Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur a eu une rencontre le 24 décembre 2019, avec les enseignants titulaires du Doctorat Phd, qui n’ont pas été retenus, lors du recrutement spécial ordonné par le Président Paul Biya.
Le Pr Jacques Fame Ndongo Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) a été ferme sur certaines doléances, qui lui ont été présentées par les enseignants recalés de l’opération de recrutement spécial. Lors de la rencontre qu’il a eue avec ceux-ci, il leur a dit qu’il n’avait pas de compétence pour pouvoir ordonner l’ajout d’une autre liste. «Je ne peux pas signer une liste additive. Parce que s’agissant du recrutement spécial, c’est une procédure qui est managée par le Premier ministre, chef du gouvernement », a-t-il déclaré.
Le Pr Jacques Fame Ndongo a affirmé que ce qu’il peut faire, c’est transmettre les doléances de ces enseignants en colère à Joseph Dion Ngute, le Premier Ministre. Il a par la suite demandé à ceux-ci de laisser tomber leur mot d’ordre de grève. Une demande réfutée par les enseignants. Ils ont déclaré qu’ils resteront devant le Ministère de l’Enseignement supérieur jusqu’à ce que l’idée d’une liste additive soit acceptée.
Durant cette rencontre qui a duré plus de cinq heures, les enseignants titulaires du Doctorat Phd recalés ont dénoncé un certain nombre de choses qui auraient terni l’opération de recrutement spécial de la première vague des enseignants dans les Universités d’Etat. Ils ont entre autres cité le recrutement des étudiants de cycle Master, des enseignants recrutés sans avoir été auditionnés, des listes à priori arrêtées et l’élément le plus important, l’âge recommandé, soit 45 ans révolus au 1 er octobre 2019.
Pour ce qui est de l’âge, le Ministre d’Etat Minesup a indiqué aux 65 enseignants qui ont plus de 45 ans qu’aucune porte n’est fermée. « Cela en accord avec les Recteurs, tout en respectant la réglementation en vigueur, c’est-à-dire en passant par le département, l’établissement, la Commission consultative de recrutement des assistants, si vous traversez toutes ces étapes, vous serez recrutés », a-t-il rassuré. Quant à ceux qui ont moins de 45 ans et n’ont pas été recrutés, il leur a recommandé de postuler à nouveau car, il y aura encore 1000 places et sur ce chiffre, ils ne sont que 305.
Liliane N.
Pourtant, la phase finale du recrutement est déjà passée.
C’est depuis le 31 juillet 2019 que la liste des candidats retenus, dans le cadre du recrutement spécial des 2000 enseignants titulaires du Doctorat Phd, devait être connue. La phase finale du processus gérée par le Conseil consultatif de recrutement des assistants s’est achevée. D’après la planification annoncée, les candidats retenus devaient prendre service le 1er octobre dernier. Cependant, rien ne s’est passé dans ce sens. Ni les enseignants ayant déposé leur dossier, ni l’opinion nationale n’est située sur les résultats. On continue d’attendre.
Approché par le quotidien Mutations, Jean Paul Mbia le chef de la cellule de Communication du Ministère de l’Enseignement supérieure (Minesup) indique que tous les contours normatifs du processus de recrutement ne sont pas encore achevés. Il faut préciser que ledit recrutement est rendu à sa première vague, au cours de laquelle 1000 titulaires de Doctorat doivent être retenus. Il y a eu 1940 dossiers déposés. « Le recrutement d’un enseignant d’Université relève du domaine réglementaire dont le dépositaire suprême est le Président de la République, en sa qualité de clé de voûte des institutions étatiques. La coordination centrale donnera l’information attendue le moment venu », ajoute-t-il. Il convient de souligner que la coordination centrale dont Jean Paul Mbia fait mention est assurée par les services du Premier Ministère.
En revenant donc sur le processus de dépôt et d’examen des candidatures, le chef de la cellule de Communication du Minesup fait savoir que le Pr Jacques Fame Ndongo a recommandé que la méritocratie académique, scientifique et heuristique soit prioritaire sur la méritocratie régionale, ethnique, tribale, clanique et lignagère. «Il y a veillé lors des auditions à travers les Recteurs qui sont ses principaux collaborateurs », déclare-t-il.
A titre de rappel, il convient de souligner que c’est suite aux revendications portées par une frange du corps éducatif, que Paul Biya le Président de la République a instruit le recrutement de 2000 enseignants titulaires du Doctorat Phd. Ces enseignants doivent travailler dans les Universités d’Etat du pays.
Liliane N.
Jalel Snoussi l’Ambassadeur de la Tunisie au Cameroun a personnellement remis aux boursiers leur visa, lundi dernier.
La coopération existant entre notre pays et la Tunisie vient de faire des heureux dans les rangs des étudiants camerounais. 20 d’entre eux ont été sélectionnés par le Ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup) pour bénéficier des bourses d’étude supérieure dans ce pays. C’est le cas de Minkailou Aboubakar élève au Lycée technique de Nkolbisson, il a obtenu son baccalauréat F4 en Travaux publics. Il va poursuivre ses études à l'institut supérieur d'études technologiques de Siliana. Il va y suivre un cycle de licence appliquée en Génie civil. Tout heureux, le jeune boursier ne cache pas le stress que lui procure l’inconnu. « Le Cameroun c'est le pays où je suis né et j'y ai grandi. Laisser mes parents et amis pour si longtemps et très loin, ça me stresse. Cependant je suis aussi très ému de partir pour une cause noble. Je profite de l'occasion pour remercier le gouvernement camerounais de m'avoir donné une chance d'avoir une bourse d'étude hors du pays et je promets de bien travailler », déclare le jeune garçon.
Minkailou Aboubakar et les autres bénéficiaires de la bourse ont donc été reçus le lundi 14 octobre 2019, par Jalel Snoussi l’Ambassadeur de la Tunisie au Cameroun. La rencontre avec le Diplomate tunisien a apaisé certains d’entre eux. Car ils ont reçu de l’Ambassadeur des conseils pour avoir un bon séjour dans son pays. Il leur a été dit que, pour faciliter leur intégration socio-environnementale, qu’ils s’ouvrent aux autres. Jalel Snoussi les a recommandés d’être de véritables ambassadeurs du Cameroun en Tunisie. Il a remis à chacun des boursiers, son visa, document important du voyage.
Il faut noter que chaque année, la Tunisie met à la disposition du Cameroun, des bourses d’études supérieures à octroyer à ses apprenants. Pour cette année, le groupe choisi est composé de jeunes qui sortiront pour la première fois de leur vie du pays. C’est leur toute première fois d’aller suivre des études hors du pays.
Liliane N.
Le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé la mise en œuvre dans les Universités des régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, des mécanismes d’identification biométrique des étudiants et d’un système d’alerte rapide afin d’assurer la sécurité des apprenants pendant l’année académique.
A quelques jours de la rentrée académique 2019-2020 au Cameroun, le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo, a annoncé que les mesures sécuritaires ont été prises pour protéger les étudiants des régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun, des régions en proie à la crise sociopolitique dite « anglophone » depuis 2016. Ces dispositifs ont été présentés jeudi 26 septembre 2019 au Conseil du cabinet de septembre, présidé par le Premier ministre, Chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.
Selon le Pr. Jacques Fame Ndongo, a relayé la Crtv télé, pour cette année académique, plus de 75 000 nouveaux étudiants feront leur entrée dans les universités d’État et les instituts privés d’enseignement supérieur. Il rassure que tout a été « mis en œuvre pour garantir le maximum de sécurité aux étudiants » des deux régions en crise, autant au sein des campus que dans et aux alentours des résidences universitaires. A cet effet, indique t-il, le Minesup a procédé à la généralisation de l’identification biométrique des étudiants et la mise en œuvre d’un système d’alerte rapide. Le Premier ministre a recommandé au Minesup, de poursuivre la mise en œuvre de la politique de densification du tissu universitaire sur l’ensemble du triangle national.
Au niveau du secondaire, le ministre des Enseignements secondaires, Pr. Pauline Nalova Lyonga a indiqué que les élèves retrouvent de plus en plus le chemin des classes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Un optimisme partagé par le ministre de l’Éducation de base, le Pr Laurent Serge Etoundi qui trouve encourageant, le nombre d’écoles ayant rouvert leurs portes depuis le démarrage de l’année scolaire 2019-2020. Selon lui, près de 288 écoles dans le Nord-Ouest et 1420 dans le Sud-Ouest fonctionnent normalement.
Marie MGUE
La cérémonie d’au revoir des boursiers a eu lieu le mercredi 14 août 2019.
Une fois de plus, la République de Chine a octroyé des bourses d’étude aux étudiants camerounais. Il convient de préciser que parmi lesdits étudiants, 45 bénéficient de la bourse du gouvernement chinois et 83 de la bourse de l’Institut Confucius. Selon Wilfred Gabsa Nyongbet, le Secrétaire général (Sg) du Ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), ces apprenants vont étudier un type de technologie nécessaire pour l’émergence du Cameroun.
Ravi de cette autre opportunité que la Chine donne aux étudiants camerounais, Wilfred Gabsa Nyongbet a déclaré lors de la cérémonie d’au revoir, qu’«il s’agit là d’une véritable démonstration de l’excellente amitié bilatérale entre nos deux pays». Il a ajouté par la suite que le Cameroun est prêt à poursuivre la collaboration dans le secteur de l’enseignement supérieur.
Présent à la cérémonie d’au revoir susmentionnée, S.E Wang Yingwu l’Ambassadeur de Chine au Cameroun a déclaré que le nombre de bourses chinoises accordées aux étudiants camerounais en 2019 a atteint un niveau record depuis 2006. On a alors appris que rendu à ce jour, plus de 3 000 étudiants camerounais étudient actuellement en Chine. Parmi ces 3000, environ 300 sont bénéficiaires d’une bourse du gouvernement chinois.
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S.E Wang Yingwu a déclaré que «la Chine est prête à travailler avec le Cameroun pour renforcer la coopération dans le domaine de l’éducation à un niveau plus élevé». Francis Yonkeu Nya, l’un des lauréats des bourses accordées a indiqué que «la Chine est avancée dans les secteurs technologiques, et il y a un transfert de savoir-faire dans sa coopération avec le Cameroun. Cette bourse me donne l’occasion d’étudier en Chine et d’appliquer ce que j’ai appris chez moi».
Il faut noter que la Chine fait partie des pays partenaires du Cameroun. Les domaines du partenariat avec notre pays s’étendent du secteur de l’éducation, les Télécommunications et le social comme les Bâtiments publics, les logements sociaux, l’électrification rurale, l’accès à l'eau potable.
Liliane N.
La Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger a reçu sur sa table 1518 dossiers.
Les 1518 dossiers de diplômes obtenus à l’étranger, examinés minutieusement par la Commission suscitée, venaient de 30 pays et de 77 institutions. Ladite Commission a découvert que 44 de ces diplômes étaient faux. Les travaux d’examen se sont déroulés au cours des 92e et 93e sessions de cette Commission. Wilfried Nyonbet Gabsa le Secrétaire général (Sg) du Ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup) qui a présidé les assises, a indiqué que l’examen s’est fait sur la base de l’objectivité, la rigueur et la transparence.
Il convient de noter qu’avant que la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger se saisisse de ces dossiers, ils sont d’abord passés entre les mains des deux sous-commissions nationales. Elles ont siégé les 30 et 31 juillet derniers. Le Pr Yves Emvudu Directeur de la coordination des activités académiques au Minesup a apporté des éclaircis sur la manière dont ils ont travaillé. «Nous avons effectué une mission au Tchad et les équipes techniques ont effectué des missions dans les différentes Universités d’Etat pour s’enquérir de l’authenticité des diplômes», a-t-il fait savoir.
C’est donc grâce à ce travail, que 44 diplômes ont été déclarés faux. Parmi ces 44, il y avait 40 Baccalauréat, 1 Master et 3 Brevet d’études du premier cycle. 8 dossiers sur les 1518 ont été rejetés. Les motifs étant que les institutions qui les ont délivrés sont non seulement délocalisées mais aussi, non autorisées par l’Etat. «La suite de ce travail réalisé, c’est d’informer le public, la Conac (Commission nationale anti-corruption Ndlr), les institutions universitaires et le grand public national et international que ces différents diplômes sont déclarés faux. Ce sont les diplômes qui n’ont pas été validés par les institutions qui ont eu à les délivrer», a déclaré le Directeur de la coordination des activités académiques au Minesup.
Liliane N.
La semaine dernière, le Comité consultatif des institutions universitaires a commencé l’examen de 31 nouveaux dossiers d'enseignants, qui veulent être recrutés dans les Universités d'Etat du Cameroun. Ceux-ci souhaitent accéder directement au grade de chargé de cours, de maître de conférences et de professeurs. Lors de l’ouverture des travaux de la session spéciale, le Pr. Richard Laurent Omgba, Directeur du développement de l'enseignement supérieur au Minesup a révélé que pour cette opération, 1940 dossiers ont été reçus.
Hormis les 31 dossiers suscités, les autres reçus avant, sont déjà passés par cette étape dans les instances inférieures. Et il est précisé que dans le Comité consultatif des institutions universitaires, rien n'est acquis. Une source du quotidien gouvernemental Cameroon tribune explique que «certains seront sélectionnés et d’autres pas ». Ledit Comité tient compte de la qualité du dossier présenté, du parcours du candidat, de son audition mais aussi des besoins des Universités.
Une fois les dossiers étudiés, ils seront d'abord transmis au Comité technique qui siège au Ministère de l'Enseignement supérieur. Ensuite, ils arriveront à la Commission centrale de supervision du recrutement spécial présidée par le Pr. Séraphin Ma-gloire Fouda, Ministre, Secrétaire général des services du Premier ministre.
C’est donc la Commission centrale de supervision du recrutement spécial qui va décider des recrutements le moment venu. A titre de rappel, c'est en novembre 2018 que le Président de la République a instruit le recrutement spécial de 2000 enseignants titulaires du Doctorat et/ou du PhD dans les Universités d’Etat du pays. Le recrutement concerne également les camerounais de la diaspora. Pour cette année, 1000 enseignants doivent être recrutés. En 2020, 500 seront retenus et 500 autres en 2021.
Liliane N.
Depuis le samedi 04 mai 2019, la ville de Dschang dans la région de l’Ouest abrite la 22e édition des Jeux universitaires. La cérémonie d’ouverture présidée par le ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) a été marquée par des discours promouvant le vivre-ensemble, la cohésion sociale et la paix. Les 19 délégations prenant part aux Jeux et qui ont défilé devant un parterre de membres du gouvernement, ont porté au-devant de la scène, des messages autour de la construction d’«un Cameroun, un et indivisible».
L’occasion s’est donc révélée idoine pour le Minesup, qui a tenu à présenter l’image de cette 22e édition des Jeux universitaires. Une image basée sur l’honnêteté, le fair-play entre autres. «Les Jeux de la dynamique collective s’articulent autour de quatre paradigmes fondamentaux et complémentaires. Primo, le paradigme sportif. Il a trait à une compétition faite de dextérité, de combativité et d’honnêteté. Il allie la camaraderie, le fair-play, la discipline et le respect des règlements des Jeux sans déviance, sans défiance et sans méfiance.
Nous le savons et nous le proclamons haut et fort, les Jeux de Dschang seront les jeux de la rectitude. Le bureau de la Fenasu a pris des dispositions idoines dans ce sens. Et le conseil fédéral a approuvé cette proposition pertinente. Désormais nous combattrons de manière légale et disciplinaire avec la dernière énergie le mercenariat, la tricherie, le marchandage et le tripatouillage », a-t-il déclaré.
Le Pr Jacques Fame Ndongo pense qu’au plan culturel, les Jeux universitaires vont montrer la créativité artistique qui est sous-tendue par la vitalité du génie inventif estudiantin. «Les fans clubs dont nous connaissons tous l’inventivité, les concerts géants, les mouvements d’ensemble, les spectacles mais aussi ce que l’on pouvait appeler prosaïquement la surprise du chef de l’institution universitaire de Dschang», explique le Ministre.
Pour le Pr Jacques Fame Ndongo, il y a également un paradigme entrepreneurial qui compose ces Jeux universitaires. «Il est mis en valeur par la foire économique ce qu’on appelle habituellement le village des Jeux. Elle permet en milieu estudiantin de créer de la richesse et de participer ainsi dans l’honnêteté et la modernité économique à l’effort national de maximisation de la croissance et du Pnd voire du Pib en vue du mieux-être de tous», déclare le Minesup.
Liliane N.
Les résultats des travaux menés par la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger sont connus depuis le vendredi 26 avril 2019. Ladite Commission qui a eu comme membres entre autres le Pr. Wilfried Nyongbet Gabsa, Secrétaire général (Sg) du Ministère de l'Enseignement supérieur (Minesup) a accordé 357 équivalences sur 425 dossiers provenant de 146 institutions du monde.
Le travail n’a pas été de tout repos. D'après les membres de cette Commission, il y avait du pain sur la planche. Car il fallait vérifier que les établissements ayant délivré les parchemins sont reconnus. Et qu’ils ont l’autorisation et la capacité pour pouvoir le faire. La vérification a aussi été faite sur les méthodes d’évaluation qui ont abouti à l’obtention des diplômes présentés à la Commission. Ce travail a donc permis de détecter 63 faux diplômes, précisément 62 baccalauréats obtenus en République centrafricaine et 1 diplôme d’ingénieur obtenu en Russie.
Il y a par ailleurs eu le rejet de 5 dossiers au motif de défaut d’autorisation de délocalisation. Sur ce point Yves Emvudu le Directeur de la coordination des activités académiques au Minesup explique dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune du 29 avril 2019 «les titres rejetés concernaient en majorité les baccalauréats. C’est après avoir saisi les autorités compétentes de ces pays que nous avons pris cette décision ».
Ces trois dernières sessions, environ 5000 équivalences ont été accordées aux demandeurs. A titre de rappel, l’année dernière la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger avait reçu un total de 3206 dossiers. 44 ont été rejetés. Il faut savoir que cette Commission a été créée en 1993 par le Premier ministre. Elle a la charge de proposer des équivalences entre diplômes, titres scolaires et grades universitaires, ainsi que la reconnaissance des écoles étrangères ou internationales, dont les parchemins sont susceptibles de permettre l’intégration, le reclassement ou l’avancement dans la Fonction publique camerounaise selon la réglementation en vigueur.
Liliane N.
Il était question pour les différentes parties prenantes de construire un système universitaire de qualité et compétitif, capable de produire un capital humain concurrentiel et adapté aux défis économiques actuels à l’aune du triptyque « professionnalisation-assurance qualité-employabilité des jeunes diplômés ».
Selon Cameroon Tribune qui rapporte cette information, la rencontre était présidée par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), le Pr Jacques Fame Ndongo, qu’entouraient les chefs des institutions universitaires. Au menu de ces assises tenues à huis clos, plusieurs préoccupations, notamment le respect du calendrier des activités académiques de l’année en cours dans l’ensemble des institutions publiques et privées.
Selon le journal, l’organisation de la 22e édition des Jeux universitaires à Dschang avec pour corollaire le défi de la construction et de la maintenance des infrastructures sportives et l’amélioration des conditions de vie et de travail des personnels d’appui dans les universités d’Etat n’étaient pas en reste.
Au cours de ces derniers mois, l’université camerounaise a été confrontée à certains mouvements d’humeur portant sur l’amélioration des conditions de vie et de travail de cette composante universitaire. Afin de trouver des pistes de solutions, un accent a été mis sur l’état des lieux des réalisations du gouvernement au profit de cette catégorie de personnels, notamment en ce qui concerne la prime d’appui à l’enseignement et à la recherche, les actions entreprises par le ministre d’Etat, Minesup pour trouver des solutions à ces problèmes posés par les personnels d’appui ainsi que l’application du décret 2014 portant revalorisation du Smig.
Pour ce qui est de l’université de Bamenda, située dans une région en proie aux exactions des séparatistes, le chef de cette institution, le vice chancellor, Pr. Theresia Nkuo Akenji, tient à rassurer : « Mes impressions sont bonnes concernant le climat qui prévaut à l’université de Bamenda. Nous continuons à avancer malgré la crise. Il est vrai que les défis sont grands à savoir la sécurité et les finances. Mais, notre personnel et nos étudiants donnent le meilleur d’eux. Pour cela, nous avons déposé nos doléances au gouvernement qui essaie d’améliorer la situation sécuritaire », a-t-elle expliqué. Les travaux se sont bouclés hier en fin d’après-midi.
Otric N.