Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena rappelle que les agences de voyage de transport interurbain n’ont aucun droit de mettre en place des toilettes publiques payantes.
En date du mercredi 29 juillet 2020, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports (Mintransport) a sorti un communiqué radio-presse, dans lequel il rappelle les dispositions de la loi quant à la gestion des toilettes publiques dans les agences de voyage de transport interurbain. En se basant donc sur l’arrêté N°039 qui fixe les mesures générales d’hygiène et de sécurité sur les lieux de travail ainsi que le cahier de charges portant sur la régulation de l’activité de transport interurbain de voyageurs, le Mintransport souligne qu’il n’est donné aucun droit aux agences de rendre payantes les toilettes publiques. Les toilettes sont gratuites pour la clientèle et le personnel de la société.
Plus encore, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena précise dans son communiqué qu’«en tout état de cause, rien n’habilite les gestionnaires de terminaux à mettre en place des toilettes publiques payantes au sein des agences de voyages interurbains, prérogatives qui du reste est de la compétences des Collectivités territoriales décentralisées (Ctd Ndlr)». De ce fait, le ministre appelle au respect de la règlementation en vigueur.
Les faits
Il convient de rappeler que ce communique du Ministre des Transports fait suite à l’agression d’un gendarme en civil à l’agence de Douala de Finexs voyage. Une vidéo postée sur les réseaux sociaux montre le gendarme en question tabassé par des badauds. Les faits se sont produits le 22 juillet 2020. Le gendarme qui a été battu à mort manquait de petite monnaie pour régler les frais d’usage des toilettes de Finexs. Ces frais au passage s’élevant à la somme de 100FCFA. Un autre gendarme qui l’accompagne lui aussi battu, a été interné dans une formation sanitaire de la ville.
La position du Ministre des Transports
Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena tout en informant l’opinion de ce qu’il y a eu agression sur un élément des Forces de défense et de sécurité, dit attendre les résultats de l’enquête en cours, qui doit en fait, établir avec précision «les causes de ce malheureux drame».
Liliane N.