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Dans le sillage de la lutte contre les fonctionnaires fictifs au Cameroun, le ministre des Finances a décidé de la mise en place de ce système qui vise à mieux contrôler les dépenses de l’Etat.

 

En vue de poursuivre le processus d’assainissement du fichier solde de l’Etat camerounais, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze procède à la dématérialisation des bons de caisse dès la fin de ce mois d’octobre 2019. Cette réforme, indique le MINFI, a trait au remplacement des titres de paiement physiques actuellement utilisés dans la paie des salaires inférieurs à 100 000 FCFA par des titres électroniques.

« Il s’agit d’une démarche visant à la fois à simplifier les procédures de paiement de la solde des agents publics et à réduire considérablement les fraudes », indique le ministre des Finances. Des propos rapportés par Eco Matin.

Louis Paul Motaze invite donc l’ensemble des agents publics et actifs à se rapprocher des différents postes comptables assignataires (trésorerie générale, recette des finances ou perception), munis de deux demi cartes photos, formats visa sur lesquels seront portés au verso, leur nom, prénom, numéro matricule et numéro de téléphone. Au moment des opérations de perception de leur solde, ils devront remplir des fiches sur lesquelles ils apposeront des spécimens de signature ainsi que leurs empreintes digitales.

Lire aussi : Cameroun : le Minfi met sur pied un nouveau mode de paiement des fonctionnaires

Par ailleurs le ministre convie les agents actifs et pensionnaires dont le salaire est supérieur ou égale à 100 000 FCFA, à bien vouloir procéder à l’ouverture d’un compte dans un établissement de crédit et établissement de microfinance agrées de leur choix avant le 31 décembre 2019. Sinon leurs salaires seront suspendus.

Cette directive est consécutive à l’opération de comptage physique du personnel de l’Etat (COPPE) engagée en avril 2018.  Ce dénombrement avait pour but d’identifier et d’expurger du fichier solde de l’État, tous les agents publics y émargeant irrégulièrement, du fait d’une absence non justifiée, d’une démission ou d’un décès non déclaré.

Au terme de cette opération au mois de juin 2018, avait-on appris de sources proches de l’opération, 44 000 fonctionnaires présumés fictifs avaient été démasqués, sur les 310 786 agents émargeant officiellement à la Fonction publique. Une phase de précontentieux, qui avait pour objectif de permettre aux agents de l’État épinglés de pouvoir être réhabilités en présentant les preuves requises, avait été lancée le 26 octobre 2018. Elle s’est achevée le 4 janvier 2019.

Selon les chiffres, le COPPE a permis de dénicher près de 1000 agents fictifs pour une économie de près de 30 milliards de FCFA.

 

Otric N.

 

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Revenant urgemment de l’étranger, le ministre des Finances et élite de la région du Sud a reçu il y’a quelques heures, toutes les parties prenantes du mouvement d’humeur vécu il y’a quelques jours dans le chef lieu du département du Dja et Lobo.

 

Pendant cette causerie avec ses Frères ainsi que les représentants des autres communautés vivant de ce côté, ce fils du terroir a pris le temps, d’écouter tous ceux qui sont venus vers lui. Chacun a eu la possibilité de s’épancher et de dire ce qui serait, selon son entendement, la cause logique des troubles et autres casses constatés à Sangmelima.

C’est ainsi qu’il est apparu, selon Louis Paul Motaze que « Il était tout à fait normal et légitime que les parents du jeune homme décédé se mette en colère, après avoir fait le macabre constat. Cependant, je tiens à souligner ici qu’il ne s’agit aucunement des affrontements inter communautaires…Ces jeunes, et pas seulement ceux qui sont originaires de ce département, ont aussi un problème de mal être, de pauvreté, une oisiveté qui les a amené à poser ces actes répréhensibles que nous regrettons tous… ».

 

Des mesures à prendre ?

« Certainement. Je vais convier toutes les élites du département et ensembles, nous verrons ce qu’il convient de faire, pour apporter des solutions concrètes à nos jeunes compatriotes…Je tiens d’ores et déjà à rassurer que tout est rentré dans l’ordre… ».

Le ministre ne s’est pas prononcé sur la question des victimes de ces incidents. Cependant, les victimes espèrent qu’un geste sera fait en leur faveur, afin de renflouer leurs fonds de commerce, détruits, vandalisés par des personnes qui, profitant du désordre ambiant, ont dérobé et détruit de nombreuses boutiques.

Il est important de vivre en parfaite harmonie. L’appel a également été lancé par le premier magistrat de Sangmelima la Belle. André Noël Essiane s’exprimant sur les ondes de Radio Colombe a établi ce qui sera désormais considéré comme les nouvelles règles du vivre ensemble. « Retenez que chaque personne qui vient habiter avec nous dans cette ville est appelée à y demeurer à son aise si elle le souhaite. Les expressions telles que autochtones et allogènes n'ont pas de sens en ville ; ici on parle d'habitants, de citadins.

C'est dans les villages qu'on peut parler « d'autochtones ». Cela dit, je puis vous assurez que Sangmelima et Zoétélé (entre autres) seront désormais cosmopolites jusqu'à la fin des temps. 

Lire aussi : Sangmelima : L’assassinat d’un conducteur de moto suscite la colère des populations

« On parlera juste des originaires de..., mais les autres seront/sont aussi chez eux. Accueillons-les fraternellement selon que nos mœurs nous l'enseignent, et comme nous l'avons toujours fait, au delà des récents incidents fâcheux.

À nos compatriotes originaires des autres régions, chers frères, nous vous avons fièrement accueillis depuis plusieurs décennies dans notre localité, vous connaissez notre hospitalité ; mais de grâce, comme on vous a accueillis comme nos frères, avec amour, nous vous prions en retour de faire de même envers nous, pour le développement d'une vie commune dans l'amour, et non de vous comporter de manière anarchique, et méprisante des traditions et modes de vie locaux. Il est inadmissible que nous vous respections, sans vous chercher d'histoires, et vous en retour, vous provoquez les problèmes et vous vous comportez comme des gens qui sont de passages. Cette ville nous appartient tous!

Concernant le meurtre ayant conduit à ces malheureux événements, je refuse qu'on stigmatise une communauté (Bamun) sous prétexte que les assassinats sont son apanage. Le banditisme n'est pas la propriété d'une communauté mais un mal qu'on trouve partout; on trouve des assassins chez les Bulu, chez les Bamiléké, chez les Hausa, chez les Bamun, etc.

Arrêtons la stigmatisation et consolidons notre paix sociale… », a-t-il conclu

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Dans un communiqué rendu public ce vendredi 20 septembre 2019, le ministre des Finances, Louis Paul Motazéalerte les populations contre la circulation de faux timbres fiscaux.

 

Le ministre des Finances, Louis Paul Motazé, « rappelle au public qu’en application de la législation fiscale en vigueur, les timbres fiscaux sont exclusivement vendus dans les recettes des Impôts, les régies des recettes du timbre, les trésoreries générales, les recettes des Finances et les perceptions », peut-on lire dans le communiqué.

Il invite de ce fait « le public à être vigilant et à se présenter directement dans les points de vente sus-indiqués et d’éviter de confier les actes et documents à timbrer à des intermédiaires », explique-t-il dans ledit communiqué. Ceci, afin d’éviter les timbres « sujets à caution » pour lesquels les services compétents de la direction générale des Impôts restent disponibles pour toute réquisition aux fins d’authentification.Enfin, Louis Paul Motazé précise que « conformément à la réglementation en vigueur, les documents revêtus de faux timbres fiscaux seront systématiquement rejetés sans préjudice de poursuites pénales à l’encontre de leurs détenteurs ».

Notons que, comme en 2017, la sortie du ministre des finances intervient dans un contexte de recrudescence des plaintes des candidats aux divers concours administratifs, qui voient leurs dossiers rejetés au moment du dépôt de ceux-ci, du fait de faux timbres fiscaux figurant sur différentes pièces de leurs dossiers de recrutement.

Certains vendeurs de timbres improvisés et autres démarcheurs postés aux alentours des services publics, apposent sur les dossiers des candidats de fausses estampilles affichant sur leurs faces supérieures le montant « 0000 FCFA », au lieu de « 1000 FCFA ».

Soyons donc vigilant pour ne pas tomber dans le piège de ces arnaqueurs. Comme on le dit si bien, « prudence n’est pas lâcheté. »

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Il a été présenté au Ministre des Finances à Yaoundé le 17 juillet 2019.

 

Louis Paul Motaze, ministre des Finances, a reçu en audience des responsables de la banque française Société Générale dans son cabinet. Alexandre Maymat, directeur des Services mondiaux de transaction et de paiement de la banque, a conduit la délégation à la réunion du 17 juillet. Ils ont présenté au ministre et aux hauts fonctionnaires du ministère des Finances la nouvelle initiative de l'entreprise en matière de financement du développement, baptisée "Grow with Africa".

 

Maymat, qui a été directeur général de la banque au Cameroun de 2009 à 2012, a déclaré aux journalistes peu après la réunion qu'ils avaient parlé de la mise en œuvre de l'initiative continentale au Cameroun. L'initiative qui a été lancée en 2018, a-t-il dit, vise le développement de quatre secteurs, dont le premier est celui des petites et moyennes entreprises (PME).

 

"Au Cameroun, les PME ont du mal à accéder au financement. Nous voulons donc augmenter considérablement notre capacité à financer leur développement et à les aider à avoir de meilleures relations avec les institutions bancaires", a-t-il déclaré, précisant que la banque inaugurera une "Maison des PME" à Douala le 18 juillet prochain.

 

Par l'intermédiaire de l'institution, la banque accompagnera et formera les dirigeants des PME et les aidera à mieux gérer leur trésorerie, à mieux préparer leurs plans d'affaires et à avoir un meilleur accès au financement bancaire, a dit M. Maymat.

 

Le deuxième secteur de l'initiative "Grow with Africa" est le développement des infrastructures. Le troisième est le développement des énergies renouvelables et de l'agriculture, en particulier l'énergie solaire. "Nous voulons aider ENEO à construire de petites usines de production d'énergie solaire dans des régions isolées. En agriculture, nous voulons aider les producteurs à améliorer les chaînes de valeur grâce à la transformation", a-t-il dit.

 

Le quatrième domaine est l'inclusion financière avec l'accélération du projet de portefeuille mobile de l'entreprise connu sous le nom de Yup. La banque prévoit également de renforcer et d'étendre sa capacité à fournir des microcrédits.

 

Le fonctionnaire en visite de travail de trois jours au Cameroun a été fait chevalier par le ministre Motaze au nom du chef de l'Etat. Il a été fait Chevalier de l'Ordre National de la Vaillance du Cameroun, titre qu'il a décrit comme un signe d'humilité et de reconnaissance de son service et des travaux de la banque et de ses collaborateurs au Cameroun.

 

Otric N.

 

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C’est ce qui ressort principalement des recommandations formulées à l’issue des travaux de la 34ème conférence annuelle de cette association dont Modeste Mopa Fatoing, Directeur général des impôts, préside désormais aux destinées, pour un mandat d’un an. 

 

Les résolutions prises

Pendant trois jours d’échanges riches et fructueux à l’hôtel Mont Febe, les participants, notamment les représentants des administrations fiscales des pays membres du Cercle de réflexion et d’échange des dirigeants des administrations fiscales (CREDAF) et les organisations internationales partenaires de cette association ont réfléchi autour :

 

-         D’une table ronde 

Au cours de celle-ci, ils ont exploité le panorama des enjeux de développement qu’offrent les technologies numériques pour le continent africain.  Une tribune que le Sénégalais Mohamadou DIALLO, Directeur de publication du magazine CIAO-MAG, a saisi, pour mettre en lumière la forte progression de l’économie numérique dans les pays africains au cours des dernières années, ainsi que l’immense potentiel de ce secteur qui demeure sous-exploité. Avant de questionner l’utilisation du numérique pour faire basculer les activités informelles dans le secteur formel.

 

Au cours des échanges, les intervenants ont insisté, en guise de recommandations, sur la nécessité d’une harmonisation entre les stratégies de digitalisation des administrations fiscales et les stratégies au niveau national, l’importance du soutien des autorités gouvernementales dans le déploiement des télé-procédures, l’apport du numérique dans la mise en place des plateformes d’échanges de données entre les administrations fiscales et d’autres administrations, la nécessité de repenser les modes de recrutement dans les administrations fiscales et de densifier la formation des agents et la nécessité de renforcer la sécurité des systèmes d’information.

 

-         Des présentations thématiques

Il y en a eu quatre, relatives aux activités récentes du CREDAF, notamment le colloque sur l’économie numérique des administrations fiscales tenu à Montréal en 2019 et le séminaire introductif tenu à Alger en 2019, sur la maîtrise d’ouvrage informatique. Avant d’aborder les travaux menés en collaboration avec les partenaires du CREDAF, en l’occurrence la plateforme de partage des connaissances entre administrations fiscales (KSPTA) et les opportunités d’élargissement de l’assiette fiscale offertes par  l’échange de renseignement numérisé.

 

Les participants ont aussi évoqué les thématiques portant sur la Sécurisation des données fiscales, le renforcement de la transparence fiscale, le Contrôle de comptabilités informatisées …

 

Succès total

En prononçant son allocution de circonstance à la fin du colloque qui avait pour thème général : «Le numérique au service de l’élargissement de l’assiette fiscale », le ministre des finances Louis Paul Motaze, a parlé de « la densité et de la qualité des travaux, menés pour la pertinence des solutions proposées ». Ces dernières, selon le membre du gouvernement, ont permis de faire l’état des lieux des solutions numériques au sein des pays membres, dans le cadre de la recherche de la matière imposable, des recoupements et des contrôles informatisés.

 

Ce qui permet d’explorer les pistes plus prometteuses qui s’offrent aux pays du CREDAF, notamment en termes de mobilisation du renseignement : « Il faut retenir que le numérique présente un intérêt certain dans la mesure où il abaisse le coût de la collecte de l’impôt pour l’administration et la discipline fiscale pour le contribuable, tout en offrant des possibilités d’élargissement de l’assiette grâce à l’amélioration de l’identification et du suivi des contribuables, ainsi qu’à une exploitation rationnelle de quantités significatives de données issues de ressources multiples », a t –il encore relevé.

 

Nicole Ricci Minyem 

 
 
 
 
 
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La sixième session du comité de pilotage de la plateforme de dialogue sur les finances publiques a permis de faire le point sur l’évolution de ce dossier.

 

« En tant que partenaire, bailleurs de fonds, nous sommes satisfaits du rythme de la mise en œuvre du programme. Il y a des activités très importantes sur plusieurs plans. C’est une liste longue, plus de 200 mesures et il y a  beaucoup d’autres actions déjà mises en œuvre  ». C’est ainsi que s’exprimait Hans-Peter Schadek, porte-parole des partenaires techniques et financiers, au terme de la 6e session du comité de pilotage de la plateforme de dialogue sur les finances publiques tenue mercredi au ministère des finances. Des propos rapportés par Cameroon Tribune.

 

Présidée par le ministre Louis Paul Motaze, cette réunion s’est tenue au terme du premier trimestre de la mise en œuvre du plan global des réformes de la gestion des finances publiques du triennat 2019-2021. Elle avait pour but de faire un état des lieux de la mise en œuvre des recommandations de la dernière session et la préparation du premier débat d’orientation budgétaire au parlement, apprend-on.

 

Sur ce dernier point précisément, indique Cameroon Tribune, le directeur général du budget a indiqué qu’« Il y a eu une mission de benchmark dans les pays qui ont déjà organisé ces débats notamment au Sénégal. Il y a eu des équipes du parlement et des administrations publiques qui se sont déplacées pour voir comment on organise un tel débat. En plus de cela, l’Assemblée nationale et le Senat sont en cours de révision de leurs règlements intérieurs afin d’intégrer la possibilité pour le parlement d’examiner les documents que va lui transmettre l’exécutif en relation avec le débat d’orientation budgétaire », explique Cyrill Edou Alo’o.

 

Dans le même temps, il ajoute que  le calendrier de préparation du budget a aussi été revu et le projet de texte soumis à la signature du président de la République.

 

S’agissant du bilan de la mise œuvre du plan global des réformes de la gestion des finances publiques, Louis Paul Motaze indique que des progrès sont enregistrés dans plusieurs domaines. C’est le cas de la conception des outils d’élaboration des cadres de dépenses à moyen terme et du cadre budgétaire à moyen terme et de l’encadrement des entreprises publiques et dans la dématérialisation des procédures de déclaration et de paiement.

 

La mise en place d’un nouveau cadre organique de la passation des marchés publics et l’achèvement des études relatives au contrôle interne et à la comptabilité matière sont d’autres actions qui montrent que le Cameroun est sur la bonne voie dans l’amélioration de la gestion des finances publiques.

 

Otric N.

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Gestion des données informatiques : la relance du Cenadi enclenchée

 

Le conseil de direction du Centre s’est réuni lundi dernier en présence du ministre des Finances et du ministre en charge de la Recherche scientifique.

Lundi dernier donc, le Centre national de développement de l’informatique (Cenadi) a tenu la première session de son conseil de direction depuis 1993 sous la présidence du ministre des Finances, Louis Paul Motaze, qu’accompagnait celui de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Madeleine Tchuinté, en sa qualité de vice-présidente.

 

Plus qu’une réunion de routine, rapporte Cameroon Tribune, la rencontre du conseil de direction du Centre national de développement de l’informatique s’imposait, comme le Cenadi fonctionne depuis une vingtaine d’années en marge de son organe délibérant, et il était important de faire le point alors qu’une actualité récente faisait mention d’un dysfonctionnement.

 

D’après le Minfi, par ailleurs président dudit conseil, cette rencontre poursuivait trois objectifs : Le repositionnement du Cenadi en tant que technostructure de l’informatique à compétence nationale, sa redynamisation mais aussi, sa participation au chantier de transformation numérique actuellement en cours au Cameroun.

 

« La direction du Cenadi en a profité pour nous présenter la structure. Ses atouts, ses opportunités mais aussi ses faiblesses. Lesdites faiblesses sont liées au fait que pendant longtemps, il y a un certain nombre de choses qui n’ont pas été faites et le conseil de direction a pris des résolutions fortes, dont la mise sur pied d’un cadre de réflexion qui doit travailler toutes affaires cessantes afin de présenter, dès la prochaine session que nous allons convoquer, les réflexions sur la relance du Cenadi », explique Louis Paul Motaze.

 

Il est également question pour ce centre chargé entre autres de la gestion du Système informatique de gestion intégrée des personnels de l’Etat et de la solde (Sigipes), de se mettre à niveau pour parer aux menaces constatées.

 

« Jusque-là, nous avons trouvé des solutions palliatives qui permettent que les salaires continuent d’être servis et les dispositions ont également été prises pour que des experts travaillent. Nous avons un grand espoir que nous allons finir par comprendre ce qui s’est passé. Heureusement, cette panne dont on parle est arrivée après qu’on a trouvé qu’il fallait rattraper les retards », affirme le président du Conseil de direction.

 

En effet, indique Louis Paul Motaze, au mois de septembre 2018 grâce à l’intervention du ministère des Marchés publics et du ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, du matériel nouveau été commandé pour prévenir d’éventuelles pannes.

 

Otric N. 

Published in Economie

Un communiqué du ministre des Finances précise par ailleurs que la procédure pour l’exercice 2019 est prorogée au 30 juin.

 

La Déclaration statistique fiscale (Dsf) est une déclaration à laquelle toute entreprise est tenue de souscrire au terme d’une année (exercice fiscal) pour des besoins légaux, des statistiques nationales et même des partenaires. C’est donc cette procédure qui se fera désormais exclusivement par voie électronique, conformément aux nouvelles dispositions de la loi de finances 2019. L’information est contenue dans un communiqué du ministre des Finances, Louis Paul Motaze, relayé par Cameroon Tribune.

Le même communiqué indique que le délai de transmission électronique des Dsf au titre de l’exercice 2019 est prorogé au 30 juin de l’année en cours alors même que les paiements pour le compte de l’exercice 2018 s’achevaient le 15 mars dernier. Les paiements qui se font sur la plateforme de déclarations des soldes disponible sur le site de la direction générale des impôts visent plusieurs objectifs.

« Les contribuables concernés sont invités à respecter l’échéance de paiement des soldes afin d’éviter les désagréments qu’engendrerait la mise en œuvre des sanctions pour défaut de paiement», prévient le ministre des Finances.

D’après une source au sein de cette direction, cette option de paiement s’inscrit dans «la poursuite de la dématérialisation des procédures qui vise à réduire le coût de la discipline fiscale pour les entreprises, notamment les déplacements multiples, les impressions onéreuses des documents en plusieurs exemplaires, les délais, etc. Mais aussi à limiter le contact physique entre les usagers et l’administration et la conservation électronique des documents plus simple et moins dévoreuse d’espace».

Il faut d’ailleurs noter que la version électronique est en fait envoyée sur une plateforme interconnectée impôts-douanes-Institut national de la statistique.

Quant à savoir pourquoi le délai de l’exercice 2019 a été prorogé, notre source explique que « le système comptable Ohada a été reformé en 2017 et entre en vigueur pour les Dsf 2018 attendues normalement au 15 mars 2019 (vendredi dernier, ndlr). Seulement, cette réforme débouche sur un nouveau format de Dsf. Le dernier format institué par un décret du Premier ministre de 2004 doit être consacré par un nouveau décret du PM, actuellement en cours d’examen ».

Il faudrait que le nouveau décret intervienne pour que les entreprises puissent faire leur déclaration. Rappelons que depuis la mise en œuvre de la dématérialisation, l’administration fiscale camerounaise se félicite d’avoir amélioré ses performances en mobilisant en 2018, un montant de 2 200 milliards FCFA contre 1 700 milliards en 2017.

Otric N.

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Louis Paul motaze le Ministre des Finances précise que le remboursement des premiers emprunts obligataires du Cameroun n’a jamais posé de problème.

D’après l’argentier du Cameroun, le pays de Paul Biya bénéficie de la confiance des souscripteurs auprès de qui il se retourne pour obtenir généralement ses emprunts obligataires. Rappelons que depuis le 29 octobre 2018, le Cameroun est officiellement à la recherche de la somme de 150 milliards de FCFA comptant pour son cinquième emprunt obligataire. Et d’après nos sources les banques intermédiaires ont déjà franchi les pas dans la collecte de ces fonds qui serviront pour de nombreux projets déjà identifiés tels que celui relatif aux constructions des infrastructures de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.

«Les éléments incitatifs vous l’avez entendu lorsque les techniciens ont parlé. Le Directeur général d’Ecobank notait par exemple que ce n’est pas la première fois que nous lançons cette opération, il y en a déjà eu quatre, et à chaque fois, la souscription a été de 100%, sinon plus de 100%. C’est dire que les gens ont toujours fait confiance à l’Etat. On peut nus dire oui on a fait confiance mais est-ce que les remboursements ont été bien faits ? La réponse est également oui. A titre d’illustration, les remboursements des premiers emprunts obligataires sont achevés. Et il n’y a jamais eu d’incident de payement. Et puis il y a un mécanisme qui est mis en place à cet effet. La BEAC va prélever des ressources dans le compte séquestre, compte à partir duquel on doit faire des remboursements aux souscripteurs. C'est donc une opération qui a toujours marché, et comme on ne change pas une équipe qui gagne, on va toujours garder ce principe. On a en outre le taux est également attractif, 5,6% net d’impôt. C’est-à-dire que l’Etat vous reverse 5,6% d’intérêt sans impôts. Et nous pensons que cela va continuer à intéresser le public qui ne cesse d’apprécier ce mode de financement de l‘économie», explique Louis Paul Motaze dans les colonnes du 29 octobre au 31 octobre 2018, du journal Défis Actuels.     

En revenant  sur les quatre premiers emprunts obligataires, le Ministre des Finances indique qu’ils ont servi à la réalisation des projets structurants, dans divers secteurs, tels que l’eau et l’énergie à concurrence de 262,5 milliards de FCFA. «Les travaux d’adduction dans la ville de Douala, l’alimentation en eau de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga et l’électrification de 166 localités par les panneaux photovoltaïques. Il est de même des routes et ouvrages d’art pour un peu plus de 40 milliards dont les autoroutes Yaoundé-nsimalen et Yaoundé et Yaoundé-Douala, la route Foumban-Manki-Pont de la Mape…Le secteur des télécommunications n’est pas en reste. Il a bénéficié de 4,5 milliards de FCFA», déclare Louis Paul Motaze.  

Pour ce qui est du nouvel emprunt, on sert déjà qu’en plus des travaux de la CAN, il va permettre à l’Etat d’apporter un appui à des entreprises au bord du gouffre à l’instant de PAMOL, la SOCEOTON, la SOWEDA et la SEMRY.

Liliane N.

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Parmi les 26 000 personnes concernées par l’annonce de Louis Paul Motaze, certains ont des dossiers invalidés.

Le Ministère des Finances dirigé par Louis Paul Motaze appelle cette deuxième phase de l’opération de comptage physique du personnel de l’Etat, la phase du pré contentieux. Elle va se tenir du 26 octobre 2018 au 4 janvier 2019. Elle concerne 26 000 fonctionnaires soit non recensés, soit dont les recensements ont été invalidés. Ceux-ci doivent apporter la preuve de leur appartenance légale à la Fonction publique. Jusqu’à nouvel ordre, ils toucheront leur salaire exclusivement à Yaoundé et par bons de caisse. «Nous avons considéré des recensements comme invalides lorsque vous avez fait des recensements et par ailleurs vous avez été dénoncés une ou deux fois. Ceux qui sont partis et quand ils ont entendus que le recensement est en cours et ils rentrent au Cameroun pour se faire recenser», a expliqué au journal télévisé de 20 heures du 20 octobre 2018 de la Cameroon radio and television,  Cyrill Edou Alo’ole Directeur général du Budget au Ministère des Finances.

Pour que tout le monde ait la bonne information et pour que tout se passe dans la plus grande transparence, la liste des personnes concernées par la deuxième phase de l’opération lancée, il y a des mois par Louis Paul Motaze, sera rendu publique. Toutefois Cyrille Edou Alo’o précise que «c’est pas le lieu de stigmatiser ces personnes-là. Ils ont encore la chance comme ceux qui l’ont fait, de pouvoir se faire recenser et prouver qu’ils sont régulièrement dans le ministère du travail et qu’ils méritent la solde qu’ils perçoivent». Aussi parmi les 26 000 personnes concernées par la deuxième phase du comptage physique des agents de l’Etat, s’il y en a qui ont eu à contracter un crédit dans un établissement bancaire, un mécanisme a été mis sur pied pour que nul ne soit perdant. «Ceux des personnels qui ont des engagements dans les établissements financiers, leurs salaires seront précomptés de ceux qu’ils doivent payer mensuellement à ces banques-là. Parce que nous travaillons en liaison avec les banques», a indiqué le Directeur général du Budget au Ministère des Finances.

A titre de rappel après son accession au Ministère des Finances, Louis Paul Motaze a entrepris de lutter contre le phénomène des agents fictifs émargeant dans le fichier solde de l’Etat. Ce phénomène fait perdre au Cameroun de centaines de milliards de FCFA. La première phase de ladite opération a couvert la période allant d’avril à juin 2018. Et les fonctionnaires devaient présenter comme pièces justificatives, une demi-photo 4X4, une photocopie de la Carte nationale d’identité, des photocopies de l’acte de recrutement, du dernier acte de reclassement ou d’avancement et de l’acte de nomination. A ces documents il fallait ajouter l’original d’une attestation de présence effective signée par l’autorité compétente.

Rendu au mois de juin dernier, 44 000 fonctionnaires présumés fictifs ont été démasqués, sur les 310 786 agents émargeant officiellement à la Fonction publique.  

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01