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En réunion avec une délégation de la Banque mondiale, Emmanuel Nganou Djoumessi a indiqué que durant ce mois de novembre, il sera question de relancer et d’accélérer le rythme des travaux sur ce tronçon routier.

 

Il n’y a pas de soucis à se faire pour les travaux de l’axe Mora-Dabanga-Kousséri de la région de l'Extrême-Nord. C’est ce qu’on peut retenir de la réunion tenue la semaine dernière, par le Ministre des Travaux publics (Mintp) avec une délégation de la Banque mondiale. Les travaux iront bon train. Ils vont être relancés durant ce mois. Et le rythme va être accéléré. Telles sont les assurances du Mintp, qui fait remarquer que cela sera possible, partant du fait que les pluies perturbatrices du chantier vont s’arrêter. Emmanuel Nganou Djoumessi envisage aussi la multiplication des équipes de travail sur les sites.   

Il faut savoir que le chantier de l’axe Mora-Dabanga-Kousséri bénéficie d’un appui financier de la Banque mondiale. Et ayant écouté le Mintp, la délégation de la Banque mondiale s’est trouvée rassurée. Une semaine avant la réunion avec Nganou Djoumessi, elle avait effectué une descente dans les chantiers en cours dans la région de l'Extrême-Nord. Pour ce qui est de l’axe Mora-Dabanga-Kousséri, elle avait noté un retard « de plus de six mois dans l'exécution financière du projet ».

A présent rassurée, la Banque a levé toutes les menaces de suspensions des contributions au compte qui pesaient sur ce chantier routier. « Le risque de suspension n'est pas sur la table. Nous sommes confiants quant à ce que les engagements pris par le gouvernement camerounais nous permettront de poursuivre sereinement le partenariat qui nous lie », a déclaré Nicolas Peltier Thiberge, chef de la délégation par ailleurs, chef de département à la section transport Afrique centrale du Groupe de la Banque mondiale.

A titre de rappel, il faut dire que la Banque mondiale revendique au Cameroun, un portefeuille de près d’un milliard de dollars, soit un peu plus de 585,9 milliards de F pour trois projets dans le seul secteur routier.

 

Liliane N.

 

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Le portefeuille projet de ces marchés s’estime à 102, 478 milliards de Fcfa.

 

L’audience accordée à Jalel Snoussi, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Tunisie au Cameroun par Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics (Mintp), a permis de passer en revue la coopération dans le domaine routier. Il en est donc qu’à l’heure actuelle, la Tunisie est adjudicataire de dix marchés de construction de route dans notre pays. Et le portefeuille projet des entreprises et Bureaux d'études techniques (BET) d'origine tunisienne est estimé à 102,478 milliards de FCFA.   

La Tunisie a bénéficié parmi ces dix marchés, de sept qui entrent dans le cadre du Plan d'urgence triennal pour l'accélération de la croissance (Planut). Le montant total à ce niveau est de 93,477 milliards de F. Ce pays partenaire du Cameroun a également deux autres contrats scellés dans le cadre des projets BAD-BM, pour un montant total de 3,477 milliards. Le dernier est exécuté sous la supervision de la Direction des Investissements routiers, pour un montant de 5,387 milliards de FCFA.

Lire aussi : Le Mintp va mettre en place unité de production de bitume 

En s’entretenant avec le Diplomate tunisien lundi dernier, le Mintp s’est appesanti  sur la situation de certains BET tunisiens contractualisés dans le cadre de l'exécution de projets en cours. L’hôte d’Emmanuel Nganou Djoumessi a mis un accent particulier sur la capitalisation de l’entreprise Soroubat, contractualisée dans le cadre de l'exécution des travaux de construction de la route Ekondo Titi-Kumba, aujourd'hui interrompus pour des raisons d'insécurité dans la région du Sud-Ouest, perturbée par la crise anglophone. Jalel Snoussi s’est montré préoccupé par le déploiement des entreprises et bureau d'études desservis dans le cadre de l'exécution des travaux de cette route dans la mesure du possible.

Le Mintp a pour sa part recommandé que l’entreprise tunisienne Comète également contractualisé sur le tronçon Ekondo Titi – Kumba, introduise ses réclamations en vue d'être redéployé ailleurs.

 

Liliane N.

 

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Le processus de sélection d’une entreprise pour  la mise en place d’une unité de production de bitume a été lancé par le ministère des Travaux publics (Mintp). 

 

« Cet appel à candidatures a pour objet principal, la sélection d’une entreprise ou d’un consortium avec lequel le gouvernement va s’engager dans le processus de production et de distribution de bitume au Cameroun et vers les sous-régions CEMAC et CEDEAO », indique Emmanuel Nganou Djoumessi  dans le document publié dans la presse. 

Cette unité permettrait, selon le gouvernement, de réduire le coût des travaux routiers, de créer des emplois directs et indirects, de réduire les importations, d’améliorer le solde de la balance commerciale et de développer la chaîne de valeurs. Elle arrive dans un contexte où le pays est obligé d’importer ce matériau auprès d’opérateurs étrangers, à un coût qui se chiffre à des milliards de FCFA, fait observer Eco Matin.

D’où, la nécessité d’en produire au niveau local. Car, la consommation du bitume est croissante pour les besoins infrastructurels au Cameroun, ainsi que pour ceux de la sous-région. Il faut également dire que la mise en service de cette unité participerait à l’autonomisation des travaux en régie du Mintp

Les travaux en régie aideront au gouvernement d’intervenir en urgence et éviter les longues procédures de passation des marchés. Sur le terrain, plusieurs interventions en urgence ont déjà été réalisées.  C’est le cas de la réhabilitation 27 km de route sur l’axe Edéa-Kribi. Elle devra étendre les travaux sur 116,2 Km pour près de 20 millions FCFA.

Rappelons que les travaux en régie sont applicables aux administrations et aux Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD). Les prestations éligibles à l’exécution en régie concernent notamment les études, travaux ou contrôle d’infrastructures routières qui revêtent un caractère urgent, stratégique ou exceptionnel; les études, le contrôle et les travaux des autres infrastructures; la poursuite des études, du contrôle ou des travaux d’infrastructures suite à la résiliation d’un marché public dont l’exécution était confiée à un cocontractant.

L’initiative de la réalisation en régie des projets d’infrastructures routières incombe au Maître d’Ouvrage et son coût ne peut excéder 10% des dotations budgétaires affectées à chacune des opérations avec des seuils de  250 millions FCFA lorsque le projet doit être réalisé par le Mintp et 100 millions FCFA par les CTD.

 

Otric N.

 

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Suite aux nombreuses plaintes des usagers de la Pénétrante Est de Douala, le Ministre des Travaux publics a fait une descente sur ce tronçon routier.

 

Visiblement, les plaintes des habitants de la ville de Douala et des usagers de la Pénétrante Est de Douala sont parvenues aux oreilles d’Emmanuel Nganou Djoumessi le Ministre des Travaux publics (Mintp). Le Ministre a décidé de se rendre sur les lieux pour voir plus clair sur la situation ambiante. Depuis des semaines, les usagers de cette Pénétrante vivent un calvaire. A cause des embouteillages qui sont interminables. Sans passer par quatre chemins, Emmanuel Nganou Djoumessi a indiqué ne pas être satisfait de la qualité des travaux de réhabilitation de ce tronçon routier.

« Conformément aux très hautes directives du chef de l’Etat, nous sommes en train de construire un boulevard urbain à Douala. Il s’agit en réalité de trois voies en deux, donc de réaliser 27 km de chaussée, deux ouvrages inférieurs et supérieurs, cinq giratoires. C’est le continuum de la phase I aujourd’hui achevée. Une entreprise et une mission de contrôle ont été sélectionnées pour respectivement réaliser ces travaux et assurer la maîtrise d’œuvre, mais nous notons avec beaucoup de peine un bon nombre d’insuffisances. Nous avons donc décidé de suspendre les travaux. Le premier acte de gouvernance de ce chantier que j’ai pris visait le maintien de la circulation», déclare le Mintp dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune, à qui il a accordé une interview.

Pour faciliter la circulation sur la Pénétrante Est de Douala, Emmanuel Nganou Djoumessi fait savoir qu’il a eu à demander à l’entreprise en charge des travaux, d’aménager une voie alternative. Cependant et en dépit du fait que ladite entreprise a été bel et bien éditée, la prescription n’a pas été respectée. Et cela n’a pas été sans conséquence.

« Par conséquent, il y a eu la cohabitation dans la circulation des usagers et les travaux routiers, ce qui a abouti à cette congestion. Je voudrais me féliciter de la décision du gouverneur de la région du Littoral, laquelle a amené le préfet du Wouri à réorganiser quelque peu la circulation sur cet axe. C’est une mesure que j’ai soutenue », déclare le Mintp.

A titre de rappel, le Préfet du département du Wouri, dans un arrêté préfectoral portant gestion du trafic routier, a récemment interdit la circulation des camions sur la Pénétrante Est de Douala, tous les jours durant la période du 05 au 31 août 2019, entre 5 heures à  21 heures. Emmanuel Nganou Djoumessi qui salue cette mesure, affirme toutefois savoir qu’elle n’est pas une solution définitive.

« C’est pour cela que la première décision prise a été de mettre à un bon niveau de service l’axe alternatif que nous avons identifié. L'info claire et nette. Nous réalisons là un boulevard urbain futuriste, donc notablement complexe dans les travaux d’aménagement et qui appelle une bonne connaissance de la pratique, une bonne technologie. Tel ne me semble pas être le cas pour l’entreprise qui est là aujourd’hui, encore moins pour la mission de contrôle qui n’a pas sonné l’alerte. La deuxième mesure prise, c’est que tous les travaux réalisés par l’entreprise vont être évalués, toutes les prestations réalisées par la mission de contrôle vont être évaluées. Nous allons pouvoir apprécier la consistance de ces travaux et les décisions futures suivront », ajoute le Ministre.

 

Liliane N.

 

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Interdiction du pesage mobile, audit des instruments de mesure sont, entre autres, les options prises par le ministre des Travaux publics au terme d'une concertation avec les transporteurs.

 

Le stationnement des camions sur les routes dans les villes de Garoua-Boulai, Bonis, Ndjore et biens d'autres localités situées sur les corridors Douala-N’Djamena et Douala-Bangui est devenu courant. Afin de limiter les tracasseries que subissent les transporteurs routiers sur ces trajets, le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, vient d'interdire l'opération de pesage à l’essieu mobile sur ces axes.

 

« Cette opération étant devenue un moyen de corruption pour certains agents véreux du Mintp, il s’agit d’y voir plus clair. Ainsi, plus question de retenir un chauffeur pendant des jours pour défaut de payement de frais de surcharge. Encore que le payement à ce niveau n’est pas légal, il suffit de demander l'autorisation de circuler au ministère des Transports ». Le Mintp l’a fait savoir vendredi dernier lors d'une concertation avec les responsables de cinq syndicats de transporteurs routiers venus se plaindre des tracasseries qu’ils subissent.

 

Egalement dans le registre des difficultés, indique Cameroon Tribune, « le payement des taxes sur plusieurs postes de pesage, tout comme les problèmes de transport hors gabarits et de transport exceptionnels, le contrôle systématique au niveau des ponts bascules avec à la clé près de 160 contrôles sur le corridor ».

 

Autres décisions prises : l'audit des équipements de mesures dans les prochains jours pour s'assurer de leur fiabilité, la réduction des pesées dans les stations fixes. D’ailleurs, le déploiement ne se fera plus de manière permanente mais plutôt de façon inopinée. Il s’agira aussi de s’assurer de la conformité, de la légalité ainsi que de la sécurité de toutes ces opérations de pesage.

 

Pour ce qui est des variations de résultats de pesées d'un poste à un autre, une autre plainte récurrente de la plupart des camionneurs, Emmanuel Nganou Djoumessi a reconnu que cela peut arriver, « mais il y a des marges qu'on ne doit pas dépasser». Enfin, concernant le comportement répréhensible des agents du Mintp, ceux identifiés seront convoqués afin que les responsabilités soient établies.

 

Le président du syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun et chef de file des syndicats, Pierre Sime s’est dit satisfait des résolutions prises en faveur des camionneurs. Surtout que toutes ces difficultés ont un impact négatif sur leurs activités économiques. Il a toutefois sollicité des pouvoirs publics la formation des conducteurs de poids lourds aux l’usage de la route.

 

Otric N.

 

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Il a été peaufiné mercredi 19 juin 2019 à Yaoundé au cours de la deuxième session de la Commission de suivi sécuritaire des travaux dudit projet présidée par le Mindef, Joseph Beti Assomo.

 

Le regain des assauts de la secte terroriste Boko Haram ne vont pas empêcher la suite des travaux de réhabilitation du tronçon Mora-Dabanga- Kousseri. C’est l'essentiel de l'information à retenir à l’issue des travaux de la deuxième session de la Commission de suivi sécuritaire des travaux (C2ST) du projet de réhabilitation de la route nationale n°1, section Mora-Dabanga-Kousseri.

 

Les travaux qui se sont déroulés mercredi, 19 juin 2019 à Yaoundé étaient présidés par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo en présence du ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi et du gouverneur de la région de l'Extrême-Nord, Midiyawa Bakary.

 

A en croire Cameroon Tribune, au cours de cette rencontre, le Mindef a réaffirmé la volonté du chef de l'Etat, chef des Forces armées de garantir la sécurité et l’aboutissement de cet important projet. Ceci malgré la recrudescence des troubles sécuritaires, notamment la dernière menace qui a causé la mort de 17 soldats camerounais.

 

C’est pourquoi les membres de cette commission misent sur un plan d’action concret pour contrecarrer les prochains assauts en vue de rassurer les bailleurs de fonds. Des mesures ont été mises en place pour assurer une protection efficace des personnes et des biens. Sur le linéaire des travaux, il sera entre autres question de veiller sur la sécurité du site, du personnel en charge de l’exécution des différents travaux, du convoi du matériel.

 

La discipline des comportements des hommes et la proactivité dans le domaine de la communication entre la Banque mondiale et les acteurs ne sont pas en reste. Dorénavant il s’agit d'assurer le continuum de défense, justice et de développement en renforçant aussi le fonctionnement du dispositif existant. Des ingrédients qui vont assurer la poursuite de ce projet de réhabilitation jusqu’à son aboutissement.

 

Rappelons qu’en mars 2018, après que les entreprises chinoises chargés des travaux de cette route ont décampé suite à l’attaque puis de l’enlèvement de dix membres de l’entreprise Synohydro basés à Waza par des terroristes de Boko Haram dans la nuit du 16 au 17 mai 2014, un accord de collaboration a été signé entre le ministère des Travaux publics et le ministère de la Défense pour permettre au génie militaire de poursuivre les travaux de réhabilitation de ce tronçon routier. Les travaux de cette route se font en régie repartis en trois sections.

 

Il s’agit des tronçons de Kousseri-Maltam-Dabanga (72.75 Km), Dabanga-Ndiguina-Waza (70.5 km) et Waza-Mora (62 km). Une tâche ardue mais qui n’arrête pas les militaires dans leur engagement à poursuivre les travaux.

 

Otric N.

 

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Il s’est exprimé lors d'une réunion d'évaluation de trois jours visant à évaluer le niveau d'exécution de 78 projets d'infrastructure routière dans l'ensemble du pays.

 

Le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a donné une nouvelle assurance que la route Bamenda-Babadjou sera construite en temps voulu. Il s'exprimait à Yaoundé, le lundi 10 juin 2019, alors qu'il ouvrait une réunion d'évaluation de trois jours pour évaluer le niveau d'exécution de quelque 78 projets d'infrastructure routière à travers le pays. Selon le ministre, les travaux avanceront à partir de l'extrémité Babadjou du tronçon dans la région Ouest, qui n'a pas de problème de sécurité.

 

Le ministre Nganou Djoumessi a déclaré qu'une étude d'impact social du projet, commandée par leur partenaire financier, la Banque mondiale, est en cours de réalisation par une société de conseil locale. "Après l'évaluation, si le résultat est positif, ce qui sera le cas, je pense, les travaux débuteront immédiatement à partir de l'extrémité de la ligne droite de la station amont (Bamenda)", a déclaré Nganou Djoumessi. Les résultats de l'étude devraient être prêts d'ici le 15 juin.

 

Le patron des travaux publics a déclaré que des mesures spéciales seront prises pour lutter contre la menace à la sécurité dans la région du Nord-Ouest alors que le gouvernement est déterminé dans son effort de développement et pour permettre à la population de bénéficier de bonnes routes. Le ministre des Travaux publics a demandé à la population de rester calme et d'avoir l'assurance que la route sera terminée.

 

Pendant ce temps, le délégué régional des Travaux publics du Nord-Ouest, Forsuh Wilfred Jing, a déclaré que la route périphérique dans la région du Nord-Ouest est praticable de toutes les directions, mais pour certains ponts qui ont été détruits par des séparatistes armés. Il a cité en particulier les ponts détruits à Bamali et à Ndop, mais n'a pas donné le nombre total de ponts qui ont été coupés. Le gouvernement prévoit reconstruire les ponts détruits à mesure que les études de faisabilité se poursuivent.

 

La région du Nord-Ouest dispose d'un réseau routier de 4 200 km, dont 350 km sont asphaltés. Jusqu'à mercredi, les parties prenantes, dont des fonctionnaires du ministère des Travaux publics, des ingénieurs de contrôle, des entreprises de construction routière et de génie civil, entre autres, examineront quelque 78 projets d'infrastructure routière en cours d'exécution.

 

Parmi les projets, 38 concernent la construction de routes principales, deux concernent des voies rapides, 23 l'exécution de travaux de voirie périphérique, 5 l'entretien de réseaux routiers communaux, 5 l'entretien de la route nationale n°1, 3 et 5 et 2 pour le changement des ponceaux. Parmi les projets routiers qui seront examinés figurent la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati, la route Maroua-Bogo et la route Yaoundé-Douala.

 

Otric N.

 

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Les habitants du village Nkol Oman,  par Angongo–Mbankomo pourront, dans les tous prochains mois, écouler en toute quiétude les produits issus de leurs champs, grâce à la construction de deux ponts ainsi qu’à la réhabilitation d’une route dans cette localité.

 

Ce sont les promesses faites par le ministre des Travaux Publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi qui est allé mercredi dernier, encourager les membres de l’association  pour le Développement sans Frontière. Ces derniers, las de vivre dans une zone enclavée, malgré la proximité avec la capitale politique camerounaise (40 km de Yaoundé), ont mis en commun, leurs moyens afin de doter leur village d’un pont.

 

Ils ne s’attendaient certainement pas à recevoir autant - Ada Eze Jean Claude, Vice président de l’association Développement sans Frontière : « Nous avons demandé un pont, nous en avons reçu deux, notre initiative privée va en plus nous apporter une route. Nous avons fait notre, ce conseil du Président de la République, qui a dit à ses jeunes compatriotes, qu’il faut oser. Nous sommes heureux aujourd’hui de savoir que les membres du gouvernement peuvent répondre à nos sollicitations, accompagner les initiatives privées comme la nôtre… ».

 

La route, moteur de développement

 

Il est évident que personne ne peut nier l’importance d’une route par rapport à un développement et son inexistence ne peut que retarder l’évolution d’une localité. Le manque des voies de communications entrave le déplacement des populations qui ne peuvent donc plus écouler leurs produits, comme c’est le cas actuellement à Nkol Oman. Il est peut être important de relever ici que c’est une zone essentiellement agricole dans laquelle les populations font entre autres des champs de palmiers à huile et de l’ananas. Pourtant, il n y a pas très longtemps, cette route était très prisée car, elle permettait aux usagers de passer par là pour aller à Oveng et à Ngoumou, malheureusement, à cause du manque d’entretien, elle s’est dégradée.

 

Ce qui a entraîné la cherté des frais de transports, lorsque les voitures acceptent de s’y rendre. En période de pluie, c’est un véritable chemin de croix et, il faut s’armer de beaucoup de patience lorsqu’on décide de l’emprunter en priant très fort afin d’arriver à destination.

 

Une visite de toutes les promesses

 

Après avoir obtenu de leur maire Atangana Jean Bonaventure, des IPE qui leur ont permis de poser les bases de cette infrastructure, les membres de l’association  Développement sans Frontière  ont pris l’initiative d’écrire au ministre des Travaux Publics, qui est donc venu toucher du doigt, la réalité du terrain. Il voulait se rendre compte par lui-même que les camerounais sont capables de booster le développement dans leur localité. Une attitude qui ne l’a pas laissé indifférent. Et, sa disponibilité, ses encouragements ont rendu ses hôtes heureux : « Nous sommes aujourd’hui, très très contents, parce que le ministre est venu nous encourager et, il repart d’ici, en nous faisant la promesse ferme que on va nous reprofiler notre route et, comme nous voulions faire le pont avec nos petits moyens, un pont mixte, ils vont  nous faire un pont définitif car, c’est une voie de contournement sur la numéro 3… ».

 

Depuis les premières heures de ce vendredi, des équipes venues du ministère des Travaux Publics sont à pied d’œuvre pour une étude plus approfondie du terrain, avant de passer à la phase tant souhaitée par les habitants de Nkol Oman. Comment ne pas se réjouir ?

 

Nicole Ricci Minyem 

 
 
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Déjà trois mois que les travaux du projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala ont repris. Terrassement et décapage sont entre autres tâches en phase de finition entre PK 40 et PK 60.

 

Dans un reportage de Cameroon Tribune, l’on apprend qu’à Lisse, petite localité située dans le département du Nyong-et-Kelle, « un grand boulevard en terre s’offre aux visiteurs. On observe de gros débris de roches jonchant le sol. Par endroit, ce sont de larges étendues d’eau étalées sur une bonne longueur. Il est près de 13h ce 23 mai 2019 et malgré la pause quelques engins continuent de percer les roches et transportent la caillasse d’un endroit à un autre entre le PK 40 et le PK 60 ».

 

Selon le chef de mission de contrôle du Groupement Bet Tunisie/Louis Berger, Riadh Hertati, le déforestage a déjà été effectué, y compris le décapage. Les travaux de terrassement ont également bien avancé. « On est aussi en train de faire les assises de purge », explique-t-il à la trentaine de journalistes descendus sur le terrain avec des responsables du ministère des Travaux publics.

 

Il faut dire que le projet a subi un retard important à cause des problèmes d’indemnisation des riverains. « Si tout se passe bien, les travaux de terrassement pourront être achevés d’ici 2020. Tout ira ensuite très vite parce que la première zone a été la plus difficile », explique Riadh Hertati. Une fin qui marquera, selon des sources, la mise en exploitation de cette partie de l’autoroute.

 

D’après lui, depuis cette reprise, les équipes sur le terrain sont motivées. Actuellement, il est surtout question de garantir les payements afin de tenir les délais. Par contre sur les premiers kilomètres (PK 0 à PK40), ça roule sans problème. Même si les travaux ont beaucoup traîné ici à cause de nombreuses zones rocheuses très complexes, l’autoroute file déjà tout droit et on la voit à perte de vue. On roule aisément sur les quatre voies, deux de part et d’autre d’une largeur de 3,5 mètres.

 

Une bande d’arrêt d’urgence de trois mètres a également était prévue des deux côtés. De plus, le terre-plein central implanté au milieu est une réserve pour le futur. Il s’agira de rajouter deux autres voies au cas où le trafic serait important. Le taux de réalisation des travaux sur cette section, de la phase I du projet est évalué à 75%.

 

Des caniveaux et les talus ont été construits ainsi que des passages supérieurs afin d’assurer la continuité du quotidien des riverains. D’autres voies souterraines sont également attendues sur certains endroits. Concernant le péage automatique, une station comprenant onze postes est en construction au PK0. Vers le PK 20 à Lobo, on rejoint le premier échangeur où seront effectuées des liaisons vers d’autres villes. Des commodités y seront installées. Notamment des aires de repos et restaurants ainsi qu’une plateforme d’autres postes de péages.

 

Le projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala vise à construire un réseau routier moderne d’environ 215 Km reliant les deux principales villes du Cameroun, à l’effet de faciliter le transport des biens et des personnes. A titre de rappel, ce projet co-financé par la Chine (85%) et le Cameroun (15%) est estimé à près de 338,7 milliards de FCFA.

 

Otric N.

 

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En visite d’inspection ce 26 mars 2019 sur cette route en chantier, longue de 275 Km, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, annonce la fin des travaux pour la fin du mois de juin 2019.

 

Le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, a effectué une visite de travail dans la région du Nord-Cameroun le 26 Mars 2019. L’essentiel de cette descente aura permis au chef de département de lever les écueils et autres difficultés rencontrés par les parties prenantes dans le cadre de la réhabilitation de la route Garoua N’Gaoundéré. Il a exigé  l'accélération des travaux de qualité pour répondre aux exigences de l'État. 

L’axe Ngaoundéré-Garoua, un chemin de croix pour de nombreux usagers, à cause de son état de dégradation avancée. Dès juillet 2019, tout cela sera peut-être un lointain souvenir pour tous. En effet, le gouvernement a engagé les entreprises en charge à accélérer les travaux  afin de faciliter les échanges sur cette nationale N°1 qui mène jusqu’au Tchad voisin. « Aucun délai supplémentaire ne sera accordé aux entrepreneurs », a martelé le ministre. Au moment où l’on s’approche du délai de livraison « ces manquements sont incompréhensibles », s’étonne Emmanuel Nganou Djoumessi.

L’attention du ministre était focalisée sur la carrière de production des agrégats qui permet d’effectuer les travaux de chaussée. Au cours de cette visite des projets d’entretien routier en cours sur la Nationale N°1, section Ngaoundéré-Garoua, Emmanuel Nganou Djoumessi a également apprécié les travaux du lot 1, rond point central-Dang, intersection Touboro, sur une longueur de 12 Km. Aux différents arrêts, le même message aux entrepreneurs : « il faut accélérer les travaux ».

 

Assurance du ministre des Travaux publics

Emmanuel Nganou Djoumessi rassure quant à la disponibilité de l’expertise technique et des engins. « Aujourd’hui les contraintes techniques sont réglées. Il restera la contrainte de financements. Nous allons  travailler à la régler car il faut absolument accélérer l’exécution des travaux. Nous avons le chronogramme d’achèvement pour le premier lot en mai 2019 et fin du mois de juin 2019 pour les autres lots. Nous sommes confiants », a indiqué Emmanuel Nganou Djoumessi, visiblement optimiste.

Le projet d’entretien confortatif de cette route  d’un coût de 18 milliards de Fcfa, devra améliorer la circulation sur le corridor Douala-N’Djamena au Tchad. De plus, il permettra l’accessibilité  des villes qui abriteront la prochaine CAN prévue au Cameroun.

Félix Swaboka

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Sunday, 05 June 2022 11:01