armes pour aller saccager ou pour aller bagarrer. Comme l’a dit quelqu’un, c’est bien de débattre, de convaincre et non de combattre.   

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le parti politique au pouvoir a organisé le 16 mars 2019 à Ebolowa, un séminaire régional de formation des cadres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).

 

Le Rdpc ne veut pas se reposer  sur ses lauriers. Le parti souhaite avoir de bons scores lors des prochaines élections législatives et municipales. C’est en cela que le parti du Président Paul Biya a décidé d’organiser un séminaire régional de formation de ses cadres dont les travaux ont été coordonnés par le Dr Madeleine Tchuente.  Le Rdpc veut rallier les jeunes et les femmes à sa cause. Trois exposés ont meublé ledit séminaire. Ils ont été présentés par le Dr Madeleine Tchuente la coordonnatrice de cette activité et Cyrus Ngo’o le Directeur Général (Dg) du Port Autonome de Douala (Pad).

Prenant la parole le Pr Jacques Fame Ndongo secrétaire national à la communication du parti par ailleurs Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur a déclaré « nous sommes permanemment en campagne. Nous devons en tout temps mobiliser nos militants leur dire de travailler en synergie dans la cohérence et la cohésion. Nous devons être mobilisés pour faire triompher les idéaux du parti et faire gagner les candidats du Rdpc aux prochaines échéances électorales ».

Dans la région du Sud, le parti au pouvoir veut réduire au maximum les frustrations, revoir les procédures de sélection des candidats, établir  la transparence sur toute la ligne dans les choix des représentants du parti. Un changement de paradigme pour les prochaines élections à caractère local.

Il est question pour le parti du Renouveau d’éviter comme par le passé d’avoir dans ses rangs des traîtres, des incrédules et des militants qui vont le moment venu, aller à l’encontre des idéaux du Rdpc. Une interpellation forte qui passe nécessairement par les inscriptions massives sur les listes électorales.

« Nous devons éviter l’abstention, donc il faut inscrire le maximum de militants mais pas le tout-venant. Nous devons ratisser le terrain, intégrer de plus en plus de jeunes et des femmes qui sont le lectorat le plus important numériquement et même en terme d’énergie et de dynamisme », a ajouté le Pr Jacques Fame Ndongo.

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01