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Cette suspension implique naturellement l'arrêt de la chasse sportive qui a rapportée au pays 190 milliards de FCFA en mars dernier. Elle s'applique à l'ensemble du territoire camerounais jusqu'à nouvel avis, en raison de la pandémie du Covid-19, c'est la substance d'un communiqué signé le 20 avril 2020 par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo. 

 

Dans son communiqué, le Minfof indique, "cette décision est la première conséquence économique de la pandémie dans le sous-secteur de la Faune qui a généré en 2019, 835.218.699 FCFA. La tendance en matière de chasse sportive laissait pourtant présager une bonne saison avec des recettes en augmentation évaluées à 190 millions de FCFA en mars 2020 contre 162 millions au mois de mars 2019".

Le constat est clair que le manque à gagner pour le Cameroun du fait de cette suspension sera énorme avec de lourdes conséquences qui vont directement impacter le fonctionnement des communes riveraines, puisque celles-ci tirent une partie de leurs revenus des taxes d'affermage. 

Selon l'administration, les recettes du secteur au cours de la saison de chasse 2018-2019, s'élevaient à 696 millions de FCFA, une augmentation à hauteur de 7,7% par rapport à la saison précédente. L'activité a été prépondérante dans les zones d'intérêt cynégétiques de l'Adamaoua, du Nord et de l'Est, mentionne Jules Doret Ndongo. Le ministre ajoute dans ce sillage,"dans les zones de l'Adamaoua et du Nord, le plan de tir porte sur 33.557 animaux. Le nombre d'animaux prélevés dans ces zones est de 773. Les principales espèces sont : l'Eland Derby (99), les buffles (83), les waterbuck (55) et les babouins (33). Dans la zone de chasse de l'Est, le plan de tir porte sur 1.147 animaux". 

 

Innocent D H

 

Published in Agro-Industrie
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Ce sont plus de 50% des entreprises forestières au Cameroun qui traînent encore les pas dans l’appropriation du concept de publication de documents légaux sur un portail numérique (open Timber Portal) développé par le World Resources Institute. Celui-ci bénéficie du financement de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et mis en œuvre par le Field Legality advisory group (FLAG). 

 

L’Open Timber Portal permet de centraliser les informations provenant « à la fois des entreprises forestières sur la légalité de leurs activités, de l’administration sur les limites des titres, documents légaux et liste des entreprises forestières agrées et des observateurs indépendants sur les potentiels d’illégalités ». 

A l’analyse, deux ans après la mise en œuvre de ce portail numérique, certaines entreprises ne se pressent pas à montrer patte blanche. « C’est une démarche transparente et volontaire », lance Daniel Armel Owona Mbarga, juriste chez Flag lors d’une réunion d’information des agents du ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) à Yaoundé début mars. 

D’autres responsables du projet pensent que lesdites entreprises ont tout simplement des choses à cacher d’où leur absence sur l’Open Timber Portal. 

Ce projet de transparence et de légalité a déjà 16 comptes ouverts et plus de 200 documents téléversés à l’attention des acheteurs d’essences forestières et d’observateurs indépendants. 

La deuxième phase du projet se déploie en 2020 après la première débutée en septembre 2018 et achevée en août 2019. L’objectif étant d’amener plus d’entreprises à preuve de bonne foi dans l’exploitation forestière au Cameroun afin que les ressources forestières participent efficacement au développement durable. 

 

Innocent D H

 

Published in Agro-Industrie

C’était ce lundi 20 janvie à Garoua au cours de la cérémonie de lancement officiel de la saison cynégétique 2019-2020. L'événement couplé à la remise de chèques de quotes-parts était présidé par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo qui a appelé les agents de terrain à plus de dévouement au travail pour une meilleure protection de biodiversité chère au Cameroun.

 

Les responsables en charge des forêts et faunes dans le Nord, ainsi que les autorités administratives de la région ont marqué leur forte présence à cette cérémonie de lancement de la saison cynégétique 2019-2020. Pour relever le défi de la performance, le Minfof engage les agents de terrain à plus d’ardeur et de sérieux au travail. Des orientations ont été données dans ce sens. 

« C’est une cérémonie qui nous permet évidemment de descendre sur le terrain, d’échanger avec nos collaborateurs, mais également avec les partenaires du sous-secteur faune. Aborder avec eux les challenges qui sont les leurs. Dans ce domaine d’activité nous faisons face au problème de braconnage, à l’exploitation minière dans les aires protégées, à la transhumance du bétail, à l’agriculture itinérante sur brûlis, à l’activité anthropique de la part de la population. Les solutions nécessitent une coordination plus forte et une harmonisation des positions entre diverses administrations. A l’issue de cette nouvelle descente sur le terrain, je rendrai compte au Premier ministre, chef du gouvernement », a lancé Jules Doret Ndongo. 

Selon le Minfof, la saison cynégétique écoulée a connu de bons résultats. Au tableau du bilan, 387 chasseurs enregistrés pour une recette estimée à plus de 835 millions de nos francs. Pour encourager les communes et communautés riveraines de la région du Nord dans la gestion des ressources fauniques, des chèques de quotes-parts d’une enveloppe de plus de 55 millions de FCFA leur a été remise. Il s’agit des communes d’arrondissements suivantes : Tcholliré, Touboro, Madingring, Rey-Bouba, Lagdo, Guider et Poli. Les responsables des différents parcs ont quant à eux reçu trois pick-up flambants neufs et des motos pour faciliter leur mobilité sur le terrain.  

 

Innocent D H 

 

Published in Finances

Le ministre camerounais des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo, dans un communiqué rendu public, a suspendu 15 entreprises forestières, accusées d’exploitation illégale de bois.

 

Selon Jules Doret Ndongo, cette décision de suspension survient après plusieurs descentes des équipes de contrôle de son département ministériel sur le terrain, notamment dans les sites de production et les couloirs d’évacuation du bois.

Dans une autre série de décisions signées le 07 novembre dernier par le ministre et  rapporté par Cameroon tribune, certaines décisions font état de suspension et à titre conservatoire, de vente de coupes et des activités d’exploitation dans certaines forets communautaires, domaniales et concessions forestières exploitées par le groupe d’initiative commune (GICS). Ces notes s’accompagnent également de la saisie des produits forestiers exploités en fraude.

Il est reproché à ces entreprises « l’exploitation forestière non autorisée dans le domaine national et l’utilisation frauduleuse des documents délivrés par l’administration en charge des forêts, l’exploitation dans une forêt domaniale au-delà des limites de l’assiette de coupe délimitées pour certaines sociétés, d’exploitation forestière au-delà des limites de la concession forestière et du non-respect des normes techniques d’exploitation, la violation des clauses du cahier de charge et l’exploitation d’essences non autorisées etc. »

Les suspensions s’étendent sur trois mois. Elles pourraient être plus longues pour certains concernés, dans la mesure où la décision ministérielle indique que c’est jusqu’au règlement définitif du contentieux.

En outre, le ministre Jules Doret Ndongo a assuré l’opinion publique et internationale de la détermination du gouvernement à intensifier les contrôles afin de limiter la portée de l’exploitation illégale du bois par les sanctions sévères à l’encontre des entreprises et des personnes incriminées.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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C'est un secret de polichinelle, dans la région du Nord au Cameroun, le phénomène du changement climatique est une réalité avec un impact réel sur l'environnement. Pour lutter efficacement contre ce fléau, l'Etat en parfaite symbiose avec les partenaires au développement ne se lassent pas d'entreprendre des actions pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. 

 

C'est malheureusement regrettable de constater les actions quotidiennes de l'Homme dans la région du Nord concourant plutôt à favoriser le phénomène du changement climatique. Aux rangs des pressions menées sur l'environnement par l'Homme, l'on note la coupe anarchique du bois pour la fabrication du charbon, l'expansion des parcelles agricoles, les feux de brousse, le surpâturage et la transhumance. Et ce n'est pas tout, les activités d'extension des villes, la mise en œuvre des projets de développement constituent évidemment entre autres causes réelles du changement climatique dans le Nord, se traduisant très souvent par des sols arides et dégradés, une température de plus en plus élevée. Tout cela est favorisé par l'émission des gaz à effet de serre. Face à l'ampleur du changement climatique dans la région, les réponses concrètes des pouvoirs publics et de ses partenaires sont perceptibles. 

 

Les actions conjuguées de l'Etat et des partenaires au développement 

Se sont des actions fortes que mènent l'Etat et les partenaires au développement dans le sillage de la régénération des forêts et surtout de la reconstitution du couvert végétal de la région du Nord subissant ainsi de plein fouet les effets néfastes du changement climatique. C'est ainsi que des campagnes de plantation d'arbres sont engagées et permettent de reboiser les terres en situation de dégradation. Dans la conduite des opérations, le Ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), le ministère de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (Minepded), ainsi que les actions des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) dans le suivi et la mise en terre des plants. 

 

Le rôle des Chefferies traditionnelles

Dans la région du Nord, c'est un rôle indéniable que jouent les chefferies traditionnelles dans la lutte contre le changement climatique. Il y a par exemple, la mise sur pied des forêts communautaires. Le cas du Lamidat de Garoua en est une parfaite illustration avec le projet "Garoua : arbre de vie". Un projet qui a permis en 2018, de planter environ 500.000 arbres sur 3.500 hectares dans le Nord. Des actions de sensibilisation ont aussi cours pour assurer la préservation des massifs forestiers.

Toutefois, il reste à admettre en toute évidence que seules les actions des pouvoirs et de ses partenaires ne suffisent pas à tordre définitivement le coup au phénomène du changement climatique, c'est pourquoi la lutte doit concerner chaque citoyen pris individuellement avec l'adoption des comportements à valeur écologique vis-à-vis de la nature. Ce qui contribuerait d'ailleurs à confirmer l'adage indien qui dit : "pour vivre utile sur terre, il faut planter un arbre". Une formule qui trouve tout son sens au moment où se tiennent depuis ce lundi 23 septembre 2019 à New York aux Nations Unies, les discussions sur l'urgence climatique. Des assises devant déboucher sur des mesures fortes en matière d'engagement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

 

Innocent D H

 

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La dernière opération de capture de ces félins date du 24 juillet 2019.

 

Les autorités camerounaises notamment le Ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) n’ont pas encore baissé les bras, en ce qui concerne la capture des deux lions en divagation dans le département du Mbam et Kim, dans la région du Centre. Une source en service au Minfof, révèle dans les colonnes du quotidien Mutations, que lesdites autorités pourront même faire appel à d’autres experts en temps opportun. Car convient-il de le rappeler, le Cameroun par le biais du Minfof a fait venir pour ce problème, un expert allemand répondant au nom de Hans Bauer.

C’est donc cet expert international qui a conduit l’opération de traque des félins le 24 juillet 2019. Du 19 au 30 juillet, Hans Bauer s’est déployé dans la « jungle ». Il avait une équipe de neuf personnes. Il y avait dans ladite équipe un anesthésiste, quatre personnels des parcs nationaux, et un personnel de l'Ecole de faune de Garoua. Avant de se déployer dans la forêt, Hans Bauer avait proposé «une capture suivie d’une translocation desdits félins du département du Mbam et Kim où ils se trouvent actuellement, vers la région du Nord (Complexe Benoué) ».

Malheureusement pour les habitants du Mbam et Kim aujourd’hui apeurés, les deux félins n’ont pas pu être arrêtés. La raison étant que les conditions géographiques n’ont pas été favorables. « La capture des lions est difficile en zone forestière et en zone de savane trop herbacée», fait savoir une source en service au Minfof dans les colonnes de Mutations. « On a continué à mettre l'accent sur la sensibilisation avec le préfet et les chefs traditionnels. L'option consiste à adopter les comportements qui sont en cohérence avec la présence de ces félins, en attendant la saison sèche. On se dit qu'avec la saison sèche, on aura moins de pluies et moins d'herbes hautes, et on pourra relancer les opérations de traque », déclare une autre source.

Lire aussi : Quatre lions en divagation affolent les habitants de Mbam et Kim

Les lions en divagation donc, ne sont pas restés sans faire des dégâts. On enregistre plus de 80 bœufs  et 11 chèvres massacrés par les félins en liberté depuis plus de six mois. A titre de rappel, c’est le 14 mars dernier, qu’il y a eu signalement de la présence de deux lions mâles en divagation dans le département du Mbam et Kim.

 

Liliane N.

 

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Le Président de l'Assemblée nationale a présidé la séance plénière pour l'adoption des projets de loi le 28 juin 2019.

 

Le 28 juin 2019, lors d'une séance plénière de la Chambre, les députés de l'Assemblée nationale ont adopté le projet de loi visant à établir le cadre général de l'application des garanties en matière de sûreté radiologique et nucléaire, de sécurité nucléaire, de responsabilité civile et de garanties.

 

Le deuxième projet de loi adopté lors de la séance plénière présidée par la Présidente de la Chambre, l'Honorable Cavaye Yeguie Djibril, était celui d'autoriser le Président de la République à procéder à l'adhésion du Cameroun à l'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique Eurasie (AEWA), signé le 15 août 1996 à la Haye (Pays-Bas).

 

Défendant le projet de loi sur la sécurité radiologique et nucléaire, la ministre de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Madeleine Tchuinte, a déclaré que le projet de loi clarifie le rôle de l'autorité de régulation et de contrôle dont les instruments politiques pertinents ont été renforcés.

 

Après promulgation de la loi, elle permettra à l'autorité de s'acquitter efficacement de ses missions de sûreté radiologique et nucléaire, de sécurité nucléaire et de protection contre les effets des rayonnements ionisants et de mettre en œuvre les garanties qui sont actuellement assurées par l'Agence nationale de radioprotection du Cameroun.

 

Le Secrétaire d'Etat au Ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), Koulsoumi Alhadji, assisté du Ministre délégué au Ministère des Relations Extérieures chargé des Relations avec le Commonwealth, Felix Mbayu, a défendu le projet de loi sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique Eurasie (AEWA).

 

Les oiseaux d'eau migrateurs constituent une partie importante de la diversité biologique du Cameroun et, conformément à l'esprit de la Convention sur la diversité biologique de 1992, doivent être conservés pour le bénéfice des générations présentes et futures. Le ministre défendant a expliqué que l'adhésion du Cameroun à l'accord lui permettra de sauvegarder une part importante de son riche patrimoine faunique grâce aux bénéfices de la recherche et à la poursuite des projets de suivi, dans le cadre de la lutte contre les maladies hautement pathogènes des oiseaux.

 

Pour mieux comprendre la portée du projet de loi portant sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique, il faut préciser que ces oiseaux sont des espèces qui vivent essentiellement dans des zones humides. Ladite espèce se retrouve aussi au Cameroun qui est l’un de leur territoire. Et pour la conservation de ces oiseaux, il est essentiel de préserver les zones humides des voies de migration.

 

Or d’après les experts, la survie de l’espèce est menacée. Certains sont mêmes déjà en voie d’extinction. Et cela à cause des pratiques de chasse, de pêche, des captures accidentelles. Il y a aussi le fait de la destruction des zones humides, des forêts et des prairies. La conséquence ici c’est que les oiseaux d’eau migrateurs se retrouvent sans nourriture et abri. A cela on ajoute l’introduction d’espèces étrangères et les effets néfastes des polluants industriels et agricoles. 

 

Otric N.

 

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Le Ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), a annoncé la déportation de ces félins  qui ont déjà dévoré une trentaine de chèvres et de bœufs dans la localité de Ntui, département du Mbam et Kim, vers une autre localité où ils seront  plus sécurisés  et trouveront plus de proies.

 

Depuis quelques jours déjà,  les habitants  de Ntui,  dans le département du Mbam et Kim, région du Centre, vivent sous la menace de quatre lions  en divagation dans leur localité. A rapporté lundi dernier la Crtv radio. Ces félins qui ont quitté la forêt, ont déjà dévoré près de 30 chèvres et bœufs.

 

Pour limiter les dégâts, le Ministère des Forêts et de la Faune Mimfof), Jules Doret Ndongo, a annoncé, entres autres mesures, la création d’un Comité de veille qui sera chargé de sensibiliser les populations sur la présence de ces lions. «  Le ministre a saisi  le délégué départementale à l’effet de mettre en collaboration avec l’autorité administrative locale,  un comité de veille. Ce  comité a pour rôle de sensibiliser les populations sur la présence de ces félins et de prendre quelques mesures dissuasives afin d’éviter qu’il y ait des confrontations entre ces félins et des humains. Ils doivent essayer  de limiter au maximum les dégâts de ces félins. Ils ont déjà tenu quelques réunions dont les propositions ont été soumises au ministre», a expliqué le  directeur de la Faune et des Aires protégées au Minfof,  Joseph Lekialem au micro de la Crtv.

 

Selon Joseph Lekialem, les mesures dissuasives à adopter par le Comité de veille, portent sur les techniques de refoulement des Lions, qui seront renforcées par des mesures plus modernes et plus techniques. « La solution qui viendra plus tard, sera la translocation. C’est-à-dire, qu’il faut les  déporter dans une autre localité, où ils seront plus sécurisés, et où ils trouveront plus de proies pour  leur nourriture », souligne le  directeur de la Faune et des Aires protégées au Minfof.

 

Quelques semaines plus tôt,  un troupeau de plus de 100 éléphants avaient semé la terreur dans les villages Kaola, Daïba Tiyou de même que dans les arrondissements de Yagoua et Wina, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Sortis de la réserve forestière de Kalfou à la recherche de l’eau, ces pachydermes avaient détruit sur leur passage, des champs de céréales et des récoltes généralement sécurisées dans les greniers à l’extérieur des cases.

 

Marie MGUE

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La campagne nationale de reboisement a été lancée à Garoua mardi dernier par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo. Au cours de la cérémonie de lancement, le membre du Gouvernement a invité les populations à une adhésion massive à cette cette politique qui vise à restaurer les réserves forestières du pays.

 

Au Cameroun, selon nos sources, plus de 83% de la population nationale recourt à la biomasse qu'elle utilise comme source d'énergie dans les ménages surtout en milieu rural. Partant de cette réalité, les réserves forestières du pays subissent de plein fouet les actions humaines destructives de ses ressources.

C'est fort de ce constat et dans l'optique qu'un terme doit être mis à ce phénomène que le Gouvernement avec ses partenaires, prennent l'initiative de maîtriser la situation pour procéder cette année 2019 à la plantation de 220.000 plants sur l'ensemble du territoire national.

La région du Nord choisie comme épicentre du lancement de la campagne nationale 2019 de reboisement, est une zone à écologie fragile et de savane sèche, raison de plus de procéder en urgence à la restauration de sa réserve forestière. Elle va bénéficier de 50.000 plants pour une participation efficace à la lutte contre le changement climatique.

Le ministre Jules Doret Ndongo a saisi le prétexte pour rappeler que les subventions du fonds spécial du développement forestier seront mobilisés en cette année avec pour principale vision de couvrir les besoins de reboisement de 37 communes engagées dans la gestion des aires protégées dans le sillage de la décentralisation.

Des conventions de financement ont été remises aux délégués régionaux du Nord, de l'Extrême-Nord et de l'Adamaoua. Le ministre des forêts et de faune a procédé par la suite, à la signature des conventions de plantation d'arbres avec la Communauté urbaine de Garoua, les communes, les Gic, ainsi que des associations de jeunes.

 

Innocent D H

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Des activités d’exploitation forestière présumée illégale, ont été perpétrées dans la forêt du domaine national dans le Département du Mbam et Kim région du Centre au Cameroun, selon l’Organisation Ecosystème et Développement.

 

Dans un rapport, l’Organisation Ecosystème et Développement relève que, 25  souches d’essence diverses dont 20 de Doussié Rouge (Afzelia bipindensis), 4 souches d’Ayous (Triplochyton scleroxylon) et une de Bilinga (Nauclea diderrichii) ne portant aucune marque de l’exploitant.

Deux parcs  dont un situé en bordure de route et contenant 2  billes de Doussié rouge, d’un volume de 3,5734 m3. L’une des deux billes marquée d’un titre non identifié dans la liste des titres attribués ou opérationnels des années 2017 et 2018 ; 3 importants dépôts de bois débités, dont deux 2 contenant des planches d’Ayous, ayants un volume de 08,85 m3 et 06,45 m3 respectivement.  

Cette  liste est loin d’être exhaustive. C’est une partie des  résultats de l’investigation menée par l’Organisation Ecosystème et Développement (ECODEV), au cours d’une mission d’observation indépendante  externe (OIE) dans le département du Mbam et Kim, région du Centre,  au mois de novembre 2018.

Ces activités d’exploitation forestière présumée illégale, ont été perpétrées dans la forêt du domaine national (Fdn) au voisinage du hameau Donga-savane 3, indique le report publié en février 2019. Selon Ecodev, l’absence des marques sur ces souches et houppiers n’a donc pas permis d’identifier l’auteur présumé de cette exploitation illégale.

Toutefois, comme l’indique les résultats des entretiens faites au cours de la mission avec les communautés, le responsable de ces faits d’illégalités serait une entreprise vietnamienne sans nom, représentée par un certain monsieur Moussa Djibril. Ce dernier joint au téléphone par les observateurs d’Ecodev a reconnu avoir été le représentant de l’entreprise vietnamienne, tout en réfutant le fait d’avoir procéder à une exploitation forestière dans la zone.

Sur le site de l’exploitation présumée illégale, il a été également observé des bois abattus dont certains portaient des marques d’un titre non existant dans la localité (08 10 213). En effet, la vérification du numéro du titre retrouvé sur la bille abandonné n’apparaît pas dans aucune liste des titres attribués par le MINFOF, pour le compte des années 2017 et 2018.

Tout porte donc à croire que le présumé responsable de l’exploitation illégale se serait approprié de documents ailleurs, pour évacuer son bois en toute quiétude. Cette utilisation frauduleuse de documents d’un titre d’exploitation est réprimée par l’Article 158 (5) de la loi forestière n°94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche. Selon les dispositions légales de cette loi, « est puni d’une amende de 3 000 000 à 10 000 000 francs CFA et d’un emprisonnement de un (1) an à trois (3) ans ou de l’une seulement de ces peines l’auteur de falsification ou de fraude sur tout document émis par les administrations chargées des forêts, de la faune et de la pêche, selon le cas ».

Le rapport d’Oie d’Ecodev a été soumis au ministère des Forêts et de la faune (Minfof) et au délégué régional du Centre, au mois de février 2019. Affaire à suivre…

 

Danielle Ngono Efondo

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Sunday, 05 June 2022 11:01