C'est une visite marathon que le nouveau délégué des transports de la Bénoué, accompagné de ses proches collaborateurs, vient d'effectuer dans les agences de transport installées à Garoua. Intervenant un mois après sa nomination cette descente au-delà d'une prise de contact, avait pour objectif de toucher du doigt les réalités de travail des responsables et autres personnels de ses services de transport, selon les explications du délégué.
Dans les 07 agences de voyage où le nouveau délégué est passé, il a prescrit sécurité sûreté et célérité dans le transport de personnes et de leurs biens afin de garantir le bien-être des passagers.
Les mêmes prescriptions ont été données un jour avant aux structures aéroportuaires basées à Garoua où Muller Jamal s'est rendu.
La tournée de prise de contact du délégué départemental des transports de la Bénoué s'achève ce vendredi par une descente dans les auto-écoles de la ville de Garoua.
Innocent D H
Cette journée instituée dans le but de sensibiliser les populations sur l'énorme impact écologique causé par les déchets plastiques, la Journée mondiale sans plastiques, a donné lieu à plusieurs activités dans la ville de Garoua.
Face à la prolifération des emballages plastiques de plus en plus persistante dans la rue et le refus de la population à obtempérer aux différentes interdictions de l'utilisation du plastique non biodégradable, les autorités locales intensifient les croisades contre ces matières chimiques néfastes pour l'environnement. C'est dans ce sens qu'une descente de répression a eu lieu dans certains coins de la ville selon les explications de Mbala Mathias Carlos cadre d'appui à la délégation départementale de l'environnement de la protection de la nature et du développement durable pour le Nord. Une opération qui a permis de saisir dans les marchés de Yelwa et du Camp chinois 7, 5 kg d'emballages plastiques non réglementaires.
Le constat est clair, il faut une prise de conscience de la population appelée à tourner le dos aux emballages plastiques. il faut rappeler que selon les statistiques du ministère de l'Environnement, de la protection de la nature et du développement durable publiées en 2018, environ 600 000 tonnes de déchets plastiques sont produites chaque année au Cameroun, principalement dans la partie septentrionale du pays.
Innocent D H
Le tennis de table fait partie de leurs activités favorites en ces périodes de vacance. Plongés dans la découverte des savoirs faire et vivre, les jeunes vacanciers qui participent à une nouvelle édition des ateliers de vacances passent des meilleurs moments en compagnie des amis et encadreurs. Ces activités visent à rendre utiles les vacances des jeunes de la ville de Garoua. "Pour le mois d'août, on a créé un centre de loisir à l'Alliance française de Garoua, où on propose différentes activités aux enfants. Nous avons trois buts principaux. Le 1er, c'est d'animer les enfants, les occuper pendant la période de vacance scolaire. La deuxième chose, c'est que les enfants laissent parents pour quelques temps. Troisièmement, soutenir les artistes locaux pour qu'ils pussent faire part de leur savoir", précise Gaël Corrignau, le directeur de l'Alliance française de Garoua.
Une journée après le début des ateliers, les activités de vacances battent son plein pour le bonheur des tout-petits en l'occurrence. Pour Abdourahman Ben encadreur de tennis de table, "tout se passe bien. On apprend aux jeunes comment bien tenir la raquette et comment pousser les balles".
Des moniteurs sous la diligence du directeur de l'Alliance française de Garoua encadrent des jeunes vacanciers afin que ceux-ci se mettent loin de toute forme de l'oisiveté.
Innocent D H
Ils sont prêts disent-ils à affronter le monde du travail, ces 39 nouveaux spécialistes de la faune dont 12 du cycle C et 27 du cycle B. Ils viennent de recevoir leur diplôme après deux années de formation à l'Ecole de faune de Garoua. RCA, RDC, Congo Brazzaville Cameroun sont les différents pays auxquels appartiennent ces nouveaux éco-gardes. Ils se disent prêts à relever le défi de la conservation et de la protection de la biodiversité en Afrique centrale.
Ces lauréats de la 33ème promotion de l'Ecole de faune de Garoua on reçu leur diplôme de fin de formation au cours d'une cérémonie présidée par le Gouverneur de la région du nord Jean Abate Edi'i. L'autorité administrative a invité ces gardiens de la biodiversité à mériter les diplômes qu'ils ont reçus et à contribuer efficacement à la lutte contre le braconnage, à mériter aussi la confiance de leur pays d'origine.
En plus de la formation académique de ces nouveaux spécialistes de faune, l'Ecole de faune de Garoua vieille aujourd'hui de 49 ans se particularise par le fait qu'elle octroie également des formations dans les domaines paramilitaires afin de mettre à la disposition des éco-gardes des armes nécessaires pour tordre le coup au phénomène de braconnage dont les conséquences sont désastreuses.
Innocent D H
Au cours de cette audience solennelle l'installation du nouveau commissaire du Gouvernement près le tribunal militaire de Garoua, le directeur de la justice militaire qui représentait le ministre délégué à la présidence de la République chargé de la défense, a saisi l'occasion pour prescrire au chef de bataillon, efficacité et honnêteté dans l'exercice de ses nouvelles missions afin de relever les multiples défis urgents qui l'attendent. Pour le colonel magistrat Didier Sibah," il doit non seulement contribuer à lutter efficacement contre la grande criminalité dans la région du nord, mais également gérer normalement la juridiction donc il a désormais la charge".
Le nouveau commissaire du gouvernement près le tribunal militaire de Garoua est âgé de 37 ans et est originaire de la région du Nord-Ouest. Il est diplômé de l'Ecole militaire inter armée (Emia) en 2009 puis de l'École nationale d'administration et de magistrature (Enam) en 2012.
Une fois l'installation effective, le chef de bataillon Junior Ngongalah Ngwa Afanwi se dit prêt à assumer avec maestria ses nouvelles missions.
Cette audience solennelle d'installation a été conduite par le président de la cour d'appel du Nord Ibrahima Halidou Bouba. C'était aussi en présence d'une palette d'autorités administratives, militaires, judiciaires, mais également des proches venus marquer d'une pierre blanche ce moment de grand bonheur.
Innocent D H
Nous sommes au quartier Yelwa à Garoua, dans un coin où la vente et la consommation de la drogue sont une réalité. Un vendeur qui a requis l'anonymat confie qu'il propose à sa clientèle, un mélange stupéfiants selon les consignes qu'il reçoit de ces derniers. Chez ce vendeur, plusieurs catégories de personnes font des va et vient pour se faire servir.
Rencontrés sur les lieux, les consommateurs se disputent à tour de rôle le liquide. Malgré leur réticence, ils avouent avoir des motivations précises à ingurgiter quelques doses surtout entre amis. Ce d'autant plus que ces drogues produisent des effets immédiats dans l'organisme, disent-ils.
Lire aussi : Le tramol: La drogue qui pousse les jeunes à quitter les bancs de l’école
De jour comme de nuit, ce point de vente et de consommation des stupéfiants au quartier Yelwa fait son plein d'œuf. Les jeunes pour la plupart marquent leur forte présence ici, oubliant que la drogue quelque soit sa forme, présente des dangers énormes non seulement pour la santé humaine, mais aussi pour la société.
Innocent D H
Il est dix heures au Centre linguistique de Garoua, dans les salles de classe les apprenants reçoivent des cours axés sur l'oral, la répétition et bien d'autres. Dans la salle des tout-petits notamment, René Tchimi, enseignant est à la manœuvre.
Débuté ce lundi 24 juin 2019, ces cours de vacance qui se déroulent sans anicroche selon les responsables de l'établissement, sont dispensés à six niveaux à savoir: les débutants, les élémentaires, les pré-intermédiaires et intermédiaires, les avancés et les supérieurs. Des élèves vacanciers venus de tous les ordres scolaires prennent ainsi part aux cours de langues. "C'est d'abord de permettre aux apprenants d'être en contact avec la langue anglaise. Pour certains, c'est une occasion pour eux non seulement de maintenir leur niveau de langue, mais aussi de l'améliorer", explique le directeur du Centre linguistique de Garoua, Jean-Louis Okomon.
Les apprenants qui évaluent l'évolution des cours sont satisfaits. Les cours de vacance au Centre linguistique de Garoua, vont jusqu'au 26 juillet pour la première session, la deuxième quant à elle s'étend du 29 juillet au 28 août 3019.
Innocent D H
L'enceinte de Cathédrale Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus de Garoua s'est avérée étroite pour la circonstance. Quatre nouveaux prêtres ont été ordonnés par Mon seigneur Faustin Ambassa Ndjodo, Archevêque métropolitain Garoua. Il s'agit, des désormais Abbés Amos Wambi, Prosper Banghai, Maurice Ndjebegoto et Jean Toumba. Ceux-ci qui étaient jusque-là diacres, la consécration presbytérale permet aux élus du jour d'intégrer l'ordre des prêtres. "L'ordination donne plus que le pouvoir, elle transforme la personne. Pour cela, celui qui est consacré prêtre doit être conscient du changement après l'ordination", dit l'Archevêque avant de procéder au rituel d'ordination. Par la suite, il invite surtout les prêtres ordonnés à suivre des bons exemple.
Les familles, proches et connaissances des nouveaux bergers venus nombreux encourager et soutenir leurs fils n'ont pas dissiper leur joie. C'est le cas de Daniel Manredo qui a affirmé être un papa comblé venu vivre l'ordination de son fils Abbé Amos Wambi . Comme lui, plusieurs autres proches et connaissances des nouveaux bergers ont manifesté leur joie en cette occasion exceptionnelle. C'est l'exemple de Michaël Djafsia, un proche de l'Abbé Prosper Banghai.
La cérémonie d'ordination a connu la forte présence des prêtres, et autorités administratives aux rangs desquels l'Archevêque émérite de Garoua Antoine Talou, le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi'i.
Youyous, chants et louanges se sont succédés durant toute la messe d'ordination pour immortaliser les instants pleins de grâce.
Innocent D H
Des ordures à perte de vue accueillent tout visiteur du quartier Yelwa, un quartier situé dans la ville de Garoua, région du Nord au Cameroun. Là-bas, l'on a perdu les notions d'hygiène et de salubrité. Déchets plastiques, ordures ménagères, et autres types de saleté issues de la fabrication du vin traditionnel appelé ici "bili bili", sont déversés sur la voie publique, une situation qui ne laisse personne indifférente. Les populations crient régulièrement aux abois.
Même scènes de vie à Mbaïda au quartier Roumdé-Adjia où l'omniprésence des ordures amène certaines personnes à pointer du doigt le comportement irresponsable du voisinage. Selon Hadidjatou Sikma qui a accepté se confier à nous, "certains voisins sortent dans la nuit pour venir verser les ordures dans cette rigole. On leur parle même, mais ils ne comprennent pas. Ça fait multiplier des moustiques, des mouches. La vie est presque impossible dans ce quartier", explique la jeune femme.
Un phénomène qui expose les habitants à de nombreuses maladies telles que le paludisme, le choléra.
Face à une telle présence des ordures dans les quartiers sus cités, une gestion efficace et efficiente des déchets par non seulement une prise de conscience de la population, mais aussi une forte implication des services d'hygiène et de salubrité, ainsi que des collectivités territoriales est urgente et plus que nécessaire.
Innocent D H
Motivés par cette source au lieu-dit Mayo Taparé, non loin de l'Ecole des faunes de Garoua, les blanchisseurs en ont fait une mine d'or. La saison pluvieuse qui a cours est un indicateur légitime pour les laveurs, selon les confidences de Joseph Sawalda, blanchisseur.
Chaque jour, de bonne heure, les laveurs investissent la source après être organisés en amont sous l'impulsion de leurs patrons. A l'aide d'une coquille, d'un bâton, d'une brosse et du savon, les vêtements sont nettoyés sur des rochers, puis étalés sous le soleil.
Interrogés au Mayo Taparé, les blanchisseurs disent trouver leur compte dans cette activité qu'ils mènent avec ardeur.
Pour les clients, le travail qu'abattent au quotidien ces laveurs est salutaire, même si parfois, le service peut être jugé approximatif.
Ces blanchisseurs se déploient durant toute la journée avec pour principal objectif, redonner éclat aux vêtements et autres types de linges qu'ils reçoivent. Toute chose, devant contribuer à renforcer leur crédibilité auprès des usagers qui se recrutent par milliers parmi au sein des populations de la ville de Garoua et pourquoi pas au-delà.
Innocent D H