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La position du gouvernement est claire : Après la prorogation à deux reprises du mandat des députés et des conseillers municipaux, conformément à l’article 15 de la Constitution et à d’autres textes encadrés par la loi, notamment l’article 170  du code électoral, les élections vont se dérouler à la date prévue

 

C’est la quintessence de la communication faite ce lundi, par le ministre de la Communication et Porte parole du gouvernement, qui avait à ses côtés, le ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji.

La tenue du double scrutin de Février prend en compte de nombreux paramètres  

Ils ont été relevés par René Emmanuel Sadi : « La convocation du Corps électoral dans la perspective de la tenue des prochaines élections législatives et municipales. Elle est intervenue fort opportunément, dans une totale prise en compte des interpellations des Camerounais, en application de l’ordre légal et des prérogatives de droit dévolues par le Président de la République, et qui ouvre des perspectives nouvelles dans le jeu démocratique, avec l’élection imminente d’une Assemblée nationale rénovée et de nouveaux Conseils Municipaux… ».  

Les électeurs des régions du Nord et du Sud Ouest ont été pris en compte

« Il est en effet incontestable que les prorogations successives ont tenu compte du contexte socio-politique, et partant, du sentiment de la classe politique nationale, au sujet notamment, de la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest…Le Président de la République, a dûment pris en compte l’évolution actuelle de la situation dans les régions concernées, et qu’il saura prescrire toutes les mesures nécessaires pour garantir le bon déroulement des élections dans ces régions… ».

Blocage dans le processus de composition des dossiers  

Après avoir invité les différentes formations politiques à faire preuve de « civisme et d’une conscience nationale, citoyenne et républicaine, et à consacrer leurs efforts à la mobilisation de leurs militants pour prendre part dignement aux scrutins qui les attendent, et qui seuls confèrent la légalité et la légitimité nécessaires à la conduite des affaires de l’Etat… », le ministre de la Communication a estimé que « Tous les candidats  ont été soumis aux mêmes contraintes, ont fait face aux mêmes difficultés, et ont dû tous se conformer aux exigences de la loi… ».

Aucune pression ne sera tolérée

« Le Gouvernement entend fustiger toutes les manœuvres qui s’apparentent au chantage et à de la surenchère, tout comme il dénonce ces diverses tentatives d’ingérence extérieures ou ces velléités d’interférences contraires à nos lois et qui préconisent d’autres reports, des reports infinis des élections législatives et municipales en perspective… Aux leaders des partis politiques, il n’est pas superflu de rappeler qu’un processus électoral codifié et normé par le législateur, ne saurait être biaisé au gré des intérêts particuliers…Le Gouvernement invite donc tous et chacun, à s’abstenir de tout acte pernicieux susceptible de compromettre cette grande opération d’intérêt national… ».

Une sortie qui n’a pas été du goût de certains leaders de l’opposition qui estiment que le jeu politique est biaisé par le parti proche du pouvoir. Cependant, « aux citoyens électeurs et électrices, le Gouvernement recommande de se préparer à accomplir, en leur âme et conscience, leurs devoirs envers la patrie, en allant massivement, le 09 Février 2020, exprimer leur choix démocratique, dans la discipline, le calme et la paix… ».   

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le premier vice - président Joshua Osih, dans l’explication donnée au sujet de ses réserves à la participation du SDF aux prochaines échéances électorales, a mis en avant la volonté de son parti à ne pas participer à la sécession de fait du Cameroun.

 

Le fief politique du SDF est paralysé. Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest d’où le parti tire l’essentiel de ses élus sont en guerre. Impossible en l’état actuel de tenir des élections libres et transparentes dans le respect des règles de démocratie. Les deux régions cumulées ont perdu plus du million de sa population. Entre les trois mille morts voir plus, les plus de sept cent mille déplacés internes et les déplacés du côté du Nigéria voisin, les villages des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont au jour d’aujourd’hui des villages fantômes. Ce serait un suicide politique que de choisir d’aller à des élections locales avec toute sa base politique décomposée.

C’est au vu de toutes ces réalités que le premier vice-président du Social Democratic Front a décidé d’émettre des réserves quant à sa participation aux prochaines échéances électorales. Demandant au Chef de l’Etat, Paul Biya de trouver très rapidement une solution à la crise, de sortes que des élections puissent se tenir dans ces régions.

Plus encore, le SDF voudrait jouer un rôle prépondérant dans le règlement cette crise. D’autant plus que c’est le parti le mieux implanté dans les régions. Joshua Osih propose deux portes de sorties au pouvoir en place. D’abord le report pur et simple des élections envisagées, ou alors une mise en place effective et ce dans de brefs délai du statut spécial accordé à ces régions à l’issue du Grand Dialogue National. Des pistes de résolution qui apporteraient un apaisement de nature à permettre que des élections puissent se tenir dans ces régions.

Le SDF joue la carte du rassemblement. En s’inscrivant dans le processus électoral, le parti montre sa bonne foi et son désir de rester républicain. D’un autre côté, le parti ne voudrait pas donner caution à la séparation de fait du Cameroun. Car procéder à une élection qui exclurait les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest serait de fait acter la séparation de ces parties du Cameroun. C’est donc un message clair à l’endroit, à la fois du gouvernement mais aussi des populations des régions en crise, un message d’invite à l’apaisement de part et d’autres. Le SDF se présente désormais comme le trait d’union entre les différentes parties à la crise.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Les militants fâchés à cause des investitures évoquent la possibilité d’offrir leur voix aux partis politiques de l’opposition.

 

Comme nous l’annoncions dans nos précédentes publications, les investitures au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ont semé la pagaille de part et d’autre des circonscriptions électorales du parti. Après les dépôts des dossiers de candidature dans les démembrements d’Elections Cameroon, des militants du Rdpc dénoncent le non-respect des instructions du président national de leur parti Paul Biya en ce qui concerne le déroulement des investitures.

La situation est telle que dans certaines localités, des militants du parti au pouvoir brandissent la menace de procéder à un vote sanction le 9 février 2019. C’est le cas de la Mvila dans la région du Sud. Là-bas les militants parlent même aussi de boycotter les élections législatives et municipales de 2020. Ils indiquent qu’il y a eu beaucoup de corruption, de complaisance et de légèreté dans le choix des candidats dans certaines Mairies de cette circonscription électorale.

A Ebolowa 1er par exemple, le quotidien Mutations dans sa parution du 27 novembre 2019, rapporte que le Maire Joël Emmanuel Bitoumou a été poussé à la porte de sortie. Pourtant il a à son actif un bilan qui est jugé éloquent. « Une commission dont la légalité aurait été publiquement mise en cause par la présidente départementale des investitures, Minette Libom Li Likeng, a décidé de tripatouiller la liste consensuelle de cette localité, en y retirant certains candidats sans en informer les têtes de liste. Le maire Bitoumou en aurait payé frais en perdant sur les 14 places qui lui avaient été accordées sur 31, quatre de ses camarades parmi lesquels le président de la section Rdpc de la Mvila-centre I, Benoît Assam Assam », ajoute le quotidien.

Cet état de chose qui a été porté à la connaissance des militants du parti a fait naître une rébellion. Les jeunes particulièrement apprend-on, se transmettent des messages de vote sanction ou tout simplement de boycotter.

Lire aussi : Elections législatives et municipales : Paul Biya fâché par rapport au déroulement des investitures des candidats au Rdpc

 

Liliane N.

 

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Les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, ex-détenus avaient nourri des ambitions pour ces prochaines élections législatives et municipales.

 

C’est un coup de poignard que les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) sortis de prison ont reçu. En un laps de temps, ils ont vu leur rêve se briser. Pourtant la semaine dernière et au début de celle-ci, ils étaient encore tout feu tout flamme à l’idée de se porter candidat aux élections législatives et municipales. Pour eux, c’était un moyen pour obtenir la récompense de leurs mois passés en détention. Dans la ville de Bafoussam par exemple, les militants ex-détenus du Mrc se sont réunis le 21 novembre 2019, pour choisir ceux d’entre eux qui devraient les représenter dans les listes que le Mrc devait présenter aux législatives et municipales de l’année prochaine.

C’est ainsi que le dénommé André Téné s’était retrouvé comme tête d’une des listes. « Tous les anciens détenus du Mouvement pour la renaissance du Cameroun [Mrc] m’ont proposé comme titulaire de la liste Mrc aux législatives dans le département de la Mifi. C’est une grande satisfaction pour moi… J’ai déjà déposé mon dossier de candidature. Donc, je suis en règle. Nous les ex-détenus Mrc qui avons fait la prison avons décidé de nous rencontrer pour porter notre dévolu sur ceux parmi nous qui pourront se présenter aux législatives et municipales. Nous avons fait la prison, nous avons souffert ; je pense que le bon moment est venu de récolter les fruits de cette souffrance », avait-il déclaré André Téne dans les colonnes du quotidien Mutations édition du 22 novembre 2019.

André Téné et les autres militants du Mrc ex-détenus ne pourront donc plus récolter les fruits de leur souffrance. Car Maurice Kamto le président national du parti a annoncé que le Mrc ne prendra plus part aux élections législatives et municipales 2020. Le motif tourne autour de la crise anglophone.

 

Liliane N.

 

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Le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale demande au Conseil électoral, un délai supplémentaire de 15 jours. Durant ce délai les candidats notamment de son parti pourront compléter leurs dossiers.

 

Cabral Libii vient de mettre un suspense sur sa participation aux élections législatives et municipales de 2020. Dans un communiqué rendu public, le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) dénonce des agissements qui visent à mettre en place un système de fraude, qui serait à l’avantage du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Cabral Libii affirme qu’avec ce qui se met en place, le Cameroun court le risque de connaître une crise post-électorale comme celle qui a suivi l’élection présidentielle de 2018. Cabral sans mâcher ses mots, indexe à plusieurs reprises, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).

« Après la convocation du corps électoral, des maires majoritairement élus du RDPC, des sous-préfets, des chefs de centre des impôts, des responsables du trésor, tous signataires des pièces des dossiers des candidats, ont mis en marche ce qui pourrait à juste titre être qualifié de processus de fraude pré-électorale, visant tout simplement à faire éliminer des candidats de l’opposition. Conscients de l’impopularité, certains élus du parti dominant du fait des bilans négatifs qu’on leur connait, n’avaient d’autre option que d’y aller seuls », écrit Cabral Libii.

Le président du Pcrn indique que du fait de cette « fraude », les militants de son parti ont rencontré plusieurs problèmes. Il parle entre autres de l’absence des autorités administratives à leurs postes, le refus de certaines de signer les documents, les services du trésor qui ont opposé des fins de non-recevoir au paiement de certaines de leurs cautions. Cabral indique que certains de ses militants ont même été agressés physiquement.

Lire aussi : Le MRC annule sa participation aux élections municipales et législatives 2020

« L’absence prolongée des maires pour cause d’investiture au sein du RDPC pendant toute une semaine, ce qui a réduit de 4 jours le délai de 15 Jours prévu pour la préparation et le dépôt des dossiers des candidats aux élections. Non seulement ils ont pour la plus part refusé de signer les pièces des dossiers, mais en plus, ils ont consacré une semaine aux activités de leurs partis notamment les investitures auxquelles les Sous-préfets assistaient », écrit Cabral.

En vertu de tout cela, Cabral pose la condition d’une rallonge du délai pour permettre à ses militants de déposer leurs dossiers de candidature.

 

Liliane N.

 

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Selon le journaliste Martial Owona, Jean Nkuete le Secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais a été convoqué au Palais de l’Unité, à ce sujet.

 

Le journaliste Martial Owona de Vision 4 sur le plateau de l’émission «Tour d’horizon», édition diffusée ce 25 novembre 2019, a révélé que la manière avec laquelle, les investitures se déroulent au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) déplaît à Paul Biya le président national du parti. Il a ajouté que d’ailleurs le président du Rdpc a convoqué Jean Kuete le Secrétaire général (Sg). A en croire le journaliste de Vision 4, les deux hommes se sont rencontrés hier, dimanche 24 novembre 2019.

Investitures à problème

Alors que nous sommes rendus à quelques heures du délai des dépôts des dossiers de candidature pour les élections législatives et municipales de 2020, au Rdpc, on n’en a pas fini avec les problèmes des investitures. A Monatélé, les militants menacent même d’accorder leurs voix à l'opposition. Ils le feront si les instructions données par le président national de leur parti politique ne sont pas respectées. Ils refusent de ce côté de voir le nom du maire sortant sur les listes de candidat. Il n’y a pas que le cas de Monatélé qui est le plus évocateur des remous créés par les investitures au sein du parti au pouvoir.

Sangmélima

Le quotidien Info Matin dans sa parution de ce lundi 25 novembre 2019, rapporte qu’à Sangmélima, Samuel Mvondo Ayolo le Directeur du cabinet civil (Dcc) de la Présidence de la République est accusé de ne pas respecter les instructions de Paul Biya. « Le Dcc, dans la foulée, est accusé d’avoir substitué à la liste des candidats aux législatives, transmise par la Commission régionale, les noms de Marie Thérèse Nnama et Mbe Mendomo «par le ténébreux Mathurin Bindoua, l’homme de main (du Dcc) en charge de ses acquisitions immobilières à Sangmélima, et Mme Bisso ». Séverin Mbita Medouane rend responsable son «très Cher aîné Samuel Mvondo Ayolo », de «ce qui pourrait désormais se passer de fâcheux sur le plan politique à Sangmélima ». Une localité où, soutient-il, personne ne l’a jamais vu mouiller le maillot pour le compte du parti au pouvoir», peut-on lire dans les colonnes du quotidien.

Comme nous l’indiquions dans nos précédentes publications, les sons discordants fusent de partout au sein du Rdpc. D’où l’interrogation que nous nous posions. Le Rdpc ira-t-il affaibli aux élections législatives et municipales de 2020 ?

 

Liliane N.  

 

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Ils ont été choisis par d’autres militants ayant passés les neuf mois de détention comme eux.

 

Dans les listes du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), on va retrouver ses militants qui ont été détenus pour les marches organisées en début de cette année 2019. Etant sortis de prison au moment où les partis politiques se préparent pour les élections législatives et municipales de 2020, ces ex-détenus se sont aussi lancés dans la mouvance. Ayant décidé de prendre part au double scrutin qui aura lieu le 9 février 2020, ils se sont rassemblés pour choisir ceux d’entre eux qui devront compétir.

A Bafoussam, la rencontre a eu lieu le 21 novembre 2019. «Tous les anciens détenus du Mouvement pour la renaissance du Cameroun [Mrc] m’ont proposé comme titulaire de la liste Mrc aux législatives dans le département de la Mifi. C’est une grande satisfaction pour moi», déclare André Téne dans les colonnes du quotidien Mutations édition du 22 novembre 2019.

Le militant qui fait partie des ex-détenus du Mrc dans la région de l’Ouest, fait savoir qu’être candidat aux élections législatives et municipales de 2020, est en quelque sorte une récompense pour le temps qu’ils ont passé en détention.

« J’ai déjà déposé mon dossier de candidature. Donc, je suis en règle. Nous les ex-détenus Mrc qui avons fait la prison avons décidé de nous rencontrer pour porter notre dévolu sur ceux parmi nous qui pourront se présenter aux législatives et municipales. Nous avons fait la prison, nous avons souffert ; je pense que le bon moment est venu de récolter les fruits de cette souffrance », ajoute-t-il.

Tout comme lui, d’autres militants ont été désignés au cours de la rencontre susmentionnée. Ils vont compétir pour les municipales à Bafoussam 1er, Bafoussam 2e, Bafoussam 3e et dans d’autres villages de la Mifi.

 

Liliane N.

 

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Depuis la convocation du corps électoral, les sons discordants fusent de part et d’autre des circonscriptions électorales du parti au pouvoir. Entre dénonciations de parrainage de candidature et abondance des listes à présenter, sans oublier les guerres intestines, le climat semble bien délétère au sein du parti au pouvoir.

 

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) ira-t-il affaibli aux prochaines élections législatives et municipales ? La question se pose dans le cercle des politiques. Elle se pose du fait des sons discordants, qui viennent du parti au pouvoir, détenteur de la majorité parlementaire.  L’un de ces sons discordants porte sur les investitures des candidats pour les élections suscitées.

Investiture des candidats

Les investitures des candidats à présenter aux élections législatives et municipales de 2020 font l’objet de nombreux remous. Grégoire Owona en sa qualité de Secrétaire général adjoint du Rdpc s’est trouvé dans l’obligation de faire une sortie sur son compte officiel Twitter. Dans son tweet il s’adresse aux militants en leur demandant de ne pas se laisser distraire ou leurrer.

« Au sujet des investitures de nos camarades et sympathisants du Rdpc, n’écoutez pas ceux qui racontent une chose et son contraire à travers les médias…avec tous types de commentaires malveillants…Lisez attentivement les circulaires du président national Paul Biya puis les notes du Secrétaire général Jean Nkuete pour un travail en toute sérénité pour le meilleur choix de nos candidats à la base, dans le meilleur des consensus ! Nous devons gagner par la force de l’expérience et la qualité de nos candidats !!! », a tweeté Grégoire Owona.

Doute sur le Comité central

Si le Sga demande aux militants de leur parti à se référer exclusivement aux circulaires du président national du Rdpc Paul Biya et aux notes du Sg du Comité central Jean Nkuete, on note cependant que certains militaires ne font pas confiance au Comité central. La preuve en est que Jean Nkuete a sorti une circulaire le 15 novembre 2019. Dans ladite circulaire, il dit ceci « les opérations d’investitures seront conduites dans la transparence, la rigueur, l’objectivité, le respect des considérations liées à la sauvegarde du vivre-ensemble, notamment la recherche du consensus, l’équité, le partage, l’ouverture, le respect de la diversité, la promotion de nouvelles figures, le genre, les minorités ».

Seulement des militants continuent à avoir des doutes. Ils pensent que le Comité central du parti a des candidatures qu’il va piloter.

Guerre de listes

Il n’y a pas que les investitures qui font actuellement problème au Rdpc. Les listes sont aussi à l’origine de nombreux remous. Le cas le plus parlant est celui d’Ebolowa. Quatre listes doivent être étudiées par les commissions communales en charge des opérations d’investitures des différents candidats. A Ebolowa 1er par exemple, il y a deux listes. Là-bas le maire sortant un certain Joël Emmanuel Bitoumou, candidat à sa propre succession est opposé à des camarades du parti parmi lesquels, Louis Clément Mevoungou son 1er adjoint.

 

Liliane N.

 

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Le président de l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), Maigari Bello Bouba, supervise l'opération.

 

L'Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (NUDP) travaille sur le terrain pour les élections législatives et municipales jumelles du 9 février 2020 dans toutes les régions du Cameroun.

Afin d'assurer la sélection effective des meilleurs candidats à désigner comme porte-drapeau du parti lors des deux élections, le Comité central de la NUDP a créé des commissions aux niveaux divisionnaire et régional pour inciter les militants, en particulier les jeunes et les femmes, à se présenter comme candidats, coordonner le processus et aider les candidats à préparer leur dossier de candidature. 

Le secrétaire national de la communication de l'UNDP, Sadou Maidadi Yaya, a révélé que les commissions travaillent de telle sorte qu'à partir du jeudi 21 novembre 2019, les dossiers de candidature de leurs candidats aux élections municipales devraient déjà commencer à être soumis aux bureaux d'Elections Cameroon (ELECAM).

Quant aux élections législatives, les commissions travaillant sur le terrain doivent transmettre leurs rapports au Comité central à Yaoundé d'ici le week-end prochain. Cela permettra au Comité central, qui est l'organe investi du pouvoir de désigner des candidats pour le parti aux élections législatives, de faire son travail pour que les déclarations de candidature soient prêtes au plus tard le dimanche 24 novembre 2019.  

Au total, a dit Sadou Maidadi, l'UNDP sera prêt à temps. Les informations recueillies au siège de l'UNDP à Yaoundé indiquent que des réunions des commissions régionales et divisionnaires sont prévues du 19 au 21 novembre 2019 afin de rassembler tous les documents qui ont été préparés pour les candidatures. 

Les sources indiquent que le processus s'est déroulé sans heurts, mais des problèmes majeurs ne se posent que dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest touchées par la crise sociopolitique. Toutefois, l'UNDP fera ce qu'il faut pour se présenter aux élections jumelles dans les deux régions.

Le président national de l'UNDP, Maigari Bello Bouba, qui préside le Comité des nominations, ont déclaré des sources, supervise le processus de sélection des candidats pour les élections municipales et législatives jumelées.

 

N.O

 
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Les autorités traditionnelles du peuple Sawa réclament 55% des conseillers municipaux, 90% des postes de maires à défaut d’avoir les 100% et au moins la moitié des sièges de députés.

 

Les chefs traditionnels Sawa au parfum de l’actualité, ont donné une conférence de presse, le 18 novembre 2019. Cette conférence de presse avait pour but présenté leurs attentes à l’opinion par rapport aux élections législatives et municipales de 2020. Sa Majesté Essombey en sa qualité de porte-parole de l'association des chefs traditionnels Sawa du Wouri, a déclaré pour la bonne compréhension de ces attentes, que la politique est faite de compromis.

« Le Wouri par notre voix vous demande de lui réserver 55% des conseillers municipaux, 90% des postes de maires à défaut de nous donner les 100% et au moins la moitié des sièges de députés. La politique c’est le compromis. Les partis politiques devraient appliquer ce compromis partout sur le territoire national. Nous sommes tous des Camerounais, mais il faut reconnaître la place de chacun où il se trouve. Ce n’est pas parce que je t’invite à ma table que tu vas t’asseoir sur mon siège », a-t-il déclaré face à la presse.

En fait, les chefs traditionnels Sawa souhaitent rectifier le tir par rapport aux dernières législatives et municipales. Ils avaient eu un goût d’inachevé après ces élections. Ils trouvent que le nombre de fils du Wouri qui occupent le poste de députés, ou de maires ou encore de conseillers municipaux est assez minime. Pour ces nouvelles élections donc, ils n’aimeraient plus commettre les mêmes erreurs. Aussi ils ont décidé de faire cette sortie à l’heure où les partis politiques se mobilisent dans la composition des dossiers de candidature de leurs différents candidats.

A titre de rappel, les élections législatives et municipales vont se tenir le 9 février 2020. Le corps électoral a été récemment convoqué par Paul Biya le Président de la République.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01