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A la veille du Sommet Action Climat de l’Onu, les principaux organismes climatologiques mondiaux ont publié un rapport  qui démontre que l’écart entre les objectifs pour lutter contre le réchauffement de la planète et la réalité s’accroît de manière flagrante.

 

Intitulé « Unis dans la science », le dernier rapport  des principaux organismes climatologiques mondiaux publié ce dimanche 22 septembre 2019 contient les détails sur  l'état du climat et présente les tendances en matière d’émissions et de concentrations des principaux gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les auteurs de cette étude diffusée à  la veille du Sommet Action Climat de l’Onu, met en exergue selon les Nations Unies,  l'urgence d'une transformation socio-économique fondamentale dans des secteurs clés tels que l’utilisation des terres émergées et l'énergie afin d'éviter une augmentation dangereuse des températures mondiales, dont les impacts pourraient être irréversibles. Les outils qui permettent de faciliter à la fois l'atténuation et l'adaptation y sont également analysés.

Selon ce groupe de scientifique consultatif sur le climat du  sommet Action Climat organisé par le Secrétaire général  de l’Onu, les données et conclusions scientifiques qui figurent  dans ce  rapport sont les toutes dernières informations faisant autorité sur ces sujets. Il met en avant la nécessité urgente d'élaborer des mesures concrètes pour mettre un terme aux pires effets du changement climatique.

D'après ce  rapport, la température moyenne mondiale de la période 2015–2019 devrait être la plus élevée jamais enregistrée toutes périodes équivalentes confondues. Ces scientifiques soulignent également que l'étendue de la banquise arctique en été a diminué à un taux d'environ 12 % par décennie entre 1979 et 2018 et la perte de masse des glaciers pour 2015–2019 est la plus élevée jamais enregistrée pour une période quinquennale. L’élévation du niveau de la mer et l’acidification de l’eau de mer se sont accélérées

Le Groupe scientifique consultatif sur le climat est co-présidé par le Secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Il est composé  d’experts des sciences naturelles et sociales hautement reconnus et respectés, spécialistes de différents aspects du changement climatique, y compris l'atténuation et l'adaptation.

Établi et coordonné par l'OMM, ce rapport de synthèse vise à présenter de façon accessible des données scientifiques de pointe faisant autorité et pouvant conduire à des mesures concrètes. Les contributions à ce rapport ont été dévoilées ensemble lors d'une réunion scientifique de haut niveau, le 22 septembre à l’ONU et seront de nouveau présentées devant les dirigeants mondiaux qui participeront au Sommet Action Climat, le 23 septembre prochain.

 

Marie MGUE 

 

Published in Société
vendredi, 28 juin 2019 15:14

Météo : la chaleur gagne le monde

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a confirmé officiellement des extrêmes de température record de 54,0 °C à deux endroits : Mitribah (Koweït) et Turbat (Pakistan). La situation globale est décrite dans ces extraits du rapport officiel.

 

Lors de l’évaluation la plus approfondie jamais réalisée, les responsables ont confirmé les températures de 53,9 °C (marge d’incertitude de ± 0,1 °C) mesurée à Mitribah et de 53,7 °C (± 0,4 °C) mesurée à Turbat.

 

La température relevée à Mitribah (Koweït) est désormais considérée par l’OMM comme la plus élevée jamais enregistrée sur le continent asiatique, et les deux observations se placent au troisième (équivalence compte tenu des marges d’incertitude) et quatrième rang des extrêmes de température reconnus par l’OMM. Fait marquant, il s’agit des températures reconnues officiellement les plus élevées enregistrées ces 76 dernières années.

 

« Il apparaît donc clairement que nous sommes désormais en mesure d’effectuer des analyses très approfondies des extrêmes météorologiques. Grâce aux travaux rigoureux de recherche, tels que cet étalonnage indépendant des capteurs de température, nous pouvons avoir une confiance accrue dans nos relevés climatologiques et, par conséquent, fournir un fondement solide pour l’analyse des records battus dans le monde et l’étude des liens de cause à effet entre le changement climatique et les phénomènes extrêmes » a déclaré Randall Cerveny, rapporteur de l’OMM pour les extrêmes météorologiques et climatiques.

 

« Le résultat final vient s’ajouter à la longue liste de nos archives des extrêmes de température à l’échelle des continents, des hémisphères et du globe. Source essentielle d’informations, cette base de données nous permet de mieux comprendre pourquoi, quand et où des valeurs extrêmes sont enregistrées » a-t-il ajouté.

 

Les donnent une liste complète des extrêmes météorologiques et climatiques, dont les valeurs maximales et minimales de la température et de la hauteur de précipitation à l’échelle du globe, la masse du grêlon le plus lourd, la durée de la période sèche la plus longue, la vitesse de la plus forte rafale de vent, ainsi que les extrêmes météorologiques et climatiques pour chaque hémisphère.

 

Lire aussi : Canicule : 2019 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde

 

Selon ces archives, la température la plus élevée jamais enregistrée a été relevée à Furnace Creek, dans la Vallée de la mort, en Californie le 10 juillet 1913, jour où le mercure a atteint 56,7 °C. La température la plus élevée enregistrée dans l’hémisphère Est a été relevée en juillet 1931 à Kebili (Tunisie): 55,0 °C. Certains historiens de la météorologie ont remis en question la fiabilité des vieux records de température. Les responsables des Archives mondiales sont disposés à enquêter sur tout record d’extrêmes passé lorsque de nouvelles preuves dignes de foi lui sont soumises.

 

Cette évaluation est exceptionnelle en ce que le comité a recommandé que les deux capteurs soient étalonnés de manière indépendante et comparés simultanément, afin d’assurer que les données ont été obtenues de la manière la plus précise possible. Cette exigence supplémentaire n’avait jamais été recommandée lors des évaluations antérieures réalisées par l’OMM sur une observation météorologique record. Elle définit, en termes de validité, une nouvelle norme plus stricte que celles utilisées pour les valeurs extrêmes acceptées précédemment.

 

Le comité d’enquête était constitué de spécialistes de la métrologie (instruments) et du climat de divers pays: Italie, Koweït, Pakistan, Arabie saoudite, France, Espagne, Maroc, Arménie, Iran, Australie, États-Unis et Royaume-Uni. En particulier, un groupe de l’Institut italien de recherche en métrologie (INRIM) placé sous la direction d’Andrea Merlone a joué un rôle actif dans l’analyse, approfondie et rigoureuse, de l’étalonnage des deux capteurs de températures, lesquels avaient été gracieusement envoyés par les services météorologiques nationaux du Koweït et du Pakistan, dans le cadre de cette enquête.

 

Par Stéphane NZESSEU

 

Published in International
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L’annonce a été faite ce vendredi par l’organisation météorologique mondiale (OMM).

 

On n’est qu’aux premières heures de l’été dans les zones tempérées que les répercutions de l’ardeur de la chaleur se font déjà ressentir au sein de la population. Des mesures particulières sont prises dans toutes l’Europe pour accompagner les citoyens au cours de cette période délicate pour plusieurs. L'année 2019 s'annonce comme l'une des plus chaudes jamais enregistrées dans le monde. Et si l’on s’en tient aux annonces faites ce matin par l’OMM la période quinquennale 2015-2019 est en passe de battre tous les records de chaleur depuis les premiers relevés scientifiques à la fin du XIXe siècle. Une hausse de chaleur qui s’étend sur l’ensemble du globe.

 

Très vite, un doigt accusateur est pointé sur les pays industrialisés qui continuent de détruire la couche d’ozone par la pollution. Il est évident, nous pouvons attribuer avec certitude au changement climatique, l'origine de la canicule qui frappe l'Europe. Il faut dire que cette vague de chaleur «correspond parfaitement» aussi aux phénomènes extrêmes liés à l'impact des émissions des gaz à effet de serre, a précisé l'agence des Nations unies. « Les vagues de chaleur vont devenir plus intenses, plus longues, plus extrêmes, elles commenceront plus tôt et finiront plus tard », a annoncé Clare Nullis, porte-parole de l'OMM, lors d'un point de presse donnée ce jour à Genève.

 

« Nous ne sommes qu'à la fin juin, et il semble que la Terre est en passe de connaître les cinq années les plus chaudes jamais répertoriées, de 2015 à 2019 compris », a-t-elle dit. De janvier à mai, 2019 se classe pour l'instant comme la troisième année la plus chaude jamais enregistrée. L'année 2016, marquée par le phénomène El Niño dans l'océan Pacifique, reste l'année la plus chaude.

 

En France, quatre départements de la vallée du Rhône ont été classés en vigilance rouge ce vendredi par Météo-France, une situation inédite pour l'Hexagone. Dans ce pays, ils sont de plus en plus nombreux à craindre pour leur santé. Car il faut le reconnaître, la canicule vient avec un certains nombre de malaises dus aux rayonnements solaires qui déshydrate excessivement et qui affaiblissent grandement le corps. La canicule de cette année inquiète. Selon un sondage Odoxa-Dentsu-Le Figaro-FranceInfo mené via Internet auprès de 1000 Français les 26 et 27 juin, près d’un sur deux (48 %) a peur pour sa santé ou celle de ses proches. « Comme toujours, on ne s’inquiète pas tant pour soi que pour ses proches », note Gaël Sliman, président d’Odoxa.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01