Lundi 25 novembre 2019 au cours de la conférence annuelle des gouverneurs, le Ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, a mis en garde ceux qu’il qualifie d’« hommes politiques spécialistes des excès verbaux », en cette période préélectorale.
Le patron de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji n’a pas dérogé à sa tradition, celle de faire prévaloir la fermeté de son ton. Il a passé un message s’inscrivant dans la dynamique des prochaines élections législatives et municipales. Ce message qui sonne comme un appel adressé aux hommes politiques. Le membre du Gouvernement fait savoir à ceux-ci, que l’Administration sera prête à répondre au moindre dérapage verbal. Selon ses déclarations à propos, « les hommes politiques spécialistes des excès verbaux, de la manipulation, de la provocation et de la défiance de l’autorité de l’Etat doivent savoir qu’ils croiseront le fer en face, au moindre dérapage ».
S’agissant des manifestations publiques
Bien avant même cette conférence annuelle des gouverneurs, Atanga Nji présidant la réunion d’évaluation sécuritaire dans la ville de Douala, le 15 novembre 2019, avait déjà attiré l’attention des leaders des partis politiques sur le sujet. Le Ministre, avait rappelé fort opportunément son souhait de voir ces hommes politiques respecter les lois qui encadrent les manifestations publiques au Cameroun.
« Les manifestations publiques et autres meetings sont régis par des lois. Et les partis politiques doivent respecter ces lois (…). Nous allons bientôt entrer dans une compétition électorale. Il faut que les lois soient respectées (…). Nous sollicitons des responsables des partis politiques, un comportement responsable pendant la campagne (…). Il y en a qui veulent tenir des meetings pour faire de la surenchère, provoquer, inciter à la haine et à la rébellion », a martelé Paul Atanga Nji.
A propos d’Elecam
Paul Atanga Nji reste fidèle à ce qu’il avait dit au cours de la réunion d’évaluation sécuritaire dans la ville de Douala. En rappel, il avait demandé un accompagnement d’Elections cameroon (Elecam) au cours des élections législatives et municipales de 2020. Il a d’ailleurs tenu de préciser, « s’agissant du double scrutin de 2020, vous veillerez messieurs les gouverneurs à ce que Elections Cameroon, Elecam, organe indépendant chargé de l’organisation matérielle et logistique des élections, tout l’accompagnement et surtout de l’encadrement sécuritaire ».
Innocent D H
Le Ministre de l’Administration territoriale a présidé hier 07 novembre 2019, une réunion d’évaluation sécuritaire.
Paul Atanga Nji paraît certain sur le fait que la région du Nord-Ouest en proie à une crise socio-politique, participera aux prochaines échéances électorales. En sa qualité de Ministre de l’Administration territoriale (Minat), il a tenu hier, une réunion visant à évaluer la situation sécuritaire dans cette partie du pays. En compagnie d’Adolphe Lele Lafrique, le Gouverneur du Nord-Ouest, les autorités des Forces de défense et de sécurité et le Délégué régional d'Élections Cameroon (Elecam), il a passé au peigne fin la situation sociopolitique de la région.
Sortant de ladite réunion, Paul Atanga Nji a été convaincu que les élections municipales vont se dérouler dans les 34 communes du Nord-Ouest. Et que les 20 sièges de députés de la région seront également pourvus. Le cadre étant approprié, le Minat a passé aux autorités administratives et locales, les félicitations du Chef de l’Etat, pour leurs efforts à maintenir la région stable et en paix. « La célébration du 37e anniversaire du Renouveau national mercredi s'est déroulée dans tous les sept départements de la région, dans le calme et la sérénité. Nous n'avons enregistré aucune attaque ni débordement. Il y a une accalmie à renforcer. La haute hiérarchie est satisfaite », a-t-il déclaré.
Au chapitre des recommandations, le Minat a fait savoir que le Président de la République instruit à ces autorités, de marquer la présence de l'Etat dans tous les arrondissements, et surtout de veiller à ce que ces unités administratives soient prêtes pour les élections. Tenant en compte le fait que certains déplacés de la crise anglophone revienne dans la région, Atanga Nji a demandé pour eux, un encadrement conséquent. Il faut les protéger car cela fait partie des prérogatives de l’Etat.
« On a observé un retour massif des déplacés internes. Chacun de ces concitoyens doit se sentir en sécurité et vaquer librement à ses occupations. Et il revient aux autorités administratives et militaires de garantir cette sérénité et quiétude », a-t-il déclaré.
Liliane N.
Les américains se disent disposés à collaborer avec les autorités régionales et nationales.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun indique avoir appris l’éboulement de terrain survenu à Gouache dans la région de l’Ouest. Les américains tout en présentant leur condoléance aux victimes de ce drame et au gouvernement, propose d’apporter leur aide.
« Nous exprimons nos plus sincères condoléances aux familles des personnes décédées ou blessées et au gouvernement de la République du Cameroun. Les Etats-Unis expriment leur solidarité avec les habitants de la région de l’Ouest et se tiennent prêts à collaborer avec les autorités régionales et nationales pour répondre aux besoins humanitaires de cette catastrophe naturelle », peut-on lire dans le communiqué de l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun.
A titre de rappel, l’éboulement de terrain à Gouache s’est produit dans la nuit du 28 octobre 2019. Ce drame a causé le décès de 42 personnes parmi lesquelles, des femmes enceintes et des enfants. Awa Fonka Augustine le gouverneur de la région de l’Ouest après une descente faite sur les lieux du sinistre a invité les populations qui y vivent, à partir. Car le risque d’un autre éboulement de terrain n’est pas exclu.
Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a lui aussi indiqué que la menace d’un autre éboulement de terrain continue de peser à Gouache. « Un périmètre de sécurité permet de délimiter le site de la catastrophe et ses environs. Il fallait le faire parce que avec les pluies qui continuent de tomber, il y a risque d’un nouvel éboulement. Nous avons demandé aux populations de quitter cette zone à risque », a-t-il déclaré après la réunion de crise.
Liliane N.
Ces familles ont reçu des dons du Président de la République le 30 septembre 2019.
Alors que le Cameroun a les yeux rivés à Yaoundé la capitale, où se déroule actuellement le grand dialogue national, Paul Biya le Président de la République n’a pas perdu de vue, les déplacés internes de la crise anglophone. Le 30 septembre dernier, il a fait parvenir des dons à 1500 familles recensées comme des déplacés et ayant trouvé refuge à Douala dans la région du Littoral. Lesdits dons ont été acheminés aux bénéficiaires par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). « Je suis là pour vous réconforter et vous apporter le soutien du président Pau Biya qui entend œuvrer afin que chaque famille retourne chez elle. Car, chaque Camerounais a le droit de vivre chez lui en paix et dans la sérénité. J’espère qu’après cette période passagère, chacun devra retrouver une vie normale. C’est pourquoi je vous demande de garder espoir au grand dialogue nations convoqué par le chef de l’Etat », a déclaré le Minat.
Les dons étaient constitués entre autres de matelas, sucre, des bouteilles d’huile, des boîtes de maquerelle, de couvertures, des rouleaux de papiers hygiéniques, de seaux et d’un appui financier.
Au cours de la cérémonie, on a appris qu’au départ juste 1000 familles avaient été recensées. Il y a eu un rajout de 500 autres, après la réception de nouvelles demandes. Compte tenu de cela les enveloppes reçues par chacune des familles avaient la somme de 10 000 F. Celle-ci devait les servir de frais de transport pour retourner à la maison.
Durant la même cérémonie, Koum Amond Frederic Elangue le Maire de Douala 4e a tenu à saluer l’hospitalité des populations de son territoire de commandement. Il faut noter que la Commune de l’autorité municipale accueille l’essentiel des déplacés de la crise anglophone. Il a aussi déploré le développement de certains maux générés par cette situation. Koum Amond Frederic Elangue a regretté la montée de l’incivisme, du grand banditisme et de la prostitution. Toutefois, Paul Atanga Nji en sa qualité de Minat a tenu à rassurer les uns et les autres quant à un retour définitif imminent à la normale.
Liliane N.
Les autorités à l’occurrence du Ministre de l’Administration territoriale affirment que le bilan de cette opération est positif.
Rendu à ce jour, l’opération de distribution de denrées alimentaires et de produits de première nécessité aux victimes de la crise anglophone, comptabilise déjà 14 mois de travail non-stop sur le terrain. C’est une affirmation de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Pour parler en bref du bilan de cette opération, qui se fait dans le cadre du Plan d’assistance humanitaire d’urgence, de façon circonscrite, à Bafoussam dans la région de l’Ouest où on retrouve des déplacés, 4500 familles ont été assistées. A Bamenda dans la région du Nord-Ouest, près de 3000 déplacés ont reçu des matelas, des couvertures, des denrées alimentaires. Ces denrées étaient composées de riz, de farine, du sucre, d'Huile, des conserves, etc…sans oublier des kits sanitaires.
Approché par la presse pour avoir le ressenti des populations bénéficiaires de ces dons, Paul Atanga Nji en sa posture d’autorité en charge de la conduite de l’opération déclare en ce qui concerne les deux villes suscitées : « On a pu témoigner un engouement certain. A chaque fois, des familles ont été servies dans un premier temps mais la demande était forte. Nous étions obligés de repartir au magasin du Minat pour servir des déplacés jusqu'à pratiquement minuit. Ces populations déplacées m'ont demandé de transmettre au chef de l'Etat leur profonde gratitude pour ce don. C'est un plan qui se déroule normalement ».
Pour dresser le bilan de l’opération dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, le Ministère de l’Administration territoriale revendique respectivement six et sept départements touchés, à ce jour. « Nous avons déjà distribué plus de 100 000 matelas, 150 000 couvertures et des centaines de tonnes de denrées alimentaires à 150 000 familles destinataires de l'aide du président de la République. Dans certaines localités, nous avons remis du matériel pour reconstruire des maisons, des engrais pour la reprise des activités agricoles. Par ailleurs, nous sommes encore dans la phase d'assistance mais le président de la République songe déjà à la deuxième phase qui sera dédiée au développement. Celle-ci permettra à tout un chacun de s’autogérer », indique Paul Atanga Nji.
Liliane N.
La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Dans celle-ci, on peut vivre en direct, le meurtre barbare et l’enterrement d’une femme dont l’oraison funèbre porte sur des accusations de traîtrise dont elle se serait rendue coupable, selon ses assassins.
Un acte d’une cruauté insoutenable Paul Atanga Nji attribue aux terroristes, comme le stipule un communiqué rédigé par ses soins, quelques heures après le drame : « Les terroristes ont torturé une dame, lui ont tiré une balle dans la tête et l’ont enterré vivante … ».
Et pourtant, quelques auparavant, le Président de la République, dans une posture humble lors de son adresse à la Nation, avait invité ses compatriotes des régions du Nord et du Sud Ouest, engagés sur le chemin de la destruction, qui assassinent, sèment la terreur à revenir à de meilleurs sentiments, en prenant part aux assises dont les préalables sont posés depuis quelques jours, à travers les audiences que le Premier ministre accorde aux différents acteurs de la scène socio politique camerounaise .
Un point sur lequel le ministre de l’Administration Territoriale s’est appesanti : « Cet acte barbare intervient au moment où le Chef de l’Etat a convoqué un Grand dialogue national approuvé et salué par l’immense majorité des Camerounais… ».
Des mesures drastiques envisagées par le membre du gouvernement à travers des instructions fermes aux autorités administratives de cette localité
« Au regard de la gravité de cet acte odieux, perpétrés par des terroristes sans foi ni loi, je vous prescris d’engager immédiatement toutes les mesures visant à retrouver ce groupe de terroristes barbares, de les interpeller et de les mettre à la disposition de la justice… Je vous instruis, en liaison avec les chefs militaires de votre Région, à déployer un effectif conséquent des éléments des forces de défense et de sécurité dans cette localité que les terroristes veulent transformer en sanctuaire… ».
Offrir une sépulture digne à la victime
« Je vous demande de retrouver dans les plus brefs délais, le lieu où cette dame a été enterrée par ces terroristes, de l’exhumer afin de lui réserver des obsèques et une sépulture dignes… ».
L’engagement des populations pour un retour à la paix, à laquelle aspire la quasi majorité des camerounais reste d’actualité
« Dans la même veine, vous inviterez les populations de votre circonscription administrative de continuer à apporter leur collaboration honnête et sincère aux autorités administratives et aux forces de défense et de sécurité en vue de dénoncer et de traquer les terroristes dans leur dernier retranchement… ».
A la fin de cette lettre dont l’urgence a été signalée aux destinataires, le ministre de l’Administration Territorial n’a pas manqué de saluer l’action des comités de vigilance « qui, en relation avec les chefs traditionnels travaillent à assurer la sécurité et la propreté autour des établissements scolaires. Leur exemple devra se généraliser dans les villages et quartiers. L’objectif étant de mettre hors d’état de nuire, ces bandits qui désespérément, cherchent à perturber la quiétude des populations… ».
Nicole Ricci Minyem
Le Ministre de l’Administration territoriale indique que le Cameroun a suffisamment de ressources pour prendre en charge les déplacés des régions anglophones.
Près de 130 000 déplacés internes de la crise anglophone bénéficient de la prise en charge du gouvernement. C’est l’une des informations livrées à la presse par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) lors de son passage dans la région de l’Ouest, la semaine dernière. « Nous avons reçus les instructions fermes et en 24 heures, nous avons apporté de l'assistance à plus de 5000 personnes dans la région. Nous avions identifié environ 152 000 déplacés internes. À ce jour, près de 130 000 sont pris en charge », a-t-il déclaré.
Selon le patron de l’Administration territoriale, l’opinion nationale et internationale doit savoir que le gouvernement a la capacité de prendre en charge les déplacés internes. Et quel que soit leur nombre. Atanga Nji précise que même si le Cameroun bénéficie du soutien de ses partenaires étrangers, il est à même de s’occuper de ces personnes qui ont fui les régions anglophones à cause de la crise socio politique qui y sévit.
Il faut rappeler qu’Atanga Nji s’est rendu à l’Ouest, pour procéder à la distribution des produits alimentaires issus du Plan d’urgence humanitaire. Sur cette descente, le Minat a déclaré : « Le Chef de l'Etat m'a donné de très hautes instructions de venir à l'Ouest pour apporter l'assistance aux déplacés internes, suite à la situation qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Un rapport a été fait par le gouverneur de la région sur la situation de ces compatriotes. Le Président de la République a jugé opportun de me dépêcher pour rencontrer ces déplacés internes, pour leur délivrer également un message d'encouragement et d'optimisme ».
Lors de cette descente, le Minat avait salué les autorités de la région de l’Ouest à savoir le gouverneur, les préfets pour l’accueil et l’encadrement des déplacés internes qui ont trouvé refuge dans cette partie du pays.
Liliane N.
Le Ministre de l’Administration territoriale a exprimé le satisfecit de la haute hiérarchie sur deux faits majeurs : la neutralisation de présumés terroristes et l'encadrement des milliers de déplacés internes.
En matière de maintien de sécurité, la région de l’Ouest du Cameroun s’en sort avec une note satisfaisante. C’est ce qu’il faut retenir de la réunion du mercredi 28 août 2019. Une réunion qui a rassemblé autour de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat), Awa Fonka Augustine le Gouverneur de l’Ouest, les six Préfets de la région, deux premiers adjoints préfectoraux intérimaires, le Commandant de la légion de gendarmerie de l'Ouest, le Commandant du secteur militaire N°9, le Délégué régional de la Sûreté nationale, entre autres.
Deux points d’une grande importance valent à l’Ouest, la note satisfaisante qui lui a été accordée par le Minat. Il y a d’abord la neutralisation de présumés terroristes. Il convient de rappeler que sur ledit point, cette région a souvent été victime d’attaques orchestrées par les groupes séparatistes qui sévissent au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Les localités du Noun et de la Menoua ont principalement connu ces attaques venant précisément du Lebialem et de Ngokentunjia. De façon officielle, on sait que la Menoua pour ne parler que d’elle, enregistre depuis que les sécessionnistes ont commencé à faire leurs incursions à l’Ouest, plus de 15 villages attaquées.
La ville de Bafoussam elle aussi a parfois été visitée par ces séparatistes. Au mois d’avril 2019, ceux-ci voulant instaurer un climat de terreur, avaient distribué des tracts dans lesquels, ils indiquaient qu’ils allaient égorger une cinquantaine de personnes. Dans le cas où les populations ne participeraient pas à l’effort de guerre. Seulement pour toutes leurs attaques, les assaillants ont toujours fait face à des ripostes bien menées par les autorités administratives et l'intervention prompte des Forces de défense et de sécurité.
Autre point de satisfaction: l’accueil des déplacés de la crise anglophone. C’est aujourd’hui un secret de polichinelle. L’Ouest du Cameroun fait partie des régions où on trouve de nombreuses familles anglophones qui en quête de paix, ont décidé de s’y installer. Le Ministre a noté qu’en dépit du flux massif de ces déplacés internes notamment dans les départements de la Mifi, du Noun et de la Menoua, il y a une intégration et une cohabitation harmonieuse au sein des populations. Pour lui, c'est le fruit de l'encadrement permanent et bienveillant des « chefs de terre ».
Les autorités de l’Ouest en somme ont été conviées à poursuivre dans la même lancée, tout en renforçant la vigilance et la pro activité. « Développer et intensifier le renseignement prévisionnel. Rester proche des populations et surtout veiller à l'encadrement des populations déplacées. Car l'ennemi ne dort pas. Nous devons tout faire pour barrer la voie à ceux qui veulent déstabiliser notre pays », a déclaré Paul Atanga Nji.
Liliane N.
La rencontre du lundi, 26 août 2019 dans la salle des réunions du cabinet du ministre de l’Administration territoriale (Minat) entre Paul Atanga Nji et les directeurs généraux de certaines entreprises de téléphonie mobile s’est déroulée dans un huis clos total.
Au cours de cette rencontre, le Minat a évoqué avec Frédéric Debord et Hendrik Kasteel respectivement directeurs généraux d’Orange Cameroun et Mtn Cameroon, la situation sécuritaire dans certaines régions. Il s’agit notamment de celles du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Extrême- Nord, de l’Adamaoua et de l’Est.
En clair, indique le journal, il s’agissait de réfléchir sur la sécurisation de certaines transactions afin que les malfaiteurs n’utilisent plus certaines facilités mises en place par ces opérateurs pour faire du racket et commettre des actes de banditisme.
Le ministre de l’Administration territoriale a rappelé les prescriptions du gouvernement concernant l’identification systématique des abonnés au téléphone mobile. Car pour Paul Atanga Nji, il est plus que jamais question que les outils de communication servent au développement du Cameroun, au lieu de promouvoir les actions criminelles qui peuvent porter atteinte à l’intégrité du territoire.
Assistaient également à la concertation, le directeur général de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic), Ebot Ebot Enaw et le secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications, Mohamadou Saoudi.
En attendant, sur place dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, c’est le branle-bas. Au moins 7 000 personnes auraient quitté Kumba en une semaine pour échapper à une opération de bouclage controversée annoncée par des militants séparatistes.
« Les populations fuient parce qu’on a annoncé trois semaines de Ghost town (villes mortes) du 26 août au 16 septembre. Ce sont beaucoup plus les gens de Kumba qui ont quitté leur ville. A Buea, le départ n’est pas autant massif que l’année dernière à la même période. Quant à Limbe, cette ville a toujours été à l’abri des violences », confie une journaliste résidant dans le Sud-Ouest.
Le déclencheur de cette débandade des populations de certaines régions des villes dites anglophones est la condamnation de AyukTabe et de neuf autres combattants sécessionnistes par le Tribunal militaire de Yaoundé le mardi 20 août 2019. Décision de justice suivie par un tract des sécessionnistes annonçant trois semaines des villes mortes à compter d’hier lundi 26 août jusqu’au 16 septembre. D’après les habitants de cette ville, la mesure vise à paralyser la campagne de retour à l’école initiée par le gouvernement et qui commençait déjà à porter des fruits.
Otric N.
C’est un contingent formé d’environ 312 pèlerins qui a quitté le Cameroun hier, 30 juillet 2019. Le départ pour l’Arabie Saoudite s’est fait à partir de la capitale économique Douala, précisément de l’aéroport international de la ville. Paul Atanga Nji comme l’ont toujours fait les différents Ministres de l’Administration territoriale (Minat) a assisté à ce départ. Il était question pour le Minat de veiller à ce que tout se passe bien pour les pèlerins. Les pèlerins ont reçu de l’argent pour leur subsistance générale et ce qui devait les aider à prendre soin d’eux lors de leurs déplacements à la Mecque.
Pour certains pèlerins rencontrés à l’aéroport international de Douala, se rendre à la Mecque, ville considérée comme plus sainte par les musulmans, c’est accomplir l’un des cinq piliers de l’islam. Cependant, cette édition du hadj est très importante pour eux parce qu’elle sera l’occasion idoine de prier pour le Cameroun, prier pour l’unité et la paix dans leur pays. C’est le cas du dénommé Ibrahim Mimche, qui a affirmé que ce sujet est son principal point de prière.
Il convient de rappeler que les fidèles musulmans doivent entreprendre le voyage pour la Mecque au moins une fois dans leur vie. C’est un voyage qui est principalement effectué par des adultes musulmans physiquement et financièrement capables. Une fois à la Mecque, les pèlerins doivent suivre les instructions des guides afin de ne manquer aucune activité. Certains prennent ce temps, pour élever des prières pour leur famille.
Le départ du troisième contingent de pèlerins est prévu pour ce 31 juillet 2019. Lui aussi se fait à partir de l'aéroport international de Douala. Le dernier départ aura lieu le samedi 03 août 2019 à partir de l'aéroport de Garoua. Le premier a eu lieu le 29 juillet dernier. Tous les pèlerins quittent le Cameroun à bord du vol de la compagnie Ethiopians airlines.
Liliane N.