Encore en cours de fabrication, la livraison sera faite dans les prochains mois, après la première acquisition faite en décembre 2018 et qui a été acquise à 380 millions de Fcfa.
La pilotine dont l’arrivée est attendue dans les prochains mois, va permettre, selon Bertrand Ndi, pilote maritime au port autonome de Kribi d’assurer la disponibilité d’un service de transport continu de pilotes à tout moment, à la satisfaction des navigateurs : « Une bonne nouvelle pour les armateurs de navires. Celle qui est en cours d’acquisition est neuve et, elle sera plus longue, plus puissante et, beaucoup plus rapide… ».
L’annonce parue il y’a quelques heures, dans le trimestriel d’information, de communication et de valorisation, une publication de la cellule de communication du Port Autonome de Kribi, laisse entendre que cette deuxième pilotine va apporter une meilleure organisation de la maintenance préventive, même si le coût n’a pas été révélé.
Le bateau-pilote, ou pilotine, est un bateau rapide utilisé pour le transport du pilote à bord des navires qui arrivent ou quittent le port. Il joue un rôle essentiel dans le mouvement des navires. Car pour entrer et sortir d’un port, un navire a l’obligation de faire appel à l’assistance d’un pilote, expert de la zone.
Il faut dire que le port autonome de Kribi a plusieurs ambitions, notamment celle de devenir un port moderne. C’est dans ce cadre que la direction générale a informé il y’a quelques semaines, qu’elle compte ériger un hub logistique jumelé au parc industriel à ses droits. Et ce d’autant plus que les installations portuaires de Kribi regorgent d’énormes atouts et la Supply Chain Management est en constante évolution : « Cette plateforme va accueillir des bases logistiques destinées à couvrir l’Afrique subsaharienne. Elle va capitaliser les effets de synergie créés entre le port et une zone franche logistique via une zone douanière unique et permettre ainsi, une distribution rapide et efficiente vers les consommateurs. Cette entité sera principalement dédiée aux activités logistiques à valeur ajoutée de groupage, de distribution et d’approvisionnement des flux internationaux ».
En outre, ce hub logistique va servir de point de stockage pour la distribution vers d’autres zones ou point francs, ainsi que pour la mise en consommation sur le territoire assujetti des produits n’ayant pas subit de transformation à l’intérieur du parc, en plus de donner aux investisseurs, des avantages fiscaux et douaniers prévus par la loi sur les zones économiques spéciales.
Nicole Ricci Minyem