Le ministre camerounais des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo, dans un communiqué rendu public, a suspendu 15 entreprises forestières, accusées d’exploitation illégale de bois.
Selon Jules Doret Ndongo, cette décision de suspension survient après plusieurs descentes des équipes de contrôle de son département ministériel sur le terrain, notamment dans les sites de production et les couloirs d’évacuation du bois.
Dans une autre série de décisions signées le 07 novembre dernier par le ministre et rapporté par Cameroon tribune, certaines décisions font état de suspension et à titre conservatoire, de vente de coupes et des activités d’exploitation dans certaines forets communautaires, domaniales et concessions forestières exploitées par le groupe d’initiative commune (GICS). Ces notes s’accompagnent également de la saisie des produits forestiers exploités en fraude.
Il est reproché à ces entreprises « l’exploitation forestière non autorisée dans le domaine national et l’utilisation frauduleuse des documents délivrés par l’administration en charge des forêts, l’exploitation dans une forêt domaniale au-delà des limites de l’assiette de coupe délimitées pour certaines sociétés, d’exploitation forestière au-delà des limites de la concession forestière et du non-respect des normes techniques d’exploitation, la violation des clauses du cahier de charge et l’exploitation d’essences non autorisées etc. »
Les suspensions s’étendent sur trois mois. Elles pourraient être plus longues pour certains concernés, dans la mesure où la décision ministérielle indique que c’est jusqu’au règlement définitif du contentieux.
En outre, le ministre Jules Doret Ndongo a assuré l’opinion publique et internationale de la détermination du gouvernement à intensifier les contrôles afin de limiter la portée de l’exploitation illégale du bois par les sanctions sévères à l’encontre des entreprises et des personnes incriminées.
Danielle Ngono Efondo