Cette aide financière du Gouvernement japonais constitue, selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), une contribution essentielle pour soutenir la résilience des personnes déplacées et touchées par la violence dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est, de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Selon l’ambassadeur du Japon, S.E. Tsutomu Osawa: «cette contribution réaffirme le soutien et la solidarité du peuple japonais envers le Cameroun et témoigne d’un grand respect pour le travail accompli par le Gouvernement camerounais et les organisations des Nations Unies pour apporter des solutions durables aux besoins croissants et urgents de populations telles que les personnes déplacées, les réfugiés et les communautés d’accueil affectés par les crises».
Depuis 2015, la contribution japonaise aux efforts humanitaires au Cameroun s’est élevée à plus de 45 millions de dollars US (24,7 milliards de FCFA). Grâce à ces contributions, les agences des Nations Unies ont été en mesure de réduire considérablement la vulnérabilité des populations touchées, en particulier les jeunes et les femmes, et de renforcer leurs capacités et leur autonomisation.
« Aujourd’hui dans le pays, des centaines de milliers de personnes ont besoin d’une aide et d’une protection urgentes. Les attaques contre les civils se sont multipliées et avec plus d’un million de personnes déplacées, soit deux fois plus qu’en 2018, le Cameroun fait face à l’une des crises de déplacement les plus rapide en Afrique. La contribution du Gouvernement japonais nous permettra d’atteindre les femmes, les hommes et les enfants dans le besoin, de sauver des vies et de les aider à se relever. Cette promesse est particulièrement bienvenue compte tenu du sous-financement dramatique de notre réponse humanitaire », a déclaré la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Cameroun, Allegra Baiocchi.
Ces fonds seront alloués au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), au Programme alimentaire mondial (PAM) et au Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
Grâce à cette généreuse contribution, le HCR, qui recevra 700 000 dollars de cette aide (38,5 millions de FCFA), continuera de fournir aux réfugiés centrafricains, nigérians et aux déplacés internes une protection internationale, grâce à un enregistrement individuel et biométrique et à la fourniture de documents. Le HCR fournira également aux personnes ciblées une assistance essentielle pour sauver des vies, notamment grâce à l’utilisation d’une aide monétaire directe, et favorisera l’accès aux moyens de subsistance et à une cohabitation pacifique avec les communautés hôtes.
Otric N.