25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: Nigeria

Les forces de maintien de l’ordre ont fait usage du gaz lacrymogène pour chasser les « révolutionnaires » qui sont passés outre l’interdiction de qui leur a été faite

 

Ils revendiquaient entre autres, la libération d’Omoyele Sowore, qui, lors de l’élection présidentielle de Février dernier, a été investi par le Congrès d’Action Africain (AAC). Il est par ailleurs le directeur de publication du site Sahara Reporters. Il a été interpellé pendant le week end, après avoir invité ses partisans à organiser une marche ce lundi à Abuja, dans un Tweet publié vendredi. Dans un autre, il a affirmé, qu’il y avait « besoin d’une révolution au Nigeria, pour les oppressés qui veulent la liberté et ne plus être sujets à l’oppresseur ». 

 

Ils sont nombreux, ces nigérians qui sont descendus dans les rues de Lagos mais, à peine venaient-ils d’entamer leur marche et d’entonner un hymne « révolutionnaire » que les partisans de Omoyele Sowore ont été pourchassés par la police qui n’a pas manqué d’utiliser de grands moyens, comme le révèle le témoignage de Femi Adeyeye, un militant présent à la manifestation : « Des policiers et des soldats ont tiré sans discrimination. Nous avons au moins deux personnes que j’ai vues touchées à la jambe et nous autres, nous nous sommes enfuis, de peur d’être victimes de ces actes que nous qualifions de barbares. Mais, cela ne va pas nous empêcher de redescendre dans les rues, autant de fois qu’il le faudra… ». Le porte parole de la police de Lagos n’a fait aucune déclaration, sur d’éventuelles arrestations ou des blessés.

 

L’appel de Omoyele Sowore, grand critique du Président Buhari est pour la police, une menace à l’ordre public car de ce côté, on estime que l’opposant a  franchi la ligne rouge : « Nous ne pouvons autoriser quiconque ou un quelconque groupe à fomenter le chaos et attiser les braises de la révolution », avait prévenu dimanche un porte-parole, Peter Afunaya. 

 

Le président Muhammadu Buhari, réélu en février pour un second mandat, fait face à de nombreux défis dans le pays le plus peuplé d’Afrique, dont une insurrection islamiste, une corruption endémique et une économie fragile.
Le candidat du Congrès d’Action Africain, dans son site d’informations a choisi dans sa ligne éditoriale de dénoncer ces maux. Il n’est arrivé qu’en dixième position à la présidentielle mais son message anti-establishment a retenu l’attention. Différentes personnalités, dont le prix Nobel Wole Soyinka, ont condamné son arrestation. 

 

Nicole Ricci Minyem 

 
Published in International
Tagged under

Pour la présidence nigériane, cette décision a été prise lorsqu’on a vu la radicalisation de cette formation qui a mené de nombreuses actions meurtrières dans la capitale Abuja, pour faire libérer son leader détenu depuis 2015.

 

Le Mouvement islamique du Nigeria (IMN) n’a plus droit de cité et, pour les populations, le gouvernement a eu raison d’agir avant que la situation ne soit hors de contrôle : « A de nombreuses reprises, il a été demandé aux leaders religieux, de ne pas poser des actes illégaux, en s’appuyant sur leur confession, pour justifier le refus de respecter les lois ». 

 

« L'interdiction du Mouvement islamique du Nigeria n'est pas l'interdiction aux nombreux chiites pacifiques et respectueux de la loi dans le pays de pratiquer leur religion. Elle vise à décourager la violence gratuite, le meurtre et la destruction volontaire de biens publics et privés… », précise la présidence dans son communiqué.

 

Le pouvoir nigérian estime en effet que « des extrémistes, qui ne croient pas aux manifestations pacifiques et utilisent au contraire la violence et les incendies criminels, ont pris le contrôle de l'IMN, semant la peur et sapant les droits des autres ainsi que des autorités constituées ».

 

L'IMN, un mouvement terroriste

 

Avant que n’intervienne cette décision, un tribunal d’Abuja avait accordé l‘onction légale en considérant l’IMN comme un parti terroriste. Il était dès lors important de prendre des mesures fortes pour les mettre hors d’état de nuire.

 

Un avis qui n’est pas partagé par tout le monde. En effet, Yahiya Dahitu, un haut responsable de l’IMN avait condamné la décision du tribunal d’Abuja la qualifiant de : « développement dangereux. Vous ne pouvez jamais stopper une idéologie, vous ne pouvez jamais stopper une idée, vous ne pouvez jamais stopper notre religion », a-t-il lancé lors d'une conférence de presse, soulignant en passant que les manifestations ne cesseraient pas tant que Zakzaky ne serait pas libéré.

 

Aucune accalmie sur le terrain

 

Ces derniers mois, des violences ont à plusieurs reprises éclaté, lors des marches quasi quotidiennes de l'IMN dans la capitale, alors que l'état de santé de Zakzaky soulève de plus en plus d'inquiétude. Au moins six manifestants, un journaliste et un policier ont été tués dans des violences lors d'une marche le 23 juillet dernier. Le lendemain la police a empêché de nouveaux regroupements de se former en faisant usage de gaz lacrymogène et en tirant des coups de sommation en l’air.

 

En rappel, Zakzaky avait été arrêté après des violences pendant une procession religieuse. L'armée avait tiré, faisant plus de 350 morts, pour la plupart des chiites non armés, selon des organisations de défense des droits de l'Homme. Sa femme Zeenah Ibrahim et lui  sont toujours en détention bien qu'un tribunal fédéral ait ordonné en 2016 leur remise en liberté. Le gouvernement l'a refusé et a lancé de nouvelles poursuites pénales, notamment pour homicide volontaire, un crime susceptible d'être sanctionné par la peine de mort.

 

Son mouvement, apparu comme un mouvement étudiant en 1978 avant de muer en groupe révolutionnaire inspiré par la révolution islamique en Iran, est aujourd'hui encore proche de Téhéran et suscite une grande hostilité au Nigeria, où l'élite musulmane sunnite ne cache pas ses affinités avec l'Arabie saoudite.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in International

De nouvelles violences du groupe terroriste ont été signalées, samedi 27 juillet, dans l'État de Borno. En effet, suite à une attaque menée par de présumés djihadistes de Boko Haram, de nombreuses personnes ont perdu la vie.

 

Une nouvelle attaque du groupe djihadiste Boko Haram samedi, contre un groupe d'hommes revenant d'une cérémonie funèbre, dans le Nord-Est du Nigeria, a fait 65 morts. A-t-on appris des médias locaux. C'est près de trois fois plus, le bilan annoncé dans un premier temps, a déclaré dimanche un responsable local.

 

Selon des sources concordantes, vers 10H30 GMT samedi, des assaillants armés de Kalachnikov, arrivés à bord de trois motos, ont ouvert le feu sur un groupe de personnes revenant tout juste de funérailles organisées dans un village voisin, dans le district de Nganzai, situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Maiduguri, capitale régionale de l’État de Borno.

 

Le premier bilan a fait état de 23 morts. « Nos hommes ont retrouvé 23 corps sur les lieux de l’attaque qui a eu lieu ce matin », a déclaré à l’AFP Bunu Bukar, un milicien engagé dans la lutte contre Boko Haram. Un responsable local de Nganzai, joint au téléphone par l’AFP, a confirmé l’incident et le bilan. « J’ai reçu des appels disant que Boko Haram a tué 23 personnes près de Badu Kuluwu ce matin », a affirmé le responsable sous couvert d’anonymat.

 

Mais, quelques heures après, le chef du gouvernement local Muhammed Bulama a déclaré que des dizaines de cadavres supplémentaires ont été découverts après l'attaque par des hommes armés d'un village proche de la capitale régionale Maiduguri. «Il y a 65 morts et 10 blessés» « Plus de 20 personnes sont mortes dans l'attaque contre les participants rassemblés pour la cérémonie de funérailles et des dizaines d'autres ont été tuées alors qu'elles tentaient de poursuivre les jihadistes », a-t-il précisé.

 

Selon Muhammed Bulama, l'attaque de samedi est une opération de représailles contre le meurtre de 11 combattants du groupe état islamique et la saisie de 10 fusils automatiques par des habitants il y a deux semaines, lorsque Boko Haram s'était approché de leur village. Notons que, Boko Haram est actif dans le district de Nganzai où il mène régulièrement des raids contre les villages. Mi-juin, de présumés djihadistes ont détruit une base militaire à Gajiram, dans le même district, emportant avec eux des armes et des munitions et en pillant, sur leur chemin, des villages voisins. En septembre dernier, le groupe avait tué huit personnes et volé du bétail dans deux villages de cette zone alors que les habitants essayaient de l'empêcher de voler leurs animaux.

 

En 10 ans, la secte Boko Haram a déjà fait plus de 27.000 morts et plus de deux millions de déplacés.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in International

Structure chargée de la production cinématographique au Nigeria, Nollywood a surmonté plusieurs obstacles à ses débuts. Il est devenu aujourd'hui, l’industrie cinématographique la plus prolifique au monde grâce au rôle indéniable que jouent Internet et le Smartphone.

 

La production des films au Nigeria déjà florissante depuis les années 1960, Nollywood, l’industrie nationale de la vidéo a fait un bond spectaculaire en 1992 avec la sortie du film à suspense et à succès « Living in Bondage ». Ce film écrit par Kenneth Nnebue et Okechukwu Ogunjiofor, raconte l’histoire d’un homme d’affaires qui a tué sa femme lors d’un rituel de sacrifices humains qui l’a rendu riche du jour au lendemain, mais qui était ensuite hanté par le fantôme de sa femme. "Living in Bonsage" est devenu  la toute première superproduction nigériane.

 

Selon l’écrivain nigérian, Steve Omanufeme, après des décennies de faible croissance, Nollywood est aujourd’hui l’une des plus grandes industries cinématographiques au monde en termes de nombre de films produits.

 

Nollywood se classe ainsi au deuxième rang derrière Bollywood (Inde), en termes de nombre de films produits. Cette industrie cinématographique conserve toutefois sa troisième place au classement mondial, avec Hollywood aux Etats-Unis et Bollywood en Inde, occupant respectivement les première et deuxième positions.

 

 Actuellement, l'industrie présente 853,9 milliards de nairas (environ 3 milliards de dollars), soit 1,42% du PIB du Nigeria. Elle emploie à elle seule plus d’un million de personnes directement ou indirectement. 

 

"Compte tenu de la quantité et de la qualité des films réalisés, les observateurs économiques considèrent que Nollywood est l’un des principaux outils permettant de diversifier l’économie nigériane ", a indiqué Steve Omanufeme dans un article publié par le magazine Finances et Développement du FMI.

 

Nollywood a mûri, puis fait adoption de la technologie moderne dans la production de ses films. Elle a récemment attiré l’aide étrangère et locale pour développer son secteur. A titre d’exemple, le secteur a connu une explosion en 2018 et les acteurs, ainsi que les producteurs l’ont vite reconnu. 

 

Innocent D H

 

Published in International

Dimanche 21 juillet, des sources locales et officielles ont rapporté que des hommes armés ont attaqué trois villages dans l'Etat de Sokoto, dans le nord-ouest du Nigeria, faisant au moins 37 morts.

 

Des hommes armés ont attaqué trois villages (Kamitau, Ololo et Rijiyar Tsamiya) dans l’Etat de Sokoto, au Nigeria, faisant au moins 37 morts. En effet, selon l’AFP, Mercredi soir, des « bandits » (ainsi qu’ils sont désignés dans cette région) sont arrivés à moto et ont mené des agressions. « Les bandits ont ouvert le feu sur les villageois et ont incendié les marchés et les récoltes. Ils ont emmené avec eux tout le bétail. Le massacre a duré deux heures, sans réponse sécuritaire compte tenu de la difficulté d’accès de la zone. » A déclaré à l’AFP Zakari Chinaka, chef du district de Goronyo

 

Les villages de Kamitau, Ololo et Rijiyar Tsamiya, où ont eu lieu les massacres, se situent à une centaine de kilomètres de Sokoto, la capitale de l’État éponyme. Un habitant de Kamitau, où il y a eu 23 morts, a rapporté à l'AFP que les gens du village ont tenté de se défendre pour récupérer leurs têtes de bétail, seul moyen de subsistance dans cette région extrêmement pauvre et reculée. « Mais les bandits ont riposté et ont tué encore plus de personnes ».

 

L’Etat de Sokoto, qui était pour l’instant préservé des violences, est une nouvelle cible pour ces gangs criminels. Le mois dernier, 43 personnes ont été tuées dans les districts de Rabah et Isa. Le président Muhammadu Buhari a fermement condamné ces tueries.

 

Ainsi, par la voie d’un communiqué, son assistant, Garba Shehu, a déclaré : « le président s’engage à répondre avec force contre ces ennemis de l’humanité ».

 

La situation est très préoccupante dans cette région, qui comprend les États de Katsina, Zamfara, Kaduna et Sokoto, où l’on s’inquiète notamment de l’infiltration de groupes islamistes dans ces gangs criminels devenus très puissants au cours de douze derniers mois.

 

Selon la police locale, en début juillet, des bandits vêtus de noir scandant « Allahou akbar », ont attaqué un village de Katsina à l’aide de fusils et de lance-roquettes.

 

Published in International

Les Supers Eagles ont battu ce mercredi  lors de la petite finale de la Can Egypte 2019,  les Tunisiens sur un score étriqué  d’un but à zéro.

 

C’est le Nigeria qui a décroché la troisième médaille en jeu de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019 qui se déroule depuis le 21 juin dernier en Egypte. Les Supers Eagles se sont imposés de justesse ce mercredi 17 juillet 2019 au  stade Al Salam du Caire, face à la Tunisie battue en demi-finale par le Sénégal,  lors du match du classement sur la plus petite des marques (0-1).  Très ambitieux  dans ce duel qui leur offrait leur dernière chance d’être dans le trio du podium, les Nigérians se sont  montrés  plus déterminants dès l’entame du match. A la  3e  minute de jeu,  Odion Ighalo, désormais   meilleur buteur du tournoi avec cinq réalisations, a profité  d’une erreur de communication entre le gardien tunisien Ben Cherifia et son défenseur Meriah pour inscrire  l’unique but de cette  rencontre.

 

Menés, les hommes d’Alain Giresse n’ont pas réussi à revenir au score jusqu’au coup de sifflet final.  Le Nigeria, absent en 2017, termine troisième de cette Can Total 2019 pour la 7e fois de son histoire. Un podium qu'il n'avait plus atteint depuis le titre de 2013. Sortis  de justesse par  l’Algérie en demi-finale, les hommes de Gernot Rohr vont  se consoler avec cette médaille de bronze en attendant les futures échéances.  Chez les Aigles de Carthage qui ont signé leur meilleure performance à la Can  depuis 2004, les choses se sont compliquées pour l’entraîneur Alain Giresse, qui a essuyé les critiques de la presse tunisienne depuis l’élimination de son groupe.  Son avenir à la tête de cette équipe reste incertain.

 

Cette petite finale était l’avant dernier match de cette 32e édition de la Can égyptienne, la première avec  24 nations. Le vendredi 19 juillet prochain, les deux équipes finalistes s’affronteront au Caire dans l’ultime duel du tournoi, pour succéder au Cameroun, tenant du titre. L’Algérie qui joue sa troisième finale de la Can, se battra contre  le Sénégal pour décrocher son deuxième titre. Depuis le trophée  obtenu en 1990 face au Nigeria, au mythique stade du 5 juillet à Alger, les Fennecs  ne sont plus allés  jusqu’au sommet du football continental. Contrairement à l’Algérie, Sadio Mané et ses coéquipiers sont en  quête de leur premier sacre. Les Sénégalais ont accédé en finale, une seule fois en 2002. Ils avaient été battus par le Cameroun.    

 

Marie MGUE

 

Published in Sport
Tagged under

C’est l’une des résolutions prises à l’issue des assises de la 7ème Session du Comité de Sécurité Transfrontalière  organisée à Yaoundé au Cameroun, les 4-5 juillet 2019. Session animée par des résolutions stratégiques.

 

Les experts représentants les deux pays, se sont en outre engagés à créer un environnement qui va faciliter la lutte contre la criminalité transfrontalière. Celle ci comprend notamment : le terrorisme – la piraterie maritime – la prolifération et la circulation irrégulière des armes - la contrebande – le braconnage dans les parcs et autres réserves - des conflits agropastoraux …

 

Un comité a été mis en place, avec pour mission l’implémentation effective de ces résolutions. D’autres sous comités vont se charger de mener des études approfondies par rapport à chaque problématique soulevée pendant les séances plénières.

 

Lors des différentes allocutions à l’ouverture du forum, le ministre Paul Atanga Nji et le général de brigade Ndagi ont rappelé que ces assises émanent de la volonté du Chef de l’Etat Camerounais S.E Paul Biya et son homologue Muhammadou Buhari du Nigéria qui veulent intensifier la coopération entre les deux pays, en matière de sécurité transfrontalière en plus des relations diplomatiques et des échanges commerciaux.

 

Participants

 

Depuis sa création en 2012, ce comité a alternativement été organisé à Yaoundé et à Abuja, conformément à l'article 7 de l'Accord portant sa création. Et, pour ce 7ème rendez vous, qui a duré trois jours, le ministre de l’Administration Territoriale Paul Atanga Nji était le chef de délégation de la partie camerounaise, avec à ses côtés les gouverneurs des dix régions que compte le Cameroun et partie Nigéria, le général de brigade Ndagi était à la tête des Gouverneurs des États Fédérés Nigérians Transfrontaliers.

 

Relation entre le Cameroun et le Nigéria

Le Cameroun et le Nigéria entretiennent des relations bilatérales depuis de nombreuses années, en tant que pays voisins et partageant une très grande frontière. La coopération militaire a permis, plus d’une fois de mettre en déroute, les activistes de la secte terroriste boko haram qui causent peine et désolation dans de nombreuses familles de part et d’autre de cette frontière.

 

Les experts de la partie camerounaise ont regretté le fait que la pugnacité des forces de défenses camerounaises, qui sont à de nombreuses reprises venues à bout des ardeurs de ces hors la loi, ne trouve toujours pas le même écho, côté Nigéria. Ce qui donne le temps à boko haram de se remobiliser, d’où les attaques subies dans la région de l’Extrême Nord depuis quelques semaines.

 

Le Minat, Paul Atanga Nji, en portant un toast lors du dîner offert à ses hôtes à l'hôtel Mont Febe, a émis le vœu que les mesures qui seront mises en place par les deux pays, permettent de venir définitivement à bout de cette secte terroriste.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Politique

Hier dimanche 07 juillet, lors de l'ouverture du sommet de l'Union africaine à Niamey, le Nigeria et le Bénin, deux des pays qui n'avaient pas encore signé l'accord, ont intégré la zone de libre-échange continentale (Zlec).

C’est sous les applaudissements de leurs homologues africains présents à Niamey dimanche 07 juillet lors de l’ouverture du sommet des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) à Niamey, que, le président nigérian Muhammadu Buhari et son homologue, le président béninois Patrice Talon, ont signé l'accord au Palais des Congrès.

Ainsi, avec la signature du Nigeria et du Bénin, 54 des 55 pays de l'UA font désormais partie de la Zlec. Seule l’Érythrée n'a pas adhéré. « C'est le plus grand événement historique pour le continent africain depuis la création de l'OUA (Organisation de l'unité africaine) en 1963 », a estimé l'hôte nigérien, le président Mahamadou Issoufou, un des plus ardents promoteurs de la zone.

« Nous avons le droit de nous féliciter de cette grande réalisation », a lâché l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’UA, tout en rappelant que « les efforts restent importants pour la mettre en œuvre et permettre l’augmentation des échanges africains, le développement de nos industries »« L’amélioration de nos infrastructures sera primordiale pour le bon fonctionnement de l’accord », a-t-il précisé.

La Zlec doit à terme constituer un marché de 1,2 milliard de personnes et permettre de faire passer les échanges intra-africains de 15% à 60%, selon l'UA, et constituer un pas vers la paix et prospérité. Des négociations se poursuivent toutefois en coulisses sur sa mise en œuvre progressive. La Banque africaine d’exportation et d’importation (Afreximbank) a annoncé qu’elle financerait la Zlec à hauteur de 25 milliards de dollars. Le sommet doit en effet arrêter les statuts, les cadrages budgétaires et de financement du secrétariat général.

Notons que, la Zlec doit favoriser le commerce au sein du continent et attirer des investisseurs. L'UA estime que sa mise en œuvre permettra d'augmenter de près de 60% d'ici à 2022 le commerce intra-africain, alors que les détracteurs du projet évoquent le manque de complémentarité des économies africaines et craignent que des importations bon marché ne portent préjudice aux petits producteurs agricoles et industriels.

Par ailleurs, le choix d’Accra comme siège du futur secrétariat permanent de cette Zlec a été validé, il a également été confirmé que la zone n’entrera pleinement en vigueur que dans un an, plus précisément le 1er juillet 2020. C’est donc parti pour la Zlec, une nouvelle entité qui doit permettre de multiplier les échanges intra-africains et ainsi accélérer le développement du continent.

 

 

Danielle Ngono Efondo

Published in International
Tagged under

Yaoundé accueille depuis hier jeudi, la 7ème session du Comité de la sécurité transfrontalière avec le Nigéria. La session qui va durer trois jours permettra d'asseoir les bases communes des deux pays voisins afin de lutte contre le terrorisme et la piraterie maritime, d'après le ministre camerounais de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji.

 

Durant ces deux jours de travaux, ledit Comité a pour mission d’intensifier la coopération entre ces deux pays en matière de sécurité transfrontalière. S’il est vrai que, les relations entre le Cameroun et le Nigeria qui partagent une frontière commune longue de 1 690 km n’ont pas toujours été au beau fixe. Leurs rapports diplomatiques et économiques ont traversé des nombreux soubresauts, notamment avec le conflit sur la presqu’île de Bakassi, riche en pétrole et en poisson, qui avait failli provoquer une guerre entre les deux pays en 1994. Mais, depuis la visite du président Buhari au Cameroun le 29 juillet 2015, les relations entre Abuja et Yaoundé se sont réchauffées.

 

Ainsi, durant cette 7ème session, les parties vont proposer aux deux gouvernements camerounais et nigérian, des mesures de lutte contre la criminalité au niveau des frontières manifestée notamment par le terrorisme, le grand banditisme, la piraterie maritime, les différents trafics (faux médicaments, êtres humains, drogues…), le blanchiment d’argent, les conflits agropastoraux, etc.

 

Pour rappel, le comité qui cherche à renforcer les liens entre le Cameroun et le Nigéria a été créé par un accord bilatéral signé à Abuja le 28 février 2012. La première session s'est tenue en novembre 2013. Il se réunit deux fois par an en sessions ordinaires, alternativement au Cameroun et au Nigéria. Depuis sa création en 2012, cette instance a déjà tenu six sessions.

 

En l'absence des chefs d'Etats camerounais et nigérian, les travaux seront conduits par M. Atanga Nji et le brigadier-général nigérian Emmanuel Ndagi.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Politique

Les Lions Indomptables du Cameroun affronteront  les Supers Eagles du Nigeria le 6 juillet prochain, aux huitièmes de finales de la Can 2019 qui se déroule en Egypte.

 

En perdant la première place du groupe F en faveur du Ghana, le Cameroun, accroché par le Benin (0-0) lors de la dernière journée du groupe F,  est tombé sur l’une des plus grosses pointures du football africain. Le passage des hommes de Clarence Seerdorf  pour les demi-finales de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total, qu’abrite l’Egypte depuis le 21 juin dernier, se négociera contre le Nigeria, deuxième du groupe B. Un duel qui s’annonce comme une finale avant l’heure entre le tenant du titre, et une équipe nigériane favorite du tournoi, absente de la dernière édition en 2017.

 

La confrontation entre ces deux nations africaines qui ont terminé la phase de groupes à la deuxième place, a été toujours un choc quels qu’en soit les enjeux. Leur dernier duel, dans le cadre  des éliminatoires de la Coupe du Monde en septembre 2017,  s’était  soldé sur un score de parité (1-1).  Cependant la rencontre la plus mémorable entre le Cameroun et le Nigeria, est la finale de la Can 2000 qu’avait organisé le Nigeria. Les Camerounais avaient désillusionné le public nigérian,   en remportant le trophée à l’épreuve des tirs au but 2-2 (3-4 penaltys). Un échec insurmontable  pour les Supers Eagles qui s’étaient battus jusqu’au bout dans cette bataille pour obtenir un sacre à domicile.

 

Sur leurs  trois derniers matchs, le Nigeria a dominé le Cameroun dans deux  duels et le troisième a été un match nul.  Le Cameroun a remporté au total 3 matchs  face au Nigeria sur un total de 9 confrontations,  entre   1984 et 2017,  le  Nigeria en a réalisé  4 et deux se sont soldé sur un score de parité.

 

Le duel du 06 juillet prochain permettra une fois de plus au meilleur de ces  deux cadors  du football africain de rester dans la bataille  pour la conquête du trophée 2019. Pour ce qui du palmarès de la Can, le Cameroun  tenant du titre, occupe la deuxième position  avec 5 titres, derrière l’Egypte (7).  Le Nigeria en totalise 3 sacres.  Le dernier a été remporté il y a 6 ans,  en 2013.

 

Le tableau des huitièmes de finale :

Vendredi 5 juillet

Maroc – Bénin
Ouganda – Sénégal

Samedi 6 juillet

Nigeria – Cameroun
Égypte – Afrique du Sud

Dimanche 7 juillet

Madagascar – RDC
Algérie – Guinée

Lundi 8 juillet

Mali – Côte d’Ivoire
Ghana – Tunisie

 

Published in Sport
Page 5 sur 8






Sunday, 05 June 2022 11:01