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Après la publication d’un article relayant la réaction de Michel Biem Tong à la suite de la publication des montants débloqués pour la prise en charge du prisonnier Yves Michel Fotso, l’activiste a voulu préciser sa position réelle à l’égard de l’Etat du Cameroun.

 

Voici le texte intégral de correction dit par Michel Biem Tong en guise de rectificatif :

« S'il y a une chose que je ne serai jamais c'est louangeur du régime Biya. Je n'ai jamais félicité Biya d'avoir débloqué de l'argent pour l'hospitalisation du prisonnier politique Yves Michel Fotso au Maroc car il ne s'agit pas de son argent mais celui du contribuable. J'ai jugé normal que le l'État du Cameroun puisse prendre en charge les soins d'YMF car il est victime de détention arbitraire et les près 90 millions de FCFA en question ne sont que le 1/10e de l'indemnisation que l'État doit lui verser du fait de cette détention arbitraire. Voilà le sens de ma publication sur cette affaire »

 Michel Biem Tong se réjouit de la prise en charge de Yves Michel Fotso par Paul BIYA  

Il se dégage de cette mise au point du journaliste en exil, une constance. Quand il dit « J'ai jugé normal que le l'État du Cameroun puisse prendre en charge les soins d'YMF ». Et c’est bien ce que notre rédaction avait saisi de sa sortie. Seulement, loin d’être un acte de magnanimité, il s’agit d’une responsabilité que l’Etat commence à régler. Ce qui peut être assimilé selon Michel Biem Tong à « 1/10e de l’indemnisation que l’Etat doit lui verser du fait de cette détention arbitraire » dont est victime l’homme d’affaire camerounais. Un discours qui ne s’éloigne aucunement du fond de cet article qui reconnaissait également que cette prise en charge est par ailleurs de la responsabilité de l’Etat qui a accordé l’évacuation sanitaire.

 Paul BIYA ordonne la prise en charge de Yves Michel Fotso à plus de 89 millions de FCFA  

Michel Biem Tong tient à rappeler qu’il n’est et ne sera jamais un louangeur du régime BIYA. De ce point de vue il n’a jamais félicité Paul BIYA pour cet acte. Ce d’autant plus que ce n’est pas son argent mais celui du contribuable camerounais. Mais il ne demeure pas moins que l’activiste félicite cette réaction du gouvernement qui comme nous le disions également dans le précédent article, est de la responsabilité de celui-ci.

Par ailleurs, nous estimons que l’Etat débourse une somme trop importante pour prendre en charge un camerounais. Il est urgent de mettre en œuvre des mécanismes qui permettraient qu’on puisse prendre en charge surplace les malades du rang de Yves Michel FOTSO.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Tribune Libre

L’activiste en exil Michel Biem Tong salue cette décision du Chef de l’Etat de débourser presuque 90 millions de nos francs pour payer les charges afférentes à la prise en charge du prisonnier Yves Michel FOTSO.

 

L’homme d’affaire camerounais suis des soins dans un hôpital de Rabat au Maroc. Le prisonnier politique bénéficie de près de 90.000.000 de FCFA. Une décision du Président de la république, Paul BIYA. Une situation qu’apprécie Michel Biem Tong. « En qualité de membre du Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P), je ne peux que me réjouir de ce que le régime de Biya ait décidé de Verser près 90 000 000 FCFA à l'ancien directeur général de la Cameroon Airlines (Camair) et homme d'affaires Yves Michel Fotso, hospitalisé au Maroc. Yves Michel Fotso est un prisonnier politique condamné à vie en 2016 pour malversations financières par une justice aux ordres. »

Pour le journaliste en exil, Yves Michel FOTSO n’avait plus rien à faire en prison. Pour lui, il n’y est pas pour des questions de mauvaises gestion de la Camair dont il avait la charge, mais pour des raisons politiques. Il paye le prix de son amitié avec un autre détenu, Marafa Hamidou YAYA.

« En réalité, c'est parce que le groupe occulte et tribalo-fasciste qui tient le Cameroun d'une main de fer a soupçonné Yves Michel Fotso d'être le financier du G11 (jeunes hauts commis de l'État soupçonnés de vouloir prendre le pouvoir en 2011), du fait de son amitié avec Marafa Hamidou Yaya, ancien baron du régime Biya lui aussi célèbre prisonnier politique. »

De plus, il faut ajouter qu’avec la création du Tribunal Criminel Spécial, qui donnait la possibilité à certains détenus de rembourser le corps du délit, Yves Michel FOTSO a reverser dans les caisses du trésor public une somme d’argent qui aurait dû lui ouvrir les portes de la prison pour lui donner de recouvrer sa liberté.

  Paul BIYA ordonne la prise en charge de Yves Michel Fotso à plus de 89 millions de FCFA  

Ce paiement serait l’avance des indemnités pour préjudice subi selon l’activiste. Il estime que Yves Michel FOTSO qui aurait dû être libéré il y a bien longtemps. D’ailleurs, il n’aurait jamais dû se retrouver en prison. « Que ceux qui l'ont jeté en prison décident de lui payer 89 917 374 FCFA pour ses soins dans un hôpital marocain n'est en réalité qu'une indemnité qu'on lui verse pour préjudice subi du fait d'une détention arbitraire. Le montant est d'ailleurs extrêmement dérisoire car le contribuable camerounais lui doit 10 fois plus. »

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Société

Invitée sur Vox Africa le 06 janvier dernier et répondant à des questions sur le Cameroun, Nathalie YAMB a trouvé que la liberté d’expression au Cameroun est extraordinaire. Un avis que ne partage pas le web journaliste Michel Biem Tong. 

 

Au cours de cet interview, Nathalie YAMB dit précisément ceci : « J’ai beaucoup de regrets pour le Cameroun parce que contrairement à la Côte d’Ivoire, au Cameroun il y a quand même une liberté d’expression qui est assez extraordinaire, je sais qu’il y en a qui pousseront peut-être des cris d’orfraie mais … Il y a plusieurs chaînes de télévisions privées, les gens sont capables d’aller débattre à longueur de journée à la télévision, de s’exprimer dans des termes, certaines fois qui sont peut-être même un peu choquants. » Justement, parmi ceux qui poussent des cris d’orfraie, Le Journaliste en exile Michel Biem Tong.

L’activiste politique fait rappeler à Nathalie YAMB quelques faits. Des cas de journalistes qui sont soit écroués, soit contraints à l’exile par le système politique camerounais. Michel Biem Tong cite « Paul Chouta, journaliste et bloggueur, est en prison à Yaoundé depuis 7 mois sans procès. Son seul péché : avoir mis le régime voyou de Yaoundé à nu à travers articles, alertes et directs sur Facebook.

Mimi Mefo, journaliste à MMI (Mimi Mefo Infos) est contrainte de vivre en exil en Allemagne après avoir fait 3 jours de cellule à la prison de New Bell à Douala en novembre 2018 juste pour ses articles sur les crimes du régime Biya en zone anglophone.

Charles Ateba Eyene, écrivain, est mort par empoisonnement le 20 février 2014 pour avoir accusé le ministre de la Justice Laurent Esso d'être impliqué dans l'assassinat du journaliste Bibi Ngota en 2010.

Michel Biem Tong (l'auteur de ces lignes), journaliste web, activiste et responsable du journal en ligne hurinews.com contraint à l'exil au Burkina Faso après avoir passé 2 mois séquestré dans les geôles du pouvoir de Yaoundé, suite à un enlèvement par la sinistre Sécurité Militaire (Semil) de l'animal sauvage colonel Émile Bamkoui. Son seul tort : ses écrits osés contre le pouvoir de Yaoundé et les crimes de ce dernier en zone anglophone. Des exemples, je pourrais en citer à profusion. »

Ce que fait remarquer le web journaliste camerounais, c’est qu’il existe dans notre pays comme une loi du silence sur certains sujets qu’il considère comme épineux. Notamment, les comportements de la famille du Chef de l’Etat et sa main mise sur les richesses du pays. Pour lui, il n’existe pas de journaliste qui parle « des barons du régime tels que Laurent Esso, des hauts gradés de la police, de la gendarmerie, de l'armée, du renseignement... et circulent librement à Yaoundé et Douala sans être ne serait-ce que menacé de mort. »

Il existe comme une sentence de mort prononcée à l’avance sur tous ceux qui osent s’attaquer à la gabegie du pouvoir. « Que Nathalie YAMB cite les exemples de journalistes camerounais qui ne sont pas inquiétés alors qu'ils enquêtent sur les crimes (de sang et économique) du couple présidentiel, des barons parmi les plus puissants du régime, de la bourgeoisie militaire et du lobby d'affaires français au Cameroun. Trêve de flagornerie s'il vous plaît et liberté d'expression n'a rien avoir avec liberté de bavarder », dixit Michel Biem Tong.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Tribune Libre






Sunday, 05 June 2022 11:01