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Ce plaidoyer a été porté hier 20 juin 2019 à l’Assemblée nationale.

 

Même si le Réseau parlementaire Espérance Jeunesse (Reje) a reconnu hier bénéficié du soutien du Ministère des Enseignements secondaires (Minesec) piloté par Nalova Lyonga, du Ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) dirigé par Mounouna Foutsou et de la Fondation Mtn Cameroun, Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale (Pan) a convié tout le monde à se mobiliser pour lutter contre la drogue et la violence en milieu jeune.

 

Le Reje qui a travaillé sur ces deux problèmes sus nommés, a indiqué que la situation est grave. Quand on regarde les résultats de ses enquêtes, il y a de quoi s’inquiéter. L’une de ses enquêtes menées dans 72 établissements scolaires de la capitale Yaoundé et à l’Université de Yaoundé 1 révèle que sur près de 2000 jeunes, plus de 600 ont déjà flirté avec la drogue et l’alcool. Pour ce qui est des stupéfiants, c’est le tramol qui tient la tête du peloton. Il faut indiquer que le tramol est généralement vendu au marché noir. En réalité c’est un médicament utilisé lorsqu’un patient souffre de douleurs aiguës ou prolongées, d’intensité moyenne à forte et/ou en cas d’effet insuffisant des analgésiques de type non opioïde. La dose en principe doit être adaptée à l'intensité de la douleur et à la sensibilité individuelle de chaque patient.

 

Pour revenir à l’enquête susmentionnée du Reje, il est indiqué que le tramol est suivi de la chicha et du chanvre indien dans le top des stupéfiants prisés par les jeunes. Selon le Reje les produits sont livrés par des vendeurs ambulants, des gardiens et des transporteurs de moto. L’Honorable Gaston Komba du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) qui est le coordonnateur du Reje a souligné que la consommation de ces stupéfiants s’accompagne de la violence. Il faut donc avoir une action conjointe des parlementaires, des membres du gouvernement et de la société civile pour lutter efficacement contre ces fléaux.

 

Pour le Pan lesdits fléaux impactent négativement sur la paix, la stabilité du pays. D’où l’urgence d’agir tous ensemble.

 

Liliane N.  

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La distinction a été décernée au Ministre des Enseignements secondaires pour les services rendus à la Nation.

 

C’est au nom du Président de la République, que Nalova Lyonga a été élevée au rang de Commandeur de l’ordre de la valeur. Pour le Ministre des Enseignements secondaires (Minesec), c’est une reconnaissance qui lui va droit au cœur et qui montre que Paul Biya le Grand Maître des Ordres nationaux reconnaît et apprécie ses actions. « Pour moi, c’est une victoire. Ça fait juste quatorze mois que je suis Ministre. Mais tous ceux qui s’intéressent à ce que je fais comprennent ma vision et ma détermination… Je suis tellement reconnaissante pour la vision et la perception du Chef de l’Etat. Je suis comblée », a déclaré le Minesec. Pour Nalova Lyonga cette haute distinction c’est aussi une invite à redoubler d’ardeur dans le travail. 

 

Il convient de souligner le grade de Commandeur de l’ordre de la valeur est une distinction honorifique qui en plus de traduire la reconnaissance du Chef de l’Etat, traduit également celle de la nation toute entière. C’est donc une distinction qui met le bénéficiaire sur un piédestal. Il faut savoir que l’ordre national de la valeur comprend plusieurs grades à savoir : grand cordon, grand officier, commandeur, officier et chevalier. Pour être bénéficiaire d’une de ses distinctions, il faut avoir assumer pendant 20 années des fonctions publiques ou coutumières, ou pouvoir justifier d’une pratique professionnelle particulièrement distinguée pendant 25 ans, au service des Arts, des Lettres, des Sciences, de l’Agriculture, du Commerce ou de l’Industrie.

 

Pour revenir donc à la Ministre Nalova Lyonga, il faut rappeler qu’elle a été portée à la tête du Ministère des Enseignements secondaires lors du réaménagement gouvernemental du 02 mars 2018. Parmi les revendications dans la crise anglophone, il y’avait le fait « qu’aucun anglophone n’occupait un ministère de souveraineté au sein du gouvernement ». Le Président de la République a rectifié le tir en nommant à ce département ministériel, Nalova Lyonga Pauline Egbe. Elle a été Vice Chancellor à l’Université de Buea dans la région du Sud-Ouest.

 

Liliane N.

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Mardi à Yaoundé, le ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Nalova Lyonga, a présidé une réunion en vue de garantir le bon déroulement des examens certificatifs, avec un accent particulier dans les régions en proie à l’instabilité.

 

Au lycée technique de Nkolbisson à Yaoundé, le ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Nalova Lyonga, a réuni les responsables de son département ministériel et des organismes placés sous sa tutelle. L’objectif général de cette concertation était de mettre en place une stratégie permettant d’assurer le bon déroulement des examens et concours officiels pour le compte de la session 2019.

Pour y parvenir, rapporte Cameroon Tribune, les cadres des Enseignements secondaires ont passé en revue l’année scolaire écoulée ainsi que de celle en cours, rendue à la quatrième séquence didactique. Des différents points inscrits à l’ordre du jour et des exposés qui ont suivi, trois ont particulièrement retenu l’attention de participants. Notamment, « l’évaluation du suivi pédagogique dans toutes les régions du pays, l’état des préparatifs aux différents examens et les inscriptions en ligne ».

Pour Cathérine Marie Awoundja, inspecteur général des Enseignements, au terme de la quatrième séquence, « le taux de couverture des programmes est globalement satisfaisant sur toute l’étendue du territoire car il est au-dessus de la moyenne ».

Seul bémol, les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à cause de l’instabilité sociopolitique qui y règne. Si la situation est louable à l’Extrême-Nord avec 81% de couverture des programmes scolaires, elle est moins reluisante au Sud-Ouest où ce taux d’environ 40%. Au Nord-Ouest, la situation est plus préoccupante. L’encadrement psychopédagogique des élèves y est effectivement problématique, a affirmé l’inspecteur général des Enseignements.

Pour la rentrée du 3e trimestre, le 16 avril dernier, seuls les établissements des centres villes ont ouvert leurs portes. D'après les informations relayées par plusieurs médias locaux, « avant le départ en congé, les apprenants étaient obligés de dissimuler leur tenue scolaire dans des sac de marché pour se rendre dans leur école ». « Ils s’habillent parfois en tenue de champs et s’échangent une fois à l’école pour fuir toute répression. Les lundis, il n’y a pas classe. Ils vont à l’école le samedi pour rattraper cette journée-là ».

Selon Cameroon Tribune, sur les 7561 enseignants attendus, seuls 1455 ont répondu présents. Conséquence, le pourcentage de couverture des programmes est de 09.52%. L’implication directe de cette situation est le faible taux d’inscription des candidats aux différents examens officiels. Les délégués régionaux ont relevé certaines insuffisances liées notamment aux inscriptions en ligne.

Il s’agit notamment de la mise à disposition tardive des fonds, des multiples tracasseries administratives et de la maîtrise approximative de la procédure. Malgré ces contraintes ce département ministériel est prêt à relever le défi des examens de fin d’année.

 

Otric N. 

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Après le drame survenu en mars dernier au Lycée bilingue de Deido, le ministre des Enseignements secondaires a eu une séance de travail à Douala.

 

Le 11 avril 2019, Pauline Nalova Lyonga Egbe ministre des Enseignements secondaires (Minesec) s’est rendu au Lycée bilingue de Deido où un élève a été poignardé.  Accueilli tout naturellement par Mme le Proviseur dudit Lycée, le Ministre a été conduit dans le bâtiment dans lequel les classes de seconde sont logées, et où la bagarre au cours de laquelle le jeune Tchanou Ousmane Blerius a eu lieu. Ensuite, elle a été conduite au premier niveau du même bâtiment devant la classe de 5ème 3. L’endroit où l’élève s’est écroulé. Le Minesec a voulu savoir où se trouvaient les enseignants et les surveillants généraux au moment où l’évènement tragique se déroulait. Toutefois en interrogeant Mme Yvette Mukete le Proviseur du Lycée, Pauline Nalova Lyonga Egbe a indiqué qu’elle imagine qu’il devait avoir du bruit fait par les élèves audit moment.

Cette inspection de cet établissement scolaire s’est soldée par une séance de travail. Lors de ladite séance, les questions relatives à la sécurité et à la discipline ont été à l’ordre du jour. Pour Nalova Lyonga, la sécurité et la discipline se doivent d’être renforcées. Elle a aussi en parlant des responsabilités découlant de la tragédie survenue au Lycée bilingue de Deido, indexé les parents qui ont parfois du mal à croire que leurs enfants sont des auteurs de certains actes dont on les reproche souvent à l’école. Dans une interview accordée à Cameroon tribune, elle a également pointé du doigt les tenanciers des débits de boisson.

« Nous sommes venus présenter les condoléances du gouvernement à la famille durement éprouvée. Ce qui s’est produit ici est regrettable. Chacun a sa part de responsabilité dans ce qui est arrivé. Les parents ont cependant un rôle déterminant à jouer dans l’éducation de leurs enfants. Ceux qui sont à l’origine des drames dans nos établissements ont des parents. Ceux qui installent des débits de boissons autour des établissements scolaires sont des adultes. Ils ont transformé les établissements scolaires en fonds de commerce. Si les parents ne peuvent pas discipliner leurs enfants, qu’ils les gardent à la maison. Nous allons prendre des mesures pour renforcer la discipline dans nos établissements scolaires. Les enseignants et les responsables de discipline doivent être capable d’identifier leurs élèves », a déclaré le Minesec.

Le Ministre s’est rendu par ailleurs chez les parents du jeune Tchanou Ousmane Blerius. « Nous sommes venus de Yaoundé voir les parents de l’élève et nous sommes venus avec un peu d’argent. Pas pour dire que c’est le plus important, mais leur dire que le gouvernement est là avec eux. Avant même que je n’arrive, le gouvernement était en contact avec eux », a-t-elle ajouté. 

 

Liliane N.

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Trois jours après l’assassinat d’un élève du Lycée Bilingue de Deïdo, le ministre des Enseignements secondaires est sorti de son mutisme, « pour présenter ses sincères condoléances à la famille si durement éprouvée ».

 

C’est une réaction qui était très attendue depuis le 29 mars 2019, jour de l’assassinat de l’élève Rosman Blerio Tsanou par son camarade au Lycée Bilingue de Deïdo dans l’arrondissement de Douala 1er. C’est finalement dans un communiqué publié le 01er avril 2019,  que Nalova Lyonga, le ministre des Enseignements secondaires (Minesec) s’est enfin prononcée sur ce drame qui continue de secouer la communauté éducative. En quelques lignes, le Minesec a brisé le silence pour adresser ses condoléances à cette famille  qui a perdu leur enfant  qui était inscrit en classe de seconde.

« Le ministre des Enseignements secondaires informe le public et la communauté éducative nationale, que le vendredi 29 mars 2019, l’élève Rosman Blerio Tsanou, âgé de 17 ans, inscrit en classe de seconde espagnol au Lycée bilingue de Deido à Douala, a été mortellement poignardé par un ancien élève qui avait été renvoyé dudit Lycée. Le ministre saisit cette occasion pour présenter ses sincères condoléances à la famille si durement éprouvée. Par ailleurs, elle informe la communauté éducative que les enquêtes sont en cours et permettront aux coupables de répondre de leurs actes odieux devant les tribunaux compétents ».

Très attendu depuis le jour du drame, qui était par ailleurs, le jour de la remise des bulletins pour le compte du deuxième trimestre de l’année scolaire 2018-2019 en cours, cette sortie du ministre est loin de combler les attentes, alors que sa descente dans cet établissement scolaire, confronté aux défiances scolaires de ses pensionnaires, était très sollicité. Avant l’assassinat du jeune Rosman Blériot Tsanou, le Lycée bilingue de Deïdo était  quelques semaines plutôt, au cœur d’une agression sexuelle. Un jeune de la classe de sixième, avait accusé deux élèves de terminale dudit lycée, de l’avoir sexuellement abusé.

Selon certains apprenants, cet établissement scolaire d’enseignement secondaire  connait une recrudescence des élèves qui consomment des stupéfiants. Au sein même de l’établissement, des réseaux de consommateurs et de vendeurs se sont créés au fil du temps. Parmi ces stupéfiants, le tramadol est le plus sollicité.  Selon les statistiques du ministère de la Santé publique (2018), près de 12000 jeunes scolarisés âgés entre 13 et 16 ans sont accrocs à cette substance.

 

Marie MGUE

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D’après le Pr Nalova Lyonga, le gouvernement compte mettre un accent sur les équipements.

 

Contrairement à ce qui est pensé, l’enseignement technique n’est pas celui qui est choisi par des enfants qualifiés de ratés. Tout comme l’enseignement général, il a des atouts et comporte des filières adaptées aux besoins actuels. Ce qui pose le plus souvent problème, relève la communauté éducative c’est le manque d’infrastructures, d’équipements qui plombe la qualité des cours dispensés dans les établissements scolaires publics. Pour le Pr Nalova Lyonga Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) un accent sera mis pour remédier au problème.

«Le problème des équipements de pointe et infrastructures est pour moi la priorité des priorités. L’Etat, en synergie avec les partenaires extérieurs, a mis sur pied le Projet d’enseignement secondaire technique (Pest). Trois établissements sont en train d’être construits et équipés à plus de 10 milliards de F. Le lycée technique professionnel et agricole de Yabassi a été construit et équipé avec l’aide du gouvernement chinois. C’est pour vous dire que l’Etat fait des efforts, même si beaucoup reste à faire. Chaque année, un accent particulier est mis sur les équipements en ce qui concerne l’enseignement technique. Je compte porter à maturité d’autres projets», déclare le Minesec.

Le Ministre indique que l’enseignement technique est important en ce sens qu’il impacte la croissance économique du pays. D’où la nécessité de résoudre le problème d’infrastructures qui se pose avec acuité.

«La croissance de notre pays est fonction de la capacité de production industrielle et de transformation des matières premières en produits finis. Nos élèves doivent être capables de soutenir cette croissance. Nos produits sont capables de s’auto-employer: ceci diminue le taux de chômage. L’émergence de notre pays dépend étroitement du niveau de l’industrialisation. Or l’enseignement technique assure la formation des techniciens qui doivent travailler dans les entreprises de ce secteur.

Le gouvernement a démocratisé l’enseignement technique en créant 765 Cetic et lycées techniques pour assurer la formation des jeunes camerounais dans les domaines de la menuiserie, du génie civil, de la mécanique automobile, de l’électronique etc. On dénombre plus de 50 spécialités dans les techniques industrielles, les sciences et technologies du tertiaire», explique le Pr Nalova Lyonga.

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01