Ces présumés assassins de l’employé de la CNPS décédé le 06 septembre dernier ont été rattrapés dans leur folle course par les éléments du commissariat de sécurité publique du troisième arrondissement de la ville de Garoua. Ils viennent d’être présentés ce jour au public avant le déferrement devant les juridictions compétentes.
Ces gants de malfrats constitués de 6 acteurs ont pour spécialité le vol à main armées des motos, et des assassinats. Ils opèrent depuis plusieurs mois et sèment la terreur dans la ville de Garoua. Leur dernier forfait en date, est celui commis dans la nuit du 04 au 05 septembre dernier. Au cours de leurs manœuvres, ces malfrats ont froidement arraché la vie à Richard Léon Feuzeu, employé à la CNPS, âgé de 35 ans. Selon les explications de Blaise Obama, commissaire du commissariat de sécurité publique du 3ème arrondissement : « juste après le dos d’âne, ils l’ont serré et l’ont bousculé. Que c’est Yasser Arafat Alias Dawé qui s’est rué sur lui, a sorti son couteau et lui a demandé de ne pas bouger. Monsieur Feuzeu a résisté, c’est comme ça qu’il a sorti le couteau et l’a mortellement atteint ».
Lire aussi : Un homme agressé et tué au quartier Djamboutou à Garoua
Les autorités ont salué ces bons points des éléments de la police. Elles appellent par ailleurs les populations à plus de vigilance, de confiance et collaboration avec les forces de maintien de l’ordre. « Je félicite la collaboration entre tous les services. Appelez les populations, qu’elles arrêtent la vindicte populaire. Elles doivent faire confiance à la justice », déclare Ismaïlou Adama, Sous-Préfet de Garoua 1er.
Ces gangs de malfrats mis aux arrêts sont âgés entre 19 et 23 ans. Leur arrestation permettra à coup sûr de baisser considérablement les multiples cas d’agression afin que les populations retrouvent la quiétude. Il s’agit notamment des populations de Djamboutou, un quartier réputé être l’un des plus dangereux dans la ville de Garoua.
Innocent D H
Vétérans volleyball de Garoua a remporté samedi, 12 octobre 2019, le trophée du tournoi baptisé « mémorial Haman Aoudou Kami-Baba Mana Marc ». Ce club a battu 2 sets à 0 Santé volley-ball de Garoua, le mémorial coïncidait avec le 10ème anniversaire de Santé volley-ball, équipe organisatrice de l’évènement.
Le parcours de Vétérans volley-ball de Garoua dans la poule « B » le prédestinait à ce titre. Trois matchs remportés sur les trois potentiels. L’équipe s’est imposée par 2 sets contre 0 face à Santé volley-ball de Garoua au cours des manches bien difficiles pour Abako et ses coéquipiers. Ceux-ci, l’ont remporté à chaque fois avec 2 ou 3 points d’écart seulement sur leurs adversaires. « Les équipes se sont bien préparées pour venir à cette compétition. Nous sommes allés aux bons de nos pieds pour chercher cette victoire », déclare Abako, capitaine de Vétérans volley-ball de Garoua.
Le mémorial Haman Aoudou Kami-Baba Mana Marc 2019 qui coïncidait cette année avec la commémoration des 10 ans d’existence de Santé volley-ball, a offert l’occasion à cette équipe organisatrice du tournoi de faire étalage à nouveau son fair play. Son capitaine Achilius Balo Madi, a salué la performance de ses coéquipiers. « Tout a vraiment bien marché. C’est le sport, il y a des vainqueurs, il y a des vaincus. Nous acceptons avec beaucoup de fairplay notre position », reconnaît le capitaine.
Plus de dix matches disputés par 7 équipes de volley venues des régions de l’Extrême-Nord, de l’Adamaoua et du Nord, le niveau de jeu a inspiré les joueurs à aimer la discipline sportive qu’est le volley-ball. C’est d’ailleurs l’invite de Ingrid Mape, arbitre national et officiel de la finale. Pour elle, « à travers ce tournoi, on constate que le volley-ball a beaucoup évolué dans le Nord. J’invite vraiment les jeunes à aimer cette disciplines sportive ».
Le mémorial Haman Aoudou Kami-Baba Mana Marc 2019 a pris fin, le trophée remporté par Vétérans volley-ball de Garoua est aussitôt remis en jeu pour l’édition 2020.
Innocent D H
Engagement renouvelé à l’occasion de la huitième journée internationale de la fille célébrée vendredi dernier au Lycée technique de Garoua Djamboutou. Au cœur de l’évènement, la convergence de vues entre les responsables en charge de la promotion de la femme et de la famille, les partenaires du Gouvernement dans la lutte contre le mariage précoce et la sous scolarisation de la jeune fille dans le Nord.
Les chiffres publiés par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) sont édifiants à plus d’un titre. En effet, en 2016, la région du Nord a enregistré 40% des filles sous scolarisées. 60% de celles-ci âgées de 13 à 15 ans sont envoyées au mariage précocement. Une situation qui justifie les actions des pouvoirs publics et de ses partenaires en faveur de la promotion de l’éducation de la jeune fille dans le Nord. « La gratuité de l’éducation au niveau de l’école primaire, la création des centres de promotion de la femme et de la famille qui récupèrent les jeunes filles déçues du système scolaire classique ou alors celles-là qui ont eu des mariages précoces », déclare madame Abdoulaye Amowa Aouda, Déléguée régionale de la Promotion de la Femme et de la Famille du Nord.
Les partenaires
Les partenaires au développement opérant dans le Nord, soutiennent et encouragent aussi l’éducation de la jeune fille au côté des pouvoirs publics. Le docteur Benjamin Dountcho, partenaire, évoque ici quelques actions concrètes, « nos actions sont visibles dans la reconstruction des écoles. Nous militons aussi pour que les droits de la jeune fille soient respectés surtout en ce qui concerne l’éducation ».
Aujourd’hui, à y voir de près, les actions des pouvoirs publics et des partenaires au développement sur le terrain donnent de l’espoir. Ce qui amène d’ailleurs les jeunes filles de la région du Nord à nourrir des rêves nobles. C’est l’exemple de Prudence Mayabe : « Je sais que je dois travailler davantage pour devenir une grande dame demain », nous confie cette jeune fille pleine d’ambition, élève au lycée technique de Garoua Djamboutou.
La journée internationale de la fille célébrée à Garoua, a ainsi donné l’occasion aux pouvoirs publics et aux partenaires d’accorder leurs violons pour intensifier les bonnes actions en faveur de l’éducation de la jeune fille dans le Nord.
Innocent D H
Ce sont des emballages plastiques non biodégradables saisis dans le cadre des opérations de répression qui viennent d’être rendus inutilisables à Garoua, capitale régionale du Nord Cameroun. Le secrétaire général des services du Gouverneur, Julien Doumba qui était présent lors de la destruction, a invité les responsables en charge de la protection de l’Environnement dans le Nord, d’intensifier la sensibilisation sur le terrain afin de réduire considérablement l’usage des plastiques non autorisés.
Les emballages plastiques non biodégradables ayant fait l’objet de la destruction, ont été saisis par les éléments de la douane à Rabinga dans l’arrondissement de Lagdo lors des opérations de répression. Aux vues des dangers que présentent ces emballages plastiques non autorisés sur l’environnement, l’objectif recherché par cette destruction, est celui de mettre fin à leurs usages. « Nos équipes font des descentes presque chaque jour sur le terrain. Nous procédons aussi à la sensibilisation. Si vous faite un tour dans des boutiques de la ville, vous allez constater que les plastiques non autorisés non plus leur place dans certaines de ces boutiques », explique Presly Ngah, Délégué régional de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable du Nord.
Les emballages plastiques détruits seront recyclés
Pour le Secrétaire général des services du Gouverneur du Nord, Julien Doumba présent à la cérémonie de destruction de ces plastiques non biodégradables à Garoua, ces emballages sont rendus inutilisables en vue d’un recyclage. « Ces matières plastiques si elles sont brûlées pollueraient davantage la nature, c’est pourquoi, ils sont tout simplement rendus inutilisables et seront utilisés comme matières premières pour des bonnes fins », précise Julien Doumba.
Les responsables en charge de la protection de l’Environnement ont profité de l’occasion pour faire savoir que d’autres descentes de répression vont suivre afin de mettre hors d’état de nuire, les commerçants et les utilisateurs véreux. « C’est une opération qui va continuer. Nous sommes chaque jour sur le terrain et c’est un combat avec la collaboration des autres administrations tels que le Ministère du commerce, les douanes sous la supervision du Gouverneur de la région du Nord. Le combat va toujours aboutir à des résultats satisfaisants », mentionne Presly Ngah.
Cette opération de destruction s’inscrit dans la continuité des actions engagées par les responsables en charge de l’Environnement, puisqu’il y a quelques mois seulement 40 tonnes d’emballages plastiques non biodégradables saisis ont été également rendus inutilisables.
Innocent D H
Plusieurs habitants de la cité capitale de la région du Nord ont jeté leur dévolu sur ces types de portes fabriquées à base du fer. Les raisons les plus évoquées sont la garantie sécuritaire et la résistance face aux intempéries, dans la foulée, les fabricants quant à eux font de bonnes affaires.
Avec des risques d’insécurité en milieu urbain, plusieurs habitants de la ville de Garoua ont opté pour l’usage des portes et portails fabriqués à base du fer. Pour la plupart des personnes que nous avons pu interroger, l’objectif recherché, est celui de garantir la sécurité dans leur concession. « Moi j’utilise les portes métalliques depuis plus de 20 ans. J’ai une belle expérience de ces barrières. Par rapport aux portes en contre-plaquées, ils permettent d’éviter l’incendie, mais surtout de faire face aux voleurs », nous a confié Antoine Toumba.
Comme Toumba, Benjamin Gao est aussi un usager des portes métalliques, lui également met en avant le bénéfice sécuritaire : « quand un bandit veut entrer chez vous, il sera buté à une épreuve difficile. Non seulement, il ne lui sera pas facile de défoncer la porte qui est un amas de ferraille, mais en voulant le faire, il y aura émission des bruits, qui finiront par attirer l’attention des voisins », déclare Benjamin Gao.
La demande et la fixation des prix
Très sollicitée par la clientèle, l’activité de fabrication des portes métalliques est en plein essor dans la ville de Garoua. Les fabricants s’attèlent dans leur atelier à satisfaire la demande sans cesse croissante. « Nous utilisons notre argent pour l’achat du fer qui va servir à la fabrication des portes et portails. De fois nous fabriquons nos produits pour les vendre à l’extérieur de la région grâce à nos vendeurs à distance avec qui nous sommes en contact pour suivre l’évolution du marché. Très souvent, les clients viennent nous trouver sur place pour passer des commandes », nous explique Emmanuel Jouven, fabriquant des portes métalliques au quartier Yelwa.
Lire aussi : Le porte tout en voie de disparition
Les prix varient en fonction des dimensions et des formes souhaitées par les clients. « Nous fixons nos prix en tenant en compte du coût des matériaux que nous utilisons pour la fabrication des portes d’une part, des portails d’autre part. Mais, ce sont les dimensions et les dessins voulues par les clients qui nous permettent de déterminer les prix. Par exemple pour une porte avec un dessin simple, nous pouvons livrer entre 50.000 et 80.000 mille francs Cfa. Pour ce qui est des portails nous exigeons un minimum de 350.000 francs Cfa », précise Emmanuel Jouven.
Toutefois, certains acheteurs déplorent le caractère exorbitant des prix. Ils ne se lassent pas pour autant de s’en procurer à chaque fois que cela s’avère nécessaire, car disposer d’une porte ou d’un portail en métal est un phénomène non seulement en vogue à Garoua, mais selon certaines sources, conférerait aussi une valeur sociale.
Innocent D H
Ils ont reçu des palmes académiques ce samedi au cours d’une cérémonie présidée par le Secrétaire général des services du Gouverneur Julien Doumba. Le représentant du Gouverneur de la région du Nord a saisi l’opportunité pour lancer un vibrant appel aux jeunes enseignants à implémenter les innovations pédagogiques afin de mieux faire traduire dans les faits la professionnalisation des enseignements.
La professionnalisation des enseignements au Cameroun fait partie des grands axes de la politique éducative mise sur pied par les pouvoirs publics ces dernières années. L’objectif principal étant aussi la formation des patriotes bilingues et dotés des compétences avérées. Cependant, dans la région du Nord, les chevaliers de la craie connaissent de nombreuses difficultés qui ne permettent pas toujours la bonne application des approches pédagogiques espérées. « C’est pas facile quand on sort de l’école, en principe le jeune enseignant doit avoir une nouvelle vie. Il ne doit pas se comporter comme si on était encore étudiant. La recherche surtout apparaît comme quelque chose de très difficile car il faut les moyens pour la documentation. Il y a par exemple des enseignants qui sont souvent affectés où il y a même pas l’électricité », décrit Stéphanie Ndomen, jeune enseignante.
Les efforts des pouvoirs publics
Une situation qui ne laisse guère indifférents les pouvoirs publics qui multiplient des actions pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement ainsi que des conditions de travail des seigneurs de la craie. La région du Nord a d’ailleurs bénéficié récemment de plus de 1000 nouveaux enseignants recrutés et déployés sur le terrain. Selon Hadidjatou Sadjo Saïdou, déléguée régionale des enseignements secondaires du Nord, l’on note : « la facilitation de l’intégration, des recrutements, de l’encadrement de ces jeunes enseignants sur le terrain à travers des séminaires et des journées pédagogiques ». Quant au Secrétaire général des services du Gouverneur Julien Doumba, « les jeunes enseignants sont le fer de lance de l’enseignement. Il leur appartient à débroussailler les sentiers et d’ouvrir à l’enseignement de nouvelles perspectives ».
Cette célébration de la 26ème édition de la journée de l’enseignant dans le Nord a été marquée par la cérémonie de remise des palmes académiques aux enseignants et élèves. Un atout dans la motivation de ces maillons forts de la chaîne éducative sur le terrain pour des rendements meilleurs.
Innocent D H
Autrefois très sollicité par la population pour le transport des marchandises et autres objets, les rares pousseurs qui font encore de la résistance passent leur journée à se tourner les pouces. Et pour cause, les clients ont jeté leur dévolue sur les tricycles qui sont de plus en plus présents dans les rues de Garoua.
Des dizaines de kilomètres sans un pousseur à l’horizon dans la ville de Garoua comme par le passé. De nos jours, l’effectif de ces derniers a drastiquement baissé. Le porte tout est manifestement et progressivement remplacé par des tricycles. D’après madame Kosma : « les pousse-pousse ne sont pas rapides par rapport aux tricycles. On fait des heures pour arriver à destination, alors qu’avec le tricycle, avant que tu n’arrives, ta marchandise est déjà là ».
Les pousseurs : vers une reconversion obligée
Avec l’arrivée des tricycles, les pousseurs ont jeté l’éponge et ont opté pour d’autres secteurs d’activités. Selon Albert, ancien pousseur reconverti dans la conduite des tricycles : « compte tenu des réalités, ces pousseurs sont obligés de charger les camions dans les magasins. D'autres même vendent les fruits comme les oranges et les dattes sur leur porte tout », nous confie-t-il.
Ceux qui continuent encore à utiliser le porte tout pour gagner leur pain quotidien tirent le diable par la queue. C’est le constat fait par Hamza Tizi : « ils ne font que les courses de courtes distances et souvent à l’intérieur du marché pour des sommes minables. Ils transportent les choses du magasin aux boutiques ».
Pour l’instant, seul les vendeurs d’eaux tirent leur épingle du jeu. Tout, porte à croire qu’avec l’évolution du temps, le porte tout entame progressivement sa disparition au sein de notre environnement.
Innocent D H
L’initiative est de l’honorable Oumoul Koultchoumi Ahidjo, député de l’Undp Bénoué Ouest. L’esplanade de la commune de cette unité administrative vient de servir de cadre à la cérémonie de remise de ces dons, au cours de laquelle ces femmes ont également reçu des attestations de fin de formation dans le domaine de l’entrepreneuriat agro-pastoral.
Plusieurs projets visant l’épanouissement des populations dans les zones rurales ont été mis sur pied au Cameroun sous l’impulsion du Chef de l’Etat Son Excellence Paul Biya. L’On observe notamment une Kyrielle de projets dans le domaine de l’entrepreneuriat agro-pastoral. C’est sans doute pour traduire dans les faits cette vision présidentielle que l’Honorable Oumoul Koultchoumi Ahidjo, député de l’Undp Bénoué Ouest, a opté de procéder à la formation de 80 femmes issues des Groupements d’initiative commune (Gic) et associations à Boklé dans l’arrondissement de Garoua IIIème en agriculture et en pisciculture, lesquels viennent d’ailleurs de bénéficier des kits agricoles. « C’est aussi une réponse à l’engagement d’encadrer la population féminine. Les femmes qui s’intéressent à l’agriculture, à l’élevage, et de plus en plus aujourd’hui à la pisciculture. Il s’agissait d’abord d’aller à la théorie, puis de mettre l’accent sur la pratique en montrant à ces femmes les techniques de manipulation responsable des intrants agricoles », explique l’Honorable Oumoul Koultchoumi Ahidjo.
Pour l’adjointe au Sous-préfet de l’arrondissement de Garoua IIIème, il s’agit d’une œuvre louable. Agnesse Séverin pense que l’initiative va permettre de booster la performance des femmes de cette localité typiquement rurale, ce qui permettrait aux groupes de Gic de mener avec aisance leurs activités agricoles.
Les modules d’enseignement dispensés et les différents kits reçus
Les modules de formation dispensés à ces femmes ont essentiellement porté sur l’utilisation responsable des intrants agricoles, l’itinéraire technique des cultures maraîchères et de la pisciculture. Des enseignements conduits des mains de maître par des experts venus du Minader et du Minepia. Quant aux femmes qui ont eu l’opportunité de participer à la formation, l’heure est à la capitalisation des connaissances acquises. C’est le cas de Aïssatou Djingui : « J’ai appris qu’aujourd’hui pour faire l’agriculture, il faut porter des gants et des bottes afin d’éviter tout danger lié à l’utilisation des intrants ». Pour Marthe, elle se désormais prête à se lancer « dans l’élevage des poissons : les carpes, les silures ».
Les kits agricoles mis à la disposition des 80 femmes de l’arrondissement de Garoua IIIème sont constitués des sacs d’engrais, des pelles bêches, des brouettes, des paires de botte, ainsi que d’autres matériels agricoles. Le Sous-préfet de l’arrondissement de Garoua IIIème, Armand Kono Ebah, a invité les bénéficiaires d’en faire bon usage afin que leurs actions sur le terrain puissent produire des résultats probants.
Innocent D H
Une session de formation de cinq jours sur l’utilisation des techniques à Haute intensité de main d’œuvre s’est tenue à Garoua. Une satisfaction générale anime les participants venus du Nord et de l’Extrême Nord, occasion pour Aliou Moussa, le représentant du Ministre de la Décentralisation et Développement Local (Mindedel) d’inviter les uns et les autres à capitaliser les notions reçues afin de mieux contribuer à la gouvernance local.
Initiée conjointement par le Programme National de Formation aux Métiers de la Ville (PNFMV) et le Bureau International du Travail (BIT), cette session de formation tenue à Garoua durant cinq jours avait pour principal objectif de vulgariser les techniques à Haute intensité de Main d’œuvre auprès des collectivités territoriales décentralisées des régions du Nord et de l’Extrême-Nord afin de créer davantage de l’emploi et de la richesse au niveau local.
Les responsables techniques venues des deux régions du septentrion ont reçu des rudiments nécessaires devant leur permettre de mieux faire usage de la main d’œuvre pour une bonne gouvernance locale et dans le même temps impulser de la plus belle des manières l’émergence de leur municipalité à travers le bien-être des populations à la base. Au sortir des travaux de Garoua, une satisfaction générale se dégage.
L’invite du Représentant du Mindedel
Aliou Moussa, le représentant du Ministre de la Décentralisation et du développement local a invité les participants, à capitaliser et à mettre en valeur les connaissances acquises au service de leurs collectivités respectives. « Nous sommes très ravi, le bilan est nettement positif au regard de la participation massive des responsables techniques des communes du Nord et de l’Extrême à cette session de formation. Les descentes sur le terrain ont permis aux uns et aux autres de voir les réalités du terrain et de faire appliquer ce qu’ils ont appris ici. Nous demandons à ces stagiaires de transmettre les informations reçues à ceux-là qui n’ont pas pu se déplacer et nous leurs demandons de faire bon usage de ces matériels didactiques qui a été mis à leur disposition. Ce n’est qu’un début, il faut continuer avec la formation et nous sommes convaincu qu’elle va aider à améliorer ce qui a été fait jusqu’ici », martèle Aliou Moussa.
Les responsables techniques des communes du Nord et de l’Extrême-Nord qui ont pris part aux travaux ont quant à eux pris des fermes engagements d’aller faire traduire dans des actes concrets, les enseignements reçus ainsi que les recommandations faites, pour la bonne marche de leur municipalité.
Innocent D H
Considérés comme sources de revenus pour les ménages et pour l'économie nationale, les produits forestiers non ligneux retiennent davantage l'attention des exploitants des régions de l'Extrême-Nord et du Nord du Cameroun qui s'engagent à booster leurs capacités de production, de transformation et de commercialisation. Un atelier régional de présentation des acquis et des prospectives des chaînes de valeurs vient de les réunir ce jeudi à Garoua dans le Nord à l'initiative de la GIZ.
Le développement des chaînes de valeurs des produits forestiers non ligneux passe inévitablement par la maîtrise des techniques de production, de transformation et de commercialisation. Des techniques qui sont d'autant plus importantes dans les régions du Nord et de l'Extrême-Nord, où sont concentrées les 16 zones d'intervention du Programme d'appui à la mise en œuvre de la stratégie de développement du secteur volets forêt et environnement initié par la GIZ, il y a à peine 09 mois dans les deux régions du septentrion.
D'où le sens de la tenue de l'atelier régional de présentation des acquis et des prospectives des chaînes de valeurs à Garoua, une initiative de l'ONG GIZ. Pour Asta Tizi, responsable d'une coopérative dans le Nord : "En ce qui concerne les pépinières, elles ont été déjà mises en place. On a identifié les preneurs qui sont dans la consommation, la cosmétique avec l'appui de la GIZ", exprime-t-elle.
La modernisation des techniques
Des résultats rendus possibles grâce à des dotations, ainsi qu'à la modernisation des techniques de production, de conservation, de transformation et de la commercialisation des produits non ligneux, avec de nombreux équipements dans le secteur. "Les machines de transformation en cours d'installation, les magasins en construction vont permettre de booster la mise en place d'une bonne chaîne de valeur pour le grand bonheur des exploitants", explique François Pérot, Chef du projet dans le septentrion.
L'atelier régional de présentation des acquis et des prospectives concernant les chaînes de valeurs des produits forestiers non ligneux, a donc permis de mieux structurer le projet que porte la GIZ dans les régions du Nord et de l'Extrême-Nord.
Innocent D H