C'est avec un sentiment de satisfaction que les acteurs politiques de la région de l'ouest ont accueillis le décret du chef de l'Etat camerounais, portant convocation du corps électoral pour l'élection municipale et législative du 09 février 2020.
A la délégation régionale d'Elections Cameroon (Elecam) Ouest, le processus de réception des dossiers des différents candidats s'active. Depuis la convocation du corps électoral par le président de la République Paul Biya, les différents états-majors des formations politiques, affûtent déjà les âmes : "C'est arrivé à point nommé nous sommes en train de nous préparer, la convocation du corps électoral à suscité au niveau de la hiérarchie de notre parti, une réunion extraordinaire et nous sommes donc déjà préparé pour les élections législatives et municipales du 9 février 2020", déclare Cyrille NGnang, président circonscription SDF Bafoussam 1er. Pour le parti au pouvoir, tout est fin prêt : "Nous sommes déjà prêts et nous allons continuer à travailler comme par le passé. Nous avons inscrit le maximum de nos militants, nous allons repartir maintenant vers nos militants inscrits, vers nos heureuses populations inscrites parce qu'il n'y a pas que les militants qui votent", explique Jules Hilaire Foka Foka président section RDPC MIFI centre. Un sentiment que partage son camarade de parti René KAMDOUM, maire de la commune de Bamendjou : "C'est un décret qui était très attendu au vu de ce que le chef de l'État reste légaliste et applique à la lettre les dispositions constitutionnelles. Ce n'était pas une surprise pour nous, car on savait qu'une autre prorogation ne pouvait pas lui permettre d'implémenter les grandes recommandations du Grand dialogue national. Actuellement, nous sommes en train de nous préparer sur le terrain".
Du côté de la direction régionale d'Elections Cameroon (Elecam) Ouest, l'heure est également au toilettage des listes en attendant l'arrivée du matériel électoral : "Le corps électoral nous permet de faire les derniers réglages. J'ai convoqué d'urgence une réunion avec mes proches collaborateurs, chef d'Agence départemental, chef service, pour nous accorder des violons, question de préparer de manière efficace les nouveaux scrutins à venir. Il s'agit pour nous à Elections Cameroon en ce moment précis, de tout faire pour la reconnaissance de nos centres de vote, parce que les centres de votes sont existants, il faut la capacité d'accueil le moment venu des attentes auprès de la hiérarchie de la direction générale des élections, le matériel électoral qui arrivera dans quelques jours et la finalisation des listes électorales définitives". Nous fait savoir le patron des élections à l'ouest, Francis PENE TIENTCHEU.
Pour rappel,dans un décret rendu public le 10 novembre 2019, le chef de l’État, Paul Biya, convoque le corps électoral camerounais le 9 février 2019, pour un double scrutin visant à élire les conseillers municipaux dans les 360 communes du pays, et les 180 députés de l’Assemblée nationale.
Ces élections, qui surviennent un peu plus d’un an après la présidentielle d’octobre 2018, ont été renvoyées à deux reprises. En effet, comme l’autorise la loi, en 2018 et en juin 2019, le chef de l’État avait prorogé les mandats des députés et conseillers municipaux issus des scrutins de 2013.
Marcel Ndi
Le Chairman a à cet effet sorti un communiqué officiel.
Alors que la toile est inondée de déclaration sur la non-participation du Social democratic front (Sdf) aux élections législatives et municipales 2020, un communiqué de la coordination nationale donne la position officielle du parti politique de Ni John Fru Ndi. Cette position est telle que le Sdf va participer à ces élections. D’ailleurs le Chairman en sa qualité du président national du parti par ailleurs président de la Commission nationale d’investiture appelle les députés sortants du Sdf à préparer leur dossier de candidature.
«…J’investis par la présente avec un droit de révision, tous les membres actuels de l’Assemblée nationale et leur enjoins de constituer leur dossier de candidature en conséquence. Je demande également à tous les maires, maires adjoints et conseillers municipaux actuels et dûment investis de constituer leurs dossier de candidature», instruis le Chairman Ni John Fru Ndi.
Le président du Sdf dans ce même communiqué demande aux membres élus de son parti, qui ne souhaitent plus briguer un autre mandat de rapidement tenir informer par écrit l’exécutif régional aux fins de pourvoir à ces postes dans la circonscription électorale concernée. Ni John Fru Ndi demande par ailleurs à tous les membres du parti «qualifiés» et qui sont à jour de leurs cotisations et souhaitant être candidats aux élections à venir, de constituer leurs dossiers selon le Code électoral.
La compilation et la composition des dossiers des candidats et des listes de candidats potentiels seront faites par l’équipe de coordination nationale du parti. Cette équipe est composée de l’Honorable Joshua Osih, le Sénateur Jean Tsomelou, le Maire John Kumase et Grace Ngwafor.
Voilà donc qu’il est officiellement et clairement dit. Le Sdf ne va pas boycotter les prochaines élections législatives et municipales. Même si on se souvient qu’à la suite de la convocation du corps électoral, le parti avait dénoncé le fait que les élections aient à se tenir alors que la crise dans les régions anglophones se poursuit toujours.
Liliane N.
Le Ministre de l’Administration territoriale a tenu une réunion avec les responsables d’Elections cameroon le 12 novembre 2019 à Yaoundé.
Il faut tout faire pour éviter d'éventuelles fausses notes, en ce qui concerne le déroulement des élections législatives et municipales de 2020. C’est cet objectif qui justifie la réunion récemment tenue par le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) avec les différents responsables d'Elections Cameroon (Elecam). Les cadres de l’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun ayant pris part à ladite réunion, Enow Abrahms Egbe le président du Conseil électoral, le Erik Essoussè Directeur général des Elections.
«Vous savez tous que dans le processus électoral, le Minat est l'agent du gouvernement. Et c'est à ce titre que nous tenons cette réunion avec Elections Cameroon qui est un organe indépendant chargé de l’exclusivité de la conduite des élections dans les 10 régions, les 58 départements et 360 arrondissements. La convocation du corps électoral est le train qui est désormais en marche », a déclaré le Ministre Paul Atanga Nji.
Il a donc été indiqué que, pour que les choses se passent bien, dans l’ensemble du pays, les autorités administratives, au niveau des régions, devront accorder aux élections, un encadrement et la sécurité nécessaires qui s'imposent. Le but étant qu'elles soient libres, crédibles et transparentes. Sur ce le Minat a réaffirmé l’engagement de son département ministériel à y mettre du sien. « Nous réitérons notre entière disponibilité à accompagner Elecam dans la conduite du processus en lui accordant l’assistance nécessaire dans l'accomplissement de ses missions », a-t-il déclaré. Avec les responsables d’Elecam suscités, Paul Atanga Nji a procédé à l’évaluation des défis.
A titre de rappel, en fin de semaine dernière, Paul Biya le Président de la République a convoqué le corps électoral le 9 février 2020, pour les élections municipales et législatives.
Liliane N.
Des camerounais vivant à l'étranger regroupés au sein de la Cameroon Patriotic Diaspora (Cpd), ont décidé de prendre position après la convocation du corps électoral par le Chef de l'Etat en vue des élections législatives et municipales de 2020. Ils estiment que tenir des élections locales sans les régions anglophones est une autre grande forfaiture.
La Cpd dénonce le fait que les élections s’organisent alors que le Cameroun fait face aux crises dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sans faire abstraction de l’Extrême-Nord avec la nébuleuse Boko Haram. L'organisation note que dans la foulée qu'aucune des crises évoquées n’a été résolue.
La Cpd pense que les implications de la non-résolution des crises dans la zone anglophone est la non-participation des deux régions auxdites élections. Elle allusion à la présidentielle de 2018. Dans sa correspondance, l'on peut lire: « la tenue des élections locales sans la participation des régions anglophones est une autre grande forfaiture qui donnerait définitivement le sentiment à nos frères du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qu’ils comptent pour quantité négligeable dans la construction et l’édification nationales, et confirmerait à leurs yeux le mépris et la marginalisation qu’ils dénoncent au quotidien, et qui constituent l’une des causes principales de la crise anglophone ».
Dans son élan de dénonciation, la Cpd s’attaque aussi aux assises du Grand dialogue national tenues au Palais des Congrès de Yaoundé du 30 septembre au 04 octobre 2019. Les camerounais regroupés au sein de cette association trouvent qu'il s’est agi d’une mascarade. « La convocation du corps électoral par Monsieur Biya, sans avoir mis en œuvre la moindre résolution de son Grand Dialogue National (le cessez le feu, le retour des réfugiés et des déplacés, la création d’un statut spécial pour le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, l’accélération de la décentralisation etc.), est la preuve que cette réunion qui a officiellement englouti une dizaine de milliards de FCFA n’était qu’une grande roublardise politique de la part du pouvoir », a écrit en plus la Cpd.
Innocent D H
Pour que le parti participe aux prochaines élections législatives et municipales, il demande qu’au préalable, la forme de l’Etat soit revue. Et que la crise socio politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest soit résolue.
Le 10 novembre 2019, le Cameroon people’s party (Cpp) d’Edith Kah Walla a dévoilé son intention de boycotter les élections législatives et municipales, pour lesquelles le corps électoral vient d’être convoqué par Paul Biya le Président de la République. Prendre part auxdites élections dans les conditions similaires à la période de l’élection présidentielle, signifie pour le parti politique de Kah Walla, aider Paul Biya à conserver le pouvoir. Aussi, le Cpp pense qu’un changement des données est nécessaire.
« Les mêmes élections truquées avec la même Elecam, le même Minat…qui ont toujours failli. Ceux-là qui nous ont toujours trompés. Ceux-là qui n’ont pas su depuis 1991 organiser des élections avec un semblant de sérieux. Ceux-là qui sont tous, sans exception, de son camp à lui. Le Président Biya nous demande encore de l’accompagner et de l’aider à consolider son pouvoir.» déclare l’initiative « Stand Up For Cameroon » à laquelle appartient le Cpp.
Si on souhaite donc que ce parti soit de la partie lors des élections législatives et municipales 2020, il faut commencer par mettre fin à la crise dite anglophone, revoir aussi la forme et la nature de l’Etat. « Non aux élections sans la réforme des institutions dont l’Assemblée Nationale et la fonction de député. Non aux élections sans un véritable transfert des pouvoirs et des ressources aux collectivités décentralisées ».
Lire aussi : Législatives 2020 : Michèle Ndoki annonce sa candidature pour l’arrondissement de Douala 1er
Le Cpp d’Edith Kah Walla est donc le deuxième parti politique de l’opposition à indiquer sa non-participation aux prochaines élections municipales et législatives, pourtant tant attendues. Avant lui, le Social democratic front (Sdf) du Chairman Ni John Fru Ndi a déclaré que ces élections se tiendront sans eux. Tout comme le Cpp, le Sdf demande que la crise dans les régions anglophones leur bastion, soit résolue.
Liliane N.
Certaines formations politiques comme le Social democratic front affirment travailler difficilement dans les deux régions anglophones.
Le Social democratic front (Sdf), l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp), l’Union démocratique du Cameroun (Udc) et même le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) le parti au pouvoir, multiplient les actions sur le terrain. Toutes ces formations politiques préparent déjà les élections municipales et législatives prévues pour l’année prochaine.
Jean Tsomelou, le Secrétaire général du Sdf parlant au nom de sa formation politique indique qu’ils sont déjà sur le terrain. Cependant les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest frappées par la crise anglophone ne sont pas faciles d’accès pour les équipes envoyées sur le terrain. « Le Sdf est sur le terrain. Malheureusement dans les deux régions en crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, il est très difficile pour nos responsables de travailler sereinement. L'activité politique est en train de pâtir de la situation actuelle au même titre que les autres domaines. Dans les huit autres régions, le Sdf est prêt. Nous réarmons nos troupes. Les réunions se tiennent régulièrement. Le régional de l'Ouest est en tournée et mobilise les militants, comme ceux du Littoral et du Centre », déclare Jean Tsomelou.
Du côté de l’Undp, Saidou Maïdadi, secrétaire national à la Communication du parti fait savoir qu’ils avaient déjà établi un document dressant les dates probables des élections municipales et législatives si attendues. « Un document interne du parti sur les dates probables des élections s'est malencontreusement retrouvé sur les réseaux sociaux. Tout le monde l'utilise aujourd'hui. Ce document témoigne du sérieux que notre parti met pour l'organisation des élections. Nous étions fin prêts avant même la prorogation des mandats. Le renouvellement des organes de base auquel nous avons procédé après le congrès de 2017 et montrant que nous sommes implantés dans les 58 départements de la République nous permet d'être confiants quant aux prochains résultats que nous ambitionnons à juste titre avoir », affirme-t-il.
L’Udc pour sa part fait savoir qu’il y a eu des actions de charme qui ont été menées. Ces actions visaient à faciliter l’établissement des cartes nationales d’identité, booster les inscriptions et sensibiliser les inscrits au retrait de leurs cartes d'électeur.
Même s’il demeure le parti au pouvoir, le Rdpc s’active également pour les prochaines élections suscitées. Augustin Balla, le président de la section Rdpc du Mfoundi V indique que le parti a misé sur des actions de proximité auprès des populations. « Depuis le mois d'octobre dernier, nous procédons à des séances d'investissement humain dans le cadre des journées citoyennes de propreté », ajoute-t-il.
Liliane N.
Les électeurs potentiels ont encore 10 jours pour s'inscrire dans la perspective des prochaines échéances électorales au Cameroun.
Elecam attend les électeurs jusqu’au 10 novembre prochain pour faire les réclamations comme celle susmentionnée. L’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun est rendu à cette étape de son travail. Dans les deux métropoles du pays à savoir Yaoundé et Douala, ce travail fait désormais partie des multiples tâches réalisées par les personnels d'Elecam.
Les articles 78 et 79 de la loi portant Code électoral, indiquent que les réclamations formulées par les électeurs peuvent être reçues dans les antennes communales d'Elections cameroon (Elecam). Un électeur après avoir constaté une erreur sur son nom, peut donc saisir Elecam. Pour permettre qu’on puisse faire des corrections, il n’aura qu’à déposer la photocopie de sa carte nationale d'identité et sa carte d'électeur.
En effet le 10 novembre 2019, les 360 antennes communales d'élections Cameroon (Elecam) disséminées à travers le territoire national et les 40 que l'on retrouve dans les postes diplomatiques et consulat du Cameroun à l'étranger vont mettre fin à la deuxième phase de l'opération de révision des listes électorales pour le compte de l'année 2019.
La révision et la vérification de la conformité des listes électorales a ainsi débuté. Élections Cameroon rappelle que les listes provisoires sont déjà disponibles dans les 360 antennes communales de la structure.
Élections Cameroon (Elecam) invite toutes les personnes inscrites et les partenaires à venir effectuer un dernier contrôle au sein des 360 démembrements de la structure en charge de l'organisation des élections au Cameroun.
La relance des inscriptions sur les listes électorales débutées le 02 janvier a pris fin le 31 août dernier. Elecam a enregistré 433 8 73 nouvelles personnes sur les listes électorales en 2019, dont (59,65 %) d'hommes (270 593), et 40,35 % de femmes (163 280). Ce qui porte le nombre d'électeurs au Cameroun à 7 116 314. Chiffre reconnu en attendant de toilettage (personnes mortes, personnes déchues de leurs droits d'électeurs).
Pour rappel, les élections législatives et municipales devraient se tenir en février 2020 au Cameroun.
Il est question pour le premier secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale(Purs) d’inviter les partis d’opposition à mutualiser les efforts afin d’éviter de reprendre les erreurs commises lors de la présidentielle 2018.
Dans la parution de Cameroon Tribune en kiosque ce lundi, le premier secrétaire du Purs a dans une interview, remis au goût du jour la demande posée aux partis politiques de l’opposition. Serge Espoir Matomba a saisi le prétexte pour lancer de nouveau un appel en faveur de la coalition pour les prochaines joutes électorales notamment les législatives et municipales. Selon lui, la coalition de l’opposition va permettre à l’opposition d’éviter de tomber dans les erreurs commises lors de la présidentielle de 2018. Elle devra également permettre aux partis de l’opposition de mieux quadriller le triangle national.
La position du Purs par rapport aux prochaines échéances
Le premier secrétaire du Purs réitère la volonté de sa formation politique à prendre part aux prochaines échéances électorales. Il espère dans le même temps que ces joutes électorales à venir se tiennent avec un nouveau code électoral. Serge Espoir Matomba souligne à cet effet, « nous avons d’ailleurs fait des propositions, que nous avons adressées aux responsables d’Elecam et du Parlement. Sa réforme, si elle était bien menée, contribuera à faire avancer notre démocratie mais aussi à évacuer et dissiper les soupçons de fraudes souvent vécues et constatées à divers niveaux ».
Les stratégies du parti
S’agissant des stratégies de la formation politique, Matomba indique que le parti fera recours aussi bien aux grands meetings qu’au porte-à-porte, sans oublier d’autres formes de techniques pour toucher le plus grand nombre possible de Camerounais où qu’ils se trouvent. Il ajoute par ailleurs, « nous insisterons bien au-delà sur le profil des hommes qui devront porter la voix de notre parti. Cela passera par la qualité de nos listes et par la crédibilité des profils qui les constitueront. Nous insisterons également sur des projets de sociétés innovants, dynamiques et adaptés aux exigences du terrain. Notre grande difficulté sera à être présent partout. Mais nous apporterons une fois de plus un souffle nouveau à ces élections. Les signaux et les indicateurs que nous avons en notre possession ainsi que les simulations que nous faisons régulièrement nous donnent lieu d’être très optimistes quant à notre avenir ».
Lire aussi : Décès de Patrick Ekema : Témoignages de Serge Espoir Matomba et du personnel de la commune de Buea
Innocent D H
Quelques jours après sa libération, le Président du mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau a annoncé que son parti investira des candidats sur l’ensemble du territoire national lors des prochaines élections municipales et législatives.
L’ancien maire de la commune de Njombé-Penja, dans le département du Moungo, région du Littoral, Paul Eric Kingue entre de plein-pied dans les prochaines élections municipales et législatives qui auront lieu au Cameroun en 2020.
Libéré le 5 octobre dernier, après 8 mois de détention à la Prison centrale de Yaoundé, avec Maurice Kamto, le président et certains militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Paul Eric Kingue a annoncé sa candidature au poste du maire de Njombé-Penja lors de son retour dans sa municipalité. Une annonce motivée par l’accueil chaleureux que lui avaient réservé les habitants de sa commune.
Dans un communiqué publié ce lundi 28 octobre 2019, le Président du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau (MPCN), a réitéré la participation de son parti aux prochaines élections législatives et municipales au Cameroun. « Le MPCN investira les candidats sur l'ensemble du territoire national, sous réserve de la rencontre au sommet des alliés Maurice Kamto et Paul Eric Kingue, relative à la mise en œuvre des termes de la circonvention qui lie les deux partis », a déclaré le président du Mpcn. A cet effet, il appelle ses militants et sympathisants à la retenue, et au silence face aux extrémistes manipulés à la solde des ennemis, et dont l’objectif vise à anéantir le rêve des camerounais.
On se souvient en effet, que cet homme politique alors fraîchement élu maire, avait été arrêté en 2008 à son domicile et traduit devant le tribunal. L’Etat du Cameroun lui reproche d’être l’un des instigateurs des violentes émeutes qui avaient fait de nombreuses victimes et d’avoir détourner près de 4,5 millions F Cfa, destinés à la construction d’une addiction d’eau. Condamné à perpétuité, la Cour Suprême avait annulé le jugement de tribunal de Nkongsamba, l’arrêt rendu par la Cour d’appel du Littoral et ordonné la mise en liberté de Paul-Eric Kingué.
Marie MGUE
Elles venaient de sept partis politiques présents au Cameroun parmi lesquels, 4 qui sont représentés au Parlement. Il y avait aussi des femmes de la société civile. Il y en avait donc au total, une centaine qui sont venus des dix régions du pays et qui ont décidé de prendre part à l’atelier organisé par More Women in Politics avec l'appui d'Onu-Femmes, de l'Union européenne et d'autres partenaires.
Cet atelier qui a aussi connu la participation des parlementaires et des élues de la nation a permis à ces dernières d’exprimer leur vœu de briguer des postes électifs au cours du double scrutin législatif et municipal attendu l’année prochaine, c’est-à-dire en 2020. L’atelier s’est donc déroulé sous le thème « Législatives et municipales 2020. Femmes : élis et fais-toi élire ». Dans l’optique de mieux se préparer et de réaliser leur vœu, elles ont reçu des enseignements sur le montage des dossiers de campagne avec l'appui des responsables d'Elections Cameroon. Elles ont été entraînées à l'organisation d'une campagne électorale. Elles ont également reçu des outils de communication et de marketing politique adaptés à leurs besoins et à ceux de leurs équipes.
« N'attendez pas le moment dit de la campagne pour vous lancer sur le terrain. C'est maintenant que cela commence avec de petites actions concrètes auprès de vos potentiels électeurs », leur a conseillé Patience Bule-Elango le chef de la division de la Communication à Elections Cameroon et point focal genre auprès de cet organisme.
Le Pr Justine Diffo Tchunkam en sa qualité de coordonnatrice de More Women in Politics, a tenu à préciser que le but n’est pas d’aller contre les institutions établies. Il est plutôt question de demander une juste représentation des femmes au sein des instances électives.
Il convient de rappeler qu’en début de cette année, les femmes camerounaises lors d’un dîner plaidoyer ont indiqué qu’elles souhaitaient avoir un pourcentage de 50% au Parlement et dans les Mairies.
Liliane N.