Les responsables de ces deux départements ministériels se sont retrouvés dans le cadre d'un atelier d'évaluation des défis de l'action sociale en milieu scolaire.
Le suivi des élèves handicapés et déplacés préoccupe les autorités en charge de l’éducation au Cameroun. C’est ce qui explique les assises de deux jours auxquels ont pris part Pauline Irène Nguene, ministre des Affaires sociales (Minas) et les responsables du ministère des Enseignements secondaires (Minesec). Au terme de ces assises, le Minas a indiqué qu’avec tous les acteurs de la chaîne éducative et les acteurs sociaux, il a été question d’évaluer ce qui a déjà été fait et renforcer les capacités, et même la synergie de tous les acteurs pour adresser toutes les questions liées à toutes sortes de vulnérabilités en milieu scolaire.
Pour ce qui est du cas spécifique des élèves déplacés internes, les mesures à prendre pour garantir leur bon encadrement sont, en plus de faciliter leur inscription dans les établissements scolaires des localités d'accueil, il faut les aider à s’adapter et s’intégrer de façon aisée en milieu scolaire. En ce qui concerne les élèves handicapés, Pauline Irène Nguene déclare qu’ils « ne devraient plus être une cible à part. On devrait pouvoir les intégrer dans les environnements normaux. Et à travers l'éducation inclusive, il est question aussi de prévenir les risques et les fléaux sociaux ».
Le Ministère des Affaires sociales et celui des Enseignements secondaires d’un commun accord, ont décidé de mettre en place des services d'action sociale «dont l’existence et le rôle sont généralement ignorés du grand public. Leur travail consiste à mettre en place en liaison avec les structures scolaires compétentes et toutes les autres ressources du milieu, des digues sociales permettant de prévenir durablement la prolifération des fléaux sociaux au sein de nos écoles, collèges et lycées et partant au sein de la société des enfants ».
Avec ces services d’action sociale, il est attendu que les problèmes spécifiques d'adaptation aux plans pédagogique, didactique, physique et psychologique des élèves handicapés soient résolus.
Liliane N.
C'était à la faveur d'un séminaire de renforcement des capacités opérationnelles des enseignants d'éducation physique et sportive du département de la Mifi.
La salle de conférences du lycée technique de Bafoussam Canada a abrité ce mardi 08 octobre 2019, un séminaire de renforcement des capacités à l'intention des enseignants D'EPS.
Placée sous la houlette de la délégation départementale des sports et de l'éducation physique, cette activité s'inscrivait dans le cadre d'un arrêté ministériel fixant les modalités d'inscription pédagogique des personnels d'EPS en service dans les établissements publics et privés d'enseignement secondaire et normal.
En effet, de nombreux textes encadrent désormais l'enseignement et la pratique de l'EPS au sein des établissements scolaires, ceci dans le but d'apporter une précision en ce qui concerne les grandes orientations administratives, techniques et pédagogiques afin d'optimiser le rendement des personnels intervenants en EPS dans ce secteur.
"Je vous exhorte à prendre part de façon participative et avec un esprit d'ouverture et de responsabilité, a ces assises sous la houlette des inspecteurs régionaux de pédagogie du Minsep et de la vie scolaire du MINESEC pour l'ouest". À recommandé jean Claude kammogne DDSEP de la Mifi dans son discours d'ouverture.
Avec au menu plusieurs exposés, les maîtres du sport, on été édifié sur le nouveau changement de paradigme de la (PPO A L'APC) depuis 2010 au Cameroun.
"Les échanges ont été fructueux et je rentre d'ici avec des nouvelles connaissances et je remercie sincèrement les inspecteurs régionaux de pédagogie et de la vie scolaire, pour leur disponibilité à venir nous former". S'est réjoui un enseignant d'EPS en service au lycée classique de Bafoussam.
"Qui cesse d'apprendre doit cesser d'enseigner". C'est sous cet adage bien connu,qu'à pris fin ce séminaire de formation.Les enseignants d'EPS de la Mifi ont tous promis de faire bon usage des connaissances acquises.
Marcel Ndi
La journée mondiale des enseignants se célébrera le samedi 05 octobre 2019 au Cameroun et dans le monde. À l'ouest du pays, plusieurs activités sont en cours pour le succès éclatant de l'événement.
C'est dans le but de faire de cette édition un succès sans pareil, qu'une réunion préparatoire a l'intention des enseignants s'est déroulé mercredi 02 octobre 2019 dans la salle de réunion de la délégation régionale des enseignements secondaires pour l'Ouest, avec un seul sujet au menu des échanges, corriger les erreurs du passer afin de faire rayonner la 26e édition placée sous le thème : "Les jeunes enseignants, l'avenir de la profession".
<<Je vais d'abord commencer par le profil de carrière, les jeunes ne doivent pas verser dans le découragement pour des problèmes de postes parce que sa pose un problème de l'avoir et de l'être. Donc l'avoir doit être au service de l'être et non le contraire. les jeunes doivent comprendre que c'est un métier délicat et l'école c'est la seule institution qui est beaucoup plus représenté sur le territoire national.Alors ils doivent s'adapter et je suis d'accord avec les jeunes car l'image sociale qui est très mal soigner par beaucoup parmi nous,pousse les jeunes à ne pas aimer le métier >>, a déclaré François Ngapgna délégué régional MINESEC Ouest.
En prélude à cette célébration, le chronogramme prévoit plusieurs séries d'activités dans la région du Soleil couchant, notamment,une table ronde, une marche sportive,le défilé,un contrôle de la tension artérielle et le dépistage du VIH/SIDA.
Bon à savoir, l'enseignement joue un rôle central dans la réalisation du quatrième Objectif de développement durable des Nations Unies, à savoir assurer une éducation de qualité pour tous d'ici 2030, but qui, de toute évidence, ne peut être atteint sans les instituteurs et professeurs. La profession doit en effet recruter 69 millions de nouveaux enseignants pour respecter l'échéance de 2030. En Afrique subsaharienne, le manque d'enseignants affecte sept pays sur dix et jusqu’à neuf sur dix en ce qui concerne le secondaire.
Dans un message commun, l'UNESCO, l'Organisation internationale du travail (OIT), le Fonds international des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l'Internationale de l'éducation lancent une mise en garde : "Sans une nouvelle génération d'enseignants motivés, des millions d'apprenants seront privés, ou continueront de l'être, de leur droit à une éducation de qualité. Il n'est pas facile d'attirer et de retenir les talents dans une profession sous-payée et sous-estimée, rappellent-ils. Partout, dans le monde, les taux de désaffection augmentent rapidement, en partie à cause de la précarité de l'emploi et des faibles possibilités de perfectionnement professionnel continu. En outre, les ressources manquent pour les enfants aux besoins éducatifs spéciaux, les enfants handicapés, les réfugiés et les élèves multilingues ", notent encore les responsables de ces organisations.
Marcel Ndi
Le nouveau découpage de l’année scolaire 2019/2020 telle que décliné par le ministère camerounais des Enseignements secondaires (Minesec), ramène la communauté éducative à l’ancienne école. Cette année est marquée par le retour au système d'évaluation trimestrielle qui permettrait aux différents acteurs de trouver leur compte.
Selon plusieurs avis, le système d'évaluation séquentielle appliqué il y a plusieurs années dans les enseignements secondaires au Cameroun aurait montré des insuffisances. A divers niveaux, des difficultés d'application de ce système semblent perceptibles. Il s'agit des difficultés constatés tant au niveau des élèves qu’au niveau des enseignants.
Pour Sokpé Séraphin, professeur d’espagnole dans un lycée : « Le système séquentiel permet pas à l’enseignant de progresser normalement dans le programme. Ça veut dire que l’enseignant n’a pas mené toutes les activités d'apprentissage avec les élèves ». Allant dans le même sens que ce pédagogue, Alim Sylvain, élève en classe de première C pense : « ce système piège souvent les élèves. On organise très souvent des devoirs de surprise lors des évaluations séquentielles. C’est pourquoi nous voyons que les résultats ne sont pas satisfaisants car les élèves n'ont pas le temps de donner le meilleur d'eux-même ».
Le nouveau découpage de l’année scolaire qui ramène le mode d’évaluation au trimestre va clarifier les activités des différents acteurs. L’enseignant pourra mieux s’organiser afin de rendre les copies dans les délais. D’après Maïréma Fanta, professeur d’Allemand : « on aura le temps de bien expliquer nos cours aux élèves et à partir de la sixième semaine on les évalue normalement. Parce que avec les séquences à l'époque on était aux pas de course, on faisait les cours à la hâte ».
Tout compte fait, le système d'évaluation trimestrielle qui refait son grand retour dans le parcours secondaire au Cameroun, va donc permettre aux élèves de mieux se préparer pour assimiler les cours afin d’aborder les épreuves le jour de la composition. Une nouvelle qui est bien accueillie par les élèves eux-mêmes. Selon Alim Sylvain : « ça ne nous met pas trop de pression comme les évaluations faites sous formes de séquences ». Et à Ahmadou Benjamin d’en rajouter : « Il y a plus question de nous surprendre. Ça permet à l’élève de mieux se préparer ».
Le but de ce découpage est de faire du calendrier scolaire, un instrument de la performance à en croire certains responsables des enseignements secondaires. Ce système clarifie les différentes activités de l’année scolaire et une bonne visibilité des événements qui interviennent en milieu d’année.
Innocent D H
L’annonce a été faite par le secrétaire d’Etat auprès du Ministre des enseignements secondaires chargé de l’enseignement normal. Boniface Bayaola a procédé au lancement de la rentrée scolaire 2019 ce lundi 02 septembre au lycée technique de Garoua. Prescription du membre de gouvernement, discipline et travail pour une éducation efficace et efficiente.
L’annonce de la construction d’un lycée technique agricole dans l'arrondissement de Lagdo est l'un des points forts la cérémonie de lancement officiel de la rentrée scolaire 2019 présidée par le secrétaire d'Etat auprès du ministre des enseignements secondaire ce lundi 02 septembre 2019 au Lycée technique de Garoua. Une année scolaire qui se veut réussie fondée sur des engagements solides.
Réunie au lycée technique de Garoua sous l'égide de Boniface Bayaola, les responsables des établissements, parents et élèves se sont dits déterminés à relever le défis de la performance au cours de l’année scolaire 2019-2020. Pour Ashley, élève au Lycée technique de Garoua : « Je suis contente de retrouver mes camarades. Je suis sûr que je serais la meilleure par la discipline, le respect et le travail acharné ». Safiyatou Mamoudou, élève au lycée classique de Garoua pour sa part : « La première journée est très merveilleuse. L’engagement que prend pour cette année scolaire est d’être toujours meilleures élève et exemplaire ».
La remise du matériel informatique
En procédant au lancement officiel de la rentrée scolaire 2019, le secrétaire d’Etat auprès du ministre des enseignements secondaires (Minesec), Boniface Bayaola a remis des ordinateurs et autres matériels informatiques aux responsables du lycée technique de Garoua. Le membre du gouvernement a également effectué des visites guidées dans trois établissements scolaires publics et privés à savoir le lycée classique et moderne de Garoua, le collège laïc les hirondelles et l’Eniet de Garoua pour s’assurer de l’effectivité de la rentrée scolaire et réitérer la détermination du gouvernement camerounais à offrir des meilleurs conditions d’apprentissage et d'éducation aux élèves.
Innocent D H
Le Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Boniface Bayaola, qui est arrivé depuis hier dimanche à Garoua, préside ce lundi 02 septembre 2019 la cérémonie officielle marquant le top départ de l'année scolaire 2019-2020 dans la région du Nord-Cameroun considérée comme zone d'éducation prioritaire. Et c'est au lycée technique de Garoua Bibémiré que le Secrétaire d'Etat va donner le coup d'envoi de cette rentrée à partir de 10 heures précises.
C'est une veillée d'arme que la communauté éducative nationale en générale et celle de la région du Nord en particulier vient d'observer ce dimanche à Garoua par la présence dans la Cité capitale de la région du Nord de Boniface Bayaola, le Secrétaire d'Etat auprès du Ministre des enseignements secondaires. Celui-ci préside ce lundi 02 septembre au Lycée technique de Garoua Bibémiré, la cérémonie officielle de lancement de la rentrée scolaire 2019 dans la région du Nord. Selon les observateurs avertis de la politique éducative camerounaise cette visite de travail de 48 du Secrétaire d'Etat dans le Nord, revêt plusieurs atouts.
Quelques atouts de la visite
D'abord, l'on situe cette descente au niveau de la mise en oeuvre de la politique du Cameroun en faveur de la promotion de l'éducation sur l'ensemble du territoire national. Et la campagne “Back to school” instituée depuis quelque temps trouve ici l'écho souhaité." Ce qui vient montrer au combien l'Etat à son plus haut niveau a à cœur de relever le défi d'une éducation de qualité dans le septentrion mais surtout la région du Nord considérée comme zone d'éducation prioritaire. Les enseignements technique et général revêtent les mêmes valeurs", d’après les analyses de Théophile Abakaï politologue. C'est également la juste mesure qui explique la volonté du Gouvernement à oeuvrer sans relâche en faveur de l'éducation de la jeune fille qui connait une avancée significative dans cette partie du partie du pays brisant au passage toute sorte de préjugé.
Il faut ensuite indiquer que le choix de Garoua pour lancer la rentrée scolaire 2019 dans la région du Nord marque les efforts du Gouvernement dans la valorisation du système privé d'enseignement. Dans le Nord plusieurs collèges privés sont d'ailleurs implantés que ce soit dans la cité capitale du Nord ou dans l'arrière région.
Ce lundi 02 septembre 2019, outre le lancement officiel de la rentrée scolaire au Lycée technique de Garoua Bibémiré, Boniface Bayaola va visiter le Lycée classique et moderne, le Collège privé laïc les Hirondelles, et l'Ecole normale d'enseignement technique (Eniet) de Garoua. Le secrétaire d'Etat auprès du Minesec prendra congé de la région du Nord dans l'après-midi.
Innocent D H
La rentrée scolaire 2019/2020 approche à grand pas. Les parents et le ministère des Enseignements secondaires s’attèlent pour une bonne reprise des cours. Ainsi, des dispositions sont prises de part et d’autre. En effet, selon un communiqué rendu public le 25 juillet 2019, par le ministre des Enseignements secondaires, l’opérateur de téléphonie mobile Orange, ne figure plus parmi les opérateurs sélectionnés en vue du paiement par voie électronique des frais de scolarité dans les établissements d’enseignement secondaire publics.
Désormais, il ne sera plus possible pour les parents de payer les frais de scolarité de leurs enfants via Orange money, tel que s’était le cas l’année dernière. En effet, le ministre des Enseignements secondaires qui organise les opérations et les déroulés de paiement des frais de scolarités par voie électronique, a rendu public, que, les parents, les tuteurs et les élèves ne devront plus effectuer le paiement numérique des frais de scolarité chez Orange Cameroun.
« Le paiement des frais exigibles pour le compte de l’année scolaire 2019/2020 débute le lundi 05 août 2019 sur l’ensemble du territoire national. Aucun paiement ne devra plus être fait chez Orange Cameroun qui est appelé à accomplir d’autres tâches avec le ministère des Enseignements secondaires », informe la ministre des Enseignements Secondaires (Minesec), Pauline Nalova Lyonga dans ledit communiqué.
Par ailleurs, le même communiqué énumère les opérateurs de Mobile money retenus pour le compte de l’année académique 2019/2020. « Les parents, les tuteurs et les élèves devront payer lesdits frais par voie électronique à travers un opérateur de leur choix, et proche de leur localité. Il s’agit notamment de MTN Cameroon, Campost, Express Union, United Bank for Africa (Uba). » Difficile pour le moment de dire avec précision la raison de la suspension d’Orange Cameroun dans ce processus de paiement des frais de scolarité.
Lancé en juin 2018, le paiement des frais de scolarité par voie électronique vise à assurer une meilleure traçabilité et une sécurisation des fonds. Ce nouveau mode de paiement a l’intention d’améliorer la transparence dans la collecte des frais de scolarité par les établissements secondaires. Mais également de réduire les longues files d’attente devant les intendances au sein des établissements publics. Car, les parents ne seront plus obligés de se déplacer et de passer des heures dans de longues files d’attente pour pouvoir payer les frais de scolarité de leurs enfants. Ils pourront désormais procéder au paiement à distance, juste à l’aide de leur téléphone portable, à n’importe quelle heure et de n’importe où.
Cependant, il faut tout de même noter que ce mode de paiement présente des défis en zone rurale où les populations en plus d’avoir du mal à s’adapter aux TIC, elles ont un accès limité au réseau Internet. Selon un rapport du ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) sur les télécoms au Cameroun, le taux de pénétration de la téléphonie mobile dans le pays est de 83% en 2016. Soit quelques 17% de personnes qui restent en marge de cet outil de communication.
Rappelons que, le paiement des frais exigibles pour le compte de l’année scolaire 2019/2020 débute ce lundi 05 août 2019 sur l’ensemble du territoire national. Par ailleurs, la rentrée scolaire, elle, débute le 2 septembre 2019.
Danielle Ngono Efondo
Dès la rentrée scolaire 2019-2020, les apprenants des enseignements secondaires pourront opter pour étudier les Sciences humaines ou l’Art cinématographique. Il s’agit de deux nouvelles filières qui feront leur entrée dans le système éducatif des sous-secteurs francophone et anglophone dès le mois de septembre prochain. Leur entrée a été agrée le 16 juillet 2019, lors de l'atelier de validation des programmes tenu à Yaoundé, à l'inspection générale des enseignements du Ministère des Enseignements secondaires (Minesec). Les classes concernées sont : Lower sixth, Upper sixth, Seconde et Première de l'enseignement technique et général.
Il faut souligner, que la mise en place de chacune de ces filières dans les sous-secteurs francophone et anglophone s’accompagne des objectifs visés par celles-ci. « La seconde SH qui va regrouper la philosophie, l'histoire, la géographie, l'informatique, les lettres, arts et langues, le bilinguisme et les sciences humaines, l'éducation à la citoyenneté et si possible Economics en plus des matières scientifiques, exclue uniquement la deuxième langue. Ceci, pour permettre aux élèves qui ne s'intéressent pas à cette deuxième langue (espagnol, allemand, italien, chinois...) de s'exprimer ailleurs », explique Maxime Botnem, inspecteur coordonnateur général des Sciences humaines.
Pour ce qui est de l'Art cinématographique, il s’agira d’orienter son enseignement sur tout ce qui a trait au cinéma. Cela conduira à ce qu'« en seconde, on apprenne à l'élève à lire un film. En première, il devra rédiger un scénario. C'est une compétence intermédiaire d'intégration. Et en terminale, on attendra qu'il produise une œuvre cinématographique de trois à cinq minutes », explique Prosper Djiafeua, chef de section des arts, langues et cultures nationales.
Pour la phase expérimentale de ces filières qui débute en septembre prochain, il est dit que deux établissements par région pour la seconde SH et six dans toutes les régions pour la seconde de l'Art cinématographique, ont déjà été ciblés.
Liliane N.
Il était courant d’apprendre que les chefs de centres d’examen avaient disparu avec les frais collectés auprès des élèves et candidats. Une situation déplorable et préjudiciable à l’avenir qui illustrait une certaine « perméabilité » du système de collecte de ces fonds. Le ministère des Enseignements secondaires, pour pallier cette défaillance, en collaboration avec des opérateurs de téléphonie mobile, a institué le paiement mobile des frais d’examens.
Vendredi, les sénateurs, au cours d’une plénière présidée par Marcel Niat Njifenji, avaient quand même une préoccupation. Ce mode de paiement ne crée-t-il pas des frais supplémentaires considérables ? A cette question adressée au ministre des Enseignements secondaires (Minesec), des précisions et assurances ont été apportées par Pauline Nalova Lyonga.
D’après cette dernière, ces mesures ont visé un objectif de sécurisation des transactions financières. La motivation du gouvernement étant de garantir l’avenir des jeunes élèves et candidats, en limitant les risques liés aux détournements de ces fonds.
D’autres préoccupations étaient liées aux moyens mis en œuvre par les pouvoirs publics pour développer les infrastructures scolaires dans les zones sous-scolarisées. A ce sujet, le Minesec a souligné que ces investissements sont des chantiers prioritaires dans lesquels le gouvernement consent d’importants moyens. Une dynamique qui va se poursuivre, afin de réduire le déficit en infrastructures, notamment dans les régions septentrionales.
Depuis la rentrée scolaire 2018/2019, les contributions exigibles et les frais d’examens officiels seront payés auprès des compagnies de téléphonie mobile offrant les services de monnaie électronique, les sociétés de transferts d’argent, et la Poste.
Des memoranda d’entente ont été signés le vendredi 1er Juin 2018 à Yaoundé entre la ministre des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga Pauline Egbe, et les opérateurs économiques que sont Orange, Expression Union et la Cameroon Postal Services (Campost), apprend-on dans un reportage diffusé sur les ondes du Poste national de la CRTV.
Ces derniers servent de guichets pour le paiement des frais de scolarité et des examens officiels pour le compte du ministère des Enseignements secondaires. Objectif: Assurer la transparence, la sécurité et la traçabilité de ces fonds.
Finies donc les longues files d’attente devant les intendances au sein des établissements publics. Finies également les distractions des frais d’examens souvent survenues dans les établissements publics et privés. En 2017, Mathurin Ayek Mvomo, proviseur du lycée de Nguelemendouka, dans la région de l’Est, a été suspendu pour une période de quatre mois pour avoir distrait les frais d’inscription des élèves de première et terminale aux examens de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC).
Le pot aux roses avait été découvert lorsque le sous-préfet de l’arrondissement de Nguelemendouka demandait à voir les listes provisoires et se rendait compte que les noms de tous les candidats aux examens n’y figurent pas. De tels égarements de la part des responsables des établissements ne seront plus possibles.
Otric N.
Le geste semble banal, mais, il peut avoir des répercussions sur les candidats aux Brevets d'études du premier cycle (BEPC) session de juin 2019. En effet, le trihebdomadaire régional d’informations du Nord-Cameroun, L’œil du Sahel rapporte qu’il y a eu confusion d’épreuves dans le sous centre du Lycée de Doualaré dans le Diamaré, région de l’Extrême-Nord Cameroun. Les candidats de ce sous-centre situé dans l’arrondissement de Maroua 2e qui attendaient l’épreuve de Physique, Chimie et Technologie, programmée pour le 06 juin dernier, ont reçu à la place l’épreuve de mathématiques qui devait se déroulée le 08 juin en raison de la célébration de la fête du fin de jeûne de ramadan.
Ce journal relate que l’épreuve a été distribuée dans une salle de classe et les candidats ont commencé à la traiter. C’est 15 minutes plus tard, que le chargé de mission du BEPC, Valentin Divine Mbouh, par ailleurs Inspecteur Pédagogique d’anglais et le proviseur du lycée de Doualaré et chef dudit sous-centre, Voussou, ont constaté leur erreur. « Ces derniers sont revenus dans la salle de classe récupérer les épreuves de mathématiques. Sauf que dans la panique, au lieu de fouiller tous les candidats pour se rassurer qu’ils ont tous restitué les épreuves, les deux responsables ne l’ont pas fait… Certains candidats ont eu le temps de la dissimuler », relève L’œil du Sahel.
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Cet incident serait passé inaperçu, si certains candidats de cette salle de classe n’avaient pas dissimulés les épreuves au moment de la récupération. « Même certains enseignants, qui surveillaient cette salle de classe, n’étaient pas au courant de cette bévue », indique ce trihebdomadaire. C’est ainsi que l’épreuve de mathématiques et son corrigé étaient déjà sur les réseaux sociaux le lendemain, le vendredi 7 juin, veille du jour de passage de ladite épreuve. Informé de cet incident, le chef de mission et le chef du sous-centre ont reçu chacun une demande d’explication et ont été entendus à la délégation régionale de l’Enseignement secondaire pour l’Extrême-Nord conformément au règlement du dudit ministère.
Marie MGUE