Gestion des données informatiques : la relance du Cenadi enclenchée
Le conseil de direction du Centre s’est réuni lundi dernier en présence du ministre des Finances et du ministre en charge de la Recherche scientifique.
Lundi dernier donc, le Centre national de développement de l’informatique (Cenadi) a tenu la première session de son conseil de direction depuis 1993 sous la présidence du ministre des Finances, Louis Paul Motaze, qu’accompagnait celui de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Madeleine Tchuinté, en sa qualité de vice-présidente.
Plus qu’une réunion de routine, rapporte Cameroon Tribune, la rencontre du conseil de direction du Centre national de développement de l’informatique s’imposait, comme le Cenadi fonctionne depuis une vingtaine d’années en marge de son organe délibérant, et il était important de faire le point alors qu’une actualité récente faisait mention d’un dysfonctionnement.
D’après le Minfi, par ailleurs président dudit conseil, cette rencontre poursuivait trois objectifs : Le repositionnement du Cenadi en tant que technostructure de l’informatique à compétence nationale, sa redynamisation mais aussi, sa participation au chantier de transformation numérique actuellement en cours au Cameroun.
« La direction du Cenadi en a profité pour nous présenter la structure. Ses atouts, ses opportunités mais aussi ses faiblesses. Lesdites faiblesses sont liées au fait que pendant longtemps, il y a un certain nombre de choses qui n’ont pas été faites et le conseil de direction a pris des résolutions fortes, dont la mise sur pied d’un cadre de réflexion qui doit travailler toutes affaires cessantes afin de présenter, dès la prochaine session que nous allons convoquer, les réflexions sur la relance du Cenadi », explique Louis Paul Motaze.
Il est également question pour ce centre chargé entre autres de la gestion du Système informatique de gestion intégrée des personnels de l’Etat et de la solde (Sigipes), de se mettre à niveau pour parer aux menaces constatées.
« Jusque-là, nous avons trouvé des solutions palliatives qui permettent que les salaires continuent d’être servis et les dispositions ont également été prises pour que des experts travaillent. Nous avons un grand espoir que nous allons finir par comprendre ce qui s’est passé. Heureusement, cette panne dont on parle est arrivée après qu’on a trouvé qu’il fallait rattraper les retards », affirme le président du Conseil de direction.
En effet, indique Louis Paul Motaze, au mois de septembre 2018 grâce à l’intervention du ministère des Marchés publics et du ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, du matériel nouveau été commandé pour prévenir d’éventuelles pannes.
Otric N.