Il était question pour les différentes parties prenantes de construire un système universitaire de qualité et compétitif, capable de produire un capital humain concurrentiel et adapté aux défis économiques actuels à l’aune du triptyque « professionnalisation-assurance qualité-employabilité des jeunes diplômés ».
Selon Cameroon Tribune qui rapporte cette information, la rencontre était présidée par le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), le Pr Jacques Fame Ndongo, qu’entouraient les chefs des institutions universitaires. Au menu de ces assises tenues à huis clos, plusieurs préoccupations, notamment le respect du calendrier des activités académiques de l’année en cours dans l’ensemble des institutions publiques et privées.
Selon le journal, l’organisation de la 22e édition des Jeux universitaires à Dschang avec pour corollaire le défi de la construction et de la maintenance des infrastructures sportives et l’amélioration des conditions de vie et de travail des personnels d’appui dans les universités d’Etat n’étaient pas en reste.
Au cours de ces derniers mois, l’université camerounaise a été confrontée à certains mouvements d’humeur portant sur l’amélioration des conditions de vie et de travail de cette composante universitaire. Afin de trouver des pistes de solutions, un accent a été mis sur l’état des lieux des réalisations du gouvernement au profit de cette catégorie de personnels, notamment en ce qui concerne la prime d’appui à l’enseignement et à la recherche, les actions entreprises par le ministre d’Etat, Minesup pour trouver des solutions à ces problèmes posés par les personnels d’appui ainsi que l’application du décret 2014 portant revalorisation du Smig.
Pour ce qui est de l’université de Bamenda, située dans une région en proie aux exactions des séparatistes, le chef de cette institution, le vice chancellor, Pr. Theresia Nkuo Akenji, tient à rassurer : « Mes impressions sont bonnes concernant le climat qui prévaut à l’université de Bamenda. Nous continuons à avancer malgré la crise. Il est vrai que les défis sont grands à savoir la sécurité et les finances. Mais, notre personnel et nos étudiants donnent le meilleur d’eux. Pour cela, nous avons déposé nos doléances au gouvernement qui essaie d’améliorer la situation sécuritaire », a-t-elle expliqué. Les travaux se sont bouclés hier en fin d’après-midi.
Otric N.