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Le Ministre d'Etat, Ministre de l'Enseignement supérieur (Minesup) vient de présider avec ses collaborateurs une réunion, en prélude à la rentrée universitaire prochaine, prévue entre le 5 et le 15 octobre 2021. Occasion pour le Pr. Jacques Fame Ndongo, d'aborder avec les parties prenantes divers aspects importants de l'Enseignement supérieur au Cameroun.

 

Élargie aux questions relatives à la rentrée universitaire 2021, la réunion de concertation n'a pas éludé les sujets se rapportant à la maitrise de la recherche et au renforcement de l’employabilité des diplômés grâce, notamment, aux incubateurs d’entreprise.

S'agissant du recrutement spécial des titulaires du doctorat ou du PhD, l'on apprend selon le communiqué final ayant sanctionné les travaux que, " Le président de la commission centrale de supervision de cette opération spéciale ayant fixé à 573 le nombre d’enseignants à recruter dans le cadre de la troisième et dernière phase, les propositions de répartition des postes par Université ont été effectuées, séance tenante, avec la participation active et méthodique des Vice-Chancellors et des Recteurs des Universités d’Etat. Cette clef de répartition sera soumise à la sanction de M. le Président de la Commission Centrale (le Pr Séraphin Magloire Fouda, Secrétaire Général des services du Premier Ministre, Chef du Gouvernement) ".

Pour ce qui est du point sur les thèses de doctorat ou PhD soutenues, en vue d’une gestion rationnelle de la production du capital humain à l’échelon pédagogique supérieur, chaque Vice-Chancellor ou Recteur a fait état du nombre de thèses de doctorat ou de PhD soutenues, par Université, par année académique, par établissement et par spécialité depuis les trois dernières années académiques.

La rencontre a fait la part belle à la rentrée académique 2021. Il ressort des travaux que le Ministre d’Etat, les Vice-Chancellors et Recteurs se sont appesantis, en outre, sur les questions liées aux infrastructures (au regard de la hausse exponentielle des effectifs : 169 766 nouveaux étudiants attendus à la rentrée 2021 – 2022 (entre le 5 et le 15 octobre 2021).

En outre, des précisions sur les pré-inscriptions ont été données par les Vice-Chancellors et Recteurs. Le binôme " enseignement présentiel et enseignement distanciel " sera optimisé en 2021–2022 grâce, notamment, à la mise en service dans chaque Université d’Etat, au campus de l’Université Inter-Etats Congo – Cameroun à Sangmelima, et au niveau central (Minesup) de 10 centres de développement du numérique universitaire (CDNU) déjà construits et équipés par la coopération chinoise, dans le cadre du E-National Higher Education Network. Ces centres modernes sont offerts à la jeunesse estudiantine du Cameroun par Son Excellence Paul Biya, Chef de l'Etat en vue de l'arrimage optimal des étudiants camerounais à la civilisation cybernétique.

" Le Ministre d’Etat, ses proches collaborateurs et les chefs des Institutions universitaires publiques ont aussi examiné des questions relatives au fonctionnement général des Universités, notamment l'efficience des incubateurs d'entreprise fonctionnels dans chacune des universités d'Etat et le nécessaire accompagnement juridique, administratif et financier des dix Centres de développement du numérique universitaire, catalyseurs de la mutation digitale en cours dans les Universités camerounaises ", rapporte le communiqué.

Innocent D H

 

Published in Education

C'était au cours d'une cérémonie de présentation publique du livre « L’exception en Droit. Mélanges en l’honneur de Joseph Owona », présidée par le Ministre d'Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo. 

 

L'ouvrage présenté est paru le 21 mai 2021 aux éditions l'Harmattan. Il s'agit d'un livre de 796 pages qui célèbre l'agrégé de droit de 76 ans. La présentation solennelle de l’ouvrage portant l’estampille de ses anciens étudiants devenus à leur tour des maîtres du droit à l’instar du Pr Magloire Ondoa, recteur de l’université de Douala, a été ponctuée par un colloque scientifique sur l’exception du droit.

Selon Minesup, c'était ainsi, l'occasion pour la communauté universitaire de le « magnifier pour la densité et la puissance heuristique de sa production scientifique ». Jacques Fame Ndongo indique par ailleurs que le Pr Joseph Owona est auteur de plus d’une vingtaine de publications et lauréat de nombreux prix.

A en croire la maison d'édition Nouveaux Editeurs : « Chaque domaine de la science repose sur des travaux qui fondent et tracent l'avenir d'une discipline. Les travaux du Pr. Joseph Owona sont l'un des piliers du droit public au Cameroun. Ces mélanges en son honneur lui reconnaissent sa dimension exceptionnelle dans la science du droit public ».

Notons que le livre n’honore pas seulement la trajectoire universitaire de l'auteur, mais aussi et surtout évoque son brillant parcours politique et administratif. En effet, Pr Joseph Owona est aussi ancien directeur de l’Iric, chancelier honoraire de l’université de Yaoundé, ancien secrétaire général à la présidence de la République ayant été à la tête de plusieurs ministères. Il est actuellement membre du Conseil constitutionnel et du Comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc).

Innocent D H

Published in Education

Le secrétaire général des services du Premier ministre (SG/PM), Séraphin Magloire Fouda constate que certaines institutions ont lancé sans autorisation la 3ème phase de l’opération de recrutement spécial dans les universités d’État. C'est ce qu'il a notifié au Ministre d'Etat, ministre de l'Enseignement supérieur (Minesup) dans une correspondance datée du 22 juin dernier.

 

Faisant le constat selon lequel, des recteurs ont lancé sans autorisation la 3ème phase de l'opération de recrutement spécial des enseignants titulaires d'un doctorat/PhD, le SG/PM rappelle que la mise en route d’une telle initiative requiert au préalable l’accord du Président de la République sur la répartition des postes.  Elle exige ensuite l’autorisation d’ouverture des postes signée du président de la Commission centrale de supervision qui n’est autre que le SG/PM, précise Séraphin Magloire Fouda.

Aussi, « d’ordre du chef du gouvernement », le SG/PM demande au Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo, « d’instruire tous les chefs des institutions universitaires de surseoir à toute procédure de recrutement dans le cadre de l’opération de recrutement spécial des enseignants titulaires du doctorat/PhD dans les universités d’État », apprend-t-on

Piqûre de rappel, l’opération du recrutement spécial de 2000 enseignants titulaires d’un doctorat/PhD dans la Fonction publique a été instruite par le président de la République, Paul Biya, en octobre 2018. Les deux premières phases ont déjà permis de contractualiser 1737 enseignants qui sont déjà à pied d'œuvre dans les différentes universités d'Etat du Cameroun.

Innocent D H

Published in Education

L’information est contenue dans une note publiée par le Ministre camerounais de l’Enseignement supérieur (Minesup). Jacques Fame Ndongo indique qu’en quatre ans, des facilités fiscales accordées aux entreprises, ont permis de donner de l’emploi à de nombreux diplômés de l’enseignement supérieur.  

 

Dans la note du Minesup, l’on apprend que la loi de finances de la République du Cameroun a aménagé depuis 2016 des exonérations pour les entreprises qui recrutent des jeunes en les exonérant des retenues salariales et patronales. « Cette mesure en vigueur cette année a permis le recrutement par le secteur parapublic et privé de 1500 diplômés de l’enseignement supérieur jeunes entre 2016 et 2020 ».

Jacques Fame Ndongo fait savoir que les partenariats conclus entre les universités et entreprises du pays visent l’opérationnalisation de la formation en alternance prévoyant des exonérations fiscales aux sociétés offrant une première expérience professionnelle à un jeune diplômé du supérieur.

Toutefois, les statistiques gouvernementales révèlent qu’entre 2017 et 2018 que les structures de formation placées sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur ont produit 112 615 diplômés. De ce fait, ces facilités fiscales devraient être davantage encouragées pour permettre aux entreprises camerounaises de contribuer éfficament à l’employabilité des jeunes diplômés afin de tordre le coup à l’épineux problème du chômage. 

Signalons également que ces facilités fiscales accordées aux entreprises par le Gouvernement camerounais, rentrent dans le cadre des dispositions de la loi de finance de 2016. « Les entreprises relevant du régime du réel qui recrutent dans le cadre d’un contrat à durée indéterminé ou déterminé pour un premier emploi, de jeunes diplômés camerounais âgés de moins de 35 ans, sont exemptes des charges fiscales et patronales sur les salaires versés à ces jeunes, à l’exception des charges sociales », dispose l’article 105 de cette loi de finances.

Innocent D H

Published in Finances

Résolution prise par le Bureau exécutif national du Syndicat des enseignants du supérieur (BEN-Synes) au cours d’une session ordinaire tenue le 15 janvier dernier. En effet, les membres arguent que le Ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) n’applique pas à la lettre les textes régissant la gestion du Fonds spécial d’appui à la modernisation de la recherche universitaire créé par le président de la République en 2009.

 

Dans sa résolution, le BEN-Synes « invite les enseignants de toutes les universités d’Etat à procéder à une cessation d’activités d’enseignement du lundi 25 janvier au samedi 30 janvier 2021 ». Le syndicat indique tout de même, qu’il ne s’agit que de la première phase constituant une grève d’avertissement. Selon le secrétaire général de l’organisation syndicale, Blaise E. Mtopi, il est également déploré : « la dégradation générale des conditions de travail sur les campus des huit universités d’Etat ».

Des arguments qui masquent abondamment les efforts du Gouvernement au profit de l’enseignement supérieur. « Nul n’ignore l’épaisseur du travail abattu par le chef de département de l’Enseignement supérieur pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants-chercheurs », indique Jean-Paul Mbia, chef de la cellule de communication du Minesup.

Le BEN-Synes dénonce en outre, le non-paiement de certaines prestations dues aux enseignants, à l’instar des frais générés par les heures de cours supplémentaires, l’encadrement des thèses ou l’intervention dans les jurys de soutenance.

Certains étudiants

Pour certains étudiants, cette grève annoncée des enseignants est un engagement dont ils ne cernent pas le fondement. Un étudiant de l’Université de Yaoundé II-Soa se lamente, « Beaucoup d’enseignants ne respectent pas leurs quotas horaires ou brillent par leur absence aux cours, se contentant de vendre des polycopiés aux étudiants ». « S’il y a des enseignants qui encadrent bien leurs étudiants inscrits en thèse, ils sont aussi nombreux qui les rencontrent une ou deux fois et les laissent ensuite se débrouiller presque seuls », note un autre étudiant de Master dans cette université.

Voies de dialogue

Le BEN-Synes, qui dit avoir épuisé toutes les voies de dialogue pour obtenir le paiement de ces frais et de la 4è tranche de la prime spéciale de la modernisation de la recherche universitaire. Un assistant perçoit trimestriellement 385 000 FCFA, un chargé de cours 680 000 FCFA, un maître de conférences un peu plus de 860 000 FCFA et un professeur 1 000 000 FCFA, au titre de la prime à la recherche.

Des versions que Jean-Paul Mbia valide pas. « L’allocation à la modernisation de la recherche scientifique est un acte souverain, voire souverainiste, du président de la République. Cette décision régalienne dure depuis huit ans et les fonds ont toujours été virés à date à tous les 6200 enseignants-chercheurs que comptent les huit universités d’Etat », explique-t-il. Le chef de cellule de la communication du Minesup rappelle par ailleurs : « les fonds sont domiciliés au ministère des Finances. Dans la procédure de paiement, les universités publiques envoient les listes des enseignants qui sont acheminés par le Minesup au ministère des Finances pour paiement ». Le responsable poursuit en soulignant que, « ce département ministériel de souveraineté fait face à des contraintes budgétaires, et donc à des arbitrages substantiels en ce début d’année 2021 ». Ce qui explique le déblocage, début 2020, de la somme de plus de 3 milliards FCFA pour le compte du 4è trimestre 2019.

Jean-Paul Mbia assimile le mot d’ordre de grève émis par le BEN-Synes à « un acte antipatriotique et antirépublicain ». Il assure d’ailleurs que tout est mis en œuvre pour un paiement de l’allocation de la recherche dans de brefs délais. Et que les autres frais seront payés conformément aux usages en la matière.

Innocent D H

 

Published in Education

Dans une interview relayée par notre confrère actu cameroun , le Ministre camerounais de l’Enseignement supérieur (Minesup) donne sa part de vérité sur l’utilisation faite des ordinateurs estampillés Paul Biya higher education vision (PBhev). Le Pr Jacques Fame Ndongo répond ainsi à ceux qui se sont hâtés d’émettre des accusations, selon lesquelles ces ordinateurs seraient entre les mains autres que les étudiants.

 

A la question de savoir, comment se porte le Projet E-national higher education network ? Le Minsup se veut sans équivoque. Le projet est initié par le Président de la République et financé par Eximbank China à hauteur de 75 milliards de FCFA dans le but d’accélérer la transformation numérique des universités camerounaises.

Il comprend six volets : « Le don de 500 000 ordinateurs portables aux étudiants camerounais et institutions publiques et privées d’enseignement supérieur ; la construction et l’équipement de 09 centres de développement du numérique universitaire, dont un pour chaque université d’Etat et pour l’université Inter-Etats Congo-Cameroun ; la mise en place du plan du Réseau national d’Interconnexion numérique des universités du Cameroun (RIC) ainsi que la construction et l’équipement du Centre national de gestion du RIC ; la construction et la réhabilitation des réseaux informatiques des campus principaux de huit universités d’Etat ; le développement du système informatique de gestion intégrée en réseau de l’enseignement supérieur au Cameroun (SIGIRES) et, sur financement camerounais (2,5 milliards par an) ; la fourniture par CAMTEL d’un accès à l’internet haut débit (9 gigabits) au RIC, au bénéfice des universités d’Etat ».

Bilan proprement dit

Le Pr Jacques Fame Ndongo fait savoir que le projet qui présente aujourd’hui un taux de mise en œuvre de 95% s’achèvera convenablement le 31 décembre 2020. Par rapport au bilan proprement dit de l’initiative lancée en 2014 par le Président de la République, le membre du Gouvernement précise : « Comme par enchantement, la crise actuelle liée à la pandémie du Covid-19 a permis de mettre en lumière la clairvoyance du Chef de l’Etat en ce qui concerne le développement du numérique universitaire dans notre pays. Grâce au projet présidentiel mis en œuvre dans les universités, celles-ci ont réussi à opérer une mutation rapide du mode d’enseignement présentiel au mode d’enseignement en ligne. On a donc pu se rendre compte en pratique, au-delà de toute spéculation théorique, que l’impact du projet « E-national higher education network » sur les étudiants, les enseignements et les établissements était déjà largement positif, avant la date de clôture du projet ».

Ordinateurs distribués

Sur le nombre exact d’ordinateurs distribués à ce jour, l’on apprend du Minesup : « A ce jour, tous les étudiants camerounais régulièrement inscrits dans les universités d’Etat, dans les établissements d’enseignement supérieur à statut particulier et dans les programmes de formation dûment habilités des Instituts privés d’enseignement supérieur au titre de l’année académique 2016-2017 et nouveaux inscrits des années académiques 2017-2018 et 2018-2019, conformément aux listes d’étudiants transmises au Minesup par ces institutions  ont reçu chacun un ordinateur portable PBhev. Le stock résiduel d’ordinateurs est en cours de distribution aux nouveaux étudiants des universités d’Etat de l’année académique 2019-2020. A la fin de cette opération qui s’achève le 31 décembre 2020, tous les 500 000 ordinateurs auront été distribués ».

Accusations récurrentes

S’agissant des accusations récurrentes selon lesquelles, ces ordinateurs se trouveraient entre les mains des fonctionnaires et les militaires qu’entre les mains des étudiants qui en sont les bénéficiaires de 1er rang, le Pr Jacques Fame Ndongo indique : « Les ordinateurs PBhev bénéficient d’une sécurité maximale de la Garde présidentielle qui jusqu’à ce jour n’a pas fait défaut, avant leur mise à la disposition des institutions universitaires pour distribution aux étudiants préalablement transmisses au Minesup. Ce processus se déroule jusqu’ici de fort belle manière. Je vous précise aussi que de nombreuses personnes déjà engagées dans la vie professionnelle parmi lesquels les agents publics, poursuivent leurs études dans des institutions universitaires publiques et privées et donc le statut d’étudiant qui en fait d’eux des bénéficiaires légitimes du don présidentiel ».

 

Innocent D H

 

Published in Education

Un accord-cadre vient a été signé ce mardi, 08 septembre 2020 à Yaoundé entre Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) et Judith Yah Sunday Achidi, directeur général de l’entreprise publique des télécoms, Camtel. Une convention pour la fourniture d’une bande passante qui permettra d’interconnecter les universités d’Etats et l’université Inter-Etats Congo-Cameroun de Sangmélima, dans le sud du pays.

 

En substance, l’on apprend que grâce à la signature de cet accord-cadre, l’offre de connexion internet passera de 263 à 9333 Mégabits par seconde. Ce qui va permettre dans la foulée, la mise en fonction des Centres de développement du numérique dans les universités d’Etats du Cameroun.

A en croire les déclarations de Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur, il faut noter un pas de plus enregistré pour le projet « E-National Higher Education ». C’est dans le cadre de ce programme ambitieux que le Chef de l’Etat, Paul Biya avait décidé en 2016 de la mise en œuvre du projet, « un étudiant, un ordinateur ». Une vision matérialisée très rapidement car le président de la République a accordé gratuitement un ordinateur portable à 500 000 étudiants dans les institutions universitaires publiques ou privées du Cameroun.

Il convient aussi d’informer que dans le cadre de la poursuite du programme, « E-National Higher Education », chaque université d’Etat se verra dotée d’un centre de développement du numérique universitaire ultra moderne. Une dotation qui ambitionne de donner une impulsion décisive à l’enseignement à distance, à la numérisation de l’administration universitaire, au travail collaboratif en réseau et à l’interconnexion sécurisée des universités publiques et privées du Cameroun. De sources officielles, l’incidence financière de tout ce programme est de 75 milliards de FCFA. De quoi augmenter davantage la productivité des universités d’Etats camerounaises avec la donne digitale surtout au moment où la professionnalisation des enseignements reste résolument en marche.

Innocent D H

Published in Education

L’information est contenue dans un communiqué rendu public par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), chancelier des ordres académiques, Pr Jacques Fame Ndongo. En effet, l’Institut supérieur de Technologie et de gestion d’Afrique centrale (ISTAG), aurait ouvert un cycle de doctorat PhD, sans autorisation préalable du ministère, au mépris de la réglementation en vigueur. 

 

« Statuant sur ce dysfonctionnement, les membres de la Commission nationale de l’Enseignement supérieur privé, réunis dans le cadre des assises des 24ème et 25ème sessions de ladite instance ont décidé des sanctions suivantes : constat de la nullité du doctorat PhD soutenu à l’Institut supérieur de technologie et de gestion d’Afrique centrale et demande son retrait ; fermeture du cycle de doctorat et toutes autres formations non autorisées », explique le Pr Jacques Fame Ndongo dans ce communiqué.  

Saisissant le prétexte, le ministre d’Etat conseille à tous, notamment aux parents et étudiants de soumettre tout engagement à « la vérification préalable des accréditations des institutions privées d’enseignement supérieur auprès de la direction du développement de l’enseignement supérieur, sous-direction de l’enseignement supérieur privé, 13ème étage, porte 1339 de l’immeuble ministériel N°2 ou en consultant le site du ministère www.minesup.gov.cm ». 

Cette décision prise par la Commission nationale de l’Enseignement supérieur permettra à coup sûr de dissuader d’autres institutions universitaires privées qui seront tentées de s’aventurer dans l’ouverture arbitraire d’un cycle de doctorat.

 

Innocent D H 

 

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C’était ce 19 février à Yaoundé à l’occasion de la première finale nationale du concours dénommé « Huawei ICT Compétition » organisé par l’équipementier chinois. Il s’agit d’une compétition des TIC dédiée aux étudiants des instituts d’enseignement supérieur et de formation professionnelle du Cameroun, partenaires de Huawei ICT Academy. 

 

L’Ecole nationale supérieure des postes, des télécommunications et des TIC, l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé, l’Université de Douala et l’Institut universitaire de la Côte, sont les partenaires concernés par cette première finale nationale. Moment idoine pour l’inspecteur des affaires académiques au ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), Marcel Fouda Ndjodo de transmettre aux responsables de la firme chinoise, les félicitations du ministre camerounais de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, pour le transfert des compétences réalisé au Cameroun à travers ses investissements.  

Concrètement, le transfert des compétences réalisé par le Groupe Huawei aux profits des jeunes scolarisés et passionnés des TIC, ainsi que des universitaires s’observe à travers diverses initiatives parmi lesquelles, « Huawei ICT Academy » qui est un programme de formation des Technologies de l’information et de la Communication.  

A mettre aussi au compte de l’équipementier chinois, la conduite au Cameroun depuis 2016 de son projet « Seeds for the future ». Ce programme de formation des jeunes aux TIC, couronné par un voyage d’imprégnation au siège de Huawei en Chine. Pour ce qui est de « Huawei ICT Competition », dernière initiative, elle a été lancée au Cameroun en janvier 2020. Il s’agit d’un concours international des compétences sur les TIC dédié aux étudiants et pensionnaires des écoles de formation professionnelle. 

Il faut indiquer que l’équipe gagnante de la première finale nationale du concours qui s’est déroulée le 19 février dernier, obtiendra la qualification pour l’étape régionale de la compétition qui aura lieu le 15 mars 2020. La Chine abritera la compétition mondiale en mai prochain. 

 

Innocent D H

 

Published in High-tech

C’est une grève qui va s’étendre du 13 au 15 février 2020, elle a pour tête de proue le bureau exécutif du syndicat national des enseignants du supérieur (Synes). Cette nouvelle grève est orientée contre le ministère de l’enseignement supérieur (Minesup) repose sur plusieurs griefs. 

 

A en croire le contenu du document annonçant cette grève, Benjamin Ngounou Ngatcha en sa qualité de secrétaire général du Synes, précise qu’il s’agit d’un arrêt de travail. « Avec cessation de toutes les activités académiques : enseignements, travaux pratiques, travaux dirigés, évaluations, corrections, jurys des examens et des soutenances de master et de doctorat », découvre-t-on. 

Ces enseignants réclament le paiement immédiat de la 4ème tranche de l’année 2019 de la prime de modernisation dans les universités d’Etat et la convocation d’un cadre de concertation permanente pour débattre de la gestion de la prime ainsi que de l’assurance AXA en 2020. 

Cependant, il faut noter que le Synes se dit « ouvert à tout dialogue constructif », pour lever mot d’ordre de grève. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01