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Selon le bilan provisoire, donné par les secouristes, deux personnes sont mortes sur place et une est portée disparue après le chavirement d’un bateau de transport de passagers dans la lagune de Lagos. 

 

D’après le communiqué rendu public par l’Autorité des voies navigables de l’Etat de Lagos, « Le premier naufrages a eu lieu à Lagos et l’autre dans le nord-ouest du pays. L’embarcation se rendait dans la région d’Ikorodu pour des obsèques, lorsqu’elle a sombré en raison de forts courants… ».

Dans le même document, il est indiqué qu’«Aucun  des sept passagers  ayant emprunté la première embarcation ne portait de gilet de sauvetage au moment de l’accident. Quatre personnes ont été secourues ; elles sont saines et sauves, deux sont mortes et une est portée disparue… L’embarcation serait un bateau de pêche converti pour l’occasion pour accueillir des passagers et les emmener vers le lieu des funérailles ».

Des naufrages fréquents

Ce lundi, un autre naufrage a coûté la vie à dix personnes, dont des enfants. Tous se rendaient à un mariage, dans l’Etat nigérian du Kebbi (nord-ouest) : « Le bateau a chaviré en raison de fortes vagues sur le fleuve, dont les eaux sont gonflées par les fortes pluies… La totalité des dix passagers du bateau s’est noyée. Quatre corps ont été retrouvés et les recherches des six autres se poursuivent », a déclaré Sani Dododo, chef de l’Agence de gestion des urgences de l’Etat de Kebbi.

Les accidents et naufrages d’embarcations sont fréquents à Lagos, parcourue par un réseau de lagunes et voies d’eau navigables. Le 1er août, 10 des 19 passagers d’un bateau de transport y ont trouvé la mort dans des circonstances similaires. Le Lagos State Waterways Authority (LASWA), la police maritime de l'Etat, avait alors interpellé le capitaine du bateau.

Les accidents et naufrages d’embarcations sont fréquents à Lagos, parcourue par un réseau de lagunes et voies d’eau navigables. Le 1er août, 10 des 19 passagers d’un bateau de transport y ont trouvé la mort dans des circonstances similaires. Le Lagos State Waterways Authority (LASWA), la police maritime de l'Etat, avait alors interpellé le capitaine du bateau.

La région n'avait pas connu pareil accident depuis le début de l'année, ce dont se félicitaient les autorités. Un bon résultat mis sur le compte des renforcements des contrôles.

La surcharge et le manque d’entretien des bateaux, le non-respect des règles de sécurité et le mauvais temps sont parmi les principales causes des naufrages au Nigeria.

Navigation anarchique

Car en raison d'une navigation anarchique, les naufrages sont monnaie courante dans la lagune. Les conditions météo, mais surtout l'insouciance et la négligence des opérateurs, expliquent ce triste bilan. Les bateaux taxis sont le moyen de transport le plus utilisé  à Lagos, alternative intéressante à la circulation routière.

 

N.R.M

 
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Selon le site « 20 Minutes Monde », des combattants présumés de l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) ont envahi une ville du nord-est du Nigéria prenant en otages des centaines de civils,  ont rapporté ce mercredi des sources locales et sécuritaires.

 

« Des "terroristes" d’Iswap ont pris le contrôle de Kukawa (dans la région du lac Tchad) mardi soir, et ont pris en otages des centaines de civils », qui revenaient tout juste de retourner dans leur foyer après avoir été déplacés dans un camp à cause des violences pendant deux ans, a expliqué Babakura Kolo, chef d’une milice civile.

 « Nous ne savons pas ce qu’ils vont faire d’eux »

Les habitants de Kukawa venaient tout juste de regagner leur foyer après avoir vécu pendant deux ans dans un camp de déplacés, à cause des violences qui ravagent la région du lac Tchad et notamment l’Etat du Borno dans le nord – est du Nigéria.

Un chef local qui était parmi eux, et qui est parvenu à s’échapper, a raconté qu’ils étaient rentrés début août dans l’espoir de pouvoir enfin cultiver leurs terres, « mais ont aussitôt fini entre les mains des insurgés ».

« Nous ne savons pas ce qu’ils vont faire d’eux, mais nous espérons qu’ils ne leur feront aucun mal », a confié ce leader communautaire, qui préfère garder l’anonymat.

Des avions de combat déployés pour « s’occuper de la situation »

Une source sécuritaire a confirmé l’attaque et a fait savoir que des avions de combat avaient été déployés de Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno, pour « s’occuper de la situation ».

Kukawa se trouve près de la grande ville de Baga, sur les pourtours du lac Tchad, une zone contrôlée par le groupe Iswap, qui a fait scission de boko haram en 2016. Le groupe, affilié au groupe Etat Islamique (EI), mène de nombreuses attaques notamment contre l’armée nigériane, et a tué des centaines voire des milliers de soldats.

Il contrôle également des villes moyennes et des villages, et des milliers de civils vivent sous leur emprise.

Plus de 36.000 personnes ont été tuées depuis 2009 dans les violences au Nigeria

Plus de 36.000 personnes ont été tuées depuis 2009 dans les violences au Nigeria et plus de deux millions de personnes ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.

Les Nations Unies ont déclaré la semaine dernière que 10,6 millions de personnes (sur un total de 13 millions), soit « quatre personnes sur cinq » dépendent de l’aide humanitaire pour leur survie dans les trois Etats du Nigeria les plus touchés par le conflit jihadiste (Borno, Yobe, Adamawa). « C’est le plus grand nombre jamais enregistré depuis nous avons commencé les opérations il y a cinq ans ».

 

N.R.M

 

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Selon les informations relayées par les correspondants locaux de l’Agence France Presse (AFP), dimanche dernier 19 juillet 2020 dans l’Etat de Kaduna au Nord du Nigéria, 18 personnes ont été tuées par des hommes armés lors d’un mariage. Pour l’heure même si le porte-parole de la police d’Etat a confirmé l’attaque, aucune information ne filtre sur les acteurs ni leurs motivations.

 

L’AFP indique dans les faits que, les assaillants venus nombreux à moto ont ouvert le feu sur des invités d’une cérémonie de mariage dans le village de Kukum-Daji dans le district de Kaura au Nord du Nigéria. « Ils ont tué 18 personnes lors de la noce et ont blessé 30 autres, pour la plupart des jeunes hommes. Quinze sont morts sur place tandis que trois autres sont décédés à l’hôpital », a confié Bege Katuka, le responsable administratif du district à l’AFP.

Pour l’instant aucune information n’a filtré sur l’identité des acteurs ni sur leurs motivations. Cependant, le porte-parole de la police d’Etat a confirmé l’attaque sans donner de bilan. Selon les déclarations de Mohammed Jalinge à l’AFP, « des pertes de vies ont été signalées lors de l’attaque, mais nous n’avons pas encore de chiffre définitif de victimes ».

L’on apprend que le sud de l’Etat de Kaduna, principalement chrétien, est ravagé par un conflit agro-pastoral depuis de longue date concernant plus précisément les droits de pâturage et d’eau. La recrudescence des meurtres entre agriculteurs et éleveurs ces derniers temps a poussé les autorités de cet Etat du Nigéria à initier une trêve sans succès.  

En fin de semaine dernière, les autorités de l’Etat nigérian de Zamfara dans le nord-ouest du pays, ont promis deux vaches pour chaque arme qui leur serait remise. Une offre visant à mettre un terme aux attaques meurtrières menées par des bandes criminelles. Ainsi, pour le Gouverneur, Bello Matawalle, par cette offre, il est question de convaincre les membres des gangs, communément appelés « bandits », à désarmer. Une contrepartie financière pourrait être utilisée pour acheter davantage d’armes.

Innocent D H

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Depuis la rétrocession de la presqu’île au Cameroun en 2006, le gouvernement de Yaoundé a complètement abandonné les populations de cette partie du Cameroun. Il y a quelques jours, le Gouverneur de l’Etat de Cross River au Nigeria, Mr. BEN AYADE, a inauguré une série de logements sociaux construit par le Nigeria et offerts gracieusement aux populations. Au cours de cette cérémonie de don de maison d’habitation, le Gouverneur nigérian a déploré l’abandon de ces populations par l’ETAT du Nigéria. Dans son développement, il a clairement laissé entendre que selon lui le Cameroun ne devrait pas occuper Bakassi.

 

C’est certainement reparti pour de nouvelles rixes sur le territoire de BAKASSI. Juridiquement appartenant au Cameroun, la région est abandonnée depuis bien longtemps par les administrations et les administrateurs de Yaoundé qui n’ont presque jamais rien fait pour le développement de cette contrée. Bakassi est l'extension de la péninsule de Calabar dans le golfe de Guinée. Ce territoire de 1.000 km2 situé à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun a fait l'objet d'un sérieux contentieux entre les deux pays.

Précédemment administré par le Nigeria, un jugement de la Cour internationale de justice de La Haye, rendu le 10 octobre 2002, attribue la souveraineté du territoire au Cameroun. Il se base sur le traité signé en 1913 entre les deux puissances coloniales de l'époque dans la région, la Grande-Bretagne, qui occupait le Nigeria et l'Allemagne qui occupait le Cameroun.

L'accord ordonne à l'armée nigériane de se retirer de la péninsule avant le 14 août 2008. Le 12 juin 2006, le Nigeria a accepté de rendre au Cameroun la province de Bakassi. Le retrait s'est déroulé sans heurts à la date prévue. Les deux pays, par l'intermédiaire de leur ministre de la Justice, ont paraphé le jeudi 14 août 2008 l'accord de rétrocession à Calabar, capitale de l'État nigérian de Cross River, dont dépendait Bakassi. L'accord prévoit que les 30 000 à 40 000 habitants de la péninsule, principalement des familles de pêcheurs nigérians, ont le choix entre un transfert au Nigeria ou un maintien sur place, avec ou sans l'adoption de la nationalité camerounaise.

Ce sont donc ces populations essentiellement nigérianes qui se sont vues soutenues il y a peu par le Gouverneur de l’Etat de CROSS RIVER. Et constatant la précarité et le manque d’infrastructure de base pour ces populations, l’Etat nigérian se croit devoir reprendre cette partie du territoire camerounais. Au cours d’une cérémonie de remise de logements sociaux aux habitants de BAKASSI, le Gouverneur de l’Etat nigérian, Mr BEN AYADE a poussé le bouchon au point de dire publiquement qu’il s’agissait d’un début dans son entreprise de restituer leur fierté aux populations de Bakassi. Une déclaration qui en dit long sur les intentions et les moyens que pourrait mettre en œuvre ce chef de terre pour atteindre ses objectifs.

Rappelons, il y a quelques années un rapport du Contrôle supérieur de l’Etat au Cameroun a démontré que les milliards débloqués pour le développement de Bakassi a été détourné par des officiers supérieurs de l’armée et des fonctionnaires. Au grand dam des populations de la contrée.

 

Stéphane NZESSEU

 

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C’est le bilan établi après le passage des éléments de la secte de boko haram ce Mardi à Faduma Koloram- campement situé dans l’État de Borno au nord du pays.

 

Des sources concordantes indiquent que ces individus sans foi ni lois, ont décidé de mener une action punitive car ils soupçonnaient les habitants de cette localité de coopérer avec les autorités.     

Un porte-parole de l’armée n’a pas pu être joint dans l’immédiat.

Une énième attaque dans cet Etat nigérian

Le mois dernier déjà, en plus de toutes les victimes qui ont perdu la vie depuis 2009,  20 civils ont été tués et 14 autres ont été blessés lors d’une attaque menée par ces terroristes, contre un village du nord-est du Nigéria.

Les insurgés, arrivés à bord de plusieurs pick-up, ont tiré au lance-roquettes sur le village de Gajiganna, dans l’État du Borno en proie à une insurrection djihadiste, qui dure depuis plus de 10 ans, alors que les habitants s’apprêtaient à rompre le jeûne du Ramadan, ont précisé ces sources.

« Ces êtres effroyables ont frappé le village avec des RPG (lance-roquettes), c’est ce qui a entraîné ce nombre de morts et, au-delà des pertes en vies humaines, il y’a eu de nombreux dégâts matériels »,  a déclaré Babakura Kolo, responsable d’une milice locale engagée aux côtés de l’armée contre les djihadistes.

Attaque au moment de la rupture du jeûne du ramadan

Parmi les témoins, Adam Bura, un habitant de Gajiganna, qui a déclaré avoir perdu sa femme dans l’attaque tandis que lui et ses trois enfants ont été grièvement blessés par des projectiles.

De son lit d’hôpital, Bukar Gaji, lui aussi victime de cette secte terroriste, déclare que sa maison a été complètement détruite, comme de nombreuses autres maisons, par les roquettes qu’ils tiraient depuis la périphérie du village.  

Les attaques perpétrées dans les pays voisins

L’on se souvient de la déculottée que l’armée Tchadienne a infligée à ce groupe armé il y’a quelques semaines, poussant les terroristes dans leur dernier retranchement, du moins pour ceux qui ne sont pas tombés sous les balles de cette vaillante armée et de ses partenaires avec en tête, le Chef de l’Etat de ce pays voisin au Cameroun, Idriss Deby Itno.  

Que dire des faits d’armes des Forces de Défense et de Sécurité du Cameroun ?

Malgré leurs attaques sournoises, perpétrées dans la plupart du temps au milieu de la nuit, alors que les populations sont plongées dans le sommeil, il faut dire que boko haram a depuis longtemps, perdu du terrain à l’Extrême Nord.

Chacune de leurs attaques est couronnée par un échec retentissant. Un résultat rendu possible grâce à la collaboration entre les populations et les Forces de Défense et de Sécurité qui tous, estiment avoir perdu des compatriotes qui avaient encore beaucoup à apporter pour la construction de leur pays. Main dans la main, ils sont résolus à tout mettre en œuvre afin de préserver la vie de chaque citoyen Camerounais dans ces régions à forte densité et prise pour cible par ces terroristes.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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vendredi, 28 février 2020 11:11

Coronavirus : Un cas détecté au Nigéria

Il s’agit du tout premier cas de contamination enregistré dans l’Afrique subsaharienne.

 

Le Nigéria vient d’enregistrer son premier cas de contamination au Coronavirus. L’information a été rendue publique par le Ministère fédéral de la Santé. Il a indiqué que le cas de contamination au cas de coronavirus (Covid-19) concerne l’Etat de Lagos. La personne contaminée n’est pas un nigérian. C’est un ressortissant italien qui travaillant au Nigéria. Il est donc revenu dans ce pays frontalier au Cameroun le 25 février dernier. Il venait de Milan une ville italienne. L’Italie fait partie des pays qui sont aussi touchés par le Coronavirus. « Le patient est dans un état clinique stable et ne présente pas de symptômes inquiétants », rassure le Ministère fédéral de la Santé du Nigéria. Celui-ci n’a pas donné des informations sur les lieux d’hospitalisation de cet italien.

 

Depuis le début de cette épidémie qui a pris corps en Chine, l’Afrique subsaharienne n’avait pas encore été touchée. C’est la toute première qui donne le frisson et qui en appelle à plus de vigilance dans les pays qui sont frontaliers au Nigéria comme le nôtre. Le Nigeria est présenté comme le pays le plus peuplé de l’Afrique. Il  a près de 200 millions de personnes. Agence France Presse indique que le Nigéria est « l’un des pays les plus vulnérables au monde avec un système de santé fragile et une densité de population extrêmement importante (près de 7.000 habitants au km2, selon World Population Review) ».

A titre de rappel, le Nigéria avait fait parlé de lui en 2014. C’était avec l’épidémie d’Ebola. Le tout premier cas a été détecté à Lagos, la capitale économique du pays. Au finish seules sept personnes sont décédées, sur 19 contaminées. L’Organisation mondiale de la Santé avait salué les mesures mises sur pied pour faire face à cette maladie. Les autorités nigérianes affirment être prêtes pour la riposte.  

 

Liliane N.

 

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Le dernier message reçu par ses proches a été envoyé quarante huit heures avant son exécution par les membres de cette secte terroriste qui l’ont enlevé le 3 Janvier 2020.

 

Jusqu’à la dernière minute Il est resté ferme dans sa foi et a donné à son épouse ainsi qu’à ses neuf enfants, un message d’espérance en l’Eternel à travers une vidéo diffusée par ses kidnappeurs : «N'ayez pas de chagrin pour moi car la volonté de Dieu doit être respectée».

Certaines sources laissent entendre que c’est dans l'État d'Adamawa que l’homme de Dieu  a été retenu depuis son enlèvement alors qu’il assistait, comme ses pairs à un regroupement de chrétiens. Avant son rapt, il avait occupé  de hautes fonctions dans la Christian Association of Nigeria (CAN), une association qui regroupe plusieurs dénominations chrétiennes au Nigéria

Les chrétiens du Nigéria interpellent les autorités

Le président de la Christian Association of Nigeria, le pasteur Samson Ayokunle, a qualifié ce meurtre « d'horrible, de malheureux et de honte pour le gouvernement fédéral ».

Autre réaction, c’est cette déclaration faite par Kwamkur Vondip, directeur des affaires juridiques et publiques de la CAN. Il a accusé le gouvernement de faire preuve de « laxisme » alors que les terroristes mènent sans aucune crainte de nombreux raids au sein de certains états. Selon lui, il ne s’agit ni plus, ni moins qu’une  « incapacité » : « Nous rappelons avec tristesse que feu le révérend Lawan Andimi, alors qu'il était en captivité, a lancé un appel passionné aux dirigeants de son église et au gouvernement fédéral pour qu'ils viennent à son secours. L'Église a fait tout ce qui était à sa portée pour obtenir la libération de ce pasteur, mais cela n'a pas été possible ».

Des messages et lettres de menaces adressés à son épouse

Des négociations étaient en cours pour la libération du pasteur Lawan Andimi. Les terroristes avaient exigé une rançon. Selon l'évêque Dami Mamza, un dirigeant de la CAN, les membres de cette secte pernicieuse qui vivent du sang et de la terreur des populations qu’elles rançonnent ont rejeté un accord de rançon de 50 millions de Nairas (125.000) euros et ont réclamé 200 millions de Nairas à la place (500.000 euros). 

L'évêque ajoute que : « Ils ont appelé sa femme la semaine dernière, l'informant qu'ils le décapiteraient samedi, mais finalement, ils ont attendu quelques jours de plus, en espérant peut être recevoir l’argent mais, malheureusement… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Outre les quatre personnes ayant perdu la vie dans cet incendie, ce sont plusieurs magasins et véhicules qui ont été détruits. A l’origine des flammes en furie, l’attaque de l’oléoduc par des pilleurs de carburant non loin de Lagos, a rapporté l’Agence France presse (AFP). 

 

Selon les services d’urgences locaux au Nigéria, quatre personnes ont été tuées et plusieurs magasins et véhicules partis en fumée dans l’incendie d’un oléoduc. Le drame est survenu à la suite de l’attaque de ce pipeline par des pilleurs de carburant.  « Nous avons retrouvé les corps de deux hommes, d’une femme et de son enfant sur les lieux de l’incendie vers 4 heures 00 ce matin du 20 janvier 2020 », a confié à AFP Ibrahim Farinloye, coordonnateur de l’Agence nationale de gestion des urgences (Nema). Il ajoute par ailleurs, « plusieurs bâtiments, magasins et certains véhicules ont été détruits ». 

C’est dans la région d’Abule-Egba au Nigéria que s’est produit cet incident. Il s’agit ainsi, du tout dernier cas d’une longue série d’attaques d’oléoducs par des voleurs de carburant. Des incidents précédents dans le pays ont fait des centaines de morts. Précisons que le Nigéria est le plus grand producteur de pétrole en Afrique. 

 

Innocent D H

 

 

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Ajayi, âgée de 23 ans et originaire de l’Etat de Kwara, avait reçu la promesse d’un emploi d’enseignante d’anglais grâce à un « ami » de sa famille. Malheureusement, arrivée sur place, son passeport lui a été arraché et, celui qu’elle appelle maître ou patron dans la vidéo lui a fait savoir qu’il l’a achetée en tant qu’esclave.

 

Ayant refusé d’entretenir des rapports sexuels avec le libanais, elle craint pour sa vie et lance un appel à l’aide. Ses parents sont Kehinde Ajayi et Felicia Ajayi. 

« Un ami de la famille m’a présenté aux Libanais qui m’ont amenée ici pour enseigner l’anglais à leurs enfants. Il s’est avéré que c’était un mensonge. Quand je suis arrivée ici, ils ont confisqué mon passeport. J’ai demandé pourquoi ils ont fait cela, on m’a dit que j’avais été vendue comme esclave. Je traverse une situation horrible ici. J’espère que je ne mourrai pas. Quand nous sommes malades, ils ne nous emmènent pas à l’hôpital et ils ne nous donnent que des analgésiques. La moitié des gens avec qui nous sommes venus au Liban sont morts. 

La personne avec qui je suis maintenant veut me violer. Je me débats avec lui. Il a récupéré mon téléphone. Il a dit qu’il ne le rendrait pas tant que je n’aurais pas accepté ses avances sexuelles. Je parviens à entrer en possession de mon téléphone quand il dort ou quand il sort. 

J’ai dit à mon patron que je voulais retourner au Nigeria, il m’a répondu qu’il m’avait acheté ; morte ou vive, je lui appartiens. J’ai un bébé de trois ans au Nigeria. Feminique Life Support, s’il vous plaît aidez-moi, ayez pitié de moi ! Je veux prendre soin de ma fille. S’il vous plaît, ne laissez pas ma mort faire pleurer mes parents. S’il vous plaît aidez-moi, ne permettez pas qu’il me tue dans ce pays. Je n’ai même pas de chambre pour dormir.

Je dors au sol, dans le salon, avec tout ce froid. On ne me donne même pas un drap pour me couvrir, je porte des vêtements usés. Aidez-moi, s’il vous plaît, parce que lorsque cet homme a essayé de me violer, je l’ai repoussé, alors j’ai peur qu’il me tue.

Mon enfant ne me connaît pas et je souffre trop. Le travail que je suis venue faire ici est différent de ce que je fais actuellement, et au moment où je vous parle, je suis malade et ils m’ont donné uniquement des analgésiques… »

Lire aussi : Migration clandestine : Le témoignage pathétique d’une camerounaise retenue en otage

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Les affrontements se sont déroulés le week end dernier dans cette partie Nord du pays et les Forces de sécurité ont réussi à maîtriser une position de l‘État islamique d’Afrique de l’Ouest (ISWAP), tuant ainsi de nombreux éléments de ce groupe terroriste dissident de Boko Haram. 

 

L’information a été donnée dans un communiquée rendue publique ce lundi,  par le commodore (capitaine de vaisseau), Ibikunle Daramola, directeur des relations publiques et de l’information au sein de l’armée de l’air nigériane (NAF) cité par l’agence de presse pro-gouvernement NAN.

D'après les informations relayées par la même source,  le raid aérien a été mené au moment où ces éléments de l’ISWAP étaient en plein rassemblement dans leur camp de Kollaram, un de leurs bastions dans l‘État de Borno aux abords du lac Tchad : « L’opération a été exécutée à la suite de rapports de renseignements crédibles indiquant que certains des dirigeants de l’ISWAP s‘étaient réunis pour une réunion dans l’un des deux bâtiments », a indiqué Ibikunle Daramola.

S’il n’a pas immédiatement donné d’autres détails comme le nombre de morts, l’officier a toutefois ajouté que ces bombardements ont gommé ces éléments de l’ISWAP et leurs responsables.

Destinée à appuyer les forces terrestres épaulées par des milices civiles anti-jihadistes, cette opération est intervenue trois jours après qu’une quinzaine de ces miliciens pro-gouvernementaux ont perdu la vie dans une attaque revendiquée par l’ISWAP.

Le nord-est du Nigeria est plongé dans un conflit entre l’armée et les groupes, jihadistes (dont Boko Haram et son dissident ISWAP), qui a fait au moins 35.000 morts depuis 2009 et plus de 2 millions de déplacés.

Les membres de cette secte semblent avoir repris du poil de la bête. Au Nigéria et au Cameroun voisin, ils multiplient des raids, des kidnappings et n’ont eu de cesse, au cours des derniers mois, d’apporter à nouveau la psychose, au sein des populations qui peinaient à peine à panser leurs blessures.

Au Cameroun, les Forces de Défense et de Sécurité veillent au quotidien au niveau d’une frontière poreuse. Les comités de vigilance ont eux aussi redoublé la surveillance dans les villages, afin d’éviter que les « mécréants » ne les prennent pas surprise.

Et, cette nouvelle apparition des terroristes dans les régions du Grand Nord Cameroun est devenue pour certains « politiciens », un prétexte pour appeler le soutien, de plus en plus obscure de la communauté internationale. Ces derniers profitent de l’occasion pour se permettre de donner des leçons de gestion au gouvernement camerounais.

Alors que les populations bien qu’ayant des attentes pas toujours comblées vis-à-vis de ceux qui ont en charge de gérer leur pays, il n’en demeure pas moins qu’elles n’admettent en aucun cas, cette interférence dans les affaires qui ne concernent que le Cameroun et les Camerounais.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01