Pendant cette période marquée par le lancement et la tenue de plusieurs concours administratifs et d’entrée dans les grandes écoles, des jeunes gens munis de leurs ordinateurs ont pris leur quartier auprès des secrétariats bureautiques de la ville de Garoua. Objectif, offrir leur service aux candidats, mais surtout se faire quelques sous afin de joindre les deux bouts pendant ce temps.
L’introduction du système numérique d’inscription des candidats aux concours administratifs et d’entrée dans les grandes écoles a donné raison à certains jeunes de la ville de Garoua, région du Nord Cameroun, qui en ont fait une aubaine. Stéphane Yanda, étudiant, est engagé dans ce métier quatre ans: « le gouvernement a modernisé les choses. Quand on avait lancé le concours de la police en 2015, je me suis dit qu’il faut que je vienne m’installer pour pointer de l’argent. Par jour je peux m’en sortir avec 3000, 5000 voire 10.000 FCFA ».
Installés sous des parasols dans le voisinage de plusieurs secrétariats bureautiques, non loin de la délégation régionale des postes et télécommunication du Nord, ces jeunes offrent leur service aux candidats qui se succèdent à tour de rôle à la quête d’une inscription en ligne : « après avoir versé le mandat à la banque, le candidat vient avec le reçu de payement et sa carte d’identité nationale et je l’inscrit. J’ai en moyenne 20 à 30 candidats par jour », nous dit une fois de plus Stéphane Yanda.
Une activité qui requiert des compétences particulières dans le domaine de l’informatique et qui connaît parfois des difficultés selon les dires de Lazare Abate: « si tu ne maitrise l’informatique tu ne peux pas faire ce travail. Si tu fais une petite erreur sur la fiche d’inscription d’un candidat, c’est grave. La difficulté la plus rentrée se trouve au niveau des perturbations sur le réseau ».
La satisfaction des usagers
Plusieurs usagers trouvent ce travail salutaire surtout pour ceux qui constituent pour la première fois un dossier. C’est le cas d’Abraham Ngandaf : « je suis bien accueilli par ces gens. Comme je n’ai pas d’ordinateur je suis obligé de venir me faire inscrire auprès d’eux. Ils sont très utiles. Je n’ai jamais fait le concours, je ne savais pas comment est-ce que ça marche. Le seul souci c’est le long moment d’attente. Parfois il y a les gens et on est obligé de faire un rang. Parfois le réseau est perturbé ce qui fait qu’on attende longtemps avant que ça valide ».
A Garoua, l’enregistrement en ligne reste donc très sollicité en cette période marquée par l’ouverture de plusieurs concours administrative et d’entrée dans les grandes écoles.
Innocent D H
Le fond spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (FEICOM) vient de primer à Yaoundé la Commune de Garoua IIème pour ses efforts incommensurables dans la promotion de l’épanouissement de la femme.
L’exécutif municipal de la commune de Garoua IIème œuvre au quotidien pour l’épanouissement de la femme. Une qualité qui lui est reconnue au niveau national. La preuve, sur les projets présentés par 360 communes du Cameroun, celui portant sur l’autonomisation de la femme présenté par la commune d’arrondissement de Garoua IIème, a su magistralement décrocher le prix national Feicom de meilleures pratiques communales de développement local. Un projet mis en œuvre par l’exécutif municipal et ses partenaires qui viennent de bénéficier de 50 000 000 de Fcfa. Pour Ibrahima Barkindo, maire de Garoua IIème : « c’est la création des associations de femmes pour l’épargne et le crédit, un fond propre », dit le magistrat municipal pour préciser la nature du fonds reçu.
Le fonctionnement de ce crédit
Des mécanismes bien définis sous-tendent le fonctionnement du crédit : « Les femmes se recrutent entre elles cotisent chacune selon sa capacité financière et économique. Et après une période donnée, elles s’octroient des crédits entre elles selon le niveau d’épargne que chacune d’elles a fait », explique le Maire Ibrahima Barkindo.
L’objectif final assigné à ce crédit étant celui de faire de la femme une véritable actrice de développement : « ces femmes ont été formées pour que cet argent soit destiné à la création d’une activité génératrice de revenus pour qu’elles puissent avoir une certaine autonomie financière afin de réduire la dépendance de la femme vis-à-vis de l’homme ». ajoute en substance l’élu local qui n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. « Nous allons utiliser la somme reçue pour créer une coopérative et ça sera l’apport personnel de ces femmes-là qui pourrait permettre à la commune de rechercher d’autres financements afin de pouvoir renforcer les épargnes des différentes femmes », a conclu le Maire de Garoua IIème. Un projet qui devra continuer au niveau international l’année prochaine et ce sera au Qatar.
Innocent D H
A l’initiative du Fonds international pour la protection des animaux, la communauté internationale a célébré ce 26 août 2019, la 5e édition de la journée mondiale des chiens. Dans la ville de Garoua, les chiens sont de plus en plus élevés par les hommes pour des raisons multiples.
Considéré comme animal compagnon de l’homme, le chien a un rôle essentiel dans la société. A Garoua comme partout ailleurs, le chien est élevé comme agent de sécurité et assure le gardiennage dans les maisons : « j’élève les chiens pour ma sécurité. Quand tu as un chien à la maison, quand on touche au portail le chien est là pour t’alerter qu’il y a un corps étranger ou bien un bandit », nous confie Abakaï propriétaire de chiens.
Pour que cet animal domestique joue pleinement son rôle, il est important de le dompter. Abakaï nous livre son secret: « le chien est un animal qui aime trop la viande. Il suffit de lui donner quelques morceaux et le temps qu’il mange, tu le caresses petit à petit et finira par t'accepter et faire tout ce que tu lui demande ».
Comment trouver un nom à son chien
Le chien qui fait partie de la vie de l’homme a aussi un identifiant. Plusieurs critères entrent dans le choix du nom de cet animal. Selon Pascal Djonwé : « pour donner un nom à mes chiens, je m’inspire des films héroïques. Lorsqu’un acteur se démarque, je retiens le nom. C’est vrai qu’avant quand on était tout petit, lorsque les parents achètent un nouveau chien, ils appellent un oncle au village. C’est lui qui s’en charge », nous fait comprendre Pascal Djonwé.
Si certains élèvent le chien pour leur sécurité, d’autres par contre le font pour la consommation. Roland Anima en fait partie : « quand je mange la viande du chien, je me sens super bien. Ça me donne de l’énergie pour attaquer la journée. Si le gouvernement pouvait autoriser l'abattage des chiens même je serais le premier à manifester une joie ».
Bien que le chien soit considéré à Garoua par plusieurs comme l’un des animaux les plus proches de l’homme, selon les vétérinaires, il peut présenter des risques énormes pour son entourage surtout en cas de morsure s’il est atteint de la rage.
Innocent D H
Intervenant suite la nomination de Ahmadou Sadaouna comme DG de la Société immobilière du Cameroun (SIC), cette marche de soutien et de remerciement a connu une forte mobilisation de la population samedi 24 août 2019 à Garoua. C’était sous les auspices de la Commission permanente départementale et de coordination du RDPC de la Bénoué.
C’est une marche qui a eu pour point de départ, la Permanence RDPC de Garoua et pour point de chute, les services du Gouverneur de la région du Nord. Occasion idoine pour les militants et sympathisants de toutes les sections RDPC de la Bénoué ainsi que les élites et forces vives de la région du nord qui ont comme un seul homme investi les artères de la ville de Garoua d’exprimer leur allégresse mais aussi et surtout leur reconnaissance au Président de la République Paul Biya pour le choix du Dr Ahmadou Sadaouna qui devra conduire désormais aux destinées de la direction générale de la Société immobilière du Cameroun (SIC). « Nous remercions du fond du cœur le Président de la République pour la nomination de notre ami et frère Ahmadou Sardaouna à la tête de la SIC », déclare Yaya Garga, vice-président de la Commission permanente départementale et de coordination du RDPC dans la Bénoué qui a pris part à ladite marche.
Lire aussi : Les nouveaux dirigeants vont-ils relever la Société Immobilière du Cameroun ?
Les mêmes sons de cloche ont retenti chez les jeunes qui, eux aussi se sont mobilisés en nombre. Mamnya Tizéma, présidente du Cnjc Garoua II a saisi l’opportunité pour faire passer un message de gratitude : « Nos remerciements vont vers Paul Biya, le Président de la République. Nous promettons de travailler dur pour toujours mériter la confiance du chef de l’Etat », dit-elle. Ahmadou Ayiwa, président de la section RDPC Bénoué Sud pour sa part, mentionne : « Nous avons voulu renvoyer l’ascenseur au chef de l’Etat en prenant des engagements. Nous croyons fermement que nous allons tenir ces engagements. Nous allons relever tous les défis qui se présentent à nous ».
Le Gouverneur de la Région du Nord, Jean Abate Edi’i a reçu la motion de soutien et de déférence adressée au chef de l’Etat Paul Biya. Il a d’ailleurs promis de la transmettre à qui de droit.
Innocent D H
Vendredi 23 août 2019, ces jeunes secouristes arrivés en fin de formation à Garoua ont reçu leurs attestations. C'était au cours d'une cérémonie présidée par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i. Le numéro 1 de la région les a invité à servir avec foi, abnégation et dévouement.
Ils sont âgés de 0 à 16 ans ces jeunes vacanciers qui ont reçu leurs attestations vendredi dernier. Ces parchemins sont le couronnement de deux mois de formation conduits par les éléments du 30ème Groupement des sapeurs pompiers de Garoua. C'est désormais sapeurs pompiers juniors ont reçu des rudiments nécessaires pour intervenir dans le domaine du secourisme. Il s'agit notamment de la prise en charge et de l'évacuation des victimes vers une structure médicale, de la lutte contre les incendies. Le numéro 1 de la région du Nord Jean Abate Edi'i a saisi l'occasion pour appeler ces enfants à la mise en pratique des compétences reçues durant leur formation. "Un bel exemple du patriotisme et d'engagement des jeunes pour acquérir des notions élémentaires de secourisme et surtout aussi de valoriser l'esprit de sauvegarde non seulement des vies humaines, mais aussi de la patrie", indique le gouverneur.
Engagement pris par les jeunes secouristes
Après cette formation, les jeunes secouristes sont conscients que les connaissances acquises leur permettront de mieux lutter contre les calamités naturelles, de contribuer efficacement à la gestion des catastrophes entre autres. "J'ai appris les premiers secours. Si quelqu'un tombe et devient inconscient à côté de moi, je peux dorénavant le réanimer et le mettre dans une position latérale de sécurité. Je peux aussi arrêter une hémorragie. En cas d'incendie, je peux faire le sauvetage", nous assure Syrienne Lewda, jeune secouriste.
La cérémonie de remise des attestations à ces 274 sapeurs pompiers juniors qui a connu la forte présence des forces de défense, de sécurité et de nombreux parents, s'est achevée par un défilé dans une pure tradition militaire.
Innocent D H
Lors d’une descente vendredi 16 août 2019, le ministre du Tourisme et des Loisirs, Bello Bouba Maigari, a mis la pression sur certaines entreprises chargées de leur construction.
C’est au total cinq chantiers hôteliers qui ont été visités par le ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des Loisirs (Mintoul), Bello Bouba Maïgari, en fin de semaine dernière à Garoua. Alors que les délais prescrits pour la livraison des chantiers CHAN 2020 et CAN 2021 arrivent bientôt à expiration, cette visite a permis au Mintoul de voir de plus près l’état d’avancement et la qualité des travaux effectués dans les différentes infrastructures hôtelières devant accueillir cette compétition. « Nous attendons des chantiers qu’ils soient exécutés selon les règles de l’art », a indiqué le ministre d’Etat à l’endroit des entrepreneurs en charge des travaux.
Pour ce qui est des chiffres, rapporte Cameroon Tribune, le Mintoul a globalement salué l’avancement de certains chantiers, notamment celui de l’hôtel 70 chambres qui est déjà à 76% de taux de réalisation ainsi que le chantier du motel Plaza qui est 90% dans son processus d’avancement.
Toutefois, il a exprimé son mécontentement sur l’état d’avancement d’autres infrastructures hôtelières. C’est le cas du futur Hôtel Relais Saint Hubert mais davantage l’Hôtel Bénoué qui n’est à 40% d’avancement des travaux ainsi que l’Hôtel 100 chambres avec 37% de taux de réalisation. Des taux plus ou moins faibles pour le ministre Bello Bouba qui a sommé les différentes entreprises adjudicataires de terminer ces chantiers avant la fin d’année 2019.
« Il est question pour les entreprises de tout mettre en oeuvre afin que toutes ces structures soient prêtes à la fin de l’année au plus tard et qu’elles puissent accueillir convenablement le CHAN 2020 prévu en début d’année », at- il prévenu.
Et pour un suivi plus étroit, des séances de travail ont été prescrites par le Mintoul. Les concessionnaires et les ingénieurs de l’Etat devront accorder leur violon sur la qualité du travail afin que ces chantiers soient réceptionnés clé en main, dans les délais prescrits.
Rappelons que toujours dans le cadre de ces deux compétitions de football, le gouvernement a retiré il y a quelques semaines à l’entreprise Prime Potomac trois chantiers dans la ville de Garoua. Le directeur général reconnait que son entreprise fait face à des nombreuses difficultés qui ont occasionnées « des très grands retards » sur les travaux des infrastructures sportives de la CAN à Garoua.
« A cause des nombreuses difficultés, l’Etat du Cameroun nous a déchargé de certains de nos chantiers pour aller plus vite », a annoncé Ben Modo à ses partenaires. « La conjoncture politique actuelle, et le nombre impressionnant de nos détracteurs font que j’ai accepté, aujourd’hui, la proposition de séparation à l’amiable pour les travaux de l’Hôtel Bénoué, et des stades Reyré et Poumpoumré de Garoua. Nous garderons la construction du Grand Hôtel des Sports ainsi que celle des stades Cenajes et Coton Sport », a souligné Ben Modo lors d’une rencontre avec le personnel de l’entreprise Prime Potomac.
Otric N.
Réputé pour son efficacité dans le traitement de certaines pathologies et son utilisation dans la composition des produits antiseptiques, l’huile de neem est appréciée par plusieurs personnes à Garoua. Des femmes ont fait de sa fabrication toute une spécialité.
Originaire de l’inde, le neem surnommé l’arbre aux mille vertus, est un produit naturel dont les propriétés divergent dans l'utilisation. Ses fruits récoltés en saison sèche servent à la fabrication de l’huile végétale. Marthe Pabamé ménagère explique comment extraire l’huile de neem : « Ma façon d’extraire l’huile de neem consiste à trier les graines, les décortiquer et tamiser. Je les sèche bien au soleil et les écrase avec la machine à moudre. Je chauffe un peu d’eau pour la rendre tiède et mets la pâte dans la bassine. Je pétrie jusqu’à l’huile commence à sortir. Je vends cette huile à 8000 francs le litre parce que l’extraction est difficile. »
Dans la ville de Garoua, l’huile du neem est reconnue et appréciée par plusieurs personnes pour ses bienfaits multiples pour la santé humaine. On l’utilise également dans la composition de crème, shampoing, des lotions anti-poux et anti-moustiques. « Ça soigne les maux de ventre chez les enfants par exemple. Ça cicatrise aussi les blessures et même lutte contre la teigne. L’huile de neem soigne la gale, les démangeaisons et rend la peau lisse », confie Hamadou, tradi-praticien.
En raison de son odeur assez forte, la consommation de l’huile du neem ne se fait pas de manière anodine. D’où la nécessité de respecter le dosage et le cas échéant, la diluer dans une autre huile : « On peut prendre une cuillère de l’huile de neem à jeûne le matin et au coucher aussi pour soigner les maux de ventre », indique de nouveau Hamadou.
Au-delà de ses vertus thérapeutiques, l’huile de neem sert également à la fabrication du savon, lequel savon est reconnu pour ses propriétés antiseptiques.
Innocent D H
Dans les établissements scolaires de la ville, les préparatifs gagnent en intensité. Entre la quête des places pour les parents et les travaux d’aménagement pour les responsables d’établissements, chacun y va selon ses besoins pour être prêt le 02 septembre prochain.
Au babillard du lycée classique et moderne de Garoua par exemple, chaque matin des groupes d’élèves accourent pour consulter les listes provisoires des classes qui sont disponibles depuis quelques temps. Certains parents quant à eux font la queue devant les bureaux administratifs question de décrocher une place à leurs progénitures. « Je suis venu pour le recrutement de mes enfants. J’en ai un ici et un autre au lycée technique. J’ai préféré commencer par ici ».
Pour le proviseur du lycée classique et moderne de Garoua, Mohaman Bello : « Nous sommes en train de réceptionner les dossiers concernant le recrutement et allons les étudier dans les prochains jours. Il y a des bâtiments qui ont été réhabilités. Dans les salles de classes les tableaux noirs ont été renouvelés ». Tous les efforts sont consentis pour que la rentrée démarre sans fausse note. « On a réceptionné les documents, les fiches de présences, les cartons de craies. Nous avons également fini avec la confection des emplois de temps », ajoute Mohaman Bello.
Au lycée de Garoua Djamboutou aussi, les énergies sont mobilisées en prélude à la rentrée prochaine. L’on peut constater au sein de l’établissement la présence des agents de téléphonie mobile qui sont là pour faciliter le paiement des frais exigibles par voie électronique. Gilbert Djaodjagué, proviseur du lycée de Garoua Djamboutou précise : « Les inscriptions selon les prescriptions de la hiérarchie ont débuté depuis le 05 août. Et jusqu’ici tout déroule sans anicroche ».
Au regard des préparatifs observés çà et là dans les établissements scolaires de la ville de Garoua, capitale de la région du Nord Cameroun, tout est mis en œuvre pour que le train de la rentrée scolaire 2019-2020 dans le Nord puisse effectivement quitter la gare le 02 septembre prochain.
Innocent D H
Les 400 candidats frappent à la porte du Cenajes de Garoua pour 125 places disponibles imparties dans 5 grades. Ils viennent d’affronter les épreuves physiques et sportives ce mardi dans un climat de sérénité.
Au complexe sportif du Cenajes de Garoua, les candidats au concours d’entrée dans cette institution, parés de leurs tenues de sport ont effectué les épreuves physiques et sportives. Ils ont concouru sur la course, le saut, le lancer du poids, la gymnastique et le sport professionnel. Après cette étape, les candidats se disent confiant. Selon Ibele Blanchard candidat pour le grade de maître principal de la jeunesse : « j’ai commencé avec une atmosphère sereine et nous ne comptons que sur le bon jugement des encadreurs. Donc dans l’ensemble tout s’est bien passé il n’y a pas eu de bobo. Je pense que, à la fin ça pourra se faire », affirme Blanchard.
Pour la phase suivante, ils espèrent franchir le cap afin de réussir audit concours. D’après Djabdounke Paré Khadija : « la compétition continue jusqu’au jour où on va écrire. On dit souvent c’est le dernier coup de hache qui abat l’arbre. Je vais continuer à bosser, à bosser dur jusqu’à ce que ça puisse se faire. J’ai une certaine détermination de pouvoir réussir à ce concours enfin cette année », dixit Khadija.
Côté encadreur, tout s’est passé sans anicroche. Ils se disent satisfaits du déroulement de cette première phase du concours. Selon Oumaté Mahama, rapporteur et de la commission sportive dudit concours : « ça s’est bien déroulé. Aucun incident n’est observé, aucune absence n’a été déplorée. Nous n’avons pas relevé de difficultés. Les candidats sont vraiment disciplinés cette année. Peut-être que c’est dû à l’effectif parce que dans les années antérieures nous avons géré les candidats 3 à 4 fois plus nombreux que ceux de cette édition », nous confie Oumaté Mahama.
La phase écrite se déroulera samedi et dimanche prochains et les candidats composeront en langue, culture générale et l’anatomie physiologique.
Innocent D H
Une rareté qui intervient suite à l'instauration du repos biologique sur la retenue d'eau de Lagdo depuis le 01er juillet dernier. Les étals sont presque vides, et les commerçantes sont désorientées.
Selon les experts, le repos biologique est instauré chaque année du 01er juillet au 30 septembre depuis 2013. Il a pour objectif de permettre une bonne reproduction des poissons. Durant cette période, toute activité de pêche est interdite sur la retenue d'eau de Lagdo. Une situation qui entraîne inévitablement, la rareté de poissons sur les marchés dans la ville de Garoua. Cas pratique au marché dit "Sous le pont de la Bénoué", les étals de poissons sont quasiment vides, ce qui met en difficulté les vendeuses qui, avouent faire de bonnes affaires pendant le reste de l’année. "Les quelques carpes que nous avons là sortent de Lom Pangar. La retenue d'eau de Lagdo qui nous aidait beaucoup est fermée et c'est difficile pour nous en ce moment. Parfois, nous préférons même rester à la maison", regrette Colette Mingo Kole, vendeuse.
Une réalité dure à surmonter par les clientes qui sont obligées à revoir les menus de leurs plats. Pour Esther Saratou : "La rareté de poissons sur le marché a entraîné la cherté, le tas de 1.000 francs s'achète aujourd'hui à 2.000 francs cfa. On se bat seulement comme ça. On préfère acheter encore de la viande pour nourrir la famille", déclare-t-elle.
Pour l'instant, les fervents consommateurs du poisson doivent garder leur mal en patience, en attendant le 30 septembre pour avoir leur denrée en qualité et en quantité sur les marchés.
A la Délégation régionale des pêches et des industries animales, toutes les dispositions sont prises pour amener les populations au respect de ce repos biologique qui est très important pour assurer la survie et la pérennité des ressources halieutiques.
Innocent D H